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1984 de George Orwell
Date france :
1950
Titre origine :
Nineteen Eighty-four
Date origine :
1949.06.8
Traducteur :
Amélie Audiberti
Editeur :
ISBN :
2070248100
Licence :
50ans
Cette œuvre, au moins dans sa langue originale, est dans le domaine public pour les pays où la durée est fixée à 50 ans après la mort de l'auteur. (dont le Canada MAIS PAS la France)

1984

1950
7 h
D'après votre vitesse de lecture (15 000 mots à l'heure), il devrait vous falloir environ 7 h pour lire ce livre.

Temps restant en fonction de l'avancement :

15 %29 %43 %58 %72 %86 %
6 h5 h4 h3 h2 h1 h
 
 
De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d’en face. Big brother vous regarde, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de Winston... Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C’était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n’avaient pas d’importance. Seule comptait la Police de la Pensée.
1984 s’inspire d’un ouvrage de l’écrivain russe Ievgueni Zamiatine intitulé Nous autres et paru en 1920 ; lui aussi donne la description d’une contre-utopie totalitaire. Il emprunte aussi énormément à La Kallocaïn, dystopie de la suédoise Karyn Boyle, publié en 1940, qui pose le problème de confiance, de la délation et de la trahison des proches dans un régime totalitaire.
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Les commentaires :

 

1984 est une lecture qu’il est difficile d’apprécier, au sens où on ne peut pas dire “j’ai trouvé ça nul” ou bien “j’ai totalement adoré”. le sujet est difficile à appréhender, difficile à intégrer. Mais 1984 est une œuvre qui m’a happée et que j’ai eu du mal à lâcher ; sans être un coup de cœur, c’est très certainement un livre que je relirai à l’avenir, et même avec plaisir car c’est un excellent roman d’anticipation. En somme, il ne vous reste qu’à le lire, pour vous faire votre propre avis. Mais lisez-le, vraiment !
 
Il paraît que c’est un livre culte, qu’il faut l’avoir lu au moins une fois dans sa vie, que c’est un chef-d’oeuvre … J’ai dû passer complètement au travers alors, parce que je n’ai pas du tout aimé le style et l’histoire. Big Brother, c’est un peu la technologie de maintenant. Entre les puces RFID qui vont bientôt envahir les produits que nous achèterons (et qui sont déjà dans nos cartes de transport, donc plus possible de voyager sans être tracés), les téléphones portables qui sont géolocalisables, internet et les réseaux sociaux que nous alimentons avec joie … On ne peut plus faire un pas sans dire où l’on est et ce que l’on fait. Et malheureusement, on ne peut pas vraiment vivre sans, une fois qu’on y a touché.
Amica Le Mans
Tatiana/Accrobiblio
30 ans de lecture, ça laisse des traces ...
 
Publié en 1948, le roman se déroule d’après le narrateur en 1984. Winston est un citoyen de l’Océania, dont la capitale est Londres. Il travaille pour le gouvernement, au ministère de la Vérité, comme beaucoup de ses congénères. Naît avant la création du Parti, il a connu, mais ne s’en souvient pas, la montée du révolutionnaire Big Brother. Aujourd’hui, il essaye de tenir un journal dans un monde dont les rênes sont tenues pas des tortionnaires, où l’esprit et la liberté de pensée sont bafoués. La vie ressemble à un univers réglementé à outrance, perpétuellement en guerre. Il nomme même le bureau dans lequel il travaille sa Cellule. L’auteur n’hésite pas à faire la relation avec le nazisme de manière détournée, le communisme, le totalitarisme plus franchement et parfois, nous avons la sensation qu’il fait aussi le lien avec des grandes puissances capitalistes. Et même, plus d’un demi-siècle plus tard, la critique reste d’actualité. Nous sommes fichés comme le sont les citoyens dans ce roman. L’écriture est réaliste et pénétrante. Il est facile de s’imprégner de l’atmosphère de terreur psychologique dans lequel vit ce personnage de Winston. Se poser des questions, toujours dans la crainte, de connaître les réponses pouvant vous faire basculer dans la folie, l’illégalité, la mort, est largement relater et expliquer dans ce roman. En trois parties, nous découvrons son quotidien ennuyant, toujours en manque de nourriture, de sommeil, ou d’objets aussi insignifiants qu’utiles comme des lames de rasoir, puis sa prise de conscience du pouvoir qu’il a sur lui mais aussi sur autrui, son recul par rapport au Parti et Big Brother, et enfin dans la dernière partie, son arrestation, son emprisonnement et les tortures qui s’ensuivent. 1984 est un roman visionnaire écrit après la Seconde Guerre Mondiale, cynique, qui critique les sociétés oeuvrant pour le pouvoir d’une minorité et manoeuvrant les masses, mené par une écriture simple et efficace. Un classique qu’il faut lire, qui pose des références littéraires, reprises dans la littérature comme au cinéma. Un roman qui trace la ligne de conduite de dictature que le monde connaît encore et malheureusement connaîtra encore. A lire absolument…
 
La première partie du livre a été assez longue pour moi. L’auteur y installe le décor que dis-je l’univers et je ne peux pas le lui reprocher. C’est juste que moi, j’aime bien être direct dans le feu de l’action, si l’auteur me fait patienter un certain moment avant de me mettre « la péripétie » c’est à ses risques et périls. Heureusement pour George Orwell, sa plume a su tout de même me faire patienter. Une fois arrivée dans le vif du sujet, ça a été beaucoup mieux. J’ai bu ses mots comme on boit du petit lait. J’imaginais déjà la suite, la fin, et … Rien de ce que j’avais en tête ne se passa. Orwell a su me renverser la tête en bas. Rien que pour ça j’ai aimé ce livre et est oublié la lenteur du début, car il a su imposer une intrigue plus que surprenante. Au-delà de savoir tenir en haleine son lecteur, l’auteur a le talent de créer un univers totalement différent du notre et pourtant si proche. On y suit un personnage vivant dans un pays dirigé par un régime totalitaire. L’ambiance y est assez sombre, et on peut facilement se sentir oppressé tout comme le personnage qui vit sous surveillance permanente. Orwell arrive très bien à nous retranscrire les émotions du personnage. En résumé, je ne peux que vous conseillez ce livre cultissime si vous avez envie de vous plongez dans un monde cadenassé, où la censure et l’ordre sont rois, et où la liberté se terre. Une expérience marquante, et une grande réflexion.
Retrouvez toutes mes critiques sur mon blog.
 
Le petit bijou et premier de la dystopie!! Qui ne connait pas de nom 1984 LE livre le plus connu de George Orwell je pense! Nous suivons Winston dans l’Angleterre futuriste de 1984 (le roman a été écrit pendant la Seconde Guerre Mondiale) et nous voyons là un monde, où il ne sert à rien de vivre en quelque sorte!!
Je ne vous en dirais pas plus mais seul le fait de penser est un crime!! George Orwell écrit un livre qui veut nous faire comprendre pas mal de choses essentielle et dont il faudrait que tout le monde se souvienne, on voit un futur qui ne peut que faire peur et je dois avouer qu’il y a quelque pages que j’ai parcourues mais je pense que si vous avez lu le livre vous comprendrez pourquoi
C’est quand il lit le livre de Goldberg
 Je ne peux cependant que vous le conseiller!!
leslivresdedidine.blogspot.fr
 
A 12 ans j’ai voulu lire 1984. Que peut-on comprendre à la notion de liberté quand on vient d’un Occident riche dont on n’a encore même pas conscience quand on a cet âge ?
Rien, vous avez raison. A l’époque, j’ai abandonné très vite.
22 ans plus tard, 2ème essai.
"1984” va bien au-delà de la date à laquelle il fait allusion. C’est un concept, une perception de ce que l’avenir pourrait devenir si on laissait un pouvoir prendre trop de pouvoir. En 2019 et depuis l’apparition des “fake news” voire même des magnifiques “alternative facts” de nombreux membres du gouvernement américain actuel, ce livre trouve un écho phénoménal et dérangeant.
En 1948, Orwell craignait le développement du totalitarisme et de ce que l’avenir sous sa coupe réserverait. Il a imaginé un avenir dans lequel le mensonge devient vérité absolue, où tout sentiment est interdit, où l’absence de vie privée va de soi et où l’esclavagisme et l’asservissement mental sont quotidiens. En 1984, le monde était en plein boom économique, bénéficiant de nouvelles technologies hors de prix mais qui allaient devenir 30 ans plus tard des objets sophistiqués de tous les jours. En 2019, de vieilles cicatrices historiques se voient rouvertes à cause d’égos surdimentionnés au pouvoir de plusieurs pays incontournables sur la scène politique et économique mondiale (Etats-Unis, Russie, Chine) ; le nationalisme/protectionnisme/fanatisme religieux et patriote ainsi que la xénophobie ont fait une remontée fracassante dans ce monde où on croyait naïvement que le but ultime était la liberté d’être et de penser.
En fait en 2019, on approche d’une certaine manière du futur d’Orwell. Et vu les évènements qui alimentent quotidiennement les infos, nous sommes sur une voie parallèle qui pourrait très bien finir par rejoindre celle de l’auteur. Les limites de l’éthique sont constamment repoussées, plus rien n’empêche les gens de mentir ouvertement et de croire à leurs mensonges. Et la masse non instruite de croire aveuglément sans questionner ou répliquer.
Voilà ce qu’Orwell présente : un avertissement, une mise en garde de ce qui pourrait fortement se produire si l’Homme reste assoiffé de pouvoir. Le pouvoir pour le pouvoir. Et puis quoi ? Et puis plus rien. Vous n’êtes plus, vous n’avez plus, vous ne ressentez plus, vous ne pouvez plus.
Ce livre a un impact colossal sur quiconque le touche, sur qui fait l’effort de réfléchir pour ne pas jouer au banc de sardines ou aux pigeons errants.
Oui il est long, très répétitif, hyper redondant avec de nombreux paragraphes qui expliquent ce qu’on a déjà compris depuis longtemps. Oui il ne s’y passe au final pas grand chose en termes d’action.
Mais ce livre est nécessaire. Non plus pour réfléchir mais pour agir, pour sauvegarder le halo au-dessus du mot vérité et les libertés de chacun face aux ambitions de seulement quelques-uns.
http://livriotheque.free.fr/
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