C’est rare, mais ce livre m’a déçu, j’en attendais peut être trop...
Le thème apparaît assez vite. Il s’agit d’une lutte du bien contre le mal relativement originale.
Un “paladin”, John, capable de “lire” les gens d’après la couleur de leur aura va devoir s’entourer de Sages pour éviter que l’humanité ne sombre dans le chaos.
La découverte des “compagnons de lutte” se fait en résolvant des énigmes assez obscures, mais cette complexité correspond bien à la quête.
Par contre, ce qui m’a vraiment gêné, c’est le phrasé choisit par l’auteur : un vocabulaire très riche, pas toujours judicieux à mon sens, couplé à des tournures de phrases très complexes. Cela a considérablement ralentit ma lecture et coupé beaucoup de la dynamique de l’histoire.
Souvent j’ai eu l’impression de lire le résultat d’une traduction automatique, par exemple p268 :« La distance à parcourir se confond dans une rapidité certaine dès lors que les véhicules rejoignent une route goudronnée les rendant plus aisés dans une vitesse augmentée, même si dans ces régions celle-ci en est limité à 40 miles par heure. »
De même la typographie choisi n’est pas habituelle : tous les dialogues sont en italiques alors que traditionnellement l’italique est plutôt utilisées pour des communications non directes (téléphone, transmission de pensées, réflexions personnelles...). De même les “compléments de dialogues” se trouvent systématiquement au paragraphe suivant. J’ai trouvé que cela contribuait aussi à couper la fluidité des dialogues. Exemple p267 : - Voilà le château !
Leur dit-il ; en montrant de son geste...
Petit zoom sur quelques points :+ L’histoire de la jonque qui se transmet à travers le temps pour révéler un début de secret (à suivre dans un prochain tome)
+ L’utilisation du chiffre 6 (et de son triplet) comme symbole du bien (justifié) alors que traditionnellement 666 est attribué au mal
- La relation John/Ana qui à la fin évolue spontanément sans aucun signe précurseur.
- La grand-mère Feng Zi très/trop puissante qui arrive pile au bon moment.
- La fin est trop courte : j’ai trouvé qu’elle ne résolvait pas grand-chose et l’ouverture de la nouvelle quête est un peu trop elliptique.