2013-02-22 18:25
Alors que l’extrait de la quatrième de couverture promettait un livre plutôt amusant, la globalité des Souvenirs est loin de l’être. En effet, l’auteur aborde des thèmes difficiles et, surtout, loin d’être joyeux : la vieillesse, la retraite et la mort. Le trio gagnant pour me faire partir en courant ? En général, oui, je l’admet, je n’aime pas du tout les livres qui sont si tristes. Et pourtant, j’ai adoré ce livre-ci, tout simplement parce que l’auteur les traite avec beaucoup de délicatesse - sans jeu de mots -. Au milieu de cette tristesse et de cette nostalgie qui constituent l’atmosphère générale du roman, quelques récits amènent de la légèreté, comme les rencontres amoureuses (du père et de la mère, du narrateur et de Louise, des grands-parents), toutes romantiques et touchantes à leur manière. J’ai également beaucoup aimé les souvenirs qui interviennent de temps à autre : les souvenirs de personnages du livre, principaux comme secondaires ou les souvenirs de personnes célèbres. On se retrouve donc avec plein de petites anecdotes, qui ont toutes un lien avec la trame de départ et qui agrémentent joliment le récit. L’écriture de David Foenkinos est très belle, ce qui permet d’apprécier encore davantage son livre. Parfois, une note en bas de page nous indique ce que le narrateur a pensé, plus tard, de ce moment-là. Cela m’a vraiment donné l’impression que Les Souvenirs était une autobiographie, même si ce n’est apparemment pas le cas. Il y a aussi beaucoup de notes humoristiques qui font sourire et apportent un peu de joie. En conclusion : J’ai beaucoup aimé ce livre, qui m’a donné envie de lire d’autres oeuvres de cet auteur. Avec de sujets graves, il arrive à en faire quelque chose de beau et de sensible.