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Docteur Sleep de Stephen King
Date france :
2013.11.1
Titre origine :
Doctor Sleep
Traducteur :
Nadine Gassie
Editeur :
ISBN :
9782226252005

Docteur Sleep

2013
12 h
D'après votre vitesse de lecture (15 000 mots à l'heure), il devrait vous falloir environ 12 h pour lire ce livre.

Temps restant en fonction de l'avancement :

6 %23 %40 %57 %74 %91 %
11 h9 h7 h5 h3 h1 h
 
 
Danny Torrance a grandi. Ses démons aussi...
La suite tant attendue du cultissime Shining.
Stephen King renoue avec l’histoire et le personnage de l’un de ses plus grands succès : Shining. Le petit Dany Torrance est désormais adulte. Il a échappé au sort de son père alcoolique et travaille en tant qu’aide-soignant dans un hospice où il utilise ses pouvoirs surnaturels pour apaiser la souffrance des mourants. D’où son surnom : Docteur Sleep. Il rencontre Abra, fillette de 12 ans, pourchassée par un étrange groupe de voyageurs qui traversent les Etats-Unis en se nourrissant de la lumière des enfants télépathes. Commence alors une guerre épique entre le bien et le mal...
King signe un livre magistral, d’une richesse inouïe : à la fois conte fantastique, roman d’aventure, thriller et allégorie de l’Amérique contemporaine - et nous prouve qu’il est bel et bien « The King » !

Si vous avez aimé ce livre, ceux-ci peuvent vous plaire : Ces livres vous sont proposés car les lecteurs de NousLisons.fr qui ont aimé Docteur Sleep les ont également appréciés.

Les commentaires :

 
Pfiou, ça faisait des plombes que je n’avais pas ouvert un Stephen King. Le dernier que j’ai osé entamer, c’était l’Histoire de Lisey, à sa sortie. Littéralement mis des mois à en venir à bout, et quelques semaines après, je ne me souvenais déjà plus de l’intrigue. Faut pas chercher, King, je ne l’aimais qu’inspiré (comprendre: fortement imbibé), et depuis son passage aux AA, lui et moi, ça ne passait plus.
Et puis, cette année 2013, le tapage médiatique autour d’Under the Dome a quand même attisé ma curiosité (même si je n’ai pas encore craqué). Le coup de grâce, ça a été la sortie de Docteur Sleep, suite des aventures de Dan Torrance. Alors c’est reparti pour un tour. 
Alors, qu’est-ce que ça a donné, cette lecture dont je n’attendais rien? Et bien tout d’abord, cette expérience a été plutôt déstabilisante. Parce que de Shining, on retrouve effectivement le protagoniste (Danny) et le “Don” (le fameux “Shining”), mais c’est bien tout. L’ambiance angoissante, oppressante, les morts qui reviennent et apparaissent au coin d’un couloir, tout ça, disparus. King a été malin, et au lieu de tenter le pari risqué du véritable Shining 2, il nous sort du roman d’horreur et nous entraîne dans une histoire fantastique haute en couleurs sur fond de repentance. Et passée la surprise initiale, ça fonctionne plutôt bien. L’intrigue est prenante et bien ficelée, les personnages travaillés en profondeur. Comme dans un King des bons jours, les rebondissements sont amenés de manière intelligente, et permettent de conserver l’intérêt du lecteur jusqu’au bout.
Au final, les seuls véritables défauts de Docteur Sleep sont ceux que l’on retrouve quasi systématiquement dans l’écriture du King 2.0: un brin trop de manichéisme et une tendance à la sensiblerie et au pathos. 
En tout cas, une bonne surprise et une jolie retrouvaille avec cet auteur qui a longtemps monopolisé mes lectures d’ado!
From There And Back Again
 
Beaucoup considère le roman Shining de Stephen King publié en 1977 comme l’oeuvre majeure de sa bibliographie. Ne nous le cachons pas, c’est surtout grâce à l’adaptation qu’en a fait Stanley Kubrick que les non-initiés de l’auteur l’ont connu. Celle-ci, véritable trahison envers son oeuvre dixit le maître et qui de surcroît, comme le dit à juste titre holden sur le webzine envrak dans une excellente chronique, a eu, à la longue, tendance à phagocyter l’original dans les mémoires collectives. Les autres, littéralement happés par ses romans qui ont revisité/revitalisé un genre littéraire - l’horreur/l’épouvante/le fantastique considéré comme beaucoup comme un sous genre - et qui l’ont suivi un temps et le lisent encore pour certains aujourd’hui auront bien du mal à s’entendre sur l’une des ses nombreuses publications (56 livres à la fin de l’année 2013) pour en ressortir une du lot. Malgré cela, et comme les fans de Bret Easton Ellis ont pu s’en réjouir en 2010 avec la publication de Suite[s] Impériale[s] 25 ans après son premier roman mythique Moins que Zéro, la suite d’un roman qui a fait de son auteur un écrivain éminemment lu demeure toujours un événement particulier, alors, lorsque nous parlons de l’un des auteurs vivants ayant le plus vendu à travers le monde (350 millions d’exemplaires), cet événement devient tout simplement un véritable buzz littéraire dont l’éditeur tentera, par tous les moyens dont il dispose, à accentuer la résonance. Ainsi, le désir de l’éditeur français de Stephen King, Albin Michel, de faire le plus de bruit possible sur cet événement qui avait lieu à quelques encablures des fêtes de fin d’année, n’ayant eu d’égal que la très longue attente de ses plus grands fans français, bien aidé il est vrai par la décision de l’écrivain de venir à Paris pour la première fois assurer lui même la promotion de son dernier livre a engendré l’organisation presque inédite en Europe d’un véritable show à l’Américaine (il y a une certaine logique tout de même à recevoir un hôte de marque en adoptant ses mœurs) sorte de conférence/rencontre avec l’écrivain qui s’est déroulé au Grand Rex le 16 novembre dernier et dont vous pouvez retrouver la vidéo complète en cliquant sur le lien. Vous l’avez compris je faisais partie de ces hordes de lecteurs et ayant fait la queue quelques heures (les places ne sont pas numérotées) et étant enfin assis à quelques rangs seulement de la scène, un exemplaire de Docteur Sleep offert par Albin Michel entre les mains et alors que le spectacle allait bientôt commencer, une question me vint à l’esprit en fixant cette magnifique couverture: Docteur Sleep sera-t-il à la auteur de tout ce remue-ménage ? Pour revenir à Docteur Sleep, ces deux-là, qui se sont vu offrir gracieusement, comme moi, un exemplaire chacune du livre, ont à coup sûr des motivations différentes, peut-être l’une de connaitre ce qui a pu advenir du jeune Danny Torrance, l’autre de lire un bon roman fantastique avec une seconde lecture qu’elle ne retrouvait pas dans les livres Young Adult à la mode.
Car Docteur Sleep peut tout à fait se lire sans rien n’y connaitre de Shinning, alors que je m’étais empressé, à défaut de relire le roman, d’au moins revoir son adaptation. Les inconditionnels de Shining seront surement déçus car point de huis-clos angoissant ou de nouvelle apologie de la peur dans Docteur Sleep mais une histoire, rappelant un autre roman du King, Charlie, où l’héroïne pourrait bien être la grande sœur d’Abra Stone dans Docteur Sleep.
Stephen King n’a pas perdu ce que je considère pour ma part comme une performance sans cesse renouvelée dans chacune de ses histoires, c’est cette capacité qu’il détient à créer des personnages empathiques, de savoir les installer en quelques pages de façon a priori anodine et avec qui le lecteur sera immédiatement disposé à accompagner tout le long d’un roman qui pour ce qui concerne Stephen King est tout de même souvent un gros pavé qui fait peur et cela même avant de l’attaquer. L’on se délecte donc de retrouver Danny Torrance, qui a vaincu ses démons et va devenir le guide d’Abra possédant un shining ô combien plus puissant que le sien. Ces deux-là vont être au prise avec le Noeud Vrai, sorte de vampires modernes qui ne sucent pas le sang mais se nourrissent des émotions inhérentes à la mort (le 11-septembre 2001 fut ainsi un excellent millésime pour eux) ou des pouvoirs psychiques des enfants comme Abra et qui seraient très nombreux à travers le monde selon l’écrivain. Sur ceux-ci, Stephen King s’est encore surpassé en développant sans retenue ces personnages pourtant secondaires aux surnoms plus baroques les uns que les autres: Rosie Claque la meneuse de troupe, Papa Skunk, Sarey La Muette, Andi la piquouse, Phil Ampèt pour les rendre, au moins dans la première moitié du livre, encore plus effrayants. Avec en filigrane, une réflexion sur l’alcoolisme et sur le déterminisme social, même si Docteur Sleep n’est pas la suite effrayante que certains attendaient, n’en n’est pas moins un bon Stephen King que l’on ne classera pas dans ses chefs-d’oeuvre au contraire de 22 11 63, autre publication de l’année 2013, que je ne tarderais pas à chroniquer. A très bientôt...
 
Bonjour, en commençant ce livre j’étais enthousiaste à l’idée de retrouver le Dan Torrance de Shinning ainsi que Wendy et savoir comment ils avaient survécus.
Je dois avouer avoir était déçue, je pensais retrouver le Stephen King de la grande époque qui arrivait si bien a jouer avec nos frayeurs et nous faisait redouter de tourner la page suivante, mais je n’ai trouvé qu’un livre sur l’alcoolisme et l’hérédité. Bien sur il reste un excellent auteur, mais je pense que ce livre n’est pas son meilleur même si il y a quelques bonnes choses. C’est bien la première fois que je trouve l’un de ces livres trop long.
A conseiller au fans.
 
16,5/20  Tout le monde (ou presque) connaît le désormais cultissime Shining de Stephen King. Ici, le maître de l’horreur écrit une “suite” à son célèbre roman. Presque 40 ans après les événements de l’Overlook Palace, Danny n’est plus un petit garçon et a apprit à faire face à ses démons... tous ses démons, des plus humains aux plus inhumains. Il a apprit à se battre pour ce qu’il croit être juste, et est devenu aide-soignant dans un hospice, dans lequel son Don peut enfin s’exercer positivement et aider au bien-être de ceux qui n’ont plus que quelques instants à vivre. Il va alors faire la rencontre de la jeune Abra Stone, depuis sa naissance jusqu’à cette rencontre, son Don n’a cessé de s’amplifier et malheureusement pour elle, celui-ci est convoité, très convoité, par des démons qui n’ont d’humains que l’apparence... Dan et Abra devront alors affronter de nouveaux démons et qui sait s’ils en réchapperont...  Dès les premières pages du roman, Stephen King nous happe par ses mots, son écriture est extrêmement fluide et addictive, les pages du roman tournent toutes seules malgré le nombre élevé de celles-ci. Les descriptions parsemées dans le récit sont sublimes, ni trop courtes ni trop longues, elles sont parfaites pour se plonger complètement dans le récit et faire ressentir beaucoup d’émotions au lecteur. De plus, l’auteur adopte ici une narration aux multiples points de vues très interessante, ceux-ci sont très enrichissants pour l’intrigue et pour le lecteur et apportent vraiment un plus à l’histoire car j’ai beaucoup aimé me plonger dans la tête des ennemis afin de comprendre leur objectif plus clairement. Les changements de points de vues permettent également de faire monter la pression chez le lecteur et c’est un aspect que j’ai beaucoup aimé.  Les premiers chapitres du roman sont consacrés aux rappels concernant Shining, très bien mis en place et exploité par l’auteur, afin de replonger le lecteur dans l’ambiance de ce roman, mais aussi à un approfondissement concernant les faits après la fin de Shining, comment Danny, Wendy et Dick ont vécu “l’après”, leurs sentiments concernant cet hiver infernal à l’Overlook Hôtel, j’ai vraiment beaucoup aimé cette petite partie qui permet de se remettre dans le bain, de se rafraîchir la mémoire mais aussi de donner le ton du roman, il sera le digne successeur du mythe Shining. L’action redémarre rapidement mais adopte tout d’abord un rythme peu soutenu, durant lequel nous en apprenons plus sur la vie d’adulte de Dan qui ne sont pas de tout repos. Bien qu’il ait survécu aux menaces qui l’ont suivies au dehors de l’Overlook Hôtel, il a succombé à d’autres démons, bien plus humains, qui ont failli le perdre.  Car dans ce second roman, Dan est un adulte, avec des problèmes d’adulte, un personnage qui a beaucoup changé et qui est très bien approfondi, tant dans son caractère que dans sa psychologie. C’est un personnage toujours aussi attachant et très humain, avec des failles et des forces qui se manifestent différemment mais sont complémentaires. Un personnage dont on comprend les décisions, toujours aussi profond et touchant. On ressent vite beaucoup d’empathie pour lui de part la façon dont son Don agit sur lui, ce qu’il l’a poussé à devenir etc, mais qui peut aussi être positif, et c’est grâce à lui qu’il fait la rencontre d’Abra. Abra est un personnage totalement craquant, auquel on s’attache immédiatement et avec lequel on vibre, qu’on a envie de protéger et de prendre dans ses bras. C’est aussi un personnage doté d’un Don d’une force extrême qu’il est donc très intéressant de suivre et de voir grandir, mûrir et apprendre. rivaliser son Don, un personnage touchant pour lequel on se prend rapidement d’affection. Un magnifique personnage central avec une superbe personnalité. Les membres qui composent le Nœud Vrai sont très intéressants et intrigants par plusieurs aspects, tels que l’utilisation qu’ils font du Don des personnages qu’ils tuent. Mais je vous laisse découvrir cela par vous-même. C’est un aspect du roman que j’ai trouvé très intéressant et vraiment bien approfondi de la part de l’auteur, j’ai vraiment été captivé par cette intrigue.  Ce fut vraiment une lecture très addictive et prenante, la tension et l’angoisse prennent place à un rythme parfait, nous avons peur pour nos personnages et quand il devient clair que la chasse à l’homme prend une tournure de course contre-la-montre, l’action devient vraiment palpitante et le roman un page-turner car nos personnages tentent par tous les moyens de se défendre et de protéger ceux qu’ils aiment dans cet affrontement entre deux Dons très puissants mais la bataille finale promet d’être sanglante et captivante, reste à savoir lequel des deux camps en réchappera et combien de morts il faudra compter....
Aux environs des 60% du roman, l’action s’accélère encore énormément, les rebondissements sont géniaux et les révélations magnifiques et inattendues, des plans se mettent en place et l’auteur installe un superbe suspense qui finit de mettre le lecteur dans tous ses états, l’angoisse est à son comble, la fin est proche et nous sommes plus proches et soudés que jamais aux personnages dans leur lutte contre le Mal et dans la peur de ce qu’il va leur arriver, comment et si ils vont s’en sortir.  La grande bataille finale est stupéfiante et éblouissante, avec des scènes terrifiantes ainsi que des scènes pleines de doutes concernant la survie de nos personnages, un plan magnifiquement bien conçu que j’ai vraiment adoré, des tas de rebondissements et des retournements de situations magistraux, stupéfiants et faisant planer le doute dans l’esprit du lecteur. J’ai aimé l’épilogue qui permet de ne pas rester sur une fin trop ouverte bien que celle-ci ne m’aurait pas déplu non plus. Une très bonne fin, très mouvementée et passionnante, j’ai adoré. Les +: l’intrigue, l’écriture, les personnages, l’installation de la tension et de la peur, les différents points de vue, les rebondissements et révélations
Les -:///  Docteur Sleep est une bonne suite au roman initial Shining mais ne le surpasse pas malgré ses nombreuses qualités, ses personnages magnifiques, son intrigue plus que passionnante, une angoisse à fleur de peau,... À lire afin d’approfondir Shining même si j’ai préféré le huis-clos angoissant de ce dernier.
 
On a l’impression que le roman ressemble à un prétexte, comme si Stephen King, avec cette suite, bouclait la boucle de ses propres démons, comme si c’était lui le Danny devenu adulte, celui qui réussit à sortir de cette maladie qui menaçait de le consumer à l’époque où il écrivait Shining et qui avait totalement consumé le père de son héros (ça et vaguement une chaudière)...
C’est peut-être d’ailleurs pour ça qu’il ne semble apprécier que très moyennement le film de Kubrick, beaucoup plus axé sur les visions paranormales du gosse - et qui demeure encore impressionnant, surtout quand on le voit très jeune - que sur la violence et la déchéance mentale du père - même si c’est Nicholson, quand même).
Il reprend donc une trame presque identique au premier roman : un individu et son penchant pour la boisson sur fond de sixième sens et de présences démoniaques.
Un même point de départ (l’alcoolisme donc) mais une issue différente : là où Shining montrait comment on sombre, Docteur Sleep tend à montrer comment on s’en sort.
Sauf que cette fois...
 
« Avant de plonger dans le vif du sujet, mention spéciale à l’objet livre qui à une très belle couverture avec l’effet de brume ainsi que la belle 4ème de couverture qui nous replonge de suite dans Shining avec la fameuse baignoire et le mot “TROMAL” qu’on connaît si bien sa signification. »...
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