Fondation et Empire

Deuxième épisode de la saga Fondation. La Fondation fait face à deux nouvelle crises, dont une que Hari Seldon n’avait pas prévu. On suit donc comme dans le précédent opus des personnages toujours aussi attachants et qui tente alors que tout espoir de sauvegarder la Fondation est perdu de faire face à la crise et d’en sortir encore plus fort. Je reste toujours autant impressionné par la vision de l’auteur sur le futur, surtout pour les années 50. L’écriture est toujours aussi fluide et facile à lire. Le récit ne comporte aucune lourdeur et c’est avec une grande facilité que l’on dévore ce roman, avec une déception à la dernière page, oui une petite déception, parce que c’est trop court. Je n’ai plus qu’une hâte, celle de lire le troisième épisode que ce roman nous annonce déjà comme étant palpitant.

Tome en deux parties qui se concentrent sur les ambitions de deux personnages attirés par le pouvoir. C’est ainsi que le personnage énigmatique du “Mulet”, qui fait jaser dans toute la galaxie, entre en scène et ébranle les plus ferventes croyances sur le destin de la Fondation. Et désormais, on s’intéresse de plus en plus à la Seconde Fondation, bien cachée on se sait où.
Ça, c’est ce qui ressort de ce tome.
Pour aller plus vite, on va dire.
Parce que c’est lent et très “blablatique”, quand même.
La psychohistoire reste un concept prenant, cette fois débattue dans son efficience et sa justesse.
Ça, c’est probablement ce qui est le plus intéressant du bouquin.
La lecture se veut plus facile que dans le premier tome néanmoins, car chaque partie ne se concentre que sur les mêmes groupes de personnages, au lieu de changer à presque tous les chapitres.
Pourtant, si après ce tome on n’est pas déjà franchement happé par l’histoire comme dans mon cas, alors je suspecte que les trois tomes suivants auront un effet identique...