Les choses on encore dégénérées apparemment, des bébés vampires apparaissent aux quatre coins de la ville et semblent de plus en plus nombreux. Les meurtres augmentent bien entendu en consèquences, bien que le mode opératoire ne semble pas toujours correspondre. Ce sera le nouveau travail de notre amie Riley, aux prises avec la pleine lune, d’un autre côté, cela arrive tous les mois … Nous pouvons donc excuser Keri Arthur pour cet aspect prévisible du récit.
Les personnages évoluent, ainsi que leurs relations, nous avons le droit à un Rhoan pleins de doutes mais qui n’ose pas en parler, une Riley prise entre Kellen et Quinn, ce dernier continuant la faire tourner en bourrique et restant toujours aussi secret. Nous en apprendrons cependant un peu plus sur sa nature avant qu’il ne devienne un vampire et sur une partie de sa vie.
Une enquête comme toujours pleine de rebondissements, je ne m’attendais pas à cela, vraiment pas !
Que Jin soit lié et même plus que cela aux méchants m’a vraiment étonnée. Je pensais qu’il ne serait pour Riley qu’un moyen de rencontrer sa cible. J’ai beaucoup aimé l’idée des vampires qui se nourrissent des émotions, même si cette hypothèse ne se vérifie pas en définitive.
J’ai été un peu déçue par le niveau de sensualité de ce livre. En effet, la lecture de la quatrième de couverture nous promettait des scènes intenses. Je n’ai cependant jamais retrouvé l’intensité des scènes entre Riley et Quinn dans le premier et je trouve cela vraiment dommage. Dans ce tome, comme dans le précédent, nous en savons trop ou pas assez ! Un bon livre de bit-lit dans la lignée des récits de Keri Arthur mais plus proches de l’Urban Fantasy avec des méchants ne sortant pas tout droit d’un livre de Science-Fiction