2014-01-31 02:03
Comme souvent dans des séries, ce dernier tome s’est avéré être le meilleur. En voici les raisons. Le scénario se déroulement en parfaite concordance avec les deux autres tomes. L’auteur a encore utilisé une avancée d’un an, ce qui fait que deux ans et plus sépare le moment où Sonea aperçoit Akkarin ensanglanté et le début de ce roman. Ce procédé n’est pas gênant, il est même utile. Ainsi on voit tous les personnages plus matures. Une fois de plus, Trudi Canavan réussit à surprendre dans le déroulement de son roman et se détache avec succès du scénario typique des trilogies. Cependant, pour ma part, j’ai trouvé le dénouement beaucoup trop rapide. La scène finale est censée opposé des personnages avec une force démesurée et d’après tout ce qui a été dit au long du roman, je trouve la fin irréalisable et donc beaucoup trop rapide. Hormis ce point de détail, ce troisième tome était un ravissement. La plume de Trudi Canavan m’est apparue basique dans ce tome-ci. Il y a toujours ce problème de transition qui tient, je pense d’un mélange entre mise en page et d’écriture, mais sinon rien de notable. Elle ne fait pas partie de ces auteurs qui réussissent à m’arracher une larme en cas de décès et dont l’enjeu sentimental réveille quelque chose au plus profond du lecteur. Les personnages sont vraiment très nombreux, ce qui est la raison, dans mon cas, au fait que je ne m’attache pas à ceux-ci. Lorlen, Osen, Faren, Rothen, Dorrien, Regin, Akkarin, Garrel, Dannyl, Tayend, Sonea, Cery, Savara… Le lecteur croule sous les noms de personnage et des nombreux liens à faire entre eux en fonction de leur statut et rôle. Personnellement, au bout d’un moment j’ai pris vaguement note de qui était qui puis j’arrête d’essayer de tout retenir. Trop c’est trop. De ce fait, Dannyl perd en importance dans ce tome et est relégué au second plan comme Rothen. On note le grand retour de Cery et des magouilles de voleurs ce qui fait plaisir car change des intrigues de mages. Enfin l’accent est surtout mis dans ce tome sur Akkarin et Sonea. On voit Sonea comme une personne mûre, responsable et engagée, ce qui fait qu’elle repousse les choses de son âge comme le sentiment amoureux. Akkarin a son histoire complète de dévoilée mais son caractère en revanche reste taciturne et il reste difficile de comprendre ce personnage. En somme, hormis une fin un peu précipitée, Le Haut Seigneur est un livre bien menée qui fait passer un agréable moment et suffisamment bon pour donner l’envie de poursuivre la lecture dans le monde de Trudi Canavan.