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Liste des livres

Dickens, barbe à papa de Philippe Delerm
2008
Philippe Delerm
Littérature
1 h
Merci pour la purée, pour Alain de Botton, pour le vin chaud, pour Léautaud, pour les Mustang de don Pedro, pour Flaubert et la menthe à l’eau, pour la pizza des pas perdus, les nuits anglaises de Dickens et les secrets du mousseux tiède. Bien sûr que l’on dévore encore. Comment se souvenir sinon d’avoir pu dévorer?
Ecrire est une enfance de Philippe Delerm
2011
Philippe Delerm
Bio
2 h
Pour la première fois, Philippe Delerm revient sur son parcours d’homme et d’écrivain, un long cheminement qui l’a mené de la découverte émerveillée d’Histoires pour Bel-Gazou de Colette au succès de La Première Gorgée de bière. Il nous dit, avec infiniment de pudeur et de mélancolie, son attachement viscéral au monde de l’enfance, les rencontres qui l’ont marqué, son goût des livres, de la chanson, des arts, du bonheur... Un univers qu’il s’est attaché à transmettre entre les murs des salles de classe, entre les lignes de ses livres.
Elle marchait sur un fil de Philippe Delerm
2015
Philippe Delerm
Littérature
2½ h
À cinquante ans, Marie se retrouve seule. Telle la marée montante, la vie a effacé la trace de ses pas. Un autre chemin reste à inventer. La rencontre d’un groupe de jeunes comédiens lui ouvre de nouveaux horizons : elle montera avec eux le spectacle qu’elle avait imaginé pour son fils. Mais le rêve peut tourner à la tragédie.
Les parents doivent-ils influencer le devenir de leurs enfants ? Que reste-t-il à créer lorsqu’on entame la seconde partie de sa vie ?
Dans ce roman poignant qui oscille entre la Bretagne et Paris, Philippe Delerm aborde ces sujets pour la première fois, traçant le portrait fragile d’une femme en équilibre sur le fil de sa vie.
Enregistrements pirates de Philippe Delerm
2004
Philippe Delerm
Littérature
1 h
Des textes courts. Ce sont des enregistrements pirates, des expressions, des bribes de phrases happées au passage, des scènes filmées à la dérobée dans la rue, dans des endroits publics, quais de gare, wagons de métro, places de marché, plages. Parfois c’est simplement un bruit, un graffiti. Philippe Delerm pose sur ces éclats d’humanité un regard amusé qui débusque la saveur de l’instant. Comme dans les tableaux du peintre vénitien Longhi qui font l’objet du premier et de l’ultime texte du recueil, les révélations viennent des signes, des comportements les plus infimes, volés au quotidien.
Et vous avez eu beau temps ? de Philippe Delerm
2018
Philippe Delerm
Littérature
1½ h
Est-on sûr de la bienveillance apparente qui entoure la traditionnelle question de fin d’été : « Et... vous avez eu beau temps ? » Surtout quand notre teint pâlichon trahit sans nul doute quinze jours de pluie à Gérardmer... Aux malotrus qui nous prennent de court avec leur « On peut peut-être se tutoyer ? », qu’est-il permis de répondre vraiment ? À la ville comme au village, Philippe Delerm écoute et regarde la comédie humaine, pour glaner toutes ces petites phrases faussement ordinaires, et révéler ce qu’elles cachent de perfidie ou d’hypocrisie. Mais en y glissant également quelques-unes plus douces, Delerm laisse éclater son talent et sa drôlerie dans ce livre qui compte certainement parmi ses meilleurs.
Je vais passer pour un vieux con, et autres petites phrases qui en disent long de Philippe Delerm
2012
Philippe Delerm
Littérature
1 h
« Dans la liste des précautions oratoires, celle-ci occupe une place à part. Elle souhaite jouer la surprise par sa forme, une vulgarité appuyée qui aurait pour mission de gommer à l’avance le pire des soupçons : une pensée réactionnaire. L’interlocuteur ne doit pas se récrier avant la remarque promise. Mais une petite réticence aux commissures des lèvres signifiant “Toi, passer pour un vieux con ! ” semble bienvenue. Elle était espérée. »
Traquant les apparentes banalités de nos discours, nos petites phrases toutes faites, Philippe Delerm révèle pour chacune un monde de nuances, de petits travers, de rires en coin. La vérité de nos vies, en somme. Tour à tour attendri, moqueur ou mélancolique, il s’attache aux détails qui nous dévoilent un monde. Des mots qui nous échappent, des instants vécus par tous.
Philippe Delerm est notamment l’auteur de La Première Gorgée de bière, La Sieste assassinée et Ma grand-mère avait les mêmes.
Journal d'un homme heureux de Philippe Delerm
2016
Philippe Delerm
Littérature
2½ h
« Je me suis levé ce matin en pensant que la journée allait être bonne. Je crois que je me coucherai ce soir en me disant que je suis le plus heureux des hommes. Comment ne pas frissonner un peu à cette idée ?
Je suis riche, incommensurablement riche de ce qui manque à presque tout le monde : le temps. » Ce journal est celui d’un âge d’or.
Choisir de vivre à la campagne loin des milieux littéraires et parisiens.
Regarder par la fenêtre pousser les fleurs de son jardin, au rythme des saisons.
Prendre le temps de vivre sa vie, d’admirer sa compagne, d’aimer son enfant.
Écrire en pensant qu’on sera, un jour peut-être, reconnu.
Philippe Delerm n’a tenu son journal qu’une seule année de sa vie. Il avait 37 ans. Bien longtemps avant l’ouragan du succès de La Première Gorgée de bière. « Je n’ai sans doute jamais été plus heureux que cette année-là. »
L'extase du selfie de Philippe Delerm
2019
Philippe Delerm
Littérature
1 h
Et vous, quel geste vous trahit ?
Il y a les gestes qui disent l’embarras, d’autres la satisfaction de soi, certains encore le simple plaisir d’exister, là maintenant, sur cette terre. Mais tous nous révèlent, dans nos gloires comme nos petitesses, nos amours comme nos détestations : le selfie, geste roi de nos vies modernes ; le “vapotage”, qui relègue l’art de fumer à un plaisir furtif, presque honteux ;
les hommes de pouvoir qui se grattent le dessous de leur chaussette ; cette façon qu’on a parfois de tourner le volant avec la paume de la main bien à plat ; un verre qu’on tient à la main sans le boire...
À lire Philippe Delerm, on se dit souvent : “Mais oui, bien sûr, c’est exactement cela !” Mais lui seul aura su décrire ces gestes du quotidien avec tant de finesse et de vérité – tant de profonde analyse de la nature humaine.
La bulle de Tiepolo de Philippe Delerm
2005
Philippe Delerm
Littérature
1 h
« Il aimait ce tableau. La facture lui paraissait évidente, entre Matisse, Bonnard, Vuillard. Le sujet l’intriguait, tableau dans le tableau. Une interrogation silencieuse sur des formes, des attitudes, la justesse d’une représentation du monde - l’objet même de sa propre quête. »
La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules de Philippe Delerm
2001
Philippe Delerm
Littérature
1 h
« C’est facile, d’écosser les petits pois. Une pression du pouce sur la fente de la gousse et elle s’ouvre, docile, offerte. Quelques-unes, moins mûres, sont plus réticentes - une incision de l’ongle de l’index permet alors de déchirer le vert, et de sentir la mouillure et la chair dense, juste sous la peau faussement parcheminée. Après, on fait glisser les boules d’un seul doigt. La dernière est si minuscule... L’écossage des petits pois n’est pas conçu pour expliquer, mais pour suivre le cours, à léger contretemps. Il y en aurait pour cinq minutes mais c’est bien de prolonger, d’alentir le matin, gousse à gousse, manches retroussées. On passe les mains dans les boules écossées qui remplissent le saladier. C’est doux ; toutes ces rondeurs contiguës font comme une eau vert tendre, et l’on s’étonne de ne pas avoir les mains mouillées. Un long silence de bien-être clair, et puis il y aura juste le pain à aller chercher. »
La sieste assassinée de Philippe Delerm
2001
Philippe Delerm
Littérature
1 h
Quelques courts textes, pleins d’humour, qui sont autant de petites madeleines, tantôt venues de la mémoire de l’enfance, tantôt contemporaines, et saisies à la surface du temps.
Le trottoir au soleil de Philippe Delerm
2011
Philippe Delerm
Littérature
1½ h
Philippe Delerm nous conte les instants de plaisirs fugaces qui enchantent l’existence.
« Le dimanche matin, la vie est neuve. C’est écrit quelque part, dans la chaleur du lit, la lenteur du café - les mains autour du bol, on peut rester longtemps dans la fumée, comme si rien n’allait commencer. Le dimanche c’est une idée, qui rend léger tout ce qu’elle touche. (...) Dehors. Il faut aller dehors ;
sentir qu’aux creux des maisons, des immeubles, un sommeil abusif retient les autres prisonniers. Ils perdent en grasse matinée tout ce qu’on gagne à flâner libre, sur la marge du trottoir. »
Les eaux troubles du Mojito de Philippe Delerm
2015
Philippe Delerm
Littérature
1 h
Elles sont nombreuses, les belles raisons d’habiter sur terre. On les connaît, on sait qu’elles existent. Mais elles n’apparaissent jamais aussi fortes et claires que lorsque Philippe Delerm nous les donne à lire.
Goûter aux plaisirs ambigus du mojito, se faire surprendre par une averse et aimer ça, contempler un enfant qui apprend à lire en bougeant imperceptiblement les lèvres, prolonger un après-midi sur la plage...
 « Est-ce qu’on est plus heureux ? Oui, sûrement, peut-être. On a le temps de se poser la question. Sisyphe arrête de rouler sa pierre. Et puis on a le temps de la dissiper, comme ce petit nuage qui cachait le soleil et va finir par s’effacer, on aura encore une belle soirée. »
Quelque chose en lui de Bartleby de Philippe Delerm
2009
Philippe Delerm
Fantasy
1½ h
www.antiaction.com est pris d’assaut. Beaucoup de compliments, qu’Arnold a d’abord trouvés outranciers, mais on s’habitue vite. Ces enthousiasmes suivis d’épanchements sont souvent signés d’un prénom féminin accompagné d’une adresse e-mail, mais M. Spitzweg s’est promis de ne pas répondre. Certaines correspondantes comprennent cette attitude : ’Ne perdez pas votre temps. Continuez seulement à cueillir le meilleur des jours.’ Cueillir le meilleur des jours pour des Stéphanie, des Valérie, des Sophie ou des Leila, voilà qui n’est pas sans flatter l’ego d’Arnold, même s’il cueille davantage encore pour des Huguette ou des Denise. Le jour où Arnold Spitzweg crée son blog, une petite révolution est en marche : l’employé de bureau discret jusqu’à l’effacement cède donc à la modernité mais sans renier ses principes. Sur la toile, à contre-courant du discours ambiant prônant l’activité outrancière, il fait l’éloge de la lenteur et décrit l’inclination naturelle à la paresse. Contre toute attente, les écrits intimes d’Arnold Spitzweg résonnent avec force chez des milliers d’internautes : on le félicite, on le sollicite, on parle de lui à la radio... L’homme anonyme fait l’événement. Comment vivra-t-il cette subite notoriété ?
Sortilège au Muséum de Philippe Delerm
2014
Philippe Delerm
Fantastique
13
1 h
Stéphane, élève de 3ème, vit dans le Muséum d’Histoire naturelle de Rouen dont son père est conservateur. Il a grandi au milieu des animaux empaillés et des fossiles... Mais le vieux musée doit fermer. Difficile à accepter pour Stéphane. Et il n’est pas le seul. Des faits inquiétants se produisent : une momie disparaît, du sang se matérialise dans la vitrine du puma, les animaux empaillés bougeraient, des oiseaux attaquent l’atelier de taxidermie... Est ce un sabotage ? Une malédiction ? Le Muséum se révolte.
Traces de Philippe Delerm
2008
Philippe Delerm
Littérature
½ h
« C’est un coin dans le port, loin des coques pimpantes. Le cimetière des bateaux. Immobiles dans l’eau bleue, ils font moins penser aux voyages qu’à l’idée même de voyage. Leur structure fragile est une forme de pensée, celle des charpentiers de marine et celle des marins. Ce ne sont pas des os, ce ne sont pas des planches, mais quelque chose entre les deux, un désir enlisé qui ne renonce pas à son principe, à son essor. Aristocrates au-dessus de leur sort, ils aiment qu’un peu d’eau vienne bouger dans la lumière sur leurs flancs, les révéler et les dissoudre. Au cimetière les bateaux ne sont pas morts. »
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