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22-11-63 de Stephen King
Date france :
2013.03.1
Editeur :
ISBN :
9782226246943

22-11-63

2013
20 h
D'après votre vitesse de lecture (15 000 mots à l'heure), il devrait vous falloir environ 20 h pour lire ce livre.

Temps restant en fonction de l'avancement :

4 %19 %35 %50 %65 %80 %95 %
19 h16 h13 h10 h7 h4 h1 h
 
 
Imaginez que vous puissiez remonter le temps, changer le cours de l’histoire. Le 22 novembre 1963, le président Kennedy était assassiné à Dallas. à moins que...
Jake Epping, professeur d’anglais à Lisbon Falls, n’a pu refuser d’accéder à la requête d’un ami mourant : empêcher l’assassinat de Kennedy. Une fissure dans le temps va l’entraîner dans un fascinant voyage dans le passé, en 1958, l’époque d’Elvis et de JFK, des Plymouth Fury et des Everly Brothers, d’un taré solitaire nommé Lee Harvey Oswald et d’une jolie bibliothécaire qui deviendra le grand amour de Jake, un amour qui transgresse toutes les lois du temps.
Avec une extraordinaire énergie créatrice, King revisite au travers d’un suspense vertigineux l’Amérique du baby-boom, des « happy days » et du rock ’n’ roll.

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Les commentaires :

 
Un très bon King ! Je l’ai même préféré à Dôme. Tout y est : le contexte historique, la narration inimitable, les clins d’oeil, le retour dans le temps très bien géré, le suspense même...
Pour le situer dans son oeuvre, je dirais qu’il est assez proche de Dôme où le coté fantastique/SF n’est là que pour amener le cadre de l’histoire. Par contre, il n’y a pas ici les 2000 morts ! De ce point de vu, il est plus dans la lignée de la ligne verte. On est loin de ses histoires de créatures étranges ou de meurtres violents, même s’il ne peut résister à quelques clins d’oeil :
Au début de son retour dans le temps, il ne peut s’empêcher de passer par Derry où a eu lieu des vagues de meurtres impliquant des phénomènes bizarres, un peu oublié, mais qui aurait impliqué un clown !

La narration est prenante, le héros se créé une vrai vie avec des moments très fort
Comme le Jamboree pour venir en aide à une étudiante, si vous voulez en savoir plus, lisez le !

C’est un vrai déchirement à chaque fois de s’arracher du livre et de 1958 pour retrouver notre quotidien de 2013. Et là où l’auteur “innove”, c’est qu’il nous gratifie d’une vraie histoire d’amour qui s’intègre parfaitement dans l’histoire de base (le meurtre de Kennedy)
Bon d’accord, comme dis la chanson, les histoires d’amour finissent toujours mal...

Et sur les derniers jours, et les dernières heures...
J’ai bien senti la pression montait, montait !!! C’est un vrai soulagement de relâcher cette pression après le meurtre, et là non plus je ne vous dirais pas lequel !
Pour finir avec un peu de technique : les voyages dans le temps ! Ils sont une branche importante de la Science-Fiction, mais une branche périlleuse à cause des nombreux paradoxes qu’ils peuvent engendrer suivant la performance de l’auteur à les gérer et la complexité pour le lecteur à suivre le déroulement. Il y en a deux deux types : ceux qui rendent l’histoire impossible, comme le héros qui va tuer son père, d’autre qui contredisent la réalité après le retour à la normale. Ici l’auteur s’en tire avec brio.
Il change le passé, sans le changer au final, et en expliquant très bien pourquoi ! Vous n’avez rien compris à cette phrase ? Normal, il faut avoir lu le livre ! Qu’est ce que vous attendez encore ? 
 
Dernier livre lu : Game Over de Isabelle Villain
 
Il en va de Stephen King comme des vins des grands châteaux, jamais de piquette mais certaines années offrent des crus d’exception. 2011 (car il vient de sortir en France mais est paru en novembre 2011 aux States) est une cuvée exceptionnelle, tel un Yquem 76 il est fruité et riche en bouche. Ce roman est à mon avis son oeuvre maîtresse à ce jour, à la fois roman fantastique, policier, historique et même d’amour, chacun y trouvera largement son compte car toutes ces facettes sont traitées avec la maestria du grand écrivain. Comme le titre l’indique, l’intrigue (ou plutôt les intrigues croisées) du récit tourne autour de l’assassinat de Kennedy à Dallas le 22/11/63. Stephen King a toujours été insatiable sur cet événement qui, pour lui, est LE fait majeur du XXème siècle. Vous avez aimé “La machine à remonter le temps” de Wells ? Vous allez adorer 22/11/63 ! Aux côtés de Jake Epping, professeur d’anglais (qui n’est pas sans rappeler King lui-même quand on connait sa bio) vivant aux Etats-Unis en 2011, nous voyageons dans le passé grâce à une faille temporelle permettant d’effectuer des allers-retours 1958/présent et espionnons durant des années Lee Harvey Oswald, le suivant pas à pas dans le but de l’empêcher de tuer JFK et de changer ainsi le cours de l’histoire. Le raisonnement de Jake est simple : pour lui (et son ami Al) si Kennedy ne meurt pas, il n’y a peut-être pas de guerre du Vietnam, pas d’émeutes urbaines dans les années 1960 et l’assassinat de Martin Luther King n’a donc pas lieu lui non plus, que de vies sauvées ainsi !! Tout cela parait sensé et logique non ? Sauf que… Ici entre en jeu la théorie ô combien passionnante de l’effet papillon, fil conducteur du roman : chaque changement même minime du passé a des répercussions dans le futur et à vouloir éviter un drame ne prend on pas le risque d’en provoquer un plus terrible encore ? Outre cet assassinat, Jake, endossant le rôle de justicier solitaire, a aussi à coeur de changer d’autres événements concernant des personnes de son entourage plus ou moins proche.
Jusqu’à vouloir finalement au bout du compte changer aussi sa propre vie quand il rencontrera par hasard l’élue, l’autre, sa moitié, la femme de sa vie. Seul soucis, oh trois fois rien, vraiment ! Une broutille je vous assure : il tombe amoureux de la belle alors qu’il est officiellement à des dizaines d’années de naître.
 De 1958 à 1963 auprès de Jake nous redécouvrons une Amérique où les noirs subissant de plein fouet la ségrégation sont bien loin d’imaginer qu’un jour un de leurs enfants deviendra président des Etats-Unis. Ce tableau sociologique magnifiquement évoqué de cette Amérique profonde est d’un réalisme incroyable tant sur les détails anodins et les objets de la vie quotidienne de l’époque mais aussi par l’approche pointue de la mentalité d’une ère heureusement révolue où les femmes étaient soumises et surveillées et les apparences reines. Ce périple est à la fois temporel et spatial, Jake s’installant au fil du temps et suivant les buts qu’il s’est fixé dans différents lieux dont l’effrayante ville de Derry. Si vous êtes comme moi fan de Stephen King et avez lu “Ça” (“It” en V.O) cette ville est loin de vous être inconnue car c’est celle qui servi de décor à la fameuse histoire du clown tueur d’enfants.
L’écrivain s’amuse d’ailleurs à mêler là aussi réel et imaginaire : le livre que Jake écrit n’est ni plus ni moins son propre roman “Ça” ! Ce petit clin d’oeil aux lecteurs fidèles installe une complicité entre lui et nous ma foi fort sympathique.

Nous découvrirons au fil du récit que des constantes parallèles, que Stephen King nomme poétiquement “harmoniques”, existent dans les voyages temporels
et que, habité par une force phénoménale, le passé se protège contre toute tentative de changement.
 Déchiré entre son amour et la mission qu’il s’est fixée quel sera son choix ? Et nous, dans pareille situation, que ferions nous ? En résumé nous avons entre les mains un monument littéraire, fantastique reconstitution des années 60 mais aussi un recueil historique maitrisant tous les faits et gestes réels de Lee Harvey Oswald, preuve d’un travail de documentation colossal. Des passage intensément sombres, d’autres plus légers, une succession de rebondissements et péripéties, et même une romance non niaise, tout cela dans un seul livre. Cette réussite totale prouve encore une fois l’extraordinaire talent du King, maître du suspense et au sommet de son talent. Du grand art ! Si, une fois la lecture de 22/11/63 terminée, vous avez envie de découvrir la fin que S. King avait initialement prévue (c’est en anglais seulement) allez donc faire un tour sur son site officiel : ICI.
 
Après des années de jeun stephen King, à force de lire l’impatience de ses fans de pouvoir dévorer le dernier roman du maitre du thriller américain, j’ai cédé, j’ai lu 22/11/63 ! J’avais tellement été déçue à la fin des années 90 avec désolation et les régulateurs que j’avais perdu mon engouement du début lors des sorties en librairies des romans suivants de l’auteur. Quelle joie de retrouver dans ces 934 pages, l’essence même de Stephen King, tout ce qui faisait de lui le merveilleux conteur d’histoires de mon adolescence mais en plus mature. ça tombe bien j’ai moi aussi vieillie !!! Bientôt quarantenaire je ne suis plus attirée par l’hémoglobine, les chiens enragés sanguinaires et autres revenants de tout poil !! Non “22/11/63” est loin de tout ça. Il s’agit d’un livre de science-fiction qui traite - non pas de l’assassinat de JFK comme on pourrait le redouter ou non en voyant la jaquette du livre - mais surtout du voyage dans le temps et de l’effet papillon. Vous lirez partout que pour résumer : En 2011, Jake Epping professeur d’anglais à Lisbon Falls dans le Maine accède à la requête d’un ami mourant prénommé Al Templeton : empêcher l’assassinat de J.F. Kennedy. Le retour dans le passé lui sera possible en se rendant dans le restaurant dont son ami est le propriétaire et où se trouve une fissure temporelle transportant quiconque s’y aventurant en 1958. et effectivement apprêtez vous a entrer en immersion dans l’Amérique des années 60, l’auteur a un tel talent que nous sommes littéralement happés par cette ambiance d’une époque révolue. Stephen King s’est tellement documenté qu’il nous fait découvrir avec talent le rockabilly, le cinéma américain, la littérature américaine, les danses en vogue entre autres. Curieusement je me suis sentie nostalgique voir mélancolique alors que je suis née bien après cette période là !!! cela prouve simplement que le voyage dans le temps voulu par l’auteur est parfaitement réussi. Je n’ai eu que deux coups de mou au fil de ma lecture : lors des passages qui traitent de la politique, en effet même si ils sont brefs et nécessaires à la compréhension du contexte historique, j’ai trouvé ces passages ennuyeux parce que la politique et moi ç’est pas l’amour fou ! Sinon tout le reste est passionnant, les personnages ont de la gueule, du vécu. Les rebondissements sont parfaitement maîtrisés et rendent ce voyage haletant. Les émotions sont au rendez-vous jusqu’à la fin, d’ailleurs les 400 dernières pages se lisent avec fluidité et une certaine impatience !!
 
Bof bof
(aucun)
 
Ce pavé de 1044 pages est une pure merveille, un pur bonheur. Stephen King, que je n’avais jamais lu, m’a emmenée dans son histoire, m’a fait vivre l’Histoire aux côtés de Jake Epping et de sa douce Sadie qui le rejoindra au cours du roman. Cette merveilleuse rencontre, cette heureuse histoire... Mais comme dirait les Rita Mitsouko... les histoires d’amour finissent mal, en général.... Mais ça ne pouvait pas finir comme ça. J’en envie de vous en dire plus sur leur histoire, mais je ne peux pas. Tout ce que je peux vous dire c’est de lire ce roman, lisez-le, lisez-le ! Jake va en effet trouver une brèche pour remonter le temps et va se retrouver en 1958, il va donc lui rester 5 ans pour sauver Kennedy... et les autres ! Mais, il va se rendre compte que changer le cours du temps, peut, peut-être, avoir cet effet que l’on appelle papillon aujourd’hui et avoir des conséquences désastreuses (ou pas) en 2011, année où il y vit réellement. La seule façon de le savoir, c’est y revenir une fois sa tâche accomplie. Il n’y a aucun temps mort, c’est un roman passionnant, rempli d’espoir, d’histoire, d’amour, d’imagination.
 
Je me faisais une joie de replonger dans la prose de Stephen King pour une intrigue autour du plus grand mystère du XXe siècle : l’assassinat de JFK. Mais que je me suis ennuyée pendant plus de 1 000 pages...... Oui, il faut que l’écrivain pose les bases de son histoire et des tenants et des aboutissants du voyage dans le temps tel qu’il nous le présente : mais sur plus de 400 pages avant d’arriver au sujet qui m’intéresse, c’est long. Enfin, le coeur du roman arrive. Bon. Mais moi, les séries américaines des années 60, je ne les connais pas, alors quand il y a des comparaisons à chaque page, ça devient rédhibitoire. Toujours la passion américaine pour les voitures, et là, ça me passe carrément au-dessus. Tout de même, j’ai appris deux trois détails sur Lee Harvey Oswald : son rapport compliqué avec sa maman ; son amitié avec un certain George de Mohrenschildt ; sa psychologie, un peu. Sur sa femme, également, émigrée Biélorusse et belle femme, qui a eut deux filles avec Lee Harvey. Vivant toujours au Texas. Et puis l’auteur envisage les futurs élections avec Kennedy et les suivants : aurait-il été réélu ? Mais bon, on se doute de la réponse. Au final, pas de révélation fracassante sur cet assassinat. Juste un roman américain sur les années 60. L’image que je retiendrai : Celle de George revenant dans le présent après avoir sauvé Kennedy pour découvrir un monde dévasté.
Alex-Mot-à-Mots
http://alexmotamots.wordpress.com
 
4 ans que je voulais le lire, depuis sa sortie en fanfares en 2011. 4 ans à presque baver de désir devant la tranche qui attendait sagement sur l’étagère, coincée entre les deux autres pavés Shantaram et Moby Dick qui attendent aussi patiemment leur tour. 4 ans à me dire que ça doit être LE livre de la carrière de King, plus mature, plus abouti, tout simplement plus. Et puis King tape dans le mille en développant un retour dans le passé sur l’un des événements les plus marquants de l’histoire américaine. La presse encense, le public acclame... Ouais, y avait de quoi me lécher les babines continuellement jusqu’à ce que j’aie enfin le temps de l’ouvrir vraiment.
On ne peut pas parler de déception au sens propre et direct du terme. C’est un récit brillant mais vingt fois trop long, et les dernières cent pages, celles qu’on n’en pouvait plus d’attendre, sont assez décevantes : la rencontre finale avec Oswald est plutôt expéditive et récompense peu tous les efforts de lecture après tout de même une longue course poursuite avec pour ennemi le passé qui veut bloquer les changements, le retour en 2011 est carrément énigmatique, peu clair et tout aussi expéditif, quant à la toute toute fin quand Jake Epping danse avec la Sadie du “futur”, on tombe carrément dans le cliché que King s’évertue pourtant à trouver mieux grâce à une idée de son fils, raison partagée dans la postface... Sans parler des Yellow Card Men et Cie : qui sont-ils vraiment ? Comment ? Pourquoi ? Les maigres indices apportés par l’auteur ne suffisent pas à justifier les heures de lecture à espérer le coup final qui va nous mettre bien K.O.
Au final, la morale est certes que bien que l’idée de changer dans le passé un événement que beaucoup s’accordent à penser horrible et générateur de malheurs soit louable et certainement enviée, elle est complètement hasardeuse et révèle surtout que si un événement ne se produit pas, un autre interviendra. Mais lire 740 pages assez denses en anglais pour à la fin nous dire que tout cela n’a servit à rien.... C’est désarmant. L’avantage d’un récit similaire comme celui de Making History de Stephen Fry (en français Le Faiseur d’histoire, que je recommande chaudement) dans lequel l’enjeu est d’empêcher la naissance d’Hitler, c’est que les personnages sont obligés de vivre dans le nouveau présent/futur et de tirer les conséquences de leurs actes, lesquels ont bien évidemment entraîné des réactions en chaîne encore pires que le dans premier passé. C’est en cela que le récit de Fry est dix fois plus puissant que celui de King.
Je m’attendais à beaucoup plus de Kennedy avec ce livre, beaucoup plus d’intrusions dans l’Histoire qu’on trouve dans les livres ou bien terrée au Pentagone quand le récit se concentre majoritairement sur la petite vie de Jake en attendant la date fatidique. Les débuts où il tente de sauver Harry Dunning et la petite en fauteuil roulant sont pourtant amplement prometteurs et emplis de suspense... L’histoire d’amour vient ensuite donner une autre dimension au texte, souvent pour ralentir le rythme.
Je me suis quand même dit : “4 ans d’attente et de salive perdue pour ça...” Parfois un gâteau peut avoir l’air exquis de l’extérieur mais on s’aperçoit qu’en fait il est au café. Seulement toi et le café n’avez aucune histoire commune... Néanmoins, l’histoire de King a trouvé Hollywood ; et le format en mini-série annoncé promet de belles heures de visionnage de cette histoire carrément bien adaptée pour le petit écran. A suivre en 2016 : on n’est plus à un an près, comme dirait Jake Epping...
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