Ce dernier tome est une pure merveille ! Tous les secrets sont révélés, tous les personnages dévoilent enfin leur vraie identité, plus rien n’est laissé au hasard ou au gré de l’imagination des lecteurs. J.K. Rowling a parfaitement mené sa barque, et de manière haletante qui plus est. En effet, il n’y a pas une page dans laquelle il ne se passe rien. Nos héros sont toujours en action. On retient constamment son souffle à la lecture. Malgré que ce tome représente tout ce à quoi on pouvait s’attendre pour la fin de la saga, l’auteur arrive quand même à nous surprendre, mettant sans arrêt ses personnages en danger, quitte à en tuer de nombreux d’ailleurs. Pour garder le suspense, je ne me permets pas de vous communiquer des noms, mais les défunts ne sont pas toujours ceux auxquels on pouvait s’attendre, et leur mort arrive généralement de façon singulière. C’est d’ailleurs une des nombreuses forces de ce texte.
Il est à la lecture très impressionnant de voir le courage des trois adolescents. La saga Harry Potter, dans sa toute fin, évoque tout de même le sujet grave du génocide, et l’on ne peut s’empêcher de faire le parallèle avec l’idéal aryen de Hitler. Alors parfois on se demande quand même comment des enfants aussi jeunes arrivent à mettre en péril les plus noirs desseins d’un homme et de son armée. Mais d’un autre côté, Rowling ne fait que mettre en avant le courage, la bravoure, l’envie de se battre pour la liberté dont nos mêmes ancêtres ont fait preuve. Je ne pense pas que ce que je raconte soit tant tiré par les cheveux que ça, mais ça n’engage que moi.
Enfin, petite note amusante, je tiens à préciser qu’en bonne lectrice que je suis, j’avais deviné dès le départ la vraie personnalité de Rogue. Oui, oui, vous pouvez applaudir...!
Un seul regret : l’épilogue. On s’en serait totalement passé, vu le caractère inintéressant de son contenu. Les noms des enfants frisent le ridicule et le cliché tant il y a de reprises. C’est comme on dit « too much ». Certes, la fin brute du roman sans épilogue serait frustrante au plus haut point. Mais dans ce cas, il aurait fallu écrire un épilogue bien moins « bateau ».