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Le livre du roi de Arnaldur Indridason
Date france :
2013.09.12
Titre origine :
Konungsbók
Date origine :
2006
Traducteur :
Patrick Guelpa
Editeur :
ISBN :
9782864249382

Le livre du roi

2013
7½ h
D'après votre vitesse de lecture (15 000 mots à l'heure), il devrait vous falloir environ 7½ h pour lire ce livre.

Temps restant en fonction de l'avancement :

4 %17 %31 %45 %59 %72 %86 %
7 h6 h5 h4 h3 h2 h1 h
 
 
En 1955, un jeune étudiant en histoire arrive pour faire ses études à Copenhague, là il va se lier d’amitié avec un étrange professeur, peu soigné et buvant sec, spécialiste des Sagas islandaises, ce patrimoine culturel inestimable qu’ont protégé les Islandais au long des siècles comme symbole de leur nation. Il découvre le secret du professeur, l’une de ces Sagas, Le Livre du roi, dont les récits ont été à l’origine des mythes germaniques mis en scène par Wagner dans la Tétralogie, a été volée par les nazis pendant la guerre. Ensemble le professeur et son disciple réticent qui ne rêve que de tranquillité vont traverser l’Europe à la recherche de l’inestimable manuscrit. Un trésor pour lequel certains sont prêts à voler et à tuer. Un trésor aussi sur lequel on peut veiller et qu’on peut aimer sans en connaître la valeur. Une histoire inhabituelle sur ce qu’on peut sacrifier et ce qu’on doit sacrifier pour un objet aussi symbolique qu’un livre.

Les commentaires :

 
Si on sent que l’auteur voue une passion sans bornes pour la littérature et en particulier pour les Sagas de son pays au point de paraître extrêmement patriotique, on a toutefois affaire à un récit long et répétitif, sans grand suspense ni vraiment pourvoyeur d’adrénaline, doté qui plus est d’une traduction qui rappelle souvent la présence du traducteur (avec des tics de langage ou des tournures soit vieillottes soit bizarres qui n’ont pourtant rien à voir avec la narration ancrée dans les années 50).
Des personnages se mettent à la recherche d’un livre disparu dans un contexte d’Allemagne nazie, et ça court de partout, et ça blablate beaucoup, ça répète énormément. On aurait facilement pu éviter 100 pages en enlevant des parties de dialogues inutiles ou des rappels constants de l’importance ULTIME du Livre du roi et de la mission PRIMORDIALE de le ramener dans sa mère patrie. Il y a de quoi comprendre l’importance d’une telle quête, mais le récit d’Indriðason, derrière un respect entendu, a de quoi parfois frôler le fanatisme.
On regrettera aussi l’utilisation des nazis, comme un besoin bien arrangeant de faire comprendre qui sont les méchants et les gentils sans perdre trop de temps. Des nazis caricaturés, qu’on peut sans problème visualiser en bottes noires et qui butent plus vite qu’ils ne respirent, jawoll, dans un univers quasi manichéen qui ne supporte aucune nuance. Il ne manquait plus que les accents pour en faire les stéréotypes parfaits des méchants qui n’ont d’ailleurs aucune personnalité et surtout presque aucune vie en dehors de leur chasse au livre. Et en parallèle, on a deux types super propres dans leurs intentions, qui ne feraient pas de mal à une mouche, prêts à supporter les pires douleurs pour sauver le cher patrimoine alors que ce ne sont que des chercheurs normalement habitués aux bureaux couverts de bouquins poussiéreux (sans exagérer) mais qui parviennent on ne sait trop comment à échapper aux flics, aux douaniers, et s’invitent partout chez les gens pour leur poser des questions limite inquisitrices. Genre, quoi !
Au final, il y a beaucoup de facilités dans ce livre, surtout sur le déroulement des recherches et des péripéties alors que le savoir nordique et islandais abordé ici est gigantesque et dur à suivre pour le lecteur lambda loin de toutes ces mythologies et tous ces noms à rallonge compliqués à dire. C’est un contraste déroutant pour un résultat qui peut au final s’oublier assez vite.
Un autre point gênant est le fait qu’on parle d’un vrai livre mais que toute l’action du livre sur une supposée disparition est fictive, tout comme l’auteur tente de trouver une explication au manque (réel lui) de huit feuillets du manuscrit. En lisant le synopsis, j’avais cru, à tort, avoir affaire à une pure fiction, limite ésotérique, et surtout à vivre une chasse au livre “effrénée” et haletante. Mais nei...
Même si ça se lit assez vite et assez bien, le tout est quand même un eu décevant. Dommage, car on sentait pourtant l’auteur hyper investi...
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