Poison

Je vous avoue que c’est uniquement la couverture qui m’a convaincu pour l’acheté, et je n’avais même pas lu le résumé. Si j’ai décidé de le lire, c’est grâce à ma copine Faustine, nous nous sommes échangé une liste de 10 titres de notre PAL et chacune à choisie la prochaine lecture de l’autre. Elle m’a donc choisi « Poison » Tout d’abord, je tiens à revenir sur la couverture qui – avouez-le - est sublime. En tant que “objet livre” je le trouve merveilleux. La couverture est brillante et rigide et le dessin est superbe. Concernant l’histoire, il s’agit d’une réécriture du conte de Blanche-Neige. Comme beaucoup, je ne connais pas vraiment l’originale, mais beaucoup plus l’adaptation qu’en a fait Disney. Chose qui m’a énormément plu : la façon dont l’auteur a mis en place ces personnages. Pas de niaiserie, ni de coup de foudre un peu bidon et de « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfant ». J’ai beaucoup apprécié Blanche-Neige, la reine et le chasseur. Par contre, j’ai détesté le prince ! Celui là il a bien failli nous avoir le cornichon ! J’ai refermé le livre en me posant énormément de question : qu’arrivera t-il au chasseur ? Qu’adviendra t-il de Blanche-Neige ? Et des nains ? Le prince l’aime t-il vraiment ? Et même si la réponse est évidente : la grand-mère de Lilith est-elle la sorcière du conte d’Hansel et Gretel ? J’espère vraiment avoir les réponses à mes questions, même si, lorsque je vois les chroniques des futurs tomes, je me dis que c’est mort. Ce livre n’est pas un coup de cœur, cependant il reste très agréable à lire, on ne se prend pas la tête et on lit tranquillement. De plus, je pensais mettre du temps à le lire et au final je l’ai finit en moins de 24 heures !

En bref, j’ai aimé découvrir cette alternative du conte de Blanche-Neige, plus adulte et plus sombre que celle que l’on connaît. Cependant, j’aurais peut-être aimé que Sarah Pinborough prennent un peu plus d’initiatives quant aux scènes majeures de son roman pour ne pas coller totalement à l’original et apporter une touche plus personnelle.