2013-01-19 17:40
Avant tout, je tiens à préciser que j’ai enfin décidé de sortir ce livre de ma PAL pour le baby challenge Classique. J’avais il y a quelques temps lu mon premier Zweig, avec Vingt-quatre heures de la vie d’une femme, et j’avais adoré. Vu l’engouement qu’il avait suscité en moi, je n’ai pas tardé à sortir ce petit livre de ma bibliothèque, et j’ai bien eut raison. D’abord, il est vraiment très court, et donc très rapidement lu, ce n’est donc pas comme si vous preniez le risque de passer une semaine dessus. Loin de là. Et franchement, je n’aurais pas râlé contre quelques pages en plus d’ailleurs. Ce que j’ai le plus aimé, c’est cette mise en abîme, que j’avais déjà retrouvée dans mon premier Zweig, et que j’avais adoré, où l’on retrouve donc du récit dans le récit déjà présent. J’entends par là, que l’histoire démarre simplement, et que finalement, dans cette histoire, on nous raconte une nouvelle histoire, LA vraie histoire de l’auteur. Bon, je ne suis pas sûre d’être très claire, mais bon, ce n’est pas si important que cela en fin de compte. Petit détail, qui ne vous influencera pas, mais ce livre a fait monté en moi des souvenirs, en ce qui concerne ce jeu qu’est l’échec. J’étais loin d’être douée, mais j’adorais y jouer. Bref ! Du coup, lire ce petit livre m’a fait me rappeler cette époque, et ça m’a vraiment donné envie d’y rejouer. Je vous avais bien dit que c’était un petit détail. Notons aussi que quand on nous parle de la période nazis, on pense tout de suite aux camps de concentration et à cette horreur-là, mais ici, c’est un autre processus qu’on découvre - a-t-il vraiment été utilisé ? À voir. En tout cas, découvrir cet envers du décor fut extrêmement intéressant, et également horrible et choquant. C’est à ce moment là qu’on se rends compte à quel point le fait d’être seul, sans rien pouvoir faire, sans la moindre distraction, la moindre discussion possible, est la pire des tortures inimaginable. Au final, on comprends rapidement combien il est important de s’occuper, sans quoi on peut littéralement devenir fou. De même, à travers Le joueur d’échecs, on découvre combien une occupation peut nous détruire. Vous comprendrez mieux en le lisant, ce que je vous conseille d’ailleurs fortement. En somme : intense, tout simplement. Courrez le lire, vous ne perdrez rien.