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Madame Bovary de Gustave Flaubert
Date france :
1856
ISBN :
207041311X
Licence :
70ans
Cette œuvre, au moins dans sa langue originale, est dans le domaine public pour les pays où la durée est fixée à 70 ans après la mort de l'auteur. (dont la France)

Madame Bovary

1856
10 h
D'après votre vitesse de lecture (15 000 mots à l'heure), il devrait vous falloir environ 10 h pour lire ce livre.

Temps restant en fonction de l'avancement :

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C’est l’histoire d’une femme mal mariée, de son médiocre époux, de ses amants égoïstes et vains, de ses rêves, de ses chimères, de sa mort. C’est l’histoire d’une province étroite, dévote et bourgeoise. C’est, aussi, l’histoire du roman français. Rien, dans ce tableau, n’avait de quoi choquer la société du Second Empire. Mais, inexorable comme une tragédie, flamboyant comme un drame, mordant comme une comédie, le livre s’était donné une arme redoutable : le style. Pour ce vrai crime, Flaubert se retrouva en correctionnelle. Aucun roman n’est innocent : celui-là moins qu’un autre. Lire Madame Bovary, au XXIe siècle, c’est affronter le scandale que représente une oeuvre aussi sincère qu’impérieuse. Dans chacune de ses phrases, Flaubert a versé une dose de cet arsenic dont Emma Bovary s’empoisonne : c’est un livre offensif, corrosif, dont l’ironie outrage toutes nos valeurs, et la littérature même, qui ne s’en est jamais vraiment remise.

Les commentaires :

 
L’histoire est celle d’Emma, une jeune provinciale bercée par ses lectures romantiques. Pleine d’illusions, elle espère vivre une grande histoire d’amour passionné. Mais elle va vite être rattrapée par la réalité, mariée à Charles Bovary, médecin de campagne veuf depuis peu. Désenchantée par la monotonie de son quotidien et dégoûtée par un mari pourtant aimant et attentionné, Emma s’ennuie et s’enfonce chaque jour dans la dépression. Afin de redonner du piment à sa vie, elle va alors avoir des aventures extraconjugales, sous les yeux de son mari qui ne se doute de rien. Marquée par l’insatisfaction, il ne reste qu’une seule issue possible à sa vie : le suicide.  J’ai détesté Emma, autant le dire tout de suite ! Flaubert nous livre ici le portrait d’une héroïne dénuée de qualités et de personnalité. Seul son caractère égoïste m’a marquée. Chacune de ses actions dans le récit l’a rendue encore plus détestable à mes yeux, raison pour laquelle je n’ai pas réussi à accrocher. Emma aurait pu avoir une vie heureuse. Malheureusement, elle fait partie de ces gens jamais satisfaits qui ne savent pas se contenter de ce qu’ils ont. Si encore elle faisait le nécessaire pour parvenir à obtenir ce qu’elle souhaite… Mais Emma est une éternelle insatisfaite ! Et les autres personnages, quant à eux, m’ont également paru bien fades.
Il est difficile de prendre plaisir à la lecture d’un récit avec une telle héroïne et un style d’écriture aussi lourd. En effet, bien que Flaubert nous montre une maîtrise extraordinaire de la langue française, cela n’empêche pas une écriture très chargée et lourde. Certes, un sujet tabou pour l’époque y est abordé : le suicide et la femme adultère. Malgré une histoire peu prenante aux personnages assez fades dont une héroïne nombriliste, Gustave Flaubert nous livre un roman devenu un classique de la littérature française à juste raison. Tout en mettant brillamment à l’honneur la langue française, l’auteur fait un portrait incroyablement détaillé et réaliste d’une jeune femme romantique désillusionnée par la vie qui lui a été imposée. Madame Bovary mérite donc à ce titre d’être lu au moins une fois dans sa vie. Je n’ai juste pas accroché à l’histoire et lui ai largement préféré L’éducation sentimentale.
 
Ah, Emma… C’est un joli prénom : mignon, court, moderne, presque chic, qui a vu sa côte de popularité grimper en flèche en France dès 1999, soit il y a plus de quinze ans, pour ne jamais fléchir depuis. Oui mais quand on a lu Madame Bovary, l’envie d’appeler sa gamine Emma passe aussi vite qu’un gâteau au goût dégueu qu’il faut vite avaler pour pouvoir mieux l’oublier.
Emma Bovary est une personne lambda qui devient dépressive dès lors qu’elle découvre qu’elle ne peut pas vivre dans un monde arrosé par l’argent, qui du coup déprime et finit par détester tout ce qui bouge autour d’elle et se tuer parce qu’elle a voulu tout avoir sans pourtant en avoir les moyens. En gros, elle se suicide parce qu’elle n’a pas un rond. Mais Emma, ma grande, si tout le monde faisait comme toi, crois-moi qu’il n’y aurait pas de problème de surpopulation mondiale !
Car c’est bien l’argent qui la conduit à voir sa vie fade, à dépenser sans compter et bien plus que de raison pour toucher du doigt le normalement inatteignable, à détester son mari, à le tromper et à créer en se shootant à l’arsenic. C’est bien l’argent qui mène la danse dans ce livre, qui est bien à l’origine du destin d’Emma. Mais si Flaubert tente de démontrer où l’avarice peut mener (franchement Gugus, n’y vas-tu pas un peu fo-fort ?), il le fait via une histoire d’adultère et de dépression extrêmement lente et assommante de banalité. Il est quasi impossible d’apprécier Emma, ses caprices, ses hésitations, ses tergiversations, ses oui puis ses non, son être tout entier ! Comment alors apprécier le livre ?
L’auteur fait preuve d’un français exemplaire qui manque cruellement par les temps qui courent, mais son récit ne dégage pas de vraie passion littéraire. Il paraît même très plat à côté d’autres classiques français de renom. L’intrigue est méchamment banale et n’arrive pas à éveiller le moindre intérêt. Pas un seul évènement n’est cousu de fil blanc, et Emma passe son temps à aller et venir entre tel ou tel sentiment, eux-mêmes très communs. Il manque du lyrisme à cette histoire, une sorte de vraie réflexion aussi, le « profond » n’étant pas vraiment au rendez-vous. D’ailleurs, le sous-titre « Mœurs de province » sous-entend une généralité à dénoncer, comme si les braves gens de la campagne avaient tous le même profil que le couple Bovary, qu’ils cherchaient tous à vivre comme les riches de la ville. Finalement, les vraies mœurs un tant soit peu intéressantes viennent des personnages totalement annexes qui ragotent et jugent à la première occasion. Voilà une image et critique de la campagne plus parlante que cette éternelle insatisfaite d’Emma !
L’essentiel du roman se trouve alors là, mais n’est développé qu’en faible proportion tandis que le lecteur est servi d’un destin dont il se fiche royalement puisque personne n’aime les petites pimbêches. Je n’ai pas parlé des bien trop nombreuses descriptions et digressions, c’en aurait été une en elle-même… Enfin bref, Madame Bovary c’est tout ça. Tout sauf le grand récit escompté.
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