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Liste des livres

Beatus ille de Antonio Muñoz Molina
2000
Antonio Muñoz Molina
Littérature étrangère
8 h
 En 1969, Minaya, un jeune étudiant, découvre le manuscrit posthume d’un certain Jacinto Solana, abattu en 1947 par la police franquiste. Désireux d’enquêter sur la vie et la disparition du poète, il se rend à Magma, une bourgade où Solana a écrit son oeuvre et où vit encore Manuel, l’oncle de Minaya. En interrogeant les rares survivants de la guerre civile et avec l’aide d’Ines dont il devient vite l’amant, il fait surgir le passé de Magma et des énigmes que l’on croyait à jamais enfouies dans les silences de la mémoire. Quelle amitié liait Manuel et Jacinto Solana ? Qui, le 22 mai 1937, a tué Mariana Rios au lendemain de ses noces? Qu’a vu et entendu Medina, le médecin de Manuel ? Et pourquoi Jacinto Solana était-il revenu à Magina peu avant sa mort ? Avec ce premier roman éblouissant tant par son écriture que par sa construction, Antonio Muñoz Molina s’est imposé d’emblée comme un immense écrivain.
Carlota Fainberg de Antonio Muñoz Molina
2001
Antonio Muñoz Molina
Littérature étrangère
2½ h
Une tempête de neige s’abat sur l’aéroport de Pittsburg : deux hommes de nationalité espagnole se rencontrent dans une salle de transit. Ils ne se connaissent pas et ne se reverront jamais. L’un, Claudio, professeur de littérature, spécialiste de Borges, écoute alors la très étrange histoire d’amour que l’autre, Marcelo, un homme d’affaires madrilène, a vécu dans un hôtel de Buenos Aires. Puis les voyageurs se séparent et Claudio découvrira, dans ce même hôtel où a séjourné Marcelo, que l’ordre quotidien peut à tout moment être bouleversé par l’irruption du fantastique et qu’entre le réel et l’irréel, la frontière est si ténue qu’elle est le plus souvent imperceptible.
Comme l'ombre qui s'en va de Antonio Muñoz Molina
2016
Antonio Muñoz Molina
Littérature étrangère
10 h
Le 4 avril 1968, James Earl Ray assassine Martin Luther King à Memphis et prend la fuite. Entre le 8 et le 17 mai de la même année, il se cache à Lisbonne où il tente d’obtenir un visa pour l’Angola. En octobre 2013, sur les traces de James Earl Ray dans la capitale portugaise, Antonio Munoz Molina se remémore son premier voyage dans cette ville, en 1987, quand, mari et père immature, fuyant un travail médiocre, il essayait d’écrire son deuxième roman, une histoire d’amour sur fond de jazz et de roman noir, L’Hiver à Lisbonne. La fascinante reconstruction du séjour de l’assassin croise alors le passé de l’auteur, et les deux récits alternent. L’un, autobiographique, relate, à la première personne et sur un mode très intime, l’apprentissage de la vie et des mécanismes du roman ; l’autre, à la manière d’un thriller, témoigne de ce qu’est l’accomplissement de la fiction, quand, fondée sur le réel, elle va au-delà des faits pour entrer dans la conscience des protagonistes. Maître de sa création littéraire, Antonio Munoz Molina imagine les peurs de l’assassin exhibant ses faux passeports, assiste à ses déambulations nocturnes dans les bars et les hôtels de passe, le suit pas à pas avant de revenir à Memphis pour tenter de savoir pourquoi il appuie le canon de son fusil sur la fenêtre des toilettes d’une pension misérable et exécute Martin Luther King au balcon du Lorraine Motel. En prestidigitateur, le grand écrivain espagnol fait entrer le lecteur dans le mystère de l’univers mental du tueur, où se mêlent racisme, misère, admiration pour les livres de science-fiction, et la certitude que l’on peut impunément tuer un Noir militant des droits civiques. Comme l’ombre qui s’en va est un livre important, hypnotique, qui prend le risque de mêler deux genres littéraires et, en dernière instance, expose la théorie du roman de l’auteur.
Dans la grande nuit des temps de Antonio Muñoz Molina
2012
Antonio Muñoz Molina
Littérature étrangère
20 h
Avec ces mille pages d’amour et de guerre, Antonio Muñoz Molina reprend les thèmes qui traversent toute son œuvre - la mémoire historique, la conscience morale, l’infinie complexité des sentiments - et signe non seulement son plus beau roman mais aussi un véritable chef-d’oeuvre.
Dans ce livre total, politique et sentiments sont les deux faces d’une tragédie qui plonge le personnage principal Ignacio Abel dans une spirale qui lui fera perdre son amour, son pays et son engagement. A la fin de 1936, cet architecte espagnol de renom, progressiste et républicain, monte les marches de la gare de Pennsylvanie, à New York, après un périple mouvementé depuis Madrid où la guerre civile a éclaté. Il cherche Judith Biely, sa maîtresse américaine perdue, poursuivi par les lettres accusatrices de sa femme, Adela, et taraudé par le sort incertain de ses deux jeunes enfants, Miguel et Lita. Antonio Muñoz Molina le regarde chercher le train qui doit le conduire dans une petite ville au bord de l’Hudson, Reinheberg, et reconstruit dans un époustouflant va et vient dans le temps la vie d’Ignacio Abel, fils de maçon, devenu architecte à force de sacrifices, marié à une fille de la bourgeoisie madrilène arriérée et catholique, déchiré par sa passion amoureuse et par la violence des événements politiques. Cette grande fresque sur les heures qui ont précédé la prise de Madrid par les franquistes - où se croisent nombre de personnages historiques et littéraires - est aussi un roman intimiste et charnel qui fouille avec une lucidité admirable et bouleversante au plus profond de la matière humaine.
En l'absence de Blanca de Antonio Muñoz Molina
2006
Antonio Muñoz Molina
Littérature étrangère
1½ h
Mario, fonctionnaire dans une petite ville, partage sa vie entre son travail et sa passion pour sa femme, Blanca. C’est un jeune homme simple, attaché aux valeurs traditionnelles, et si Blanca le fascine à ce point c’est qu’elle représente le côté exquis de la vie, l’insouciance bourgeoise, la fantaisie. Mais peu à peu Mario sent une menace inquiétante peser sur son couple. Blanca s’évade, échafaude des projets qu’il ne comprend pas, et entre ces deux êtres l’incompréhension et la souffrance s’installent. L’amour peut-il survivre à sa propre disparition ? La réponse désespérée d’Antonio Muñoz Molina (l’auteur de Pleine Lune, prix Femina étranger) dans ce court roman circulaire est une véritable leçon de stratégie littéraire et de maîtrise absolue du style, bref et magnifique hommage à Flaubert.
Fenêtres de manhattan de Antonio Muñoz Molina
2005
Antonio Muñoz Molina
Littérature étrangère
8 h
Sac au dos et crayon à la main, Antonio Muñoz Molina parcourt les rues de Manhattan. La ville, à la fois magique et meurtrie par les attentats du 11 Septembre, inspire révélations et réflexions. Ce tableau de New York, qui croise la peinture d’Edward Hopper et la musique de John Coltrane, nous invite à redécouvrir une cité mythique, ses lumières et son histoire.
L'Hiver à Lisbonne de Antonio Muñoz Molina
2016
Antonio Muñoz Molina
Littérature
5 h
Dans une chambre d’hôtel de Madrid, Santiago Biralbo, pianiste de jazz, raconte par bribes à un ami l’histoire de son amour pour Lucrecia, commencée cinq ans plus tôt à Saint-Sébastien, au Lady Bird. Quinze jours de passion fulgurante, le brusque départ de Lucrecia pour Berlin, quelques lettres, et le silence. Un vide que ne parvient même pas combler la musique, car au Lady Bird Santiago Biralbo avait eu la révélation qu’il ne pourrait désormais jouer du piano que pour être écouté et désiré par elle, l’aimée disparue dans les brumes du nord.
Puis la réapparition soudaine de Lucrecia, mêlée au vol d’un tableau, un accident - peut-être un meurtre -, une passion qui s’achève à Lisbonne dans une reconnaissance mutuelle, et un homme qui surmonte la solitude finale dans la certitude obscure qu’il n’y a ni souffrance ni bonheur mais un destin inscrit dans la douceur sauvage et âpre de la musique, et qu’il importe peu, dès lors, d’être mort ou vivant.
L’Hiver à Lisbonne, hommage d’Antonio Muñoz Molina aux films noirs américains et au jazz, publié aujourd’hui dans une nouvelle traduction, est aussi une des plus belles histoires d’amour de la littérature contemporaine.
Pleine lune de Antonio Muñoz Molina
1998
Femina (étranger) 1998
Antonio Muñoz Molina
Littérature étrangère
9½ h
Une ville du sud de l’Andalousie battue par la pluie et le vent. Une fillette retrouvée morte sur le talus d’un parc. La peur telle une rumeur se répand dans la ville. S’engage alors une fantastique chasse à l’homme pour traquer l’assassin, personnage énigmatique et névrosé qui ne vit que dans la haine et trouve son unique plaisir dans la soumission du plus faible. « Comment peut il y avoir des gens aussi acharnés ? Comment peut on torturer des gens qui sont déjà anéantis ? »
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