2014-11-05 20:53
A propos du roman en lui-même, il est découpé en trois parties qui s’étalent sur quelques jours. C’est très agréable, car les chapitres ne sont pas très longs. Je préfère ça rend ma lecture plus fluide puis j’ai l’impression d’avancer plus vite dans le roman. Ces trois parties nous montrent l’évolution dans la vie du personnage de Rose.
J’ai adoré le personnage de Rose. Elle est très douce, sensible, tendre. Rose à de l’amour à revendre, une fille gentille, elle ne dit jamais rien malgré ce que son mari lui fait subir. Je me suis vraiment attachée à elle tout le long du roman. Rose respire la gentille à plein nez, elle est tellement gentille que les autres ne se gênent pas pour en profiter. De plus, elle a un talent pour la mode. Toutes les descriptions des robes, des chapeaux, des accessoires données par l’auteure m’ont fait rêver. Les robes sont magnifiques. J’en veux une !
Petit à petit, Rose prend conscience de qui elle est, de ce qu’elle veut vraiment. Son personnage s’éveille de la première à la dernière page. J’ai aimé son courage et sa force de se lever devant toute une société de bourgeois et surtout devant sa brute de mari. Elle assume ce qu’elle est et va vivre son rêve. C’est un petit bout de femme que j’avais envie d’avoir comme amie, elle est tellement attachante et attendrissante que dans ses moments de tristesse, j’avais envie de la prendre dans mes bras et de la consoler. Elle peut compter réellement que sur Louise, une fille adorable.
Nous faisons donc la connaissance de Rose, lors d’une rencontre avec un célèbre couturier, Alexander Wright, sa vie va changer. L’auteure nous dépeint une société du XIXème qui semble tout à fait réel c’est-à-dire que j’avais vraiment l’impression d’évoluer parmi eux. Une société rempli de mensonges, de trahisons, d’apparences et de jalousies. Une société très bien représentée au cœur de Paris. L’auteure nous montre comment il est dur d’être une femme à cette époque, le fait qu’elles ne pouvaient pas se retourner contre le mari malgré ce qu’elles pouvaient subir.
Alexander montre l’apparence d’un homme imbu de lui-même, vivant que pour son art. Fort heureusement, ce cher jeune homme nous dévoile sa personnalité aux fils des pages et nous découvrons sa face cachée. Face cachée que j’ai préféré. J’ai aimé la romance qui se crée entre les deux personnages. Leurs regards, leur timidité l’un envers l’autre et en même cette attirance.
Au contraire, j’ai détesté le personnage de Charles. Il m’a donné des frissons, des cheveux blancs et il m’a mis les nerfs. Il est juste affreux, abominable, comment ce genre « d’hommes » peut exister sur terre ? Il méritait pire que le sort qui lui est infligé à la fin.
J’ai aimé cette histoire tout en finesse, en tendresse. Camille Adler a vraiment une très jolie écriture. Je me suis laissée emporter dans ses mots, dans son univers de mode et d’amour. Une très bonne chose c’est que la mode ne prend pas toute la place, la romance a donc le temps de se développer et une place importante dans l’histoire. L’auteure a réussit à me faire ressentir toutes sortes d’émotions. J’ai souris, j’ai eu deux fois les larmes aux yeux : a un passage horrible et à la fin. J’ai ressentie tout plein d’amour pour ses personnages. C’est avec plaisir que je lirai ses prochains écrits.