Enfin, on y est : l’intrigue et les évènements sont de plus en plus noirs ; j’adore ! Ce tome aborde enfin concrètement ce pour quoi nous avons lu les cinq précédents. La genèse du sorcier Voldemort est extrêmement bien ficelée, l’intrigue du livre de potions rend la lecture absolument captivante. C’est le genre de livre qu’on a du mal à reposer quand pourtant les yeux se ferment de fatigue ! J’ai surtout apprécié de voir le personnage de Rogue plus approfondi, presque mis à nu sur certains points de sa vie. Et le suspense concernant son camp réel est parfaitement tenu, ce qui ne gâche rien.
Harry, lui, est bien plus supportable que dans le tome cinq dans lequel Môssieur faisait sa crise d’adolescence. Et encore, on a eu de la chance qu’elle ne dure qu’un an… C’est en revanche l’année qui confirme les premiers émois, et Rowling a su parfaitement combiner ces moments intimes et amusants aux évènements plus tragiques qui jalonnent le récit. D’ailleurs, les amourettes de nos héros ne constituent pas les seules lignes plus « light » du roman ! On retiendra surtout les crises de Mrs Weasley envers sa future belle-fille (des dialogues et pensées très bien menés) et les roulades de pelles bien goulues de Lavande et de son Ron-Ron. Une petite parenthèse pendant que j’y pense : le film de David Yates montre bien plus que dans le roman que Hermione ne supporte pas ces démonstrations d’affection (en fait, j’en profite juste pour dire que sur ce coup là, et un autre d’ailleurs, j’ai préféré le film au livre... !).
Les scènes finales sont à couper le souffle et donnent un excellent aperçu du tome 7, aussi bien rythmé que celui-ci, contrairement justement au précédent, qui était bien long à démarrer. En tout cas, pour faire bref : à consommer d’urgence et sans modération !