Ultime vengeance

Je ne pouvais pas en espérer autant pour la final de Riley Jenson.  Riley a tué son âme-soeur à la fin du tome 8 et nous le retrouvons dans ce même état douloureux, sauf que ce n’est pas diriger vers lui mais vers son ami, mort dans le tome précédent. Nous ressentons sa douleur, nous ressentons son désarroi, et j’ai eu souvent envie de pleurer (bon d’accord, je suis assez fleur-bleue ^^). Une fois cette période passée, elle se retrouve de nouveau sur le terrain face à des meurtres assez grotesques et ignobles... Mais voilà, Blake n’en a pas finit avec Riley, comme Kye l’avait laissé entendre à la fin du tome, si bien que dès le début, elle frôle la paranoïa.  Finalement, tout se met en place, et elle se retrouve loin de tout, avec un nom qui n’est pas le sien, un frère qui n’est pas le sien (même si après la lumière est faite sur ça), de l’autre côté de l’Australie. Elle ne peut plus accéder à ses pouvoirs de louve, ce qui la rend particulièrement dangereuse, tant cette situation l’énerve... Peu à peu tout lui revient, jusqu’au moment où elle sent, ressent celui qu’elle aime profondément...  J’ai été particulièrement heureuse de la tournure qu’on prit les choses dans ce tome final. La plume de Keri Arthur n’a jamais faillit, mais les personnages ont tous évolués. Quinn, qui dès le départ, avait une dent contre les louves garous, même s’il aimait le côté sexe de la chose, il a su s’adapter à Riley, et Riley qui était frivole au départ, a su trouver sa place dans son monde avec l’homme qu’elle aime. La fin est juste magique, je suis ravie. Elle a même réussit à devenir l’Alpha de la meute Jenson en tuant Blake. Et elle a prit une grande décision concernant le Directoire, ce qui me semble parfait. Le plus magique dans tout ça, c’est vraiment la phrase finale. Tout est bien qui finit bien, malgré les péripéties, les cadavres, ses pouvoirs grandissants, et tout ce qui aa fait ce qu’elle est devenu au fil du temps. Keri Arthur a su créer un véritable univers fascinant en alliant désespoir, amour, amitié, colère et tout ces choses là... Je ne sais comme terminer cette chronique, alors juste Merci. Merci à Keri Arthur ! Enjoy !