2014-01-31 14:34
J’ai acheté ce livre il y a quelques années, en 2007 précisément, et je l’ai dévoré en un temps record. Puis je l’ai relu. Quatre fois en une semaine. Ce livre a été mon coup de cœur de l’année. Aujourd’hui, je l’ai relu avec tout autant de plaisir et la magie de l’univers de Pierre Bottero a de nouveau opérée. Tout d’abord, l’univers est d’une fraîcheur et d’une poésie prenante à tel point qu’il nous semble le plus naturel du monde. La fantasy imprègne chaque page du roman et consolide l’attachement que j’avais pour le Gwendalavir. Une prouesse au bout de tant de (re)lecture ! Les Marchombres font rêver par leur grâce, leur précision, parfois mortelle, leur esthétique de vie et pour tant de choses d’autres que je ne saurais les compter. L’univers est très bien calibré avec des « méchants » comme des « gentils », les Marchombres n’étant pas une catégorie à part, ils doivent eux aussi faire face à l’adversité. Bref, Pierre Bottero n’a pas créé une sainte guilde mais un clan qui a des défauts comme des qualités. Les personnages résonnent d’excellence avec le scénario et l’univers. Ils prennent vie sous la plume de l’auteur avec une telle densité qu’ils pourraient très bien être vrai. Ellana nous inspire un respect doublé d’une admiration peu commune tout comme son insaisissable et si sage maître Jilano. Ils m’ont fait découvrir le monde des marchombres auquel j’ai tout de suite accroché. J’en souhaitais toujours plus avidement.
Les scènes de combat sont magnifiques, le livre philosophique et poétique. Il comporte une vraie esthétique de vie qui a tout dévasté en moi pour me conquérir. Vous l’aurez compris, j’ai plus qu’aimé ce livre et ordonnerai même à quiconque ne l’ayant pas lu de réparer sur-le-champ cette dramatique erreur !