2013-08-25 12:05
Enfin, de l’action ! Enfin de la tension et du suspense ! Enfin des fautes d’orthographe, des vraies ! Ah non zut, je me suis laissé emporter par mon enthousiasme, des fautes y en a dans tous les tomes... Il est vrai que le conditionnel passé au lieu du futur antérieur en fin d’ouvrage m’a laissée toute chose, mais passons.
Plusieurs sentiments m’ont parcourue au fil de cette lecture : j’ai trouvé que l’écriture d’Anderson manquait cruellement de détails. De nombreuses scènes voient des personnages débarquer d’on ne sait où, des objets se matérialiser par hasard pour satisfaire l’imagination de l’auteur. Sauf que beaucoup de passages deviennent pour le coup difficiles à suivre car trop rapides ou tout simplement ahurissants. On sent en fin de compte que les mots n’arrivent pas à suivre la débordante créativité d’Anderson.
Et puis, il m’aura fallu quatre tomes pour m’apercevoir de nouveaux “cultuchronismes” que j’avais mentionnés dans ma critique du tome 3, comme par exemple le fait que des Américains conduisent sur leurs terres une Twingo... Quiconque est déjà allé aux States s’apercevra vite fait qu’une Twingo serait bien ridicule sur les routes peuplées de hummers (sans compter qu’importer une Twingo vous ferait vraiment passer pour un loser...).
Qu’à cela ne tienne, Anderson se rattrape grâce à une action plus vivante et plus noire, saupoudrée de quelques situations amoureuses assez grotesques entre des adolescents qui semblent déjà tous vivre l’amour comme des adultes. La partie la plus amusante étant quand même qu’Oscar est soit disant devenu un homme viril avec des muscles saillants et une barbe de trois jours super sexy qui fait succomber toutes les nanas, même les ennemies. Je veux pas dire (mais je le fais quand même, na !), mais quand j’avais seize ans, mes camarades de classe voire mes ex étaient loin de ressembler à des dieux du stade. Je crois que tout cela s’appelle l’idéalisation, mais passons aussi.
Cette action plus noire tient quand même sur un bon tiers du récit et débouche, à cent pages de la fin, sur des moments critiques et émouvants qui augurent une suite toujours plus noire (avec encore de belles similitudes avec Harry Potter, mais on avait dit qu’on n’en parlerait plus).
En somme, j’ai mis du temps avant de considérer ce tome comme un page-turner. Certaines incohérences me laissaient pantoise, complètement sidérée par tant de manques de vérifications entre auteur et éditeur. Et puis est venue l’explication, et là mon intérêt s’est réveillé, ranimé par les sombres évènements en cascade et des révélations croustillantes.
Tout ça pour dire que finalement, le tome 5 ne va pas attendre longtemps dans ma PAL. Car à ce stade de ma lecture, le tome 4 est le meilleur.
http://livriotheque.free.fr/
http://www.facebook.com/malivriotheque
https://www.youtube.com/channel/UC3O1fss1MLBb5l_M85Z809A