Le Dernier Olympien

Toujours aussi agréable à lire, le suspense monte : fin de l’Olympe ou non ?

C’est clairement le meilleur tome, car non seulement il nous offre l’action constamment annoncée depuis 4 livres, mais en plus l’humour est plus ironique et cynique, façon ado plutôt que pré-ado. On rentre assez vite dans le vif du sujet, mais passée la moitié, la bataille est un peu longuette par moments. Et bien évidemment nos héros font la guerre plus ou moins comme des pros, mais depuis le temps on sait qu’il ne faut plus s’attarder sur ça. On est quand même bien content de retrouver ce dernier chapitre le soir, pour savoir enfin ce qui va arriver à Percy et ses amis. (Bon, depuis un tome 6 a vu le jour, tout juste publié et traduit en mars 2024, 14 ans après ce tome-là, ce qui fait que ça tue dans l’oeuf toute l’angoisse relative qu’on peut se faire quant au sort de Percy...)
La résolution de l’intrigue principale se fait par flashbacks, un procédé qu’on voit dans beaucoup de romans pour ados, mais globalement beaucoup d’éléments installés précédemment prennent tout leur sens et on surfe beaucoup sur des passages d’anciens tomes. Il y a donc une forme se nostalgie qui accompagne le jeune lecteur qui a vécu les aventures au fil des publications dans les années 2000, ou de nos jours probablement en enchaînant les titres en bon lecteur bien mordu. C’est cette nostalgie et ces liens qui donnent une aura chaleureuse à l’ensemble.
Gros bémol cependant : le personnage de Grover est assez décevant par rapport au reste. On le sent plus comme un boulet qu’autre chose dans ce tome, à participer aux batailles en faisant de la flûte ! Ouais, ça se passe de commentaire...
Dans l’ensemble, c’est une série fort sympathique qui est vraiment bien adaptée pour les jeunes lecteurs en quête d’évasion et d’aventures.