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Mercy, Mary, Patty de Lola Lafon
Date france :
2017.08.16
Editeur :
ISBN :
9782330081782

Mercy, Mary, Patty

2017
3½ h
D'après votre vitesse de lecture (15 000 mots à l'heure), il devrait vous falloir environ 3½ h pour lire ce livre.

Temps restant en fonction de l'avancement :

10 %40 %70 %
3 h2 h1 h
 
 
En février 1974, Patricia Hearst, petite-fille du célèbre magnat de la presse William Randolph Hearst, est enlevée contre rançon par un groupuscule révolutionnaire dont elle ne tarde pas à épouser la cause, à la stupéfaction générale de l’establishment qui s’empresse de conclure au lavage de cerveau. Professeure invitée pour un an dans une petite ville des Landes, l’Américaine Gene Neveva se voit chargée de rédiger un rapport pour l’avocat de Patricia Hearst, dont le procès doit bientôt s’ouvrir à San Francisco. Un volumineux dossier sur l’affaire a été confié à Gene. Pour le dépouiller, elle s’assure la collaboration d’une étudiante, la timide Violaine, qui a exactement le même âge que l’accusée et pressent que Patricia n’est pas vraiment la victime manipulée que décrivent ses avocats... Avec ce roman incandescent sur la rencontre décisive de trois femmes “kidnappées” par la résonance d’un événement mémorable, Lola Lafon s’empare d’une icône paradoxale de la “story” américaine pour tenter de saisir ce point de chavirement où l’on tourne le dos à ses origines. Servi par une écriture incisive, Mercy, Mary, Patty s’attache à l’instant du choix radical et aux procès au parfum d’exorcisme qu’on fait subir à celles qui désertent la route pour la rocaille.

Les commentaires :

 
So what? Et alors ? Mais quelle déception ! Je m’attendais à un récit de l’histoire de Patricia Hearst, romancé comme celui de Nadia Comaneci, et je me suis retrouvée à la place avec cette espèce d’analyse des effets de l’éducation et de questionnements sur le choix, la liberté, les carcans de la société et les moules dans lesquels un enfant se contruit sur fond d’écriture extrêmement alambiquée plus que ardue à suivre, avec un récit à la 2ème personne du pluriel et surtout trois personnages féminins principaux (dont une qui n’a pas de nom) qui se passent plus ou moins le flambeau de la narration, laquelle est saupoudrée de retours en avant et arrière chronologiques pas toujours évidents.
Ajoutez à cela un style qui semble à la mode depuis quelques années chez les auteurs français contemporains mais qui s’avère imbuvable et dur à suivre, qui évite au possible l’utilisation de paragraphes et réinvente l’emploi de la ponctuation en se passant de virgules, points et j’en passe, et surtout en enchaînant dans une même phrase des informations qui cassent la rupture syntaxique et logique en changeant les sujets, les temps, etc... Il y a des fois où on lit une page entière sans s’en apercevoir, tout en réalisant qu’en fait on n’a rien compris et rien suivi, du genre “comment on en est arrivé à cette phrase ?, c’est qui qui parle, là ?, hein ???”.
Quant au déroulement de l’histoire et à son intérêt, on pourra repasser. Certes il offre sur de nombreux points des analyses intéressantes sur le devenir de la femme depuis que l’Homme blanc a mis le pied sur le Nouveau Continent, ce qu’attend la société d’elle ou ce qu’elle représente, ainsi que sur le rôle des médias dans le traitement d’une affaire judiciaire et l’influence de l’opinion publique. Aussi sur le réveil d’une Amérique puritaine face à une rébellion latente anti-nantis (m’enfin le réveil est toujours d’actualité, et oui aujourd’hui les Etats-Unis sont parfaitement divisés sur de nombreuses idéologies). Mais le problème c’est que pour parvenir à ces idées développées, il faut se farcir une construction qui semble brouillonne et pas maîtrisée.
Je tombe de haut et l’auteur tombe du piédestal que je lui avais construit avec “La Petite communiste qui ne souriait jamais”.
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