Dans un univers que l’on sent inspiré de Blade Runner et du 5
e élément, Bernard Viallet nous amène, entre autre chose, dans une satire spatiale des clubs de vacances. Nos héros vont avoir la chance d’être sélectionnés pour des vacances paradisiaques sur la planète Deliciosa dans le Paradise Resort. Ils vont malheureusement découvrir que le “Délicieux” est très orienté alimentaire et ils vont rapidement se demander s’il s’agit réellement de vacances...
ou d’une prison dorée à la “Truman show”.
Il y a, comme dans
Expresso Love, des réflexions plus profondes que l’histoire racontée. Vous trouverez abordé ici, plus ou moins profondément, la surpopulation, l’épuisement des ressources de la Terre, l’autoritarisme de l’état pour la santé, la population..., les dangers de l’enfant unique comme solution à la surpopulation, le clonage, les fermes d’organes...
La fin est surprenante et assez inattendue...
finir en super téléréalité est une idée intéressante, une sorte de Running man inversé. J’ai quand même été un peu déçu par les personnages, j’ai trouvé qu’ils acceptaient un peu trop facilement la situation.
J’ai apprécié cette lecture, mais je l’ai trouvé en deçà du tout dernier livre de cet auteur :
Expresso Love (également lu en service de presse). Ici l’humour est beaucoup moins présent. J’ai également trouvé le coté satirique un peu trop forcé ; les digressions racontant l’histoire des différents personnages sont un peu longues ; les voyages interplanétaires sont un peu incohérents entre le temps subjectif et le temps réel.
Un petit extrait d’une réflexion sur les clones/robots :As-tu remarqué combien ces filles parlent peu ?
- Oui et ça m’a même semblé bien agréable…
- Et bien c’était extrêmement louche. Une femme qui cause moins que toi, qui attend que tu lui poses une question pour te répondre et qui ne te coupes jamais la parole, ça ne peut en aucun cas être une vraie femme…