NousLisons.fr

Tout pour trouver votre prochaine lecture !

Connexion...
Pseudo :
Passe :
Connexion permanente :
Cocher cette case pour que votre connexion soit conservée même si vous fermez votre navigateur (pendant 3 mois).
Important : Ne la cochez pas si vous êtes plusieurs à utiliser cet ordinateur.
Nouveau passe Créer un compte
Jeux Dons Lecteurs Partenaires Blog
Le Secret des Monts Rouges de Thierry Poncet
Date france :
2016.01.18
Editeur :
ISBN :
9782372580199

Le Secret des Monts Rouges

2016
3 h
D'après votre vitesse de lecture (15 000 mots à l'heure), il devrait vous falloir environ 3 h pour lire ce livre.

Temps restant en fonction de l'avancement :

30 %65 %
2 h1 h
 
 
Des tronçonneuses et de l’alcool. Voilà ce que vend l’aventurier Haig, sur sa péniche la Marie-Barjo, à travers la jungle, dans le Cambodge tout juste libéré de la guerre, depuis le fleuve Mékong jusqu’au pied des mystérieux Monts Rouges. Mais quel est cet être qui semble répandre la mort devant lui ? Qui est cette Espagnole trop sexy pour ce Far West des camps forestiers cambodgiens ? Pourquoi a-t-elle absolument voulu le suivre ?

Si vous avez aimé ce livre, ceux-ci peuvent vous plaire : Ces livres vous sont proposés car les lecteurs de NousLisons.fr qui ont aimé Le Secret des Monts Rouges les ont également appréciés.

Les commentaires :

 
Après quelques jours de sa sortie officielle, j’ai l’immense privilège de vous délivrer un avis sur ce livre d’aventure de Thierry Poncet. Lorsque Taurnada m’a proposé de lire ce livre et après la lecture du résumé, je ne pouvais refuser. Quel lecteur serait assez fou pour refuser une aventure à travers la forêt du Cambodge ? J’ai pris mon sac à dos et ma boussole et je me suis lancé dans l’aventure de ce roman et de sa chronique.  Tout d’abord, ce que j’adore fortement dans les romans d’aventure, c’est de pouvoir voyager dans des endroits reculés mais tellement épatants. Les grandes villes, la civilisation, Internet … tout disparaît dès que l’on ouvre les premières pages et que nous sommes happés sur le Marie-Barjo de notre ami Haig. En tant qu’Européen, nous ne pouvons qu’être impressionnés par la forêt luxuriante aux arbres qui s’étendent jusqu’à l’horizon, les fleuves délimités par du béton coulé de nos mains, les hameaux de cabanes. Nous voyons un paysage qui n’est pas encore détruit entièrement par l’Homme, un endroit dans lequel Mère Nature survit encore. J’étais comme un petit enfant que l’on emmène pour la première fois dans une fête foraine. Sauf que là, je ne m’extasiais pas devant les différents manèges et les ampoules de couleur mais bien devant un pays d’Asie méconnu et qu’on ne visitera probablement pas durant notre vie. Même si nous allons le visiter, nous logerons dans un hôtel et n’irons jamais au cœur même de cette jungle à vivre des aventures dangereuses. Ce livre m’a donc permis de visiter, de voyager et, je peux le dire, de redécouvrir la nature, le naturel, la Terre avant qu’on la modèle à notre image. Je pense que, dans un roman d’aventure, c’est essentiel de se sentir dans un autre endroit méconnu, sauvage, dangereux pour pouvoir nous habiller en Indiana Jones des temps modernes.
Ensuite, j’ai apprécié les personnages et leur caractère. Je parle aussi bien des compagnons de la péniche que ceux qui sont secondaires et qui jouent un rôle assez court dans l’histoire. Tout d’abord, nous pouvons voir l’effet du capitalisme et du marketing à l’état brut et l’effet que cela donne aux nations asiatiques. Je pense que c’est assez intéressant d’analyser cela car de cette manière, nous pouvons analyser un peu l’inhumanité des grandes multinationales. Les populations sont pauvres, mal éduquées et on les habille de casquettes Marlboro et de t-shirts Carlsberg avant de leur donner une éducation correct. Bon, je vais m’arrêter là car je fais du hors propos et vais me focaliser un peu plus sur les personnages. Nous avons donc des protagonistes avides de billets verts et qui ont une soif d’argent plus grande qu’en Europe. Puis, la quasi-totalité des personnages sont décalés par rapport aux critères de notre société mentalement (et parfois physiquement) parlant. Je ne vais pas vous donner d’exemple du livre pour ne pas en dévoiler un morceau mais imaginez-vous toute une basse-cour de poules. Des centaines et des centaines de poules. Vous y êtes ? Alors maintenant, imaginez que parmi ces poules, vous mettez un zèbre. Cela va faire tâche, les poules le regarderont bizarrement (si elles avaient un plus gros cerveau) et c’est ce qui se passe dans ce livre. Nous n’arrêtons pas de rencontrer des zèbres qui nous sont inconnus dans nos contrées et qui ne nous ressemblent pas dans nos mœurs et cela est juste magnifique !
Pour terminer, il y a plusieurs émotions qui traversent ce roman et pour lesquels le lecteur est invité à les partager avec les héros. J’ai bien aimé ce mélange de sentiments à travers le récit qui changeait un peu la couleur des lignes. En effet, si une émotion avait une couleur qui lui était attachée, je pense que ce récit deviendrait bien vite coloré. Nous passons de la tristesse au rire en passant par le sérieux et la méfiance. Les sentiments sont vraiment imbriqués l’un dans l’autre par des liens forts, indescriptibles qui permettent ainsi au lecteur de faire la passerelle entre les deux sans se casser la figure. De plus, en arrière-plan, nous avons toujours ce sentiment que nous, lecteurs, sommes des aventuriers qui partent dans une quête dangereuse et les autres émotions découlent de ce sentiment, de cette quête. C’est un peu comme être amoureux. Nous avons en permanence la sensation d’être amoureux, d’aimer quelqu’un et à cause de cela, nous pouvons passer par plusieurs autres émotions telles que la tristesse quand cette personne est malade ou qu’elle dit quelque parole déplaisante sur nous, heureux quand on est avec elle et qu’on lui parle mais également méfiant lorsque l’on se doute de quelque chose.  En conclusion, j’ai aimé voyagé sur la Marie-Barjo aux côtés d’Haig et de son équipage et je vous recommande ce voyage qu’aucune agence de voyage ne propose.
Les lectures de Kevin
http://leslecturesdekevin.blogspot.be/
 
Un très bon livre d’aventure. L’ambiance rappelle un peu certains Bob Morane de notre adolescence, mais en mieux écrit, plus prenant et sans l’obsession fatigante de l’ombre jaune...
L’auteur ne se contente pas ici d’une simple aventure au Cambodge. A travers des personnages attachants et criants de vérité il nous présente une micro-économie fluviale dominée par les entreprises forestières. La problématique de la déforestation est bien entendu présente.
La tension est bien maîtrisée. Si au début le décor est gentiment posé, il y a malgré tout une accroche qui nous laisse deviner plus qu’une simple balade en bateau, et ce même s’il est difficile de deviner la voie que va emprunter l’Aventure. Ensuite la remontée elle-même est bien maîtrisée. Nous avons droit à toutes tous types de péripéties, des petites et des grandes, qu’elles soient météorologiques, fluviales, économiques, écologiques et humaines bien évidement... Je ne sais pas si Thierry Poncet a tout vécu lui-même, mais sa plume est telle que, pour ma part, je l’ai vécu comme si j’y étais. Il réussit aussi le tour de force de présenter son héros comme le classique baroudeur désabusé et de sortir du stéréotype pour un faire un personnage intéressant. La fin...
...un happy end “raisonnable”. La vie n’est pas un long fleuve tranquille, si je puis dire en parlant de cette aventure fluviale. Le héros s’en tire bien, même s’il y a un peu de casse au niveau des personnages secondaires. J’ai particulièrement apprécié que l’auteur ne sauve pas son personnage par une série d’actions aux résultats improbables.
 Bref, un vrai roman d’aventure, que l’on referme en regrettant de l’avoir déjà fini ! Il est trop court ! Complet certes, mais trop court. J’aurais voulu le savourer plus longtemps, le finir moins vite, mais d’un autre coté il était difficile de ralentir au milieu de l’intrigue !
Vous devez être connecté pour ajouter un commentaire.
Accueil Jeux ebooks Gratuits Lecteurs FAQ Partenaires Contact Dons
(c) NousLisons.fr 2012-2024