Rage

Rage, je l’est commencé aujourd’hui à 10h et je l’est fini aujourd’hui à 15h. La première chose à laquelle j’ai pensé quand j’ai eu fini ce livre a été : Colombine.
Ce livre m’a fait penser à la tuerie de Colombine.
Avec ce type qui pète un câble et qui commence à tirer sur tout ce qui bouge.
Colombine vu par Stephen King. Rage c’est l’histoire que Charlie Decker qui un jour, après une crise de “folie” prend sa classe en otage.
Et là commence un roman à huit dans cette classe de Math. On se sent vraiment oppresser dans cette classe.
On sent l’ambiance lourde et franchement, il y a des moments où je savais plus ou me mettre tellement je me sentais mal. Même si ce roman se classe dans la catégorie de l’horreur il n’a vraiment aucun rapport avec ce que SK nous avait habitué question horreur.
Ici, on est plus dans le thriller psychologique.
Et c’est vrai que ce livre fait réfléchir. Personnellement, je n’est pas trouvée que ce livre était raconté par un “fou”.
On se met à la place de Charlie et pour nous, tout coule de source.
Ce qu’il dit, ce qu’il fait, rien ne parait étrange. Comme dans tous les SK en ce moment, j’ai, bien évidemment, pleuré comme une madeleine.
Je me remet toujours pas de la fin.
Elle est pas vraiment violente, mais elle te fous quand même un petit coup. Même si c’est vrai que j’ai aussi rigolé.
Entre les grosse truie et les filles de p*tain.
On a de quoi enrichir nos vocabulaire gros motique. On s’attache tout de suite à Charles.
Parce que lui, il a juste besoin d’aide.
Besoin qu’on écoute son histoire.
Non, il m’a vraiment fait pleurer.
Même si c’est vrai que dé fois, j’avais envie de le prendre dans mes bras et de lui dire...
Je sais pas trop quoi lui dire mais juste le prendre dans mes bras.
Pendant ma lecture je me suis souvent entendue penser :
Non mais ils sont co** ses adultes.
Il voient pas qu’il a juste besoin d’aide.
Au lieu de quoi il lui tire dessus comme si c’était une bête enragée. Pour tout dire.
Ce livre m’a vraiment bouleversé.
J’ai pleuré, pleuré et encore pleuré jusqu’à plus avoir de larmes.
Il m’est vraiment allé droit au coeur.
C’est un livre qui, même si aux premiers abord à l’air plutôt “horrifique” il est surtout psychologique.
Et vous fait réfléchir sur la vie. 
NB : Stephen King à demandé à son éditeur que Rage soit retiré de la vente suite aux massacres des lycées à Moses Lake et à West Paducah dont les exemplaires furent retrouvés dans le casiers des adolescents.

C’est un thriller psychologique qui pousse à la réflexion encore un moment après l’avoir fini. Un sujet mené avec brio : des mots justes, des faits éloquents. À ne pas mettre entre toutes les mains compte tenu des scènes très difficiles psychologiquement et aussi de tout ce que le message implique...

Rage nous raconte l’histoire de Charly, un jeune lycéen qui sent la folie s’emparer peu à peu de lui et prend toute sa classe en otage. L’élément déclencheur de ce coup de sang : un renvoi de l’établissement. Car au moment où commence le livre, Charly a déjà fait des siennes et sa folie l’a poussé à commettre un acte de violence sur l’un de ses professeurs. Il est donc convoqué dans le bureau de son proviseur et à partir de ce moment là, la journée dérape. Après l’entretien avec le directeur, Charly, armé, prend sa classe en otage. L’intégralité du livre se passe donc dans cette salle de classe, en compagnie de Charly et de ses camarades. Au début, seul notre héros semble dérangé, même s’il reste étonnamment calme et cohérent dans ses propos. Puis, peu à peu, le comportement des élèves nous dérange. Personne ne panique, personne ne s’inquiète, au contraire, une sorte de curiosité morbide semble s’être emparée d’eux. Ils nous donnent un peu l’impression d’être au cinéma, en train d’assister à un film, tous impatient de voir quel sera le prochain acte de Charly. 
 La fin est terrifiante, et pourtant, j’ai terminé le livre avec le sourire. Finalement, j’ai beaucoup aimé Charly... Cette œuvre a été écrite par Stephen King en 1977, et pourtant, la situation, le mode de réflexion de certains personnages, les élèves totalement blasés par la violence, tout cela m’a rappelé des drames très actuels. L’horreur et l’angoisse décrite par l’auteur ne sont malheureusement pas que de la fiction. Les prises d’otages et les tueries dans les lycées et autres établissements scolaires sont légions et je trouve assez triste finalement de voir que ce livre pourrait parfaitement être retranscris à notre époque et passer pour un fait divers atroce parmi tant d’autres. Après quelques recherches, j’ai d’ailleurs découvert que Stephen King lui-même a demandé à son éditeur de stopper la publication de cette œuvre. En effet de nombreux étudiants ayant commis des meurtres dans leur établissement scolaire ou pris des salles de classe en otage se seraient inspiré de Rage ou en aurait fait leur livre de chevet. Il indique dans une conférence sur la violence dans les écoles qu’il a pris cette décision avec plus de soulagement que de regret car, même si son roman n’était certainement pas l’un des principaux facteurs dans ce genre d’actions meurtrières, cela pouvait être un facteur potentialisant pour des adolescents mentalement instables. King remarque aussi que ce n’est pas un roman, un film ou un disque qui sont les principaux facteurs conduisant à la violence, car la fiction ne fait que reproduire la violence déjà existante dans la réalité, mais que le véritable problème se situe dans la facilité qu’il y a à se procurer des armes à feu aux États-Unis. (source wikipédia)

En bref, c’est un huit-clos court mais oppressant, malsain et dérangeant qui ne plaira pas à tout le monde. Richard Bachman/Stephen King délivre une morale choquante mais réelle et terriblement actuelle : tout le talent de l’auteur est représenté dans ces 250 pages.