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Liste des livres

Rachel et ses amours de Charles Exbrayat
2013
Charles Exbrayat
Littérature
5½ h
Dans la lignée des grands romans populaires de Charles Exbrayat, Jules Matrat ou Un matin elle s’en alla, cette histoire se passe de nos jours dans un petit village de l’Ardèche cévenole, en milieu protestant traditionnel, avec ses vertus mais aussi son rigorisme et ses préjugés - qui peuvent se révéler terribles pour quiconque quitte le “droit chemin”. Une jeune fille de la communauté en fera à ses dépens la douloureuse expérience. Et la situation va évoluer jusqu’au drame : un meurtre est commis, et rien ne sera plus jamais comme avant. Une très belle histoire, une atmosphère inimitable font de ce nouvel Exbrayat une grande réussite romanesque.
Une ravissante idiote de Charles Exbrayat
2013
Charles Exbrayat
Policier
3½ h
La vie est belle ! Piotr Serguéïevitch Miloukine — alias Harry Compton — a trouvé le moyen infaillible de dérober le dossier « Avalanche » détenu par sir Reginald Dumfrey dans le coffre de son hôtel particulier. Et ce moyen est une ravissante idiote, Pénélope Lightfeather, retoucheuse de son état. Car enfin, pour qui les retoucheuses travaillent-elles ? Pour les dames qui peuvent se permettre de ne pas entrer dans les robes qu’elles achètent. Ainsi, le gabarit de la tendre épouse de sir Reginald nécessitant force retouches, Pénélope se rendra sur place et en profitera pour faucher les documents. Comme quoi il ne faut jamais sous-estimer les idiotes. Surtout si elles sont ravissantes...
Tu n'aurais pas dû, Marguerite de Charles Exbrayat
1988
Charles Exbrayat
Policier
3½ h
L’inspecteur, à la fin n’y tenant plus, hurla :
- Marguerite, tu vas te calmer ?
- Je ne peux pas me calmer quand tu annonces que tu pars. Je n’ai pas l’intention de vivre sans toi.
- Mais moi non plus, bon dieu !
- Alors pourquoi fréquentes-tu de jolies blondes prêtes à tromper leurs maris ?
Raoul, une fois de plus, s’avoua qu’il aurait été mieux inspiré de se taire et de garder pour lui ses aventures bisontines.
Un garçon sans malice de Charles Exbrayat
1985
Charles Exbrayat
Policier
3 h
Antoine, c’est vrai, n’est pas très futé. Et à Passelanette, tout le monde s’en est rendu compte depuis longtemps. Mais on l’aime bien quand même. Il est gentil, bon cultivateur, et puis, il n’embête personne. Alors quand on apprend qu’il vient de gagner vingt-cinq millions à la Loterie Nationale, c’est l’effervescence au village. Les mauvais esprits remâchent leur dépit, tandis que dans les foyers où reste une fille à marier, on dresse des plans. Niais ou pas, Antoine est devenu très intéressant, avec ses millions. Et chacun semble avoir une idée bien précise de l’emploi qu’il ferait d’une telle somme. Pauvre Antoine... Un si bon garçon…
Pour ses beaux yeux de Charles Exbrayat
1984
Charles Exbrayat
Policier
3½ h
Qui est le traître ?
Qui s’apprête à vendre à l’ennemi le résultat des recherches ultra-secrètes du professeur Laloubère ? Bizarre comme chacun proteste de son innocence tout en ayant l’air de cacher quelque chose… Qui accuser ? L’un des collaborateurs au-dessus de tout soupçon dont s’est entouré Laloubère ?
Qui sont-ils vraiment, sous leurs allures d’aimables excentriques uniquement préoccupés de chiffres ? Et l’homme à tout faire, avec sa tête de tueur ?
Et les gardiens du laboratoire ? Tout est possible…
Il y a aussi Mme Laloubère… la troublante Christine aux grands yeux tendres… Mais ce serait vraiment dommage que sous tant de douceur, de gentillesse, de compréhension, se cache la dernière des garces…
Mets tes pantoufles, Roméo de Charles Exbrayat
1983
Tarchinini (8)
Charles Exbrayat
Policier
3 h
Commissaire principal à Vérone, Roméo Tarchinini, dont nous avons suivi la carrière dans Le Quintette de Bergame, Ces sacrées Florentines, La Belle Véronaise, Le plus beau des bersagliers,... est ici au seuil de la retraite. Mais l’âge n’a en rien altéré sa superbe confiance en soi ni atténué - du moins le croit-il - les ravages qu’il continue d’exercer chez les dames. Ce bel optimisme est entretenu par l’amour, les petits plats et les continuelles scènes de jalousie de sa femme, l’énorme Giulietta. Et qui aurait la malveillance de prétendre que son succès dans la guerre des gangs qui met Vérone à feu et à sang est totalement dû au hasard ?
Le nez dans la luzerne de Charles Exbrayat
1980
Charles Exbrayat
Policier
3½ h
« Vive la libération de la femme ! » Le slogan s’étale en grosses lettres indignées sur la glace de la chambre de Daisy. Et la chambre est vide. Ainsi que celle d’Adela. Et celle de Fiona. Elles ont osé, les ingrates ! Filles dénaturées ! Quitter le toit familial ! Fuguer comme des dévergondées qu’elles sont ! Mais le sergent Kirkham ne va pas se laisser faire. Il connaît le responsable : Elmer Rufford, ce vil suborneur, ce satyre qui n’a même pas une goutte de sang irlandais dans les veines. Ah ! il aura tôt fait de l’envoyer le nez dans la luzerne ! Avant de l’expédier à l’hôpital. Et peut-être à la morgue...
La ballade de Jenny Plumpett de Charles Exbrayat
1977
Charles Exbrayat
Policier
3½ h
Miss Plumpett fut arrachée à son introspection par la voix de Ned Charlbury.
— Enfin, chérie, je vous retrouve ! Je me demandais où vous étiez passée ?
Ce garçon l’exaspérait. Pendant qu’il s’asseyait sur son banc, elle lui répliqua sèchement :
— Je vous interdis de m’appeler chérie !
Ned parut sincèrement surpris.
— Mais quel nom voulez-vous donc que je donne à la femme que j’aime ?
— Vous n’avez pas le droit de m’aimer !
— Et pourquoi ?
— Parce que je ne vous aime pas !
— Ça n’a aucun rapport. Et puis, franchement, vous avez tort.
— Vraiment ?
— Des garçons comme moi ne courent pas les rues.
En souvenir d'Alice de Charles Exbrayat
1977
Charles Exbrayat
Policier
3 h
Comment Alice est-elle mort ? Pour ses amis, pour la police, elle a délibérément mis fin à ses jours. Pour son mari, sur Jason, elle a été assassinée. Les deux versions paraissent aussi vraisemblables l’une que l’autre. Mais voici qu’une autre mort survient, celle de Linda, dont l’image, dans l’esprit de sir Jason, peu à peu se superpose à celle de lady Alice. Cette seconde disparition permettra-t-elle de résoudre l’énigme de la première ?
Deux enfants tristes de Charles Exbrayat
1976
Charles Exbrayat
Policier
3 h
Beltonville, New Hampshire. 30 000 âmes sur lesquelles règnent deux hommes aussi corrompus l’un que l’autre : le maire, Red Torphin, et Salvatore Bussolo, le “parrain”. 30 000 âmes qui malgré leurs scrupules et leur honte préfèrent oublier les exactions du maire et de ses hommes de main. Mais Arrigo et Isabella Carignagno, les jumeaux, n’ont pas oublié, eux. Ils n’ont pas oublié le massacre de la famille du petit cordonnier italien. Et les deux enfants tristes descendus du train attendant en se tenant par la main lors de la moisson de l’Eternel, la moisson, rouge qui verra les assassins et leurs complices tomber pareils à des gerbes dont nul ne se souciera...
Imogène et la veuve blanche de Charles Exbrayat
1976
Imogène (7)
Charles Exbrayat
Policier
3½ h
Ken Bernalder n’était qu’un bon à rien. Tout le monde vous le dira à Callander. Pourquoi a-t-il disparu plus de dix ans sans donner de nouvelles ? Bof ! pour aller faire l’imbécile ailleurs... Bon débarras ! Les gens de Callander ne vont pas se ronger les sangs pour lui. A moins que... Evidemment, il y a ces lettres anonymes... Il paraîtrait que Benalder a été assassiné... Et par qui donc ? Mais par Imogène McCarthery, ce phénomène aux cheveux rouges, que la moitié du village accable d’épithètes vengeresses... A la grande indignation de ses partisans, outrés que l’on puisse attaquer aussi bassement la créature céleste dont il chante les louanges... Serait-on excessif à Callander ? Oh ! à peine...
Des amours compliquées de Charles Exbrayat
1976
Tarchinini (7)
Charles Exbrayat
Policier
3½ h
Giulietta, le visage fermé, l’oeil noir, la lippe agressive entra et se campa devant le lit, sans un mot. Tarchinini, écarquillant les yeux, contemplait sa femme, ne comprenant rien à son attitude. Le silence se prolongeant, il s’enquit :
- Qu’est-ce que tu as ?
- Ce que j’ai ?
Giulietta leva la tête vers le plafond :
- Vous l’entendez, Santa Madona ? Ma qué ! qu’attendez-vous ô Immaculata, pour le foudroyer cet impie, ce renégat, cet hypocrite !
La vierge ne répondant pas, la signora Tarchinini se fit plus sévère.
- Alors, ça vous est égal qu’une bonne chrétienne soit bafouée jusque dans son foyer ?
Aucun miracle ne se produisant, la mamma conclut avec hargne :
- Puisqu’on ne peut compter sur personne, je réglerai mes affaires moi-même.
Le petit fantôme de Canterbury de Charles Exbrayat
1975
Charles Exbrayat
Policier
3½ h
Mais d’où sort cette Clarissa Barnet ? Ben ne l’a pas rencontrée depuis une heure, que déjà il se trouve impliqué dans un meurtre. Par la faute de cette sale gosse.
Si elle ne l’avait pas entraîné dans cet hôtel… S’il n’avait pas ramassé ce fichu revolver… Et il a fallu qu’elle disparaisse. Qu’elle le plante là et le laisse se débrouiller avec la police. Comment expliquer qu’il est innocent ? Comment se disculper puisque la gamine est introuvable ?
D’ailleurs, qui est-elle ? Personne ne sait. À croire que Ben l’aurait inventée pour se tirer d’affaire. C’est facile d’accuser un fantôme…
Marie de nos vingt ans de Charles Exbrayat
1975
Charles Exbrayat
Policier
4½ h
Quoi ? Une quinquagénaire romanesque boucle sa valise et part à la recherche de ses amours mortes, comme l’héroïne de Carnet de bal ? C’est grotesque. Marie a servi cette histoire abracadabrante pour prendre le large à son aise. Seulement le S.R.P.J. de Clermont-Ferrand est maintenant assiégé par sa trop collante amie. Elle s’inquiète. Pensez donc ! Marie ne lui donne plus de nouvelles de ses pérégrinations. C’est qu’il lui est arrivé quelque chose. Quelque chose... Comment expliquer à cette agitée que des quantités de personnes disparaissent sans laisser de traces. Elles ne se font pas trucider pour autant. Même si elles ont retiré leur magot de la banque avant de s’évaporer...
C'est pas Dieu possible ! de Charles Exbrayat
1974
Charles Exbrayat
Policier
3½ h
Les choses achevèrent de se gâter le soir où, rentrant du café, Touraizelles trouva sa brave Olympe débordant d’une chaise de la cuisine et en pleurs.
— Ben, qu’est-ce que tu as ? T’es malade ?
— Non…
je t’attendais pour aller me coucher.
— A sept heures ! non, mais ça ne va pas ?
— On m’a manquée !
— Bon Dieu ! qui ça ?
— L’instituteur.
Tu sais pas ce qu’il a osé me répondre ce malhonnête, parce que je m’étonnais des mauvaises notes de notre garçon ? « Ma pauvre femme, qu’est-ce qu’on peut espérer d’un gamin dont la mère est un gros sac qui pense qu’à dormir et le père un ivrogne…» Je peux pas supporter un pareil affront et je vais me coucher.
— Mais, et le dîner ?
— Je m’occupe plus de rien, je me couche…
— Jusqu’à quand ?
— J’sais pas… c’est un si gros affront que je peux pas deviner si je serai encore capable de me lever un jour…
Qui veut affoler Martine ? de Charles Exbrayat
1973
Charles Exbrayat
Policier
3½ h
Avant de rentrer chez lui pour la nuit le Commissaire, en sortant de la Taverne, ne manquait jamais de passer à son bureau.
Ce soir-là, étant revenu plus tôt que de coutume, appuyé à sa fenêtre, il vit une femme déboucher en courant presque, dans la rue Delpech. Il entendit sa respiration haletante.
Elle lui parut assez jeune et bien faite. Il sourit en pensant qu’elle se hâtait vers son amour.
La porte s’ouvrit brutalement devant une jeune femme, apparemment hors d’elle, en qui il reconnut celle de la rue.
Vous êtes le Commissaire ?
— J’ai en effet cet honneur, Madame.
— Dans ce cas, il faut que vous m’aidiez ! que vous les obligiez à cesser ce jeu cruel ! ils veulent me rendre folle !
Porridge et polenta de Charles Exbrayat
1973
Charles Exbrayat
Policier
3½ h
Quel coup terrible ! Henry Radstock était effondré. Non contente d’avoir eu l’impudence de franchir le Channel pour se rendre chez les barbares, Susan, sa fille unique, osait lui annoncer ses fiançailles avec un... Italien. Perdrait-elle l’esprit ? Plus grave encore, le sauvage en question était soupçonné de meurtre. Mais après tout, cela n’avait rien de surprenant : dans ces contrées arriérées, l’assassinat est chose courante... Eh bien ! Il leur montrerait, lui, Henry Radstock, de quoi un sujet de Sa Gracieuse Majesté est capable. Le combat serait rude, mais il arracherait sa fille aux griffes de ces brutes ! Il y allait de l’honneur de la Couronne...
Sainte crapule de Charles Exbrayat
1973
Charles Exbrayat
Policier
3½ h
Bien sûr qu’au Bal des Poissonniers on devrait danser et élire le plus beau couple de Billingsgate... Un bal, c’est fait pour ça, normalement. Mais essayer un peu de pousser sur la piste des Irlandais vociférants et des Écossais obtus... Voilà pourquoi au Bal des Poissonniers on ne danse pas, on cogne. Dans un bel élan oecuménique, les papistes et les hérétiques échangent nez en compote, lèvres fendues et yeux au beurre noir. Et en général, on trouve cela très drôle. Sauf que cette fois, il y a un cadavre au tapis...
Ton amour et ma jeunesse de Charles Exbrayat
1972
Charles Exbrayat
Policier
3½ h
Sans plus se soucier de moi, elle s’élança sur le chemin que nous venions de suivre ensemble, pour le remonter.
Un moment désemparé, je me repris et me lançai à sa poursuite. Au bruit de ma course, elle s’arrêta, se retourna, tendit vers moi des mains suppliantes :
— Non, non ! il vous tuerait !
Ahuri je la laissai repartir mais je n’étais pas décidé à abandonner la partie. Je rejoignis la fugitive à l’entrée du sentier conduisant au château. Haletante, elle m’adjura :
— Éloignez-vous ! Partez ! S’il vous voit... il vous tuera ! il me tuera !
Exaspéré, je la pris par les épaules et la secouai :
— Mais qui ? qui ?
— Renaud, mon mari...
Pourquoi tuer le pépé ? de Charles Exbrayat
1972
Charles Exbrayat
Policier
3½ h
Peut-être que c’est Pierre Salagnon qui l’a occis, le Pépé. Dame ! La ferme, les terres et les gros sous chez le notaire... Rudement tentant !
Mais faudrait pas aller trop vite en besogne. Qui dit que le Pépé lui a légué son bien ? Il a pu choisir de tout laisser à... à son “habitude”, par exemple. Cette gourgandine du Puy l’aurait persuadé de récompenser ses bons et loyaux services, et... Enfin, inutile de se faire du mouron. La lecture du testament désignera sûrement le coupable. Il n’y a plus qu’à attendre. A moins que le Pépé n’ait encore voulu jouer un tour à sa façon...
Quand Mario reviendra de Charles Exbrayat
1972
Charles Exbrayat
Policier
3 h
- Luciano, j’ai une mauvaise nouvelle pour toi.
- Ah ?... Je t’écoute.
- Il s’agit de ta belle-fille.
- Laquelle
- Agantina
- Qu’a-t-elle fait ?
- On lui a fait plutôt... Tiens-toi bien, Luciano, on a...
enfin, on a osé...
Sans élever la voix, don Luciano dit :
- On a osé quoi ?
- L’assassiner !
Une brune aux yeux bleus de Charles Exbrayat
1972
Charles Exbrayat
Policier
3½ h
Annecy ? Le bout du monde quand on n’a jamais quitté son hameau natal des Cévennes ! Mais Deborah se débrouille bien. Elle est femme de chambre chez les Nantilly, la fine fleur de la bourgeoisie savoyarde. Ah ! ils ont l’air irréprochables, ces industriels... Pourtant, le vernis de respectabilité cache mal leur mesquinerie. Ils louchent avec insistance sur les diamants de l’oncle Jérôme : l’héritage se fait attendre. Et puis il y a eu une drôle d’histoire avec la domestique que remplace Deborah... Non, vraiment, l’atmosphère n’est pas très saine. Mais Deborah ne se laissera pas faire. Jolie brune aux yeux bleus, certes, mais qui sait se défendre. Et cogner au besoin...
La Belle Véronaise de Charles Exbrayat
1972
Tarchinini (6)
Charles Exbrayat
Policier
3 h
Le père aime trop Alba, sa fille, pour lui permettre d’épouser qui que ce soit. A fortiori un étranger. Pensez donc, un Florentin ! La fille aime trop son père pour lui faire de la peine. Mais elle aime trop Alfredo, son fiancé, pour le laisser être accuser de meurtre par ledit père, lequel n’est autre que le commissaire Romeo Tarchinini. Ceci sous prétexte que Leonardo, la victime, a été tué avec le couteau d’Alfredo. Et pourquoi Alfredo aurait-il tué Leonardo, je vous le demande ?
La petite fille à la fenêtre de Charles Exbrayat
1971
Charles Exbrayat
Policier
3 h
Une petite fille malade, dont la seule distraction est de regarder à travers sa fenêtre passer les uns et les autres. Albi, avec sa cathédrale forteresse et un passé fantastique. Une ville calme, un décor paisible, des gens tranquilles. Brutalement, tout va changer, car on tue dans Albi-la-Rouge. L’enfant va se trouver au centre du drame. Pour qui et pourquoi garde-t-elle le silence ?
 
 
Les fiançailles d'Imogène de Charles Exbrayat
1971
Imogène (6)
Charles Exbrayat
Policier
3 h
Ted Boolitt, la mâchoire endolorie, les doigts engourdis, remettait tant bien que mal de l’ordre dans son établissement dévasté lorsqu’un gémissement le fit se diriger vers le comptoir par-dessus lequel il se pencha pour contempler sa malheureuse femme qui revenait péniblement à elle. Quand elle distingua le visage de son mari, elle murmura : - Ted... Dites-moi la vérité... Il y a eu un tremblement de terre ou quoi ? En dépit de ses lèvres tuméfiées, Boolitt eut un rire triomphant. - Non, nous avons simplement célébré, à la façon du vieux pays, les fiançailles de cette traîtresse d’Imogène McCarthery.
Des filles si tranquilles de Charles Exbrayat
1970
Charles Exbrayat
Policier
5 h
Evelyne, Maria-Angela, Gertrude étaient des filles tranquilles qui vivaient dans le pays le plus tranquille : la Suisse. Et puis, un jour, l’aventure est venue frapper à leur porte sous l’aspect d’un homme qu’elles aimèrent et cet amour les obligea toutes trois à ouvrir les yeux sur un monde qu’elles ignoraient, plein de mensonge et de sang.
Les menteuses de Charles Exbrayat
1970
Charles Exbrayat
Policier
2½ h
Les cinq vieilles femmes se séparèrent fort avant dans la nuit. En sortant, elles étouffaient des rires cassés et se poussaient du coude comme des collégiennes partant en vacances. Le jeu qu’on leur proposait amenait un dérivatif passionnant dans leurs petites et mornes existences et puis, que leurs maris ne soient pas au courant, que tout dût être mené à leur insu, accordait une espèce de revanche à leur train-train quotidien d’épouses trop soumises. Que ce jeu décidé par BASILIA comportât mort d’homme, ne les touchait en aucune façon. Leur grand âge les faisait vivre dans cette zone de pénombre, à la limite de la mort et de la vie. Pourquoi se soucieraient-elles plus de celle-là que de celle-ci ?
Un bien bel homme de Charles Exbrayat
1970
Charles Exbrayat
Policier
2½ h
Un manoir bâti sur une presqu’île baignée par la mer d’Irlande. La demeure comme le parc y sont merveilleusement ordonnés. C’est là que le propriétaire – un financier de la Cité – vient se reposer chaque année.
En vérité, celui qui dirige ce domaine est un maître d’hôtel héritier des grandes traditions, et qui, par amour pour sa femme, a quitté les duchesses et les marquis pour entrer au service des banquiers. Il en éprouve de lancinants remords. Cependant dans une autosatisfaction de tous les instants, il trouve une large compensation à ses troubles de conscience.
Tout le monde n’admire pas le maître d’hôtel mais chacun s’accorde pour reconnaître que c’est un bien bel homme.
Un bien bel homme qui se croyait aussi intelligent que beau, ce en quoi il se trompait.
Les amoureux de Leningrad de Charles Exbrayat
1969
Charles Exbrayat
Policier
3 h
Où il est démontré que l’amour obscurcit trop souvent le jugement ou que seuls les cœurs purs font vraiment le mal, parce qu’ils sont leurs premières victimes. La russe Ioula, la petite prostituée lyonnaise, Amalia la portugaise, aiment de tout leur cœur des garçons menacés. Aimer ne suffit pas pour assurer son bonheur.
Elles en feront, toutes trois, la dure expérience.
Trois petits drames dans des milieux différents et dont l’auteur sait, selon son habitude, rendre merveilleusement l’atmosphère.
Un matin, elle s'en alla... de Charles Exbrayat
1969
Charles Exbrayat
Littérature
6 h
Tout sépare Berthe de Mathieu : sa religion, son mari prisonnier, son village. Pourtant, cette jeune femme sans volonté jusque-là, s’en ira à la recherche de son bonheur avec Mathieu, homme simple, qui ne peut renoncer à l’appel de la montagne. Quand le mari reviendra, il partira à son tour à la poursuite du couple.
Ce beau roman d’amour, un des plus puissants de Charles Exbrayat, a pour cadre le Mézenc et le glacis de hauts plateaux qui l’entourent, où ne peuvent vivre que ceux ayant été, dès l’enfance, baignés par le vent qui y souffle sans cesse.
Notre Imogène de Charles Exbrayat
1969
Imogène (5)
Charles Exbrayat
Policier
3 h
Angus Cumbrae aime Janet Leadburn et Janet Leadburn aime Angus Cumbrae. Mais le père de Janet, commerçant respectable, ne veut pas pour gendre d’un mécanicien sans le sou.
Alors les tourtereaux décident de fuir.
Embusqué près de la maison de sa belle, Angus attend. Et, oh ! surprise, c’est Hugh Reston, l’oncle, qui se présente, revolver au poing.
Un coup de feu claque et Reston s’écroule, mort. Angus est-il coupable ? Trop facile.
Imogène McCarthery, elle, connaît le meurtrier. Et pourquoi ? Parce que Imogène McCarthery est la réincarnation de Marie Stuart et parce qu’elle est bien plus maligne que tous les policiers d’Écosse.
Mais elle ne dira rien à cet idiot de Mac Huntly. L’inspecteur n’a qu’à trouver tout seul…
Ces sacrées florentines de Charles Exbrayat
1969
Tarchinini (5)
Charles Exbrayat
Policier
3 h
« C’est cette bonne femme, la comtesse, papa ? » La comtesse Maria Filippina Tegiano della Unva, imbibée de grappa, jure comme un charretier. Rien d’étonnant à cela : c’est la concierge du palais Bignore. Sous le choc, Tarchinini, le commissaire grassouillet à la moustache en crocs, se laisse conduire avec son fils à la chambre qu’on leur a réservé. Ils décamperont demain. En attendant, autant faire connaissance avec les locataires du palais. Il y a Sophia, la dame qui se promène toute nue ; Adda, la douce masseuse ; le Dr Viarnetto ; Mario, le fonctionnaire bovin et sa femme insipide ; les Della Chiesa ; Tosca, la sorcière ; Me Bondena, sa femme infirme et sa secrétaire pleine de santé. Et puis le cadavre… Celui d’Antonio, garçon boucher et petit ami de la comtesse. Romeo Tarchinini connait déjà le mobile du crime : l’amour, bien sûr ! Pour un véronais, quoi de plus naturel ? Ah ! ces florentines…
Chant funèbre pour un gitan de Charles Exbrayat
1968
Charles Exbrayat
Policier
3 h
— Il s’appelait Felipe Zubia…
Un gitan né au hasard des chemins…
Nul n’a trop su ce qu’avait été sa jeunesse et comment il s’y était pris pour ne pas mourir de faim, et pour se consacrer à l’apprentissage de la tauromachie.
Très vite on se mit à parler de lui.
Des critiques se déplacèrent pour le regarder travailler.
Ils ne lui ménagèrent pas leurs éloges.
Le vieux torero vida son verre et passa sur ses lèvres le dos de sa main décharnée.
— … Pourquoi ce Felipe n’est-il pas devenu le maître qu’il promettait d’être ?
Mon interlocuteur haussa les épaules et cracha par terre pour bien montrer à quel point le monde le dégoûtait.
— A cause d’une femme, naturellement…
La route est longue, Jessica de Charles Exbrayat
1968
Charles Exbrayat
Policier
5 h
Printemps 1860. Ed Olinda, shérif de Beechupland, tient sa « ville » bien en main. Tous les habitants n’aiment pas cet homme, mais tous le respectent : ils se souviennent que c’est lui qui les a conduits, tel Moïse les Hébreux, sur ce plateau que la forêt rongeait de toutes parts.
Et puis un jour, tout change: un chercheur d’or vaincu arrête son cheval épuisé devant le saloon de Sam Bogard. Cet aventurier traîne dans son sillage toutes les légendes dont se nourrissent les rêveurs de l’Ouest. En l’écoutant parler de son échec, il se trouve des hommes pour entendre, à travers ses paroles désespérées, chanter leurs propres espérances. Ainsi, Matt Barrow, pour l’amour d’une fille, prend la décision de partir lui aussi à la conquête de l’or.
Le départ de Matt porte un coup très dur à Beechupland. Tous les habitants ont le sentiment que quelque chose vient de s’achever. Ed Olinda, le shérif, reste seul pour faire front à l’orage, pour tenter de colmater la brèche creusée dans le mur qu’il avait élevé à force d’énergie et d’abnégation. Mais les passions se déchaînent. Comment contenir la jalousie de filles sauvages et belles, le sang bouillant de garçons aussi âpres et durs que ce pays de l’Ouest qui refuse de se laisser vaincre ? Il y aura des meurtres, des secrets tragiques, des peurs cachées. Mais, dans la souffrance et la mort, Beechupiand retrouvera la volonté de continuer car, comme ledit la vieille chanson de l’Ouest américain, « la route est longue, Jessica a, la route est longue et dure et douloureuse, qui mène à l’avenir.
Les amours auvergnates de Charles Exbrayat
1968
Charles Exbrayat
Policier
3 h
Aurillac, calme petite ville de province, assoupie au bord de la Jordanne.
Mais dans l’étude de Me Parme les passions couvent sous la poussière des dossiers : François, le clerc de notaire, rêve toutes les nuits qu’il dort avec l’épouse de son patron et assaille la dame de billets doux. La logeuse du clerc est amoureuse folle de son locataire que, de son côté, la fille du notaire est bien décidée à traîner devant M. le Maire.
À l’étude, le pauvre François est en butte aux petites mesquineries de ses collègues et à la hargne du frère de son patron qui a découvert l’intrigue et exige sa démission.
Ennuyeux, pour François, qu’on trouve, précisément le lendemain de son renvoi, le frère en question « suicidé » dans son lit…
Un joli petit coin pour mourir de Charles Exbrayat
1968
McNamara (3)
Charles Exbrayat
Policier
2½ h
Dans la guerre des services secrets, Phil Rothesay, un des meilleurs agents du M.I.5. (anglais), a remporté la victoire sur son adversaire russe Gritchine, mais l’âme damnée de Gritchine, Hazdurian, a égorgé la femme de Phil, Laura, en représailles. A titre d’acompte avant de tuer Phil lui-même.
Où et quand ? Rothesay l’ignore. Une seule certitude: cela se fera tôt ou tard. Alors, las de redouter un ennemi dont il ne connaît que le nom, il démissionne et se rend en France, à Bracieux près de Chambord où il a vécu des heures heureuses avec Laura. Que son bourreau sans visage l’exécute là s’il le veut, lui n’attend plus que la mort.
Dans la charmante auberge de Mme Noyers, il s’amuse presque en étudiant les autres pensionnaires. Hazdurian a-t-il pris la personnalité du major écossais Dalmaly ou l’apparence aimable de la Galloise Mrs. Owen ? Celle austère du Londonien Stewarton ou farfelue du couple Coleford avec leur insupportable rejeton boutonneux Benny ? Ou odieuse des Burbage ?
Un balle qui manque de peu son but rappelle à Rothesay le tragique de sa situation. Hazdurian est arrivé.
Mais des émissaires du M.I.S. aussi…
Il faut chanter, Isabelle ! de Charles Exbrayat
1967
Charles Exbrayat
Policier
3 h
Le soir où, flânant dans les rues de Saint-Étienne, le commissaire Laverdines, intrigué par un attroupement, découvre, par hasard, un double suicide, il n’en croit pas ses yeux : la femme qui gît là, dans son sang, est cette quadragénaire qu’il a convoyée l’après-midi même depuis Annonay.
Elle avait, disait-elle, manqué le dernier car. Son mari devait être fou d’inquiétude et ils n’avaient pas le téléphone...
Quelques instants après, elle parlait de lui téléphoner... Cette blonde, encore appétissante, avait quelque chose d’étrangement nerveux. Elle paraissait affolée. En tout cas, elle mentait sans relâche. Et puis, il y avait cette amie, Isabelle, pour laquelle elle semblait se faire tant de souci...
Le Dernier des salauds de Charles Exbrayat
1967
Charles Exbrayat
Policier
3 h
Comment l’opinion de Stockton-City aurait-elle pu accepter, sans lui témoigner son mépris, que Ted Melford - le chef de la brigade criminelle - se soit aussi cyniquement vendu au gang régnant sur la ville ?
D’autant plus que Mel Voidding, l’amateur de papillons, le caïd à qui tout le monde obéissait, avait tué Lilian, la fille de Ted Medford !
On peut aimer l’argent ; mais à ce point, non. Vraiment, Ted Melford était bien le dernier des salauds.
Pour Belinda de Charles Exbrayat
1967
Charles Exbrayat
Policier
3½ h
Lorsque j’ai voulu traverser le terrain vague, ils m’ont carrément barré la route. Avec leurs battes de baseball, ils avaient l’air de jeunes bêtes méchantes. Je me suis avancé sur eux, tranquillement. Ils me regardaient approcher. Je savais que d’une seconde à l’autre, ils allaient se ruer sur moi.
— Alors, les mômes ? Quelque chose qui ne va pas ?
— Fumier !
Il a foncé, mais en un clin d’œil, j’avais sorti mon P. 38
et le lui ai braqué dessus, ce qui freina sérieusement son élan.
— Comme ça ; on voudrait tabasser un agent fédéral, les gars ?
Le Quintette de Bergame de Charles Exbrayat
1967
Tarchinini (4)
Charles Exbrayat
Policier
3 h
- Giulietta, tu es une sotte !
- C’est ça ! Insulte-moi, maintenant ! Il ne te reste plus qu’à me mettre à la porte pour que celle que tu ramèneras de Bergame puisse trouver la place nette !
De rage, Tarchinini attrapa la tasse dans laquelle il venait de boire et la jeta sur le plancher où elle se brisa. Devant ce geste sacrilège, les deux antagonistes demeurèrent un instant muets de saisissement, puis Giulietta murmura d’un ton incrédule :
- Tu as osé... Le service de la tante Paola !
Le voyage inutile de Charles Exbrayat
1966
Charles Exbrayat
Policier
2½ h
...Ces coups de poignard dans le crâne qui m’aveuglaient. J’en aurais hurlé. Je ne savais plus bien où j’étais. Le mot « honte » m’arracha au mal pour quelques secondes. Honte ? Moi ? c’est Louise qui aurait dû avoir honte ! Je confondais les deux femmes, celle d’autrefois et celle d’aujourd’hui. Louise se tenait en face de moi comme le jour où elle m’avait dit adieu.
Sans le vouloir, je criai :
— Honte ? Elle est bonne celle-là ! Mais c’est cette petite garce qui devrait avoir honte !
Je perçus un murmure hostile, une rumeur confuse autour de moi. Sans doute les clients. Je m’en fichais. J’étais retourné vingt ans en arrière.
Les dames du Creusot de Charles Exbrayat
1966
Charles Exbrayat
Policier
3 h
Cette fois, la coupe est pleine Les délires paranoïaques et alcoolisés de Hordain, personne ne veut plus les subir, au journal. C’est la porte. L’idée de transformer un banal accident de la circulation en drame social façon XIXe siècle est grotesque. Même un journaliste aussi bouché que Hordain devrait comprendre que la lutte des classes ne fait plus recette. Les bourgeois qui renversent les gosses d’ouvriers ne le font pas forcément exprès, bon sang ! Et les juges ne les laissent pas courir dans la nature par solidarité. Bien. Que faut-il faire, alors, des accusations accablantes d’un témoin oculaire inattendu ?
Plaies et bosses de Charles Exbrayat
1966
Charles Exbrayat
Policier
3 h
La vie n’est pas de tout repos dans la petite ville irlandaise de Boyle... C’est que les gars sont un peu trop portés sur le whisky et qu’il ne se passe guère de jour sans qu’éclate une bonne bagarre. Surtout quand, comme Egan O’Meara, on a le malheur de tomber amoureux de Patsy, une garce. Après avoir fait scandale en s’affichant avec un marchand de chevaux, Patsy accorde pourtant à Egan un rendez-vous nocturne près de la maison de son amant qui assiste à l’événement local : un match de boxe. Egan attendra en vain. Patsy ne viendra pas : elle a été étranglée. L’ennui, pour Egan, c’est qu’on l’a aperçu dans les parages ; qu’il a, la veille, donné une bonne raclée au maquignon et qu’il a même eu la sottise de confesser à un tiers qu’en toute logique il aurait plutôt dû venger son honneur en tuant l’infidèle...
Chianti & Coca-cola de Charles Exbrayat
1966
Tarchinini (3)
Charles Exbrayat
Policier
2½ h
Roméo Tarchinini, commissaire de la police criminelle de Vérone, part pour l’Amérique. L’affaire est de grande importance : il doit ramener en Italie sa fille aînée Giulietta qui a épousé le distingué juriste bostonien, le policier Leacok (Chewing-gum et spaghetti). Il s’est persuadé que celle-ci était malheureuse loin de sa famille. L’arrivée de notre débonnaire et volubile commissaire dans l’austère belle-famille américaine va bousculer tous les comportements. D’autant qu’il est mêlé à une banale affaire d’accident de la route, puis d’un meurtre et d’un autre encore. Il va vouloir faire régner sa justice au sein de la police bostonienne. Deux mondes vont s’affronter, et notre sentimental Italien va avoir fort affaire pour se faire entendre.
Vous manquez de tenue Archibald de Charles Exbrayat
1965
Charles Exbrayat
Policier
2½ h
Ruth Truksmore, bien qu’elle ne brûlât pas pour lui d’une flamme très vive, était fort heureuse de devenir lady en épousant le baronnet sir Archibald Lauder à qui elle avait oublié de révéler son appartenance au MI5.
Mis au courant, sir Archibald s’entête à suivre sa femme – parce qu’elle est sa femme – dans des histoires auxquelles il ne croie pas, puis qui le dégoûteront. Mais le baronnet semble ignorer complètement que l’action des Services Secrets doit être... secrète et jamais, de mémoire d’agent, on avait vu pareil olibrius racontant ses aventures à tout le monde y compris aux policiers !
Quoi d’étonnant, dans ces conditions, que Ruth veuille divorcer pour se séparer d’un époux dont la sottise, l’incompréhension et le snobisme la font devenir folle ?
Un roman plein de cet humour dont Charles Exbrayat s’est fait une spécialité et qui a rencontré la faveur des lecteurs.
Barthélemy et sa colère de Charles Exbrayat
1964
Charles Exbrayat
Policier
3 h
Une sale histoire, ce meurtre. Evidemment, Berry pourra s’arranger. Quelques pots-de-vins, quelques faux témoins grassement retribués et son homme de main sera relaxé. Tout de même. Berry n’aime pas faire de vagues. Il s’est embourgeoisé, avec l’âge. Les règlments de compte, les coups de feu, il n’en veut plus. Alors un crime gratuit, juste pour s’amuser, cela n’arrange pas ses affaires. D’autant que cet imbécile de Fernand est allé tuer une femme de pêcheur, dans un petit village. et ces gens-là sont fichus de ne pas comprendre pourquoi la justice leur donne tort. Sale histoire, vraiment...
La Honte de la famille de Charles Exbrayat
1964
Charles Exbrayat
Policier
4 h
Bonne mère, qu’a-t-il fait pour mériter une telle infamie ? Est-il possible que son fils à lui, Maspie le Grand, ait pu tourner aussi mal ? Dire que dans la famille, on appartient à la pègre marseillaise depuis des générations... Ah, le traître ! Mordre ainsi la main qui l’a nourri ! Quelle misère ! Quelle ingratitude ! Entrer dans la police ! Maspie le Grand en mourra de honte... Et comme un malheur n’arrive jamais seul, voilà que le gang des Corses lui cherche des noises. Accusé d’être un délateur, un sale indic... lui, Maspie le Grand ! Vaï, avec un fils dans la police, rien d’étonnant...
Les messieurs de Delft de Charles Exbrayat
1964
Charles Exbrayat
Policier
3 h
Dans Delft  la tranquille, chacun envie le sort du riche Karel Klundert, un célibataire merveilleusement servi par sa vieille gouvernante, Mina.
Une fois par mois, Karel se réunit à d’autres quinquagénaires, veufs ou vieux garçons, que rassemble une même tendresse pour les plats bien cuisinés et les vins de qualité, amoureusement choisis. Mais une nuit, une voix désespérée va troubler la belle quiétude de ces égoïstes, la voix d’une femme qui appelle au secours Karel Klundert qu’elle affirme être le père de son enfant. Persuadé qu’il s’agit d’une farce, Karel se moque de cette Karin inconnue jusqu’au moment où il apprend qu’une jeune femme, nommée Karin, s’est noyée après lui avoir téléphoné.
Dès lors, Karel va se battre contre lui-même, contre l’impossible. Il ne connaissait pas Karin et Karin est morte parce qu’il n’avait pas voulu répondre à son appel. Dans Delft, on ne comprend pas, l’opinion se divise : pour ou contre Karel. Mais Albrecht Cornelis, le policier, ne veut pas qu’un homme, pour si riche qu’il soit, puisse tuer impunément, même si ce crime ne tombe pas sous le coup de la loi.
C’est un drame émouvant parce que profondément humain, dans l’atmosphère paisible de la belle ville hollandaise.
On se reverra, petite... de Charles Exbrayat
1964
McNamara (1)
Charles Exbrayat
Policier
3 h
— Et alors ? Ça ne va pas ? Vous êtes ivre ou quoi ?
D’un geste résigné par-dessus son épaule droite, John, du pouce, indiqua son client.
L’agent de police s’adressant au bag-piper dut hurler.
— Ça ne vous ferait rien de vous arrêter ?
McNamara s’interrompit pour demander, surpris :
— Vous n’aimez pas ma manière de jouer ? Pourtant chez nous, à Tomintoul...
Armitage eut une sorte de sanglot et marmonna :
— Je n’en peux plus... Qu’il descende !... Faites-le descendre, je vous en prie, faites-le descendre !
Le policeman n’y comprenait strictement rien et il s’énerva.
— Enfin, vous allez vous décider à me raconter ce qu’il se passe ?
le colonel est retourné chez lui de Charles Exbrayat
1964
McNamara (2)
Charles Exbrayat
Policier
3 h
La jolie et naïve Doris ne fit aucune difficulté pour remettre au policier les faux billets qu’elle avait dans son sac et dont son mari possédait une provision. En bref, tout eût été résolu rapidement si, quelques jours plus tard, la mer n’avait rejeté les cadavres du faux-monnayeur et du policier. Assez curieusement, la police ne serait jamais parvenue à rien si le Destin n’était intervenu pour confondre les méchants.
Les douceurs provinciales de Charles Exbrayat
1963
Charles Exbrayat
Policier
3½ h
Monsieur DUMOLARD m’examina attentivement :
— Je répète ma question, petit : êtes-vous guéri oui ou non ?
— Je crois que oui.
— Ce qui signifie ?
— Que je me suis résigné à ne plus jamais la revoir.
— Pas tout à fait cicatrisée la blessure, hein ?
— Presque.
Il poussa un soupir de déception.
— Je suis navré pour vous Guillaume NORREY.
Vous étiez un de mes agents les plus sûrs…
Navré, oui vraiment. Si je pouvais encore me passer de vous, cette fois, je vous renverrais à votre usine, mais j’ai besoin d’un ingénieur de qualité…
Vous prendrez le « Drapeau » demain soir à la gare d’Austerlitz pour vous rendre à POITIERS.
— Ah ?… et qu’est-ce que je serai censé y fabriquer ?
— Vous venez d’être engagé par le professeur MONTANAY pour l’aider à mettre la dernière main à ses travaux de recherches sur un carburant solide.
Les filles de Folignazzaro de Charles Exbrayat
1963
Charles Exbrayat
Policier
3½ h
L’histoire se passe dans un petit village montagnard du Piémont où vivent des gens rudes, peu enclins à apprécier les citadins. Un livre de bonne humeur qui permet à l’auteur, à travers l’affabulation policière, de faire défiler une série de personnages hauts en couleur. Un inspecteur milanais s’imagine arrêter l’assassin dans les délais les plus brefs. Mais c’était compter sans les filles de Folignazzaro qui faillirent le rendre fou.
Olé ! ...torero ! de Charles Exbrayat
1963
Charles Exbrayat
Policier
3½ h
Le torero Luis Valderès a quitté l’arène après un coup dur survenu à l’un de ses proches, mais il n’a pas perdu pour autant l’amour des toros. Dans sa propriété, en dépit de la belle Concepción, sa femme, il s’ennuie. Un jour, l’occasion lui est offerte de retourner dans l’arène et l’imprésario qui finance ce retour auquel personne ne croit, retrouve les compagnons d’autrefois du matador.
Contrairement à toute attente, Luis va se couvrir de gloire et les plus malveillants seront obligés d’admettre ce qui leur paraissait d’abord impossible : en dépit de sa longue absence, Valderès est meilleur qu’il ne le fut jamais.
Et brusquement, la fatalité semble s’abattre sur la cuadrilla dont les hommes meurent les uns après les autres. Est-ce la vieillesse qui les prive de réflexes devant le fauve ?
Imogène, vous êtes Impossible ! de Charles Exbrayat
1963
Imogène (4)
Charles Exbrayat
Policier
2½ h
Imogène McCarthery est une terreur à Callender, son village des Highlands. Terreur pour les criminels mais aussi pour les policiers. Cette vieille fille susceptible et bagarreuse n’a pas son pareil pour descendre des litres de pur malt et se mêler des affaires les plus tordues. Aussi quand elle croise Brian et Alison tendrement enlacés au clair de lune, elle se dit que quelque chose ne tourne pas rond. En effet le mari d’Alison est beaucoup plus vieux qu’elle ; quant à Brian, sa femme est infirme. Et quand cette dernière est retrouvée morte, empoisonnée, Imogène jubile et s’efforce de convaincre le sergent McClostaugh que les amoureux du clair de lune n’y sont pas étrangers. C’est qu’elle est sûre d’elle, Imogène ! Mais à trop s’obstiner on passe parfois à côté de la vérité... Avec cette série, Exbrayat est au mieux de sa forme dans la veine humoristique et exotique. La description de la vie dans ce petit village d’Ecosse et surtout la personnalité irrésistible de son héroïne, Imogène, ont fait sa renommée.
Dors tranquille Katherine de Charles Exbrayat
1962
Charles Exbrayat
Policier
4 h
Une jeune fille, Katherine, est retrouvée morte pendue. Suicide ou meurtre ?
C’est ce que devra élucider le jeune inspecteur Kurt Possberg. Son enquête le ramènera dans sa ville natale où son amour de jeunesse vit toujours mais marié à un grand ponte....
Kurt réussira-t-il à mettre ses sentiments de côté dans cette affaire ? Pourra - t-il trouver les causes de la mort pour sa paix intérieure et le repos éternel de Katherine ?
Le temps se gate à Zakopane de Charles Exbrayat
1962
Charles Exbrayat
Policier
3½ h
Aloïs Werner, citoyen helvétique un peu niais mais plein aux as - ce qui est une excellente combinaison -, est tombé follement amoureux d’Hildegarde von Löwenberg. La belle lui rappelle tant sa chère Elzbieta... Mais - ô désespoir ! - Hildegarde a jeté son dévolu sur un autre. Aloïs fou de douleur, va-t-il se percer le cœur d’une dague ? Nenni, ma chère ! Car Aloïs est en réalité un espion anglais. S’il fait le joli cœur auprès d’Hildegarde, c’est uniquement afin de s’introduire dans un nid d’agents doubles au service des Soviétiques. Et une fois dans la place, sa pseudo fiancée va passer un sale quart d’heure. Enfin, si tout marche comme prévu...
Encore vous, Imogène ? de Charles Exbrayat
1962
Imogène (3)
Charles Exbrayat
Policier
4 h
Finie, vidée, lessivée. Imogène McCarthery, l’abominable Écossaise aux cheveux rouges qui fut le cauchemar et la gloire de Callander, n’est plus. Enfin, c’est ce que certains croient, au village. Les naïfs ! Cet œil morne et vide, ce maintien plein de réserve, ce profil trop bas pour être honnête... ça cache quelque chose. L’infernale rouquine ruse, elle veut tromper l’ennemi. Mais arrivera-t-elle à se contenir longtemps ? Pas si sûr. A son âge, on ne se refait pas, comme on dit. Et Imogène a beau baisser pudiquement les paupières, c’est bien un cadavre qui gît là, à ses pieds...
Le plus beau des bersagliers de Charles Exbrayat
1962
Tarchinini (2)
Charles Exbrayat
Policier
3½ h
À Turin, Nino Regazzi, bersaglier dans l’armée italienne, est surtout connu pour son physique avantageux. Et il en brise des coeurs, Nino. Mais à trop jouer de son pouvoir de séduction, il attise jalousies et rancoeurs. Aussi personne n’est surpris quand les agents découvrent son cadavre pendant une de leurs rondes. Le plus beau des bersagliers avait beaucoup d’ennemis et les pistes sont nombreuses. La police piétine, mais que le coupable ne se réjouisse pas trop vite car Roméo Tarchinini, le célèbre commissaire véronais, est de passage à Turin... Au risque de passer pour caricatural, Tarchinini est le héros italien par excellence : bon vivant, exubérant, sentimental... Voilà un commissaire qui déteste la violence, voue une passion à sa femme Giulietta et pense que tous les crimes sont passionnels. Pour un Italien, en effet, pourquoi tuer si ce n’est par amour ?
Avanti la musica ! de Charles Exbrayat
1961
Charles Exbrayat
Policier
3½ h
1943. Le canon gronde dans les lointains. A Stramoletto, il y a ceux qui attendent les Anglais et ceux qui attendent les Allemands. Deux clans s’affrontent et s’engueulent à qui mieux mieux : celui du maire, partisan des Alliés, celui de l’ancien maire, partisan du Duce, qui ne pardonne pas au premier de lui avoir volé son écharpe tricolore. Le fait que le fils du Montaigu patriote ait le toupet de courtiser la fille du Capulet fasciste n’arrange pas les choses. On ne peut s’entendre que sur un point : pas question de laisser les étrangers au village se mêler de la querelle. Surtout pas Grippa - Shylock du village, que tout le monde déteste et qui a épousé une jolie femme de quarante ans sa cadette. Or, un jour, on trouve le cadavre de Grippa sur le chemin de sa maison…
Des demoiselles imprudentes de Charles Exbrayat
1961
Charles Exbrayat
Policier
4 h
Est-ce que Jef aurait… Oh, non ! Pas lui. Un si brave garçon, il en serait bien incapable !
Pourtant, il avait rendez-vous avec Siska dans les jardins de Voorhavenlaan. Et c’est là que l’on a retrouvé la jeune fille, morte, le crâne défoncé. Une querelle d’amoureux qui a mal tourné ? Mais puisque Siska avait annoncé à Jef qu’elle lui revenait… Puisqu’elle lui avait demandé pardon et voulait tout lui expliquer… Et il ne fallait pas oublier « l’autre ». Siska devait le voir, lui aussi, ce sale type qui l’avait embobinée avec ses promesses. Non, ce ne pouvait pas être Jef. Alors, pourquoi avait-il pris la fuite ?
Le Quadrille de Bologne de Charles Exbrayat
1961
Charles Exbrayat
Policier
3½ h
Dangereuse, la vie d’un représentant en pâtes alimentaires ? Allons donc C’est pourtant à une infernale série d’attentats qu’échappe le voyageur de commerce Alfonso Santucci, à l’issue d’une tournée de trois mois dans les pays de l’Est où il est allé vanter les mérites de ses lasagnes et de ses tagliatelles. Mais c’est que Santucci n’est pas plus voyageur de commerce qu’il ne s’appelle Santucci. Il fait partie des services secrets italiens. Seulement cela, personne ne le sait. Pas même Tosca, ravissante contessina qui lui reproche sans cesse un métier peu reluisant. Il n’a guère à être au courant que l’agent du MI6 britannique, celui de la CIA. et l’espionne soviétique du GRU. Et tout ce petit mon de exécute avec notre héros un quadrille aux figures compliquées dont le maître de ballet est un beau maréchal des carabiniers, amoureux transi et point mécontent de sa personne.
Les blondes et papa de Charles Exbrayat
1961
Charles Exbrayat
Policier
3½ h
Anodin, le complexe des blondes ! Du moins en apparence.
Car le mal peut avoir des conséquences graves. En effet, mis en présence d’une personne de sexe féminin pourvue d’une chevelure blonde, le sujet atteint se trouve instantanément transporté au septième ciel. Comprenette bloquée. Sourire extatique. Roucoulades et discours enflammés. Très dangereux tout cela... Ianto Morgan souffre justement de ce redoutable complexe. Et ayant rencontré une charmante blonde, il plane à des altitudes que lui seul peut atteindre.
C’est pourquoi il est surpris de trébucher soudain sur un cadavre. Et il ne s’explique pas non plus la présence de l’arme du crime dans sa main droite...
Mefie-toi gone de Charles Exbrayat
1961
Charles Exbrayat
Policier
4 h
Un instituteur qui n’avait sans doute pas la vocation est entré par hasard dans les services de renseignements. A Lyon sa ville natale il coule une bouteille de beaujolais à portée de la Mais à peine notre gone a-t-il pris possession de sa maison d’école que dans la nuit une balle lui siffle aux oreilles... main les jours heureux d’une longue convalescence quand son supérieur vient troubler sa quiétude : il s’agit de reprendre du service - et dare-dare ! - comme maître d’école dans un patelin perdu où il s’est passé quelques mois auparavant des choses bizarres autant que tragiques. Instituteur ! Quelle belle couverture.
Qui irait soupçonner...
Aimez-vous la pizza ? de Charles Exbrayat
1960
Charles Exbrayat
Policier
3½ h
Ah ! Les Garofani ne sont pas Napolitains pour rien. Les gosses accrochés aux jupes de la mamma, les plus grands qui traînent sur le port et soulagent les touristes de leur trop-plein de lires tandis que Mario vend sa pizza et Lauretta ses citronnades... C’est le bonheur, oui. Mais c’est aussi la misère. Et puis un jour, les Signori leur proposent une “affaire”. Il suffit d’assurer un transport. Un million de lires à la clef.. Un million de lires ! Ça en fait des pizzas et des citronnades ! Et pour un travail on ne peut plus simple. Ou du moins le croient-ils.
Amour et sparadrap de Charles Exbrayat
1960
Charles Exbrayat
Policier
3½ h
Francis W. Bessett a tiré de précieux enseignements de son séjour à Eton : il porte chapeau melon et parapluie avec élégance, et son accent d’Oxford est irréprochable.
On le prendrait pour un gentleman accompli s’il n’avait la fâcheuse manie de récolter plaies et bosses, et d’exhiber sparadrap et bandages divers…
À croire que ses fréquentations ne sont pas convenables ! Évidemment, quand on se met en tête d’épouser Maureen O’Mulloy, il faut affronter sa tribu d’Irlandais braillards et batailleurs…
Une entreprise presque aussi dangereuse que de vouloir retrouver l’assassin de ses parents…
Cet imbécile de Ludovic de Charles Exbrayat
1960
Charles Exbrayat
Policier
4 h
Sept ans de réclusion ! C’est le verdict du jury à rencontre de ce pauvre Ludovic, convaincu de vol à main armée lors d’un transfert de fonds effectué par la banque où il était employé. Ludovic s’est mal défendu, c’est un timide – terrorisé par les femmes à la suite d’un drame d’enfance et perpétuellement en butte aux farces de ses collègues de bureau. Peut-être, aussi, un redoutable mythomane : n’a-t-il pas créé de toutes pièces ce personnage de Jenny que personne n’a jamais vu ? Sept ans ! C’est trop si l’accusé est innocent ; trop peu s’il est coupable. Au terme de deux années de réclusion, on décide de relâcher Ludovic pour qu’il conduise la police jusqu’aux 368 000 francs qu’il est censé avoir volés…
Cet imbécile de Rimoldi... de Charles Exbrayat
1960
Charles Exbrayat
Policier
4 h
Albert Rimoldi, timide employé de banque au Crédit Central de Rouen est un être sensible et naïf. Afin de lui faire une blague, deux de ses collègues de bureau lui adressent une lettre d’amour où une certaine Jenny lui donne rendez-vous. Le lendemain de cette triste soirée où il comprend qu’il a été berné, il se voit demander par le directeur de la banque – qui lui promet une substantielle augmentation – de convoyer un fourgon contenant deux cents millions. Soupçonné du vol après le braquage du convoi de fonds, Rimoldi est relâché faute de preuves, mais il se trouve dès le lendemain confronté à une série de meurtres, dont celui de la mystérieuse Jenny.
Imogène est de retour de Charles Exbrayat
1960
Imogène (2)
Charles Exbrayat
Policier
4 h
En apprenant la nouvelle, Mrs Elroy a eu un début d’infarctus, Mr Boolitt a vidé une demie bouteille de gin et la solide Mrs Boolitt a réclamé un petit verre du même breuvage. Fiona Campbell - qui gardait le lit depuis des semaines - s’est levée comme Lazare, le Conseil municipal a expédié les affaires courantes pour étudier les mesures d’urgence, le sergent Archibald McClostaugh a abandonné son problème d’échecs... Imogène était de retour ! Imogène, l’amazone à la chevelure de feu qui avait mis Callander à feu et à sang, laissant derrière elle la terre jonchée de cadavres... Le sergent l’a prévenue tout de suite : « Au plus petit cadavre, je vous boucle. » Imogène a giflé l’officier de police et a commencé à s’interesser de très près à l’histoire d’un fantôme qui suivait un petit bonhomme du nom de Morton. Ça n’a pas traîné : le lendemain, Mr Morton était mort.
Chewing-gum et spaghetti de Charles Exbrayat
1960
Tarchinini (1)
Charles Exbrayat
Policier
4 h
Tarchinini est rond, gourmand, volubile et un rien frimeur ; il est marié à Giulietta, ancienne reine de beauté devenue la mamma par excellence, irrésistible et soupe au lait. Chez eux la vie n’est pas de tout repos, mais un mot règne en maître, l’amour... Ah, l’amour... Pour le commissaire Tarchinini, il est même l’unique et formidable ressort de tous les crimes. Et les crimes ne manquent pas dans l’Italie d’Exbrayat. On y poignarde, on y, étrangle, on y fusille même à l’occasion. Aussi, quand l’enquêteur Leacok arrive à Vérone pour s’initier aux méthodes policières européennes, il ne comprend rien à rien. Nul doute que sa froideur toute bostonienne fera des étincelles auprès de l’exubérance italienne de notre héros...
Ne vous fâchez pas, Imogène ! de Charles Exbrayat
1959
Imogène (1)
Charles Exbrayat
Policier
4 h
Imogène McCarthery est une véritable tornade rousse et ses collègues la surnomment d’ailleurs « The Red Bull », le taureau rouge. Cette Écossaise au sang bouillonnant revendique d’ailleurs le chardon comme emblème national ! Secrétaire à l’Intelligence Department de l’Amirauté à Londres, elle y sème la zizanie auprès de la communauté anglaise mais elle se fait néanmoins remarquer par ses supérieurs pour son sérieux et son dévouement. C’est ainsi que, convoquée par le patron des services secrets, elle se voit confier une mission de la plus haute importance : apporter en Écosse les plans ultraconfidentiels du Campbell 777, un avion à réaction révolutionnaire. Il va sans dire que toutes les puissances étrangères sont en émoi et déroberaient volontiers les fameux plans ! Le voyage de Londres à Callender, son village natal, sera semé de pièges, et il faudra à Imogène toute sa fougue, son courage, voire sa folie pour affronter de tels dangers…
Ce mort que nul n'aimait de Charles Exbrayat
1958
Charles Exbrayat
Policier
3½ h
Un cadavre défiguré est repêché dans le canal Albert. La police d’Anvers annonce à peine la nouvelle qu’un marinier se présente et déclare reconnaître dans le défunt son gendre, un propre à rien tué par quelqu’un du même acabit, bon débarras pour tout le monde et au revoir la compagnie. Un vrai patriarche à l’antique, ce Gustaaf Van Neer, patron de la péniche La Belle Mouette qui vient d’identifier les restes de Joss. Lauriks. Un personnage fascinant par sa violence contenue, son autorité, son franc-parler. Trop fascinant même : Gustaaf Van Neer paraît plus vrai que nature. Parce qu’il est une force de la nature... ou parce qu’il en joue le rôle ? L’inspecteur Rik de Herdt sent poindre un doute - et si c’était lui le meurtrier de Joss Lauriks ? De toute façon, Rik et son adjoint Joris Spelckmans ont le devoir de trouver le coupable. Une tâche que le clan des Van Neer, soudé autour de son chef, proclame inutile et semble s’ingénier ensuite à rendre impossible, mais Rik de Herdt se pique au jeu et s’acharne, lui aussi, à percer le mystère. qui entoure ce mort que nul n’aimait. Une enquête périlleuse dans les brumes du pays flamand.
Vous souvenez-vous de Paco ? de Charles Exbrayat
1958
Charles Exbrayat
Policier
4 h
Une plongée dans le quartier chaud du Barrio Chino à Barcelone.
L’inspecteur Miguel Lluji est un homme blessé, déterminé. Il a une obsession, se débarrasser du caïd local, Ignacio Villar qui a tué son père et égorgé son jeune protégé, Paco, un petit voyou qu’il avait pris sous son aile et qui lui servait d’indic. Alors Miguel va régler ses comptes avec la pègre : les assassins vont payer, ils auront à se souvenir de Paco…
Elle avait trop de mémoire de Charles Exbrayat
1957
Charles Exbrayat
Policier
3½ h
Pour que l’inspecteur Morgan puisse confondre le meurtrier de la jolie Phyllis trouvée égorgée, il suffirait que sa voisine, Dora, se souvienne de la chanson que sifflait l’homme qu’elle a entendu dans l’escalier. Mais le criminel est plus fort que ne le pensait Morgan…
Elle avait trop de mémoire, un chef-d’œuvre de déduction où l’humour tient une large place.
La nuit de Santa Cruz de Charles Exbrayat
1957
Charles Exbrayat
Policier
4 h
La Semaine Sainte à Séville, pour José Moralès, est d’abord la semaine du retour au pays, qu’il a quitté avec ses parents lorsqu’il avait 12 ans, et les retrouvailles avec une ville dont il a la nostalgie. Mais il n’est pas là, pourtant, pour faire du tourisme. Agent du FBI, il traque Lajolette, l’insaisissable trafiquant de drogue canadien que son chef a juré de mettre en prison avant de prendre sa retraite. Mais si le parcours du souvenir, à Séville, jusqu’à la maison de son enfance, le conduit à trouver l’amour... après une tentative d’assassinat ; elle le pousse aussi à trop parler, et même à dévoiler sa couverture. Est-ce bien prudent pour un agent en mission qui vient seulement de rencontrer ses confidents ?
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