Le XXIIIe siècle...
Imaginez 25 hommes et 25 femmes embarqués à bord du plus extraordinaire des vaisseaux spatiaux, le Leonora Christina, une nef capable de puiser son énergie au coeur même de l’espace et de se déplacer aux frontières de la vitesse de la lumière. Sa destination : une étoile située à environ 30 années-lumière de la Terre.
Si, du point de vue terrestre, le voyage durera 33 ans, du fait de la dilatation temporelle liée aux vitesses relativistes atteintes, pour les membres d’équipage, le périple ne prendra que 5 années. Oui. Sauf que lors de la première partie du voyage, le système de décélération du vaisseau est gravement endommagé par un nuage de poussières interstellaires. Incapable de décélérer, le Leonora Christina se trouve condamné à une fuite en avant terrifiante, une plongée vers l’inexorable, la vitesse de la lumière, le Tau Zéro. Dès lors, ce ne sont plus les secondes qui s’écoulent en un clin d’oeil, mais les siècles, les millénaires, les éons, bientôt, alors que le vaisseau traverse les galaxies et s’enfonce toujours plus avant, au coeur de l’univers...
Au-delà du temps et de l’espace, est-il encore seulement possible d’envisager le moindre retour ?