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Liste des livres

Eucalyptus de Murray Bail
1999
Murray Bail
Littérature étrangère
4½ h
Il était une fois, dans les terres perdues du sud de l’Australie, un homme qui plantait des eucalyptus, jusqu’à posséder toutes les variétés de la création. Sans répit, Holland se consacre à son étrange folie. Voici les ingrédients de ce conte moderne : une forêt (d’eucalyptus), un père, tel un roi solitaire, une princesse, sa fille Ellen. Et une décision irrévocable : sa fille se mariera avec l’homme, qui, comme lui, sera capable de reconnaître et de nommer chaque espèce d’eucalyptus. Les prétendants se bousculent. Le roi perd patience. La princesse se morfond. Jusqu’au moment où... Murray Bail, tel un botaniste scrupuleux, mais aussi insidieusement ironique, nous raconte les métamorphoses d’un père. Et celle d’une femme en devenir.
 
 
La femme qui se cognait dans les portes de Roddy Doyle
2015
Roddy Doyle
Littérature étrangère
5 h
Paula Spencer, trente-neuf ans, s’est cognée dans les portes pendant dix-sept ans... Battue, humiliée, et toujours amoureuse de son bourreau, elle a dilué ses peurs dans l’alcool pendant toutes ces années. Aujourd’hui, elle souhaite recouvrer une dignité et, mue par ce besoin de s’expliquer, de se justifier et de rêver un peu... elle nous raconte sa vie : sa famille, son adolescence, son mariage à dix-huit ans avec Charlo, la naissance de ses enfants, sa séparation ; le tout rythmé par les tubes des années 1970 qui passent sur le transistor.
Ce roman âpre, écrit dans un style nerveux, direct et spontané, dénonce en effet un univers de souffrance, de misère et de violence. Mais c’est aussi un roman drôle, plein de force et de vie. Avant d’écrire La femme qui se cognait dans les portes, Roddy Doyle s’était déjà penché sur le thème de la violence conjugale – que l’on entrevoit dans Paddy Clarke, Ha ! Ha ! Ha ! Au cours de ses recherches et pendant l’écriture du roman, il s’est senti de plus en plus démuni et désolé pour son personnage. Le résultat est d’une humanité percutante.
Moins que zéro de Bret Easton Ellis
2010
Bret Easton Ellis
Littérature américaine
4 h
Clay, jeune étudiant sur la côte Est, revient à Los Angeles pour les vacances de Noël. Fils de bonne famille, il a tout pour être heureux : l’argent, les filles, l’accès à tous les plaisirs de la vie… et pourtant, il est désabusé. Pendant quatre semaines, il va errer avec ses amis de fêtes luxueuses en boîtes de nuit branchées, n’enivrant de sensations fortes, consumant sa vie par les deux bouts… Mais il constate amèrement que rien ne peut masquer le mal-être propre à sa génération qui a déjà tout… mais qui ne se satisfait de rien.
Suite(s) Impériale(s) de Bret Easton Ellis
2011
Bret Easton Ellis
Littérature américaine
3 h
Clay, l’anti-héros du premier best-seller de Ellis, Moins que zéro, revient à Los Angeles. Il a vingt ans de plus, il est un peu plus vieux, un peu plus seul et désoeuvré. Il retrouve ceux qu’il a connus dans sa jeunesse, Blair, Trent, Julian, Rip… les représentants d’une génération dorée et perdue, abandonnés à la vacuité, la solitude et la vanité qui les détruisent. Producteur associé à l’adaptation cinématographique de son dernier scénario, Clay participe au casting du film, joue de son pouvoir, séduit Rain, une jeune actrice sublime et sans talent, lui fait de fausses promesses. Il est prêt à tout pour la posséder. Mais qui manipule qui ? Clay découvre vite qu’il est constamment observé et suivi…
Jalousie, trahisons, meurtres, manipulations… ici, dans la Cité des Anges, chacun se heurte aux mêmes jeux d’emprise et aux mêmes démons, s’enivre de sexe, d’images, de drogues, de fêtes irréelles… et se révèle toujours plus amer et désespéré. Le vide et la fureur aspirent les personnages, et leur font perdre tout sens des limites. On est saisi par la virtuosité du style sobre et acéré, les chapitres courts donnent à la narration un rythme percutant. L’atmosphère est oppressante, la noirceur non dépourvue d’humour. L’angoisse et la tension croissantes annoncent une lente descente aux enfers. Le portrait de notre époque est aussi violent que subversif.
Absolution de Patrick Flanery
2013
Patrick Flanery
Littérature
9 h
Clare Wade, icône du microcosme littéraire blanc de Cape Town, est contactée par Sam Leroux, un universitaire chargé d’écrire sa biographie dans le cadre du travail de mémoire mis en place depuis la fin de l’apartheid. Parallèlement aux entretiens qu’elle donne, Clare enquête sur la disparition de sa fille Laura qui a rejoint la lutte armée en 1989.
La mer, le matin de Margaret Mazzantini
2012
Margaret Mazzantini
Littérature
2 h
« Elle ne pensait qu’à ça. Ramener sa vie à ce point précis.
Le point où elle s’était interrompue.
Il s’agissait de réunir deux morceaux de terre, deux morceaux de temps.
Au milieu il y avait la mer.
Elle posait des figues ouvertes en deux sur ses yeux pour retrouver cette saveur douce et granuleuse. Elle voyait rouge à travers les fruits. Elle cherchait le cœur de ce monde qu’elle avait dû abandonner. »
Deux mères et deux fils que la Méditerranée sépare.
Deux rives, deux pays, deux histoires que l’Histoire avec un grand H relie pourtant.
Venir au monde de Margaret Mazzantini
2010
Margaret Mazzantini
Littérature italienne
11 h
2008. À l’occasion d’une exposition de photos, Gemma emmène à Sarajevo son fils de seize ans, Pietro, à la découverte de la ville où il est né et sur les lieux où est mort son père, photographe, qu’il n’a jamais connu. Ce voyage à la recherche des origines est aussi l’occasion, pour elle, de régler ses comptes avec le passé. Voici plantés les éléments avec lesquels Margaret Mazzantini construit son roman comme un thriller, avec ses indices, ses rebondissements et un coup de théâtre final, une vérité insoupçonnée que le lecteur découvrira au terme de son périple. Ce livre est d’abord l’histoire d’amour entre Diego et Gemma, un homme et une femme que tout semble séparer, qui se sont rencontrés à Sarajevo au cours des Jeux olympiques d’hiver de 1984. Venir au monde est aussi un livre sur la maternité, sur le désir d’enfant d’une femme qui décide, face à l’impuissance de la science, de poursuivre son combat sans se soucier de la morale ou des règles de la société. Après avoir vécu un véritable calvaire dans les cabinets médicaux ou les centres d’adoption, elle opte pour la seule solution qui s’offre à elle : avoir un fils de son mari et d’une autre femme. Mais les événements lui échappent, et elle se trouvera confrontée à un dilemme troublant : choisir entre son mari et son enfant. Au-delà de la seule maternité, Margaret Mazzantini nous offre ainsi une réflexion sur la filiation, les liens de sang et les liens spirituels qui unissent les êtres. Dans cette grande fresque de ténèbres et de lumière, le destin de chaque personnage se mêle à celui de Sarajevo assiégée, où le flot de l’Histoire les emporte. La guerre projette d’un coup les personnages dans une tragédie qui les guette, tel un tireur d’élite.
Gordon de Edith Templeton
2004
Edith Templeton
Littérature étrangère
18
4½ h
En 1946, Louisa Walbrook, vingt-huit ans, rencontre dans un pub londonien un inconnu dont, moins d’une heure plus tard, elle devient l’amante sur un banc public. Ainsi commence une intense histoire d’amour, à la fois fascinante et dégradante, dans laquelle Louisa prend plaisir à la souffrance et à l’humiliation.
L’inconnu, Gordon, un psychiatre écossais, la domine et lui fait connaître l’extase dans des jeux sexuels sadiques. Louisa se livre corps et âme à cet homme qui se plaît à la faire souffrir mais éclaire aussi, par sa clairvoyance médicale, certaines zones sombres de son passé. Car, peu à peu, l’emprise de Gordon s’accentue pour s’étendre à toute l’existence de l’héroïne, tandis que tous deux s’aventurent dans les ténèbres de la passion, au-delà de la douleur et du plaisir.
 
 
Bloody Miami de Tom Wolfe
2013
Tom Wolfe
Littérature
14 h
Une fresque de la vie à Miami dans les années 2010 où les Cubains règnent en maîtres. Le portrait de personnages couvrant tout le spectre social : un policier cubain exilé pour avoir sauvé un émigrant clandestin venu de la Havane, une jeune femme de 24 ans usant de ses charmes pour faire partie des classes privilégiées, un professeur haïtien, le rédacteur en chef d’un quotidien, etc.
 
 
Une bonne école de Richard Yates
2017
Richard Yates
Littérature américaine
3½ h
Septembre 1941, Connecticut. À la Dorset Academy, un campus sélect tout de vieilles pierres et de pelouses géantes, on entend former les fils de la haute bourgeoisie – parents et enseignants répètent à l’envi que c’est une “bonne école”. Pourtant, à son arrivée à l’internat, William Grove découvre l’envers du décor : lui, le fils nerveux d’un couple divorcé, se retrouve projeté dans un climat de “libido à l’état pur”, où les garçons les plus populaires règnent en maîtres. Même les professeurs ressemblent à des lions en cage – en particulier Jack Draper, invalidé par la polio, témoin impuissant de la liaison qu’entretiennent au grand jour sa femme et le prof de français. Et puis il y a Edith Stone, le fantasme de tous les élèves, qui est prête à vivre son premier amour...
Avec ce roman choral, Yates signe une chronique de ses années de jeunesse, jetant un regard attendri sur les petites et grandes humiliations de l’adolescence, sur cette drôle d’école où il apprit à devenir un homme, avant de partir au combat.
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