Les batailles de l'impôt
2011
9 h
D'après votre vitesse de lecture
(15 000 mots à l'heure), il devrait vous falloir environ
9 h pour lire ce livre.
Temps restant en fonction de l'avancement :
| 10 % | 21 % | 32 % | 44 % | 55 % | 66 % | 77 % | 89 % |
| 8 h | 7 h | 6 h | 5 h | 4 h | 3 h | 2 h | 1 h |
Au XVIIIe siècle, déjà, Benjamin Franklin le déplorait : « Hélas ! Qu’y a-t-il de certain dans ce monde, hormis la mort et l’impôt ? » Quels sont les conflits et les résistances qui l’ont rythmé, les accords et les compromis qui l’ont rendu possible ? Comment les individus et les groupes sociaux l’ont-ils vécu ? Quelles sont les batailles intellectuelles, politiques et sociales qui ont été livrées à son sujet ? « Ce livre s’intéresse moins à l’impôt en tant que tel, ou à la politique fiscale, qu’à ce qu’il convient d’appeler le “consentement de l’impôt”, c’est-à-dire la manière dont les individus et les groupes sociaux acceptent ou non de le payer. » Depuis la Révolution française, l’impôt ne résulte plus de l’acte d’autorité d’un souverain, mais d’une décision théoriquement libre de la Nation, qui s’impose à elle-même les taxes nécessaires au financement des dépenses communes. Si la question fiscale est consubstantielle à l’histoire de la démocratie – l’impôt est en même temps un acte de souveraineté et un principe de solidarité –, si le consentement à l’impôt n’a pas vacillé, le sentiment d’injustice et d’inégalité n’a cessé de prendre de l’ampleur. « Avec le grand débat de l’impôt sur le revenu, les résistances antifiscales s’intensifient et se diversifient : à la mobilisation des ligues de contribuables et des classes moyennes s’ajoutent les nombreux appels à la grève de l’impôt, ainsi que des formes plus discrètes de fraude et d’évitement des nouvelles charges par les contribuables les plus aisés. » Nicolas Delalande aborde un sujet brûlant d’actualité.