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Au revoir là-haut de Pierre Lemaître
Date france :
2013.08.21
Editeur :
ISBN :
9782226292933

Au revoir là-haut

2013
9½ h
D'après votre vitesse de lecture (15 000 mots à l'heure), il devrait vous falloir environ 9½ h pour lire ce livre.

Temps restant en fonction de l'avancement :

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Rescapés du chaos de la Grande Guerre, Albert et Edouard comprennent rapidement que le pays ne veut plus d’eux.
Malheur aux vainqueurs ! La France glorifie ses morts et oublie les survivants.
Albert, employé modeste et timoré, a tout perdu. Edouard, artiste flamboyant devenu une « gueule cassée », est écrasé par son histoire familiale. Désarmés et abandonnés après le carnage, tous deux sont condamnés à l’exclusion. Refusant de céder à l’amertume ou au découragement, ils vont, ensemble, imaginer une arnaque d’une audace inouïe qui mettra le pays tout entier en effervescence... Et élever le sacrilège et le blasphème au rang des beaux-arts. Bien au-delà de la vengeance et de la revanche de deux hommes détruits par une guerre vaine et barbare, ce roman est l’histoire caustique et tragique d’un défi à la société, à l’Etat, à la famille, à la morale patriotique, responsables de leur enfer. Dans la France traumatisée de l’après-guerre qui compte son million et demi de morts, ces deux survivants du brasier se lancent dans une escroquerie d’envergure nationale d’un cynisme absolu.

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Les commentaires :

 
Nous avions eut des grands romans sur la Guerre de 14-18, nous avons maintenant Le Grand Roman de l’après-guerre. Se plaçant dans toutes les couches de la société, l’auteur décrit non seulement le chaos de la démobilisation, mais également le monde nouveau qui s’ouvre aux ambitieux de tout poils. J’avais toutefois espéré un vrai méchant en la personne de Pradelle, un genre de psychopathe patibulaire. Légère déception. En revanche, le personnage d’Edouard n’a cessé de m’intriguer et de me plaire, allant jusqu’au bout de la destruction. Quelques phrases à l’accent céliniens m’ont faites sourire, mais l’auteur retrouve vite la plume qui a fait son succès. L’image que je retiendrai : Celle des masques d’Edouard, de plus en plus travaillés et détaillés, à la limite du Grand Guignol. Une citation : "Même les grandes joies vous laissent un peu de regret, il y a un fond de manque dans tout ce qu’on vit.” (p.283)
Alex-Mot-à-Mots
http://alexmotamots.wordpress.com
 
Les prix littéraires, ça me fait généralement fuir. Je déteste me fondre dans la masse consumériste et manipulée par ces récompenses assez politisées. Mais à force de fuir, je n’arrive plus à me justifier. Et quand je tombe dessus par pur hasard à la bibliothèque, ma raison me dit qu’une fois que je l’aurai lu, je pourrai enfin cracher dans une soupe dont je connais le goût.
Il faut reconnaître à cet ouvrage un bouquet de qualités :
1. c’est bien écrit, un style fluide et agréable ;
2. ce même style fluide et agréable reste grand public, pas besoin d’avoir fait l’ENA pour le suivre ;
3. l’intrigue est bonne, donne l’eau à la bouche, les 100 premières pages coup de poing sont à tomber par terre et vous promettent du 100% satisfait ;
4. l’aspect historique et le cadre du roman sont attrayants, forts, symboliques (on glorifie les morts mais on insulte les survivants, le commerce sur la mort...) ;
5. les personnages sont bien dessinés, intenses en émotions, pas du tout caricaturaux.
Alors quand coriandre, romarin, thym, ciboulette et cie s’accordent dans la même tambouille, je comprends qu’on puisse s’emballer et crier au “meilleur livre de l’année”. Quand un seul livre offre tout ça à la fois, c’est déjà pas mal.
Sauf que voilà : passée cette première partie plus qu’appétissante et addictive, tout ralentit. Mais à un point tel, qu’on cherche encore cette petite saveur qui nous avait tant plu au départ mais qui a disparu, au profit de digressions et parfois même de répétitions lassantes et traînantes. Le sujet reste alors intéressant, mais dès lors que nous quittons l’hôpital, le récit prend une tournure moins plaisante, avec beaucoup moins de suspense haletant.
Du coup que me reste-t-il de ce Goncourt ? Un bilan doux-amer, avec un livre au sujet puissant mais que la lenteur détruit assez vite, et ce 100% satisfait espéré qui s’envole en volutes de fumée par la fenêtre ouverte. Sans doute le parfum en attirera d’autres, mais j’ai pour ma part un sentiment toujours mitigé sur le système d’attribution des prix.
http://livriotheque.free.fr/
http://www.facebook.com/malivriotheque
https://www.youtube.com/channel/UC3O1fss1MLBb5l_M85Z809A
 
En bref, malgré quelques longueurs je suis très contente d’avoir découvert ce roman. Si comme moi, les titres primés vous rebutent un peu, foncez sur celui-là qui vous fera remettre en question vos a-priori.
Bloggueuse livresque à ses heures perdues... (http://rizdeuxzzz.canalblog.com)
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