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Liste des livres

Ma vie est entre tes mains de Suzanne Aubry
2017
Suzanne Aubry
Littérature québécoise
6½ h
Michel Perreault a quitté le Manitoba il y a quatorze ans, à la suite d’une tragédie qui a bouleversé à jamais une communauté paisible. Il a refait sa vie à Montréal sous une autre identité et croit avoir définitivement tourné la page sur son passé, mais tout bascule lorsqu’il découvre que sa femme et son fils ont disparu. Ne comprenant rien à ce départ soudain, Michel décide de retourner dans les Prairies, où il les soupçonne de se trouver. Sa quête déchirante à travers les paysages à la fois somptueux et arides de l’Ouest fera renaître les fantômes du passé, les secrets enfouis dans les consciences, comme les sédiments de la rivière Rouge. Une histoire sur le pouvoir de la résilience et la force de la rédemption.
Entre toutes les mères de Ashley Audrain
2021
Ashley Audrain
Littérature québécoise
5½ h
Blythe Connor n’a qu’une seule idée en tête : ne pas reproduire ce qu’elle a vécu. Lorsque sa fille, Violet, naît, elle sait qu’elle lui donnera tout l’amour qu’elle mérite. Tout l’amour dont sa propre mère l’a privée. Mais les nouveau-nés ne se révèlent pas forcément être le fantasme qu’on s’est imaginé. Violet est un bébé agité, qui ne sourit jamais. Très vite, Blythe se demande ce qui ne va pas. Ce qu’elle fait mal. Si le problème, c’est sa fille. Ou elle. Puisque Violet se comporte différemment avec son père, ce dernier met les doutes de sa femme sur le compte de l’épuisement. Sûrement parce qu’il ne peut imaginer ce qu’elle a vécu enfant. Peut-être parce que personne ne peut l’imaginer. Dans ce premier roman aussi addictif que troublant, Ashley Audrain sonde les affres de la maternité et les hérédités
Fatalité ou malédiction de Caroline Barré
2014
L'héritière de Salem (4)
Caroline Barré
Littérature québécoise
3½ h
Un grand malheur s’abat encore sur la famille de Mégan. Les circonstances lui rappellent les événements entourant sa propre naissance. Doit-elle y voir la fatalité ou une malédiction ?
Délaissant ses proches, elle fouillera le passé à la recherche d’indices, de faits attestant ses allégations. S’y perdra-t-elle ? Y trouvera-t-elle le réconfort souhaité après une telle perte ? Rien ne la laisse présager...
Les Rois mongols de Nicole Bélanger
2017
Nicole Bélanger
Littérature québécoise
2½ h
Octobre 1970. Manon, adolescente sensible et délurée, apprend qu’elle et son petit frère qu’elle aime plus que sa propre vie seront placés en familles d’accueil. Jamais Mimi et elle ne seront séparés. Jamais. Elle l’a promis « juré craché ». Devant la menace imminente, Manon choisit le chemin de la rébellion et de la fuite. Inspirée par les événements politiques qui secouent le pays, elle élabore un complot dans le but de kidnapper une vieille femme qui leur servira d’otage et de grand-mère.
Avec l’aide de ses deux cousins, elle met vite son plan à exécution.
Ils vont me l’aplatir, me l’uniformiser, me le rouleaucompresser, éteindre ses désirs, tuer sa rage. Je ne les laisserai pas faire. Moi pis Mimi, on va s’en aller loin. On va rester rebelles, insoumis, mal élevés et fiers de l’être. Plus personne va réussir à nous décourager en nous faisant croire qu’on est des sans-dessein. On va devenir capables de tout.
Déjà de Nicolas Bertrand
2010
Nicolas Bertrand
Littérature québécoise
2 h
« Roland gigota aussi longtemps qu’il le put, mais rapidement ses jambes devinrent molles et il sentit le besoin de s’asseoir. Il quitta le plancher de danse en sueur, essoufflé, satisfait. Ces dix minutes de délectation, Roland les paya chèrement car il fut torpide le reste de la noce. Elles valaient cependant leur pesant d’or, puisqu’il avait été heureux. »
En 1978, sans raison apparente, Roland s’effondre dans son salon. Cette chute inopinée, qui n’est que le début de la manifestation d’une tumeur au cerveau, bouleverse le cours de son existence. Malgré ses appréhensions, il refuse de se laisser abattre car, à trente ans, alors qu’on croit avoir la vie devant soi, la seule idée de trépasser est odieuse, inadmissible.
Nicolas Bertrand parvient à traiter ce sujet grave avec une certaine dérision grâce au côté ludique de son écriture au style très british. Mais surtout, avec Déjà, c’est à une expérience profondément humaine qu’il convie le lecteur.
La puanteur des morts de Camille Bouchard
2017
Camille Bouchard
Littérature québécoise
5 h
Printemps 1861. La Nouvelle-Orléans est survoltée. Tandis que la guerre de Sécession se profile, une jeune esclave noire est retrouvée assassinée, des symboles vaudou gravés dans la chair. Le Cap’taine Hube tient à résoudre l’affaire, mais le mystère s’épaissit à mesure que les cadavres s’accumulent. Lorsque son supérieur le détourne de son enquête, il comprend qu’il est désormais seul face à une machine devenue beaucoup plus forte que lui. L’aide d’un joueur de cartes professionnel, de collègues corrompus, d’une bande de pirates et d’un groupe de contrebandiers s’avère essentielle. Et comme si les choses n’étaient pas déjà si compliquées, voilà qu’il tombe amoureux d’une sorcière vaudou à laquelle il ne devrait peut-être pas accorder toute sa confiance.
La mort mène le bal de Chrystine Brouillet
2015
Chrystine Brouillet
Littérature québécoise
4 h
Serial killer à ses heures, Louise n’aime rien tant que la douce routine en compagnie de ses chats. Lorsqu’elle apprend qu’une menace pèse sur le chic restaurant où elle travaille, son sang ne fait qu’un tour. S’attaquer au parrain d’une dangereuse famiglia est toutefois bien compliqué. Mais quand une jolie infirmière qui sème la mort sur son passage s’intéresse d’un peu trop près à Guido, le chef de Carte Noire, les masques tombent. Résolue à défendre les siens, Louise reprend du service… avec la détermination qu’on lui connaît!
Haute-Ville, Basse-Ville de Jean-Pierre Charland
2009
Jean-Pierre Charland
Littérature québécoise
11 h
Par un beau soir de juillet, en plongeant dans la rivière Saint-Charles, un garçon découvre le corps d’une jeune femme. L’indignation populaire s’enfle au gré des informations nouvelles : fille de charpentier, membre de la chorale de la paroisse Saint-Roch, désireuse de se faire religieuse un jour, elle aurait subi les « derniers outrages » et des brutalités inouïes. Que fait la police? Rien, semble-t-il. Ou plutôt, murmure-t-on, elle s’efforce de soustraire les coupables à la justice.
Faubourg Saint-Roche de Jean-Pierre Charland
2007
Les Portes de Québec (1)
Jean-Pierre Charland
Littérature québécoise
9 h
Premier tome d’une nouvelle saga romanesque, Faubourg Saint-Roch se déroule dans le quartier du même nom, dans la ville de Québec, à la fin du XIXe siècle. Jean-Pierre Charland met en scène de manière saisissante la vie quotidienne d’une époque marquée par la rigidité morale du clergé et la disparité des niveaux de vie entre bourgeois et petites gens. En 1896, une couventine est recrutée pour servir de gouvernante aux deux enfants de Thomas Picard, commerçant en vue de Québec, qui est rapidement séduit par cette jeune personne. Malgré sa maladie, la femme de Picard multiplie les subterfuges et traquenards pour éloigner de son toit celle qu’elle juge, à juste titre, la nouvelle flamme de son mari. A force de messes basses, elle convainc sa fille Eugénie d’aller en pension chez les Ursulines, et Picard ne voit pas comment il pourra justifier encore très longtemps la présence de la gouvernante sous son toit.
Avec sa parfaite maîtrise de l’histoire et son talent à créer des personnages attachants, Charland nous offre une oeuvre prenante, un roman de moeurs bruissant de secrets de famille, dont on tourne les pages avec frénésie.
La Belle Epoque de Jean-Pierre Charland
2011
Les Portes de Québec (2)
Jean-Pierre Charland
Littérature québécoise
10 h
Dans le Québec de la Belle Epoque, en 1907, la population fait l’expérience d’une prospérité nouvelle et l’avenir paraît radieux malgré l’effondrement du pont de Québec.
Toutes les attentions se portent sur les grandes fêtes prévues pour le tricentenaire de 1908, un événement en compétition avec l’Eglise, qui de son côté entend célébrer avec faste le bicentenaire de la mort de Monseigneur de Laval. Les deux familles Picard poursuivent leur quête de bonheur. Alfred s’exerce au délicat métier de père tandis que sa femme Marie souffre d’avoir un époux qui préfère des bras masculins aux siens. Quant à Thomas, les félicités de ses secondes épousailles résistent à l’usure du temps. Elisabeth assume ses rôles d’épouse et de belle-mère à la perfection. Edouard, lui, montre de belles dispositions à reprendre plus tard la gouverne du magasin Picard. Tout serait parfait si sa soeur Eugénie cessait de faire une vie impossible à ses parents, tout particulièrement sa belle-mère, qu’elle tient toujours pour responsable de la mort de sa mère.
Le prix du sang de Jean-Pierre Charland
2011
Les Portes de Québec (3)
Jean-Pierre Charland
Littérature québécoise
10 h
Le roman s’ouvre sur le naufrage de l’Empress of Ireland, le 29 mai 1914, dont Alfred Picard est l’une des nombreuses victimes. Avec l’aide de ses enfants, Marie assumera l’avenir du commerce. Maintenant adolescente, Thalie désire devenir médecin, un rêve presque impossible pour une Canadienne française de l’époque. Mathieu, de son côté, poursuit ses études dans le but d’être avocat. L’autre famille Picard, celle de Thomas, continue de vivre avec les conséquences des événements survenus en 1908. Les funérailles d’Alfred fournissent l’occasion à Fernand Dupire de renouer avec Eugénie. Le calme relatif de ces existences se trouve bouleversé par le déclenchement de la Première Guerre Mondiale, pendant l’été 1914. Durant des mois, la vie ne semble guère différente, excepté les emplois devenus plus nombreux. Mais l’enlisement du conflit rend bientôt probables des mesures de conscription. Les nationalistes de langue française s’opposent de façon véhémente à cette éventualité, alors que les Canadiens de langue anglaise exigent qu’ils partagent avec eux le “prix du sang”. Mathieu et Edouard sont en âge de joindre les rangs de l’armée. Le premier verra de près la boucherie; le second tentera d’y échapper, préférant les plaisirs de la vie bourgeoise et de la chair aux horreurs de la guerre. A la fin du mois de mars 1918, alors que la tension est à son comble, les militaires tirent sur la foule. Le sang coule dans les rues de la Basse-Ville.
La mort bleue de Jean-Pierre Charland
2011
Les Portes de Québec (4)
Jean-Pierre Charland
Littérature québécoise
10 h
Après les émeutes de Pâques 1918, la majorité des Canadiens français accepte la conscription. Une minorité préfère se dérober, cherchant le salut dans la désertion, un mariage hâtif (comme Edouard l’a fait) ou une vocation sacerdotale opportune. Pendant ce temps, Mathieu Picard combat vaillamment de l’« autre côté ». Finalement, l’Allemagne rend les armes, les pourparlers de paix s’amorcent. Toutefois, une autre menace plane à l’horizon. Venue d’Asie, une grippe sévère que la tradition appellera « espagnole » touche bientôt l’Europe de l’Ouest, les Etats-Unis et le Canada. Des millions de personnes, le plus souvent jeunes, sont atteintes. A travers le monde, la maladie fait en quelques mois au moins deux fois plus de victimes que la Grande Guerre. A Québec, les autorités municipales sont particulièrement lentes à réagir pour limiter la contagion. Cela suffira-t-il à préserver les membres des deux familles Picard? Thalie a entrepris ses études de médecine à McGill et revient à Québec pour aider à soigner les malades de la grippe, ce qui confirmera sa vocation. Ce sera pour elle l’occasion de renouer avec Elise et son mari.
Toujours aussi frivole, Edouard se désole de la disparition de Clémentine. Eugénie demeure la même, insupportable et égocentrique. Quant à Elisabeth, elle demeure la parfaite épouse. Mais sa vie sera perturbée par la révélation d’un grand mystère, qui nous renvoie au tout début de cette saga.
Père et mère tu honoreras de Jean-Pierre Charland
2016
Une enquête d'Eugène Dolan (1)
Jean-Pierre Charland
Littérature québécoise
7 h
Montréal, 1905. La misère et l’insalubrité des quartiers francophones côtoient le faste de Westmount. Lorsque disparaît Archibald McDougall, un entrepreneur propriétaire d’une somptueuse demeure dominant le mont Royal, sa famille doit faire appel à la police. Campeau, le chef du poste de police numéro 1, confie l’enquête à Eugène Dolan, devenu inspecteur après avoir fréquenté le Petit et le Grand Séminaire de Montréal pendant une dizaine d’années. Au gré de son investigation, nous suivons l’enquêteur tantôt dans les châteaux du Mille carré doré, tantôt dans de sordides taudis au fond d’impasses miteuses, en passant par des bordels minables ou encore de chics maisons closes accueillant occasionnellement comme clients les fonctionnaires de la police. Au travers des yeux du jeune inspecteur, perspicace sous son allure d’anti-héros, nous découvrons une métropole à la fois insolite et familière.
Une belle famille de Annie Cloutier
2012
Annie Cloutier
Littérature québécoise
5½ h
Le public raffole de la famille Gagnon, coqueluche des médias et propriétaire des Biscuits Gagnon, fleuron de l’industrie agro-alimentaire québécoise. Six frères talentueux, six belles-soeurs performantes, une douzaine d’enfants mignons à croquer. La famille parfaite...
Pourtant, lorsque l’entreprise se voit attribuer la production exclusive de biscuits vaccinaux par le gouvernement de Jacques Chauvet, la famille Gagnon ne risque-t-elle pas de se scinder face aux enjeux moraux et éthiques que pose l’obtention du contrat ?
Comme toujours dans l’œuvre d’Annie Cloutier, il s’agit d’exprimer - ici sur fond de Québec contemporain - ce qui se formule difficilement, l’absence ou l’exacerbation du désir, la puissance dérangeante de femmes qui sont aussi des meneuses, les tensions familiales et jusqu’au fantasme d’échapper à cette si belle famille.
Chère Arlette de Arlette Cousture
2016
Arlette Cousture
Littérature québécoise
3 h
« Quelle ne fut pas ma surprise de me voir personnage dans un de vos livres, un peu comme Pinocchio était apparu dans un texte de Carlo Collodi ! Tout fictif que je sois, vous m’avez donné une vie, un souffle et un cœur, et c’est bien parce que vous m’avez créé que je m’octroie le droit de vous en remercier tout en vous maudissant. » Henri Douville Trente ans. Incroyable. Il y a plus de trente ans, je travaillais à un livre qui s’est révélé exutoire, loisir et paratonnerre contre les aléas de la vie. Les fins de semaine, les soirs où je n’avais pas de cours, les vacances… tout le temps. Loisir à plein temps envers et contre tout, malgré la défaillance de ce corps qui m’avait pourtant si bien servi. Je me suis donc demandé comment il m’était possible de remercier un livre. J’y ai pensé pendant près d’un an. Encore une fois, ce sont mes personnages qui m’ont inspirée. Sans se concerter d’aucune façon, ils m’ont écrit, qui pour me dire son bonheur, qui pour me parler de sa mort trop hâtive, qui pour me vilipender. Dix lettres inattendues, étonnantes. Émilie, Napoléon, Ovila, Blanche, Douville, Côme… Oh, le bonheur de les retrouver, autrement, différents et ailleurs. Arlette Cousture             
Évelyne et Sarah de Micheline Dalpé
2012
Les soeurs Beaudry (1)
Micheline Dalpé
Littérature québécoise
6 h
Au milieu des années 1930, le docteur Beaudry déménage sa pratique de Montréal à Saint-Jacques-de-L’Achigan, près de son village natal. Aspirant à une nouvelle vie heureuse et tranquille à la campagne, il amène avec lui sa femme Laurentienne et ses trois filles. Malgré une mère hautaine, les sœurs Beaudry sont à l’âge des premiers émois et cherchent par tous les moyens à vivre pleinement leur jeunesse.
Dans ce premier volet de son diptyque du terroir campé dans la Lanaudière d’avant-guerre, Micheline Dalpé fait honneur à la culture et au patrimoine québécois en présentant l’histoire émouvante d’une famille des années 30 habilement dissimulée derrière des portes closes et de grands secrets.
Les violons se sont tus de Micheline Dalpé
2012
Les soeurs Beaudry (2)
Micheline Dalpé
Littérature québécoise
5½ h
Heureuse et épanouie, Sarah Beaudry vient d’obtenir la permission de ses parents d’épouser Colin Coderre. Alors que ses deux sœurs vivent aussi leurs propres amours, l’arrivée de la guerre et de la tuberculose bouleversera leurs vies plus profondément que jamais. Représentantes d’une génération où l’émancipation féminine se profile, où les progrès technologiques donnent le vertige, elles n’ont pas dit leur dernier mot et lutteront pour obtenir leur bonheur tant espéré.
Dans un monde rural où la solidarité et les liens sociaux transcendent tout, ces personnages attachants et profonds vous feront voyager au cœur de l’âme humaine dans les années 1940, grâce à la plume magistrale de Micheline Dalpé.
Le cirque de Michel David
2015
Michel David
Littérature québécoise
6½ h
« — Où est-ce qu’on m’envoie ? demanda Gilles.
— On t’a trouvé une place à Montaigne, à Anjou.
— Une polyvalente? Oh non! En plus, il n’y a même pas de classes de secondaire 1 dans cette polyvalente-là, non ?
— C’est vrai, ça commence avec les classes de secondaire 2. Le directeur de Montaigne à qui j’ai parlé m’a dit que tu pourrais avoir quatre groupes de secondaire 3.
— Quoi? Mais je n’ai jamais enseigné à des élèves aussi âgés! Ça n’a pas d’allure de me faire ça! Juste au moment où l’école recommence. Et, en plus, on me change de niveau! Autant dire que j’ai perdu mon été à travailler pour rien. »
Montréal, 1978. À quelques jours de la rentrée scolaire, Gilles Provost est contraint de quitter la petite école où il enseigne le français depuis douze ans pour aller travailler dans une polyvalente qui accueille près de deux mille élèves. La taille de la structure et la lourdeur administrative de l’établissement feront perdre à cet amoureux de l’enseignement tous ses repères. La nouvelle réalité de la polyvalente poussera le professeur à se remettre en question tout au long de l’année. Le «cirque» aura-t-il raison de sa vocation?
Les années folles de Michel David
2006
À l'ombre du clocher (1)
Michel David
Littérature québécoise
10 h
Au lendemain de la Première Guerre Mondiale, le village de Saint-Jacques-de-la-Rive, village comme il existait tant au Québec à cette époque où la vie à la campagne dominait encore le paysage de la province, essaie de retrouver la vie paisible d’avant l’épidémie de grippe espagnole.
Dans le petit village, tout se sait. L’église et le magasin général sont des lieux de rencontres entre les paroissiens. Si des liens privilégiés se tissent, certaines animosités aussi s’expriment et divisent le village. Ernest Veilleux dirige un clan alors qu’Eugène Tremblay lui fait face; au centre des petites disputes, le curé, le maire et le député occupent les sièges convoités par chacun des clans qui souhaitent ainsi accroître son influence dans le village. Mais si les pères se détestent toujours autant, les enfants semblent être attirés les uns vers les autres.
Par ailleurs, le curé Lussier dirige ses ouailles de main de maître alors que Germain, un peu naïf et peu gâté par la nature, se fait piéger par une jeune orpheline, servant au presbytère, qui cherche un mari.
En toile de fond se dessinent les luttes politiques où rouges et bleus se disputent pour obtenir la construction d’un pont promis par le fédéral depuis si longtemps. Bref, un petit monde agité par les passions et les drames où les larmes ne sont jamais bien loin du rire.
Le fils de Gabrielle de Michel David
2007
À l'ombre du clocher (2)
Michel David
Littérature québécoise
8½ h
Une menace plane sur Saint-Jacques-de-la-Rive en cette année 1943. Un camion de l’armée sillonne inlassablement le village et les rangs, à la recherche des trois hommes qui ne se sont pas présentés à Nicolet malgré leur avis de mobilisation. Solidaires, les habitants usent de tous les stratagèmes possibles pour protéger les leurs de la conscription qui a été votée par le gouvernement d’Adélard Godbout. Même le curé Ménard, d’un naturel affable et conciliant, surtout devant l’austérité de sa servante Amélie Provost, ne s’en laisse pas imposer.
Dans le rang Sainte-Marie, les saisons continuent de dicter les différents travaux à effectuer sur la terre. Au quotidien, on se rencontre, sur le parvis de l’église ou sur le balcon de l’épicerie Pouliot, pour discuter de la lutte prochaine entre les partis de Godbout et de Duplessis. Ces conversations se poursuivent lors des fêtes, qui donnent lieu à de joyeuses réunions de famille. Pourtant, personne n’est vraiment à l’abri du malheur. Outre les Tremblay, que chaque visite du lieutenant Fortin inquiète, le destin semble encore s’acharner sur les Fournier, probablement attiré par la sécheresse du cœur de Gabrielle. Et voilà qu’un dangereux rôdeur provoque des émois au village. Du jamais vu. Serait-ce Beau-Casque, le simple d’esprit qui intimide Françoise, la fille de Clément et de Cécile Veilleux?
Les amours interdits de Michel David
2010
À l'ombre du clocher (3)
Michel David
Littérature québécoise
9 h
Le printemps 1967 s’annonce et avec lui souffle un vent nouveau qui fera virevolter le destin de plusieurs des habitants de Saint-Jacques-de-la-Rive. L’heure est au bouleversement des mœurs et des valeurs. Ce que l’on nommera plus tard la Révolution tranquille s’est bel et bien installée, malgré les répliques acerbes du curé Savard, à qui Étienne Fournier et les autres membres de la fabrique répondront sur le même ton. Le maire, Côme Crevier, ne sera pas en reste, incarnant dorénavant l’autorité dans «son» village.
Alors que tous les regards sont fixés sur Montréal et son exposition universelle, les jeunes adultes des familles Veilleux, Fournier, Hamel et Tremblay sont appelés à faire des choix. Bataille de coq, déception amoureuse, emplois prometteurs, grossesse honteuse, promesse de mariage, émancipation, perte d’enfant, tous sont emportés par le tourbillon de la vie. Nostalgiques devant tous ces changements, la génération de leurs parents se réfugie dans les souvenirs. Étrangement, la relation chaotique qu’entretiennent Bertrand Tremblay et d’André Veilleux leur rappelle celle, aussi houleuse, de leurs grands-pères Eugène et Ernest.
Au rythme des saisons de Michel David
2010
À l'ombre du clocher (4)
Michel David
Littérature québécoise
9½ h
Dans le tome III, Les amours interdites, nous avons quitté les habitants de Saint-Jacques-de-la-Rive en 1968. Mais c’est leur pères et grands-pères qui nous seront à nouveau présentés dans ce dernier tome, Au rythme des saisons. En guise de conclusion à sa deuxième saga historique, Michel David nous offre en effet un véritable retour dans le temps. Ainsi, nous retrouvons le village de Saint-Jacques-de-la-Rive au tout début du XXe siècle. Au cœur des mêmes familles Veilleux, Tremblay, Hamel, Tougas et Fournier, nous sommes appelés à découvrir de nouveaux visages, les grands-parents et arrières grands-parents des personnages que nous avons appris à apprécier ou à haïr. Encore une fois, le malheur et l’hiver feront place, à leur rythme, au bienheureux printemps et au bonheur contagieux. Le secret le mieux gardé depuis la parution du premier tome, en 2006, celui qui a séparé Ernest Veilleux et Eugène Tremblay pendant presque toute leur vie, sera enfin mis à jour.
Baptiste de Michel David
2011
Au bord de la rivière (1)
Michel David
Littérature québécoise
11 h
Dans cette nouvelle grande saga, Michel David nous entraîne au cœur de notre histoire, cette fois au temps de la colonisation, dans une province de Québec en plein développement. En 1870, au bord de la rivière Nicolet, une région agricole s’affirme et veut devenir une paroisse autonome. Des cultivateurs francophones et anglophones s’affrontent : les Canadiens contre les Irlandais, les Beauchemin contre les Ellis, les Rouges contre les Bleus, le rang Saint-Jean contre le rang Sainte-Ursule. Seules une mission et une religion communes les forcent à cohabiter. Émotions intenses, dialogues colorés, personnages attachants : les fidèles lecteurs de Michel David retrouveront avec plaisir le ton et l’univers uniques de ce grand romancier populaire trop tôt disparu.
Camille de Michel David
2011
Au bord de la rivière (2)
Michel David
Littérature québécoise
10 h
A la fin du tome I, après une attaque subite, on apprend que Baptiste est entre la vie et la mort. Pour la famille Beauchemin, c’est un drame épouvantable. Qu’arrivera-t-il? Le deuxième tome s’ouvre en 1871, quatre mois après la fin du premier. Baptiste est toujours vivant, mais extrêmement diminué.
Xavier de Michel David
2012
Au bord de la rivière (3)
Michel David
Littérature québécoise
10 h
« — J’aime pas trop l’idée qu’une fille comme ça vienne traîner chez nous. — Aïe, Liam Connolly ! s’emporta Camille, Catherine Benoît a pas la lèpre, que je sache. — Ouais, mais calvaire on sait quelle sorte de fille c’est, par exemple ! — Tu sacres encore en plein carême, lui fit-elle remarquer, sévère. Une chance qu’il y a une retraite qui s’en vient. — Achale-moi pas avec ça et mêle-toi de tes maudites affaires. » Baptiste Beauchemin s’est éteint. Après l’hommage rendu au disparu, la vie reprend son cours au bord de la rivière. Irlandais et francophones se querellent encore, que ce soit sur l’ouverture d’une nouvelle école de rang bilingue ou sur le site du futur presbytère. Mais ces rivalités s’estompent lorsqu’il est question de contenir le curé Désilets, toujours aussi haïssable. Le village accueille deux nouveaux habitants : Paddy Connolly et le notaire Valiquette, qui deviendront rapidement des figures importantes de la nouvelle paroisse, n’en déplaise à certains… Chez les Beauchemin, Xavier est bien décidé à demander la main de la belle Catherine dont la réputation fait beaucoup jaser. Emma doit affronter une grande épreuve, alors que Camille voit son mariage se dégrader. Donat, lui, s’impose de plus en plus comme le chef de la ferme, ce qui fera de la chambre des maîtres un sujet chaud entre sa femme et sa mère.
Constant de Michel David
2012
Au bord de la rivière (4)
Michel David
Littérature québécoise
9½ h
À peine mariés, Xavier et Catherine suscitent les commérages des gens du village lorsqu’ils adoptent la petite Constance. Chez les Beauchemin, Eugénie rêve d’hériter de la terre familiale qu’exploite son mari, Hubert apprend le métier de fromager et Bernadette vit des amours hésitantes. Par sa générosité et son dévouement exemplaire, Constant s’ingénie à simplifier la vie de ceux qui l’entourent. Connaîtra-t-il enfin l’amour qu’il espère depuis si longtemps ? Ce dernier tome de la série nous plonge une fois encore dans le quotidien agité du petit village de Saint-Bernard-Abbé, théâtre de débats houleux entre francophones et anglophones. Une émouvante saga historique évoquant le Québec d’antan.
Le petit monde de St-Anselme de Michel David
2003
Le petit monde de Saint-Anselme (1)
Michel David
Littérature québécoise
6½ h
Pour faire une histoire courte, c’est l’histoire de deux familles : les Bergeron et les Marcotte. L’une arrive de la ville pour s’établir à St-Anselme. Les Bergeron et les Marcotte seront voisin. L’histoire se passe dans le coin de Nicolet. On y voit la vie dans les années 1930.
L'enracinement de Michel David
2011
Le petit monde de Saint-Anselme (2)
Michel David
Littérature québécoise
8 h
Voici la première tétralogie de Michel David. Celle-ci vous propose quatre tomes d’une saga romanesque relatant la vie de quatre familles québécoises, les Marcotte, les Bergeron, les Lequerré et les Riopel.
le temps des épreuves de Michel David
2005
Le petit monde de Saint-Anselme (3)
Michel David
Littérature québécoise
8½ h
Ce roman est le troisième d’une saga romanesque relatant la vie de plusieurs familles québécoises enracinées dans une petite municipalité rurale.
En cette année 1980, les habitants de Saint-Anselme se préparent à célébrer le 150e anniversaire de la fondation de leur village érigé sur les rives de la rivière Nicolet, à mi-chemin entre Drummondville et Nicolet. L’agitation politique entourant la tenue du premier référendum sur l’indépendance du Québec ne parvient pas à faire oublier certains problèmes de l’heure, comme l’éclatement de la famille et l’éducation.
Malgré une vie émaillée de rares bonheurs et de beaucoup d’épreuves, les personnages de ce roman parviendront à convaincre les lecteurs et lectrices que l’être humain demeure toujours capable d’éprouver de grands sentiments. Ils découvriront surtout un monde attachant qu’ils auront du mal à oublier.
les héritiers de Michel David
2011
Le petit monde de Saint-Anselme (4)
Michel David
Littérature québécoise
9 h
Ce roman est le quatrième et dernier d’une saga romanesque relatant la vie de plusieurs familles québécoises enracinées dans une petite municipalité rurale. Si beaucoup d’habitants de Saint-Anselme avaient craint le « bogue de l’an 2000 », bien peu avaient imaginé tous les bouleversements que l’entrée dans le nouveau millénaire leur réservait. La commotion provoquée par la construction d’un barrage, une inondation et la vente du vieux presbytère à une femme d’affaires entreprenante ne représentent que quelques-uns des événements marquants de cette année riche en surprises de toutes sortes.
La Galerie des jalousies de Marie-Bernadette Dupuy
2015
La Galerie des jalousies (1)
Marie-Bernadette Dupuy
Littérature québécoise
11 h
Vendée, automne 1920
La Grande Guerre vient de se terminer avec son lot de morts, de destructions et de malheurs. Dans le village minier de Faymoreau, un accident grave se produit lorsqu’un coup de grisou provoque l’effondrement d’une galerie, causant la mort de trois travailleurs. Deux autres malheureux, dont Thomas Marot, sont prisonniers dans les entrailles de la Terre et les chances de les sauver sont minces. Lorsqu’elle apprend la tragédie qui frappe l’homme qu’elle aime depuis toujours, Isaure Millet se précipite sur les lieux, car même si Thomas s’apprête à se marier avec une ouvrière polonaise, elle espère toujours qu’il changera d’idée.
Or, l’événement prend une tournure inattendue lorsqu’on retire des décombres le corps d’une des victimes: elle a été assassinée d’une balle dans le dos... Qui a pu commettre ce meurtre dans un moment pareil? Lorsqu’un policier parisien attitré à l’enquête, Justin Devers, arrive à Faymoreau, les mineurs, ceux que l’on surnomme les « gueules noires », s’enferment dans un mutisme qui exaspère l’enquêteur. La vérité parviendra-t-elle à s’extirper de cette histoire tordue, aussi sombre que les galeries de cette mine de charbon où tant de drames se sont joués? C’est ce qu’espère l’inspecteur Devers, tombé sous le charme d’Isaure, tout comme Jérôme, le frère de Thomas.
Prenant assise dans un univers complexe où les drames humains et les chassés-croisés amoureux se succèdent à un rythme essoufflant, le roman La Galerie des jalousies est truffé de scènes où l’émotion et les passions sont à leur comble. Encore une fois, Marie-Bernadette Dupuy a réussi à se réinventer dans une période historique particulière, l’entre-deux guerre, une ère teintée à la fois de mélancolie et d’espoir.
La Galerie des jalousies de Marie-Bernadette Dupuy
2016
La Galerie des jalousies (2)
Marie-Bernadette Dupuy
Littérature québécoise
11 h
Après les funérailles de la petite Anne Marot, en décembre 1920, Isaure Millet se rend à Paris avec Justin Devers, prête à l’épouser. La capitale française, grouillante de vie autant la nuit que le jour deviendra son nouveau havre. Mais le destin toujours cruel en décide autrement et la jeune femme, nouvellement mariée, retourne seule dans son village natal de Faymoreau. Elle devient la gouvernante de la famille Aubignac, où elle se lie d’amitié avec Olympe Mercerin, la mère de Viviane Aubignac. Mais même si elle est très occupée, Isaure ne peut oublier Thomas, qui s’apprête à devenir père de famille. Lorsque son épouse, Jolenta, donne naissance à un enfant mort-né et qu’elle décide de fuir sa peine et sa honte en Pologne, les deux amoureux de toujours ont beau le nier et tout faire pour rester loin un de l’autre, ils sont faits pour s’aimer; c’est ce qu’ils feront au clair de lune, au pied d’un majestueux chêne centenaire.
Ce second tome de la série qui en comptera trois est tout aussi chargé d’épreuves, d’émotions, de deuils, de doutes, de chagrins que le premier. Au fil du temps, la jeune Isaure acquerra la force de caractère qui lui manquait tant. Elle suit ainsi sa voie semée d’embûches vers un but unique : avoir un jour droit au bonheur.
La Galerie des jalousies de Marie-Bernadette Dupuy
2016
La Galerie des jalousies (3)
Marie-Bernadette Dupuy
Littérature québécoise
11 h
Polenta partie pour la Pologne, Isaure et Thomas décident de faire fi de la morale et de leur culpabilité: ils s’aiment et se retrouvent en cachette sous le vieux chêne qui abritait leur rendez-vous adolescents.
Un dimanche, alors qu’elle vient de passer la nuit avec Thomas, Issu de est appelée d’urgence au chevet de sa mère, Lucienne. Celle-ci est au plus mal et, avant de mourir, tient à avouer à sa fille le secret de sa naissance: le père d’Isaure n’est pas Bastien Miller, mais le comte de Régnier, l’amour de jeunesse de Lucienne.
Cette terrible révélation bouleverse Issu de qui voit ses tourments familiaux s’éclairer d’un jour nouveau. Mais elle ignore encore à quel point cet aveu va faire basculer son destin...
Encabanée de Gabrielle Filteau-Chiba
2018
Gabrielle Filteau-Chiba
Littérature québécoise
1 h
Anouk a quitté son appartement confortable de Montréal pour un refuge forestier délabré au Kamouraska. Encabanée loin de tout dans le plus rude des hivers, elle livre son récit sous forme de carnet de bord, avec en prime listes et dessins. Cherchant à apprivoiser son mode de vie frugal et à chasser sa peur, elle couche sur papier la métamorphose qui s’opère en elle : la peur du noir et des coyotes fait place à l’émerveillement ; le dégoût du système, à l’espoir ; les difficultés du quotidien, au perfectionnement des techniques de déneigement, de chauffage du poêle, de cohabitation avec les bêtes qui règnent dans la forêt boréale… Encabanée est un voyage au creux des bois et de soi. Une quête de sens loin de la civilisation. Un retour aux sources. Le pèlerinage nécessaire pour revisiter ses racines québécoises, avec la rigueur des premiers campements de la colonie et une bibliothèque de poètes pour ne pas perdre le nord. Mais faut-il aller jusqu’à habiter le territoire pour mieux le défendre ?
 
 
La réparation de Katia Gagnon
2011
Katia Gagnon
Littérature québécoise
3 h
La journaliste Marie Dumais apprend dans les actualités le suicide d’une élève du secondaire, Sarah Michaud. Il semble que l’enfant était victime d’intimidation. On lui confie une série de papiers sur l’affaire.
Elle interroge les professeurs et les autres élèves. Elle rend visite aux parents. Ce sont de pauvres gens qui n’ont pas su défendre leur fille perdue parmi les petits bourgeois fréquentant le collège privé où Sarah n’a été acceptée que grâce à ses dons exceptionnels pour les mathématiques. Tout le monde voudrait tant qu’on cesse de parler de cette affaire, mais Marie veut savoir la vérité. Pourquoi Sarah Michaud est-elle morte ?
Dans ce premier roman mené comme un suspense, Katia Gagnon nous tient en haleine jusqu’au bout. Elle nous fait partager le destin d’êtres marqués, mais elle célèbre aussi tout le bien que peut apporter un regard qui réchauffe, une main tendue, l’amour et la compassion d’inconnus que la vie place sur notre chemin.
Le p'tit bonheur de Richard Gougeon
2014
L'épicerie Sansoucy (1)
Richard Gougeon
Littérature québécoise
7 h
Au milieu des années 1930, dans le quartier ouvrier de Maisonneuve, la pauvreté règne, le chômage est le pain quotidien des miséreux. La famille nombreuse de Théodore Sansoucy s’entasse dans un logement au-dessus de son épicerie-boucherie avec les soeurs de sa femme Émilienne, toutes trois nouvellement installées chez elle. Irène, l’aînée des enfants Sansoucy, est la vieille fille sage de la maisonnée. Elle essaie de tempérer tout le monde quand les situations s’enveniment, ce qui arrive souvent puisque affaires et famille font rarement bon ménage. Forte tête, Léandre travaille au magasin, et la tension monte entre son père et lui. Marcel, étudiant peu talentueux, livre les commandes de l’épicerie et tient le rôle de souffre-douleur du commerçant qui se montre parfois plus patron que père. L’intellectuel Édouard, quant à lui, rêve de se marier avec la fille du notaire Crochetière, chez qui il fait son apprentissage de clerc. Il ne s’intéresse nullement aux siens et encore moins à l’épicerie. Simone, la « petite perle »du clan, ainsi que l’impénétrable Placide, membre de la congrégation de Sainte-Croix qui aspire à suivre les traces du frère André, complètent le portrait de cette famille consacrant ses énergies à satisfaire la clientèle en ces temps difficiles. La vie de quartier s’anime autour du commerce. Derrière le comptoir, Sansoucy reçoit des confidences, les dames venant colporter les ragots parfois cocasses du voisinage. Cependant, les commentaires sont bien moins drôles à entendre lorsqu’ils concernent sa vie familiale. Surtout s’il s’agit des frasques de ses enfants?
 
 
Sois belle et tais-toi de Marie Gray
2019
Marie Gray
Littérature québécoise
7 h
Mylène a tout pour être heureuse. Des enfants épanouis, un entourage aimant, un bon emploi, son petit confort et, surtout, Stéphane, sa «deuxième chance au bonheur». Parfait papa de remplacement pour ses enfants, mari attentionné, beau bonhomme, c’est assurément un «homme à femmes», avec ses qualités et ses travers. Mais bon… personne n’est parfait, n’est-ce pas? À coup de commentaires plus ou moins subtils, Josée et Cynthia tentent de lui démontrer que certains de ses comportements ne sont peut-être pas aussi inoffensifs qu’elle le croit, mais Mylène tarde à saisir les signaux d’alarme provoqués par l’attitude parfois douteuse de son chéri. Arrive le jour où les remarques de Stéphane ne sont plus aussi drôles. Qu’est-ce qui a changé, au juste? Lorsque son monde éclate, trop de réalités deviennent aveuglantes: ce qui est acceptable, ce qui ne l’est plus.Comme à tant d’autres avant elle, on a dit à Mylène: subis sans riposter, tolère sans te rebeller. Sois belle et tais-toi. Désormais, se taire n’est plus une option.
 
 
Cendrillon, la biographie autorisée de Daniel Guay
2013
Daniel Guay
Littérature québécoise
6½ h
C’est à Florence que Daniel Guay fait la rencontre de la célèbre Cendrillon, celle-là même qui inspira à Charles Perrault le conte de la petite pantoufle de verre. Avec surprise, il apprend que la princesse souhaite briser le mythe qui l’entoure et faire connaître au monde sa véritable histoire. Promise à une enfance heureuse dans la petite ville de Pecette Torinese, Cendrillon fut confrontée très jeune à la mort de sa mère. À peine remise, elle dut se soumettre à l’autorité d’une belle-mère austère, à des corvées sans fin et à de sournoises demi-sœurs. Son enfance difficile contribua à créer la légende entourant la princesse, qui incarne le parfait exemple de l’enfant martyr ayant surmonté les épreuves pour se hisser au plus haut rang de la société. Le parcours ne fut toutefois pas aussi rose qu’on se l’imagine. Aussi bien vous avertir d’emblée : la pantoufle de verre est sans aucun doute la plus séduisante adaptation, mais le plus imposant mensonge concernant la vie de Cendrillon. Et qu’en est-il de sa belle-mère maléfique, de sa fée marraine et de la fameuse citrouille transformée en carrosse ? Pour quelle raison la partenaire de danse du prince fut-elle contrainte de quitter le bal avant le douzième coup de minuit… et était-ce bien à minuit ? Au moyen de nombreux témoignages, cette biographie illustre de quelle façon la fiction n’est souvent pas très loin de la vérité, et parfois, à des lieues. Cendrillon et les principaux acteurs de sa vie se livrent sans retenue pour faire la lumière sur son enfance et le contexte qui l’amena à devenir la princesse du peuple. À la lumière de ce qui s’est réellement passé après le mariage de Cendrillon, le lecteur découvrira que seuls les contes ont le loisir de conclure par la formule « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants »
Le poids de la neige de Christian Guay-Poliquin
2018
Christian Guay-Poliquin
Littérature québécoise
3½ h
Dans une véranda cousue de courants d’air, en retrait d’un village sans électricité, s’organise la vie de Matthias et d’un homme accidenté qui lui a été confié juste avant l’hiver. Telle a été l’entente : le vieil homme assurera la rémission du plus jeune en échange de bois de chauffage, de vivres et, surtout, d’une place dans le convoi qui partira pour la ville au printemps.
Les centimètres de neige s’accumulent et chaque journée apporte son lot de défis. Près du poêle à bois, les deux individus tissent laborieusement leur complicité au gré des conversations et des visites de Joseph, Jonas, Jean, Jude, José et de la belle Maria. Les rumeurs du village pénètrent dans les méandres du décor, l’hiver pèse, la tension est palpable. Tiendront-ils le coup ?
Le Torrent de Anne Hébert
1950
Anne Hébert
Littérature québécoise
3 h
J’étais un enfant dépossédé du monde. Par le décret d’une volonté antérieure à la mienne, je devais renoncer à toute possession en cette vie. Je touchais au monde par fragments, ceux-là seuls qui m’étaient immédiatement indispensables, et enlevés aussitôt leur utilité terminée. [...] Je voyais la grande main de ma mère quand elle se levait sur moi, mais je n’apercevais pas ma mère tout en entier, de pied en cap. J’avais seulement le sentiment de sa terrible grandeur qui me glaçait. Un recueil de nouvelles qui, dès sa parution, en 1950, marqua les débuts d’un grand écrivain.
La nuit passera quand même de Émilie Houssa
2018
Émilie Houssa
Littérature québécoise
4 h
« La famille prit la direction de la mer le premier matin d’août. Ce fut un grand déménagement. Chacun muni d’une valise, d’un chapeau ou d’une casquette se vit également doté d’un attirail spécial à porter : un parasol, confectionné par Martha pour éviter d’en acheter un “les yeux de la tête” près de la plage, une canne à pêche, deux épuisettes et une bouée qu’on avait déjà gonflée pour être sûr qu’elle n’était pas percée mais qu’on n’osait plus dégonfler de peur d’endommager le système. La famille au complet sortit de l’appartement en short et en sandales. On n’avait d’ailleurs pas pris le temps de tester ces dernières et elles firent mal aux pieds avant même d’atteindre la bouche de métro. Tout le monde savait ce qu’il devait faire mais chacun criait à l’autre de faire quelque chose. Le casse-croûte fut donc scrupuleusement oublié sur la toile cirée élégante du salon. »
Dans la famille Bernstein, Squatsh est le deuxième des trois enfants : avant lui il y a Ludovic, après lui Marie. Ses parents se nomment Simon et Martha. Ils tiennent une boutique, La Vie moderne, située au 393, rue des Pyrénées à Paris. Outre une famille, Squatsh Bernstein a des principes, comme de s’enfermer aux toilettes pour réfléchir ou de ne jamais porter d’imprimé fleuri. Il fait de la boxe et aime la danse. Pour le reste, il possède peu de choses : un scarabée dans une boîte en carton, des livres, une solide réputation et, quelque part, nichée dans un creux, la mélancolie des gens qui se cognent au monde.
Émilie Houssa est cinéphile et historienne de l’art. Elle a la chance de faire de ses passions un métier, elle enseigne donc les deux au cycle supérieur. Considérant que son troisième amour est la lecture, elle ne pouvait pas ne pas écrire.
Ceux qui restent de Marie Laberge
2015
Marie Laberge
Littérature québécoise
6½ h
Combien de gens sont touchés, atteints en plein coeur quand quelqu’un se suicide ?
Combien de blessures sont infligées à ceux qui restent ?
Personne n’en sort indemne.
Charlène, Vincent, Mélanie, Stéphane, Muguette… tous brisés, freinés dans leur vitalité par la mort brutale de Sylvain.
Chacun réagit à sa façon. Chacun se bat comme il peut, avec les armes dont il dispose.
La violence du geste suicidaire se répercute longtemps dans leur existence. Mais la vie est forte, très forte.
Roman d’action empreint d’émotion, de réflexions sur la vie, roman d’une profonde humanité, Ceux qui restent fait entendre des personnages puissants et attachants. Malgré la dureté des faits évoqués, ce roman est avant tout centré sur ceux dont on parle si peu et qu’on laisse seuls devant l’innommable et l’insupportable. Parce que, si souvent, la société s’attarde au geste plutôt qu’à ceux qui doivent vivre avec.
Depuis quarante ans, Marie Laberge sonde les profondeurs de l’âme humaine ; avec ce roman déchirant, sa plume maîtrisée atteint un degré de maturité et de sensibilité inégalé.
Revenir de loin de Marie Laberge
2010
Marie Laberge
Littérature québécoise
12 h
Après dix-huit jours passés dans le coma, une femme se réveille. Son esprit, sa capacité de penser en formules percutantes semblent intacts, mais elle n’émet aucun son et refuse d’ouvrir les yeux. Les médecins, le personnel lui répètent qu’elle est sortie d’affaire, mais sa mémoire n’est plus qu’une page blanche. Une jeune femme à son chevet se prétend sa fille, un homme vient lui parler comme si elle était sa femme alors que toutes les forces vives en elle lui hurlent que c’est impossible. Il n’y a que ce jeune voyou qui soliloque près d’elle à longueur de nuit avec qui elle ressent une inquiétante complicité.
Elle n’a plus de passé et n’est pas pressée de retrouver celui qui était le sien, le soupçonnant truffé de déceptions et d’erreurs. Les premières parcelles que sa mémoire lui rend sont des extraits de poèmes qu’elle reconnaît aisément sans pour autant décoder le moindre lien avec son passé. Par contre, elle sait exactement ce que sa vie doit être désormais. Ce qu’elle est prête à donner, ce qu’elle est prête à recevoir.
Le mur mitoyen de Catherine Leroux
2013
Catherine Leroux
Littérature québécoise
5 h
Madeleine parle toute seule, même quand elle a de la compagnie. Lorsque son fils revient avec une demande qui bouleverse sa vie, elle comprend à qui elle s’adresse quand elle ne parle à personne.
En se serrant la main pour la première fois, Ariel et Marie s’évanouissent. Des années plus tard, ils sont mariés, Ariel est à la tête d’un pays en déroute et ils sont sur le point de défaillir de nouveau.
Entre deux tremblements de terre, Simon et Carmen tentent de poser à leur mère la question la plus ancienne de leur existence. La réponse qu’elle leur livre malgré elle crée entre eux une fracture digne de la faille de San Andreas.
Et quelque part dans le sud des États-Unis, deux petites filles déposent un sou sur le rail d’une voie ferrée.
Entre ces personnages, Catherine Leroux dessine une cloison fine comme un brin d’impossible qui tantôt sépare, tantôt unit, estompant la frontière entre les secrets, la vérité et l’inouï. Une histoire où l’on frappe trois coups sur un mur pour entendre en retour un mystérieux toc toc toc.
Ceux du fleuve de Anne-Michèle Lévesque
2009
Les Enfants de Roches-Noires (1)
Anne-Michèle Lévesque
Littérature québécoise
5½ h
Près de Rimouski existe un petit village méconnu : Roches-Noires. C’est là que Rose-Délima, née à l’Isle-aux-Brumes en plein milieu du fleuve, passera sa vie après son mariage avec Pierre-Paul. Mais à Roches-Noires, se côtoient deux clans : « ceux du fleuve », les pêcheurs et les navigateurs, qui entendent la musique de la mer et qui vivent de l’air salin, et « ceux de la terre », les autres, des gens de qualité inférieure, des traitres qui ont renié leur héritage, qui exploitent le sol et avec qui on condescend à traiter quand on ne peut pas faire autrement.
Comme dans tout bon village, une rivalité ancestrale dont on a perdu l’origine continue de déchirer les passions de deux hommes : Pierre-Paul Lepage et Zotique Bernier se haïssent. Zotique a déjà seize enfants que Pierre-Paul cherche à le déclasser. Il souhaite avoir au moins sept fils en ligne. La légende veut que le septième ait un don. Mais ce septième fils est une fille, Fleur-Ange, née le même jour que Philippe Bernier. Le destin des « jumeaux » sera tragique : Fleur-Ange, qui aura des visions de la Sainte Vierge, plongera dans la dévotion tandis que Philippe pourra prédire les incendies et guérir le feu !
Roches-Noires, un lieu où s’entremêlent à la vie de village le légendaire et le mystique, les fantômes de l’Empress of Ireland et les spectres de chiens noirs annonçant la mort.
Ceux de la terre de Anne-Michèle Lévesque
2011
Les Enfants de Roches-Noires (2)
Anne-Michèle Lévesque
Littérature québécoise
7 h
Fin de la Seconde Guerre Mondiale. À Roches-Noires, situé à un jet de pierre de Rimouski, les germes du modernisme s’entremêlent aux superstitions.
Parmi « ceux de la terre », sur le rang Croche, prend naissance l’histoire de la jeune Fabienne. Éprise du beau Bernard, un amour impossible – Bernard appartenant à « ceux du fleuve » –, elle verra son destin chamboulé par son cousin Nador, qui lui fait des mamours en catimini à la barber shop. Si la vie de Fabienne s’avère jalonnée de petites et grandes misères, elle est aussi marquée par plusieurs personnages : son père, grand inconnu qui réapparaît soudainement dans la famille ; Marie-Berthe, l’infirmière qui l’aidera à interrompre une grossesse honteuse ; Oona, la Sauvagesse, dont on redoute les pouvoirs maléfiques…
Les rumeurs se multiplient dans ce coin de pays.
Comment expliquer l’étrange disparition de Poléon, qu’on dit échappé de prison ? La relation ambiguë entre le curé et sa soeur est-elle condamnable ? Et qu’en est-il de ces deux morts suspectes qui sèment l’émoi au village ?
Ceux de la forêt de Anne-Michèle Lévesque
2012
Les Enfants de Roches-Noires (3)
Anne-Michèle Lévesque
Littérature québécoise
5½ h
Dans la forêt de Roches-Noires, un étrange chêne biscornu marque la frontière entre le campement micmac et le rang Croche. La rumeur veut que rôde dans les parages un wendigo, bête légendaire et ténébreuse? À la fin des années 1950, parmi ceux de la terre, Oona, à la recherche de ses origines, et Paul-André, à l’esprit hors du commun et nomade, verront leur destin perturbé par la rencontre de ceux de la forêt, les Micmacs.
Leur passé leur apparaîtra alors sous un jour nouveau. Deux univers s’entremêlent dans ce fabuleux récit, dressant le portrait d’un même peuple qui affiche deux visages aux liens ancestraux.
La Fille du pasteur Cullen de Sonia Marmen
2007
La Fille du pasteur Cullen (1)
Sonia Marmen
Littérature québécoise
23 h
1800-1815 – Édimbourg aux jours de la Régence jusqu’à Waterloo.
Dans l’espoir de l’y voir se trouver un mari, Janet, la veuve du pasteur Cullen, envoie sa fille Dana vivre chez sa sœur Flora, à Édimbourg. Pour le seul bonheur de sa mère, Dana accepte. Mais à vingt-cinq ans, elle nourrit peu d’espoirs de réaliser son rêve. Dana préfère la compagnie des livres à celle des hommes, qui de toute façon, ne se pressent pas pour la courtiser. Jeune femme timide et réservée, bien que dotée d’une intelligence vive, elle conserve des séquelles de la paralysie infantile contractée pendant son enfance et a le regard vairon, traits physiques disgracieux qui ont attisé la méchanceté des gens à plus d’une reprise. Mais voilà que son séduisant cousin Timmy, jeune homme fougueux et rebelle, tombe sous son charme. Une idylle naît doucement entre eux, ce qui laisse présager l’annonce d’un mariage prochain.
Puis une folle escapade dans un cimetière au beau milieu de la nuit mènera Dana chez l’ombrageux chirurgien, Francis Seton. Le cours de sa vie bascule irrémédiablement après sa rencontre avec cet homme, qui fait tout pour lui cacher la relation qu’il entretenait avec Jonat, le frère de Dana, mort dix ans plus tôt dans des circonstances nébuleuses. Malgré leurs divergences d’opinions et à travers les différents événements qui les opposent, l’amour les prend sournoisement dans ses filets. Mais les secrets deviennent lourds à porter et des incidents tragiques exhumeront petit à petit le passé obscur du chirurgien. Ce que découvre Dana la plongera dans le pire des cauchemars
À l'abri du silence de Sonia Marmen
2011
La Fille du pasteur Cullen (2)
Sonia Marmen
Littérature québécoise
13 h
Des dizaines de milliers de lecteurs ont succombé à ses charmes. Intrigues, amours, portrait d’époque richement documenté... tout y était pour qu’on le dépose à regret, pressé d’en connaître la suite. La voici enfin ! Sonia Marmen revient en force avec un second tome aussi étonnant qu’émouvant. Elle nous plonge dans la vie des membres de la famille Seton, en plein XIXe siècle, captivante période où la liberté devient l’enjeu de toutes les luttes.
Le prix de la vérité de Sonia Marmen
2011
La Fille du pasteur Cullen (3)
Sonia Marmen
Littérature québécoise
14 h
Charlotte Seton, fille aînée de Francis Seton, chirurgien réputé à Édimbourg, et de Dana Cullen, fille d’un pasteur presbytérien, vit depuis plusieurs mois à la plantation de la famille Elliot à Montpelier, en Jamaïque. Chargée de prendre soin de la petite Mabel, elle s’est rapidement rendu compte que le poids du passé pesait lourd sur cette famille. Son insatiable curiosité la pousse à tenter de découvrir les secrets qui semblent miner chacun d’eux, l’entraînant du coup dans de périlleuses mésaventures. C’est alors qu’éclate sur l’île une rébellion des esclaves. Dans le chaos, tous les propriétaires fuient leurs plantations, et Charlotte se retrouve seule avec le gérant du domaine, Nicholas Lauder. Au moment où elle ne l’espérait plus, elle se retrouve face à cet homme au passé obscur qui la fascine tant. Une nouvelle fois, sa vie sera bouleversée...
Les deux premiers tomes de la série La Fille du Pasteur Cullen ont remporté un vif succès au Québec et en France. Des dizaines de milliers de lecteurs ont succombé à ses charmes : intrigues, amours, portrait d’époque richement documenté. Le plaisir se poursuit avec ce troisième tome, qui dépeint une société en pleine révolution industrielle, une époque où la liberté devient l’enjeu de toutes les luttes. Celles de l’émancipation des esclaves, du bouleversement des conventions d’un monde encore fortement attaché à ses traditions, et de la vérité sur le silence. Une histoire où seul l’amour vrai triomphe.
Les Aubes grises de Sonia Marmen
2014
Le clan Seton (1)
Sonia Marmen
Littérature québécoise
17 h
La bataille de Charlotte pour l’égalité entre sexes, entre classes et entre races lui sera-t-elle fatale ?
C’est l’aube d’un temps nouveau en ce début de l’ère victorienne, et la révolution industrielle transforme la société britannique : les politiciens militent pour une réforme plus approfondie du gouvernement, les conditions de vie déclinantes de la classe ouvrière poussent la médecine vers de nouvelles voies, les syndicats de travailleurs se forment et se soulèvent contre les abus de la classe dirigeante…
Personne n’échappe aux bouleversements de l’époque.
C’est ce que découvrent Charlotte Seton et son mari Nicholas Lauder en s’installant en banlieue de Londres. Épris de justice et d’égalité, ils militent à leur façon pour que tous puissent avoir accès à de bonnes conditions de travail et à des soins de santé. Mais pourront-ils quoi que ce soit pour Lucas, le fils mulâtre de Nicholas rentré avec eux de Jamaïque ? Si le clan Seton semble accepter le jeune homme, cela ne se fait pas sans heurts, surtout pour Janet, la sœur cadette de Charlotte, qui a du mal à conjuguer les élans de son cœur aux cruelles conventions en cours. S’il ne fait pas toujours bon être femme en 1836, c’est bien pire pour un Nègre…
Dans cette série où l’on retrouve les personnages de La Fille du Pasteur Cullen, ceux-ci nous invitent à découvrir les nombreuses facettes d’une société en ébullition et permettent d’explorer les profondeurs de l’âme humaine jusque dans ses plus sombres abîmes.
Trois mois tout au plus de Josélito Michaud
2020
Josélito Michaud
Littérature québécoise
3 h
Olivier Dubreuil fête en grande pompe son cinquantième anniversaire pendant sa dernière émission de la saison. Quelques heures après la fin des festivités, il se rend à l’hôpital où un médecin lui livre un verdict sans appel : il lui reste à vivre trois mois tout au plus. Ébranlé par la nouvelle et alourdi du secret qu’il devra porter, il part à la recherche de son père biologique, dont il vient de découvrir l’identité. Il fuira les lumières de la célébrité en allant seul à New York, là où ce dernier est enterré. Il voudra tout connaître de cet homme et repérer la vérité dans les mensonges répétés de sa mère biologique. Devant le besoin pressant d’entreprendre un pèlerinage intérieur, il va revoir son parcours de fond en comble. Aura-t-il le temps de résoudre les nombreuses énigmes de sa vie ?
 
 
Neige de Florence Nicole
2004
Neige (1)
Florence Nicole
Littérature québécoise
6½ h
Érik Valcourt semble avoir tout pour être heureux et pourtant... Encore une fois s’annonce dans sa vie une rupture. Ce nouvel échec le conforte dans l’idée que, peut-être, le véritable bonheur lui est interdit. Il choisit donc de s’isoler quelque temps dans la maison de campagne de son enfance pour faire le point. Là, par un soir de tempête, Évelyne, une belle et mystérieuse inconnue, entre sans prévenir dans son existence, apportant dans ses bagages une mémoire blessée.
Le retour des perce-neige de Florence Nicole
2011
Neige (2)
Florence Nicole
Littérature québécoise
6½ h
Résumé Les doutes assaillent Marise, la femme d’Érik, le très occupé président de Valross inc., l’homme à qui elle a consacré les meilleures années de sa vie. De plus en plus souvent, elle est seule chez elle, enfermée dans sa cage dorée. Tandis que Marise choisit de se réfugier avec sa fille dans leur maison de campagne, Yvonne, la cousine d’Érik par alliance, ne sait plus comment réagir aux attentions galantes dont elle est l’objet. Face à tant d’empressement, cette mère qui s’occupe de son fils déficient intellectuel est désarmée. A-t-elle raison de fuir les hommes qui s’intéressent à elle? Un évènement troublant prendra par surprise chacun des héros de cette histoire et les obligera à se dépasser et à prendre conscience de leurs forces et de leurs faiblesses.
Taqawan de Éric Plamondon
2017
Éric Plamondon
Littérature québécoise
3 h
Il avait démissionné, une jeune Mi’gmaq se trouvait sous sa protection, deux hommes étaient morts et une partie du Québec voulait qu’on en finisse une fois pour toutes avec les Indiens.
Cette histoire commence en Gaspésie, le 11 juin 1981. Cette histoire commence il y a des millénaires, avant les Vikings, avant les Basques, avant Cartier. Cette histoire commence avec les Mi’gmaq. Pour eux, c’est la fin des terres, Gespeg. Pour d’autres, c’est le début d’un nouveau monde.
Alors que trois cents policiers de la Sûreté du Québec débarquent sur la réserve de Restigouche pour saisir les filets des pêcheurs mi’gmaq, un agent de la faune change de camp, une adolescente affronte ceux qui ont humilié son père, un vieil ermite sort du bois, une jeune enseignante s’apprête à retourner dans son pays – pendant que le saumon devenu taqawan, au retour de son long périple en mer, remonte la rivière jusqu’au lieu de sa naissance.
Taqawan est une histoire de pêche et d’affrontements. Une histoire de crimes et d’accointances, d’injustice et de droits bafoués. Taqawan est une histoire de rencontres et de recommencements, de survie et de résistance.
 
 
Les blessures du silence de Carmen Robertson
2015
Carmen Robertson
Littérature québécoise
6½ h
Albertine, sa fille Nicole et sa petite fille Laura, ont en commun une vie amoureuse remplie de soubresauts. Carmen Robertson, dont la plume est bouleversante et efficace, nous plonge habilement au coeur des épreuves et des joies de ces trois femmes pour mettre en lumière la complexité des relations mère-fille. La grand-mère, Albertine, est mariée au maire du village, un homme méprisant et redoutable ayant commis des gestes abominables. Nicole, issue de cette union malheureuse, refuse de dépendre d’un homme et se jette à corps perdu dans une carrière exigeante dont sa fille, Laura, conçue avec un amant de passage, souffrira. En effet, celle-ci devenue jeune adulte, tentera de comprendre les liens du passé et ses conséquences sur sa propre vie.
Elle s’attache à sa grand-mère qui lui laissera en héritage son journal, ses souvenirs, desquels elle essaiera de se bâtir un avenir.
Arrivera-t-elle à dénouer la trame de cette histoire ayant eu des répercussions sur sa mère tout comme sur elle-même? Avec doigté et beaucoup de sensibilité, l’auteure nous plonge dans trois époques différentes aux atmosphères bien rendues.
Eva, Eugénie et Marguerite de Lina Savignac
2009
Trilogie (1)
Lina Savignac
Littérature québécoise
8½ h
Premier livre d’une trilogie. Entre 1910 et 1955, trois femmes issues de milieux différents habitent le village de Sainte-Élisabeth. Menant leur vie en parallèle, elles subissent l’influence de la toute-puissante religion qui régissait tout jusqu’à la première moitié de ce siècle. Éva, née en 1910 à l’île de Miscou au Nouveau-Brunswick, est donnée à une riche famille de la côte. Exploitée comme domestique, elle entrera chez les Trappistines. En compagnie de sa soeur, Éva fuira le monastère et s’établira à Sainte-Élisabeth où elle mariera un veuf afin d’assurer sa sécurité. Eugénie, née en 1916 à Sorel, appartient à une famille à l’aise. Vivant avec une mère hautaine et froide, Eugénie trouve refuge dans la religion, la pratiquant à outrance. Mariée à un cultivateur de Sainte-Élisabeth, elle poursuivra sa quête religieuse, allant jusqu’à sacrifier l’avenir de son fils. Marguerite, née en 1930 à Montréal, tel un papillon, est attirée par les boîtes de nuit et le plaisir facile. Elle payera un lourd tribut pour ses folles aventures. Naîtra Lili, une boiteuse que la société refuse d’accepter. Marguerite déménagera à Sainte-Élisabeth où elle formera une famille décriée par la société puriste. Un homme, quêteux de son métier, bouleversera l’existence de ces femmes. Le curé du village, gardant les paroissiens sous sa coupe, s’octroie un rôle important dans le quotidien du magnifique village de Sainte-Élisabeth.
Lili de Lina Savignac
2010
Trilogie (2)
Lina Savignac
Littérature québécoise
9½ h
Deuxième livre d’une trilogie. Après avoir fait la connaissance des personnages du roman Éva, Eugénie et Marguerite, voici Lili, la suite de cette saga familiale.
Le petit village de Sainte-Élisabeth vient d’enterrer son curé mystérieusement disparu. Il faudra une poigne de fer au nouveau titulaire pour maintenir sa paroisse dans le droit chemin. Au nord de la rivière Bayonne, Léo Plante accueille sa cousine Marguerite ainsi que Lili formant une famille pour le moins avant-gardiste. Comme si la communauté n’était pas suffisamment bouleversée par cet évènement, elle voit un Italien s’installer dans le rang de la Petite Chaloupe. Rosario Capoletti tente l’élevage des cailles, pire, il gage sur sa réussite. Lili force la barrière des préjugés et débute alors un grand amour. Rue du Ruisseau, à l’ombre du clocher, la dévote Eugénie fond la volonté et l’avenir de son seul fils, David, dans le creuset du sacerdoce. Suite à des pressions auprès de l’évêché de Joliette, la mère voit son fils nommé vicaire à la cure de Berthierville. Mission accomplie ! Malheureusement, David vit mal dans cette soutane qui n’est pas conçue pour lui. La souffrance lui donne rendez-vous.
Dans ce deuxième roman, le bonheur et la douleur s’entremêlent pour ne devenir qu’un. Lili est une battante, née pour le bonheur, mais à quel prix le vivra-t-elle ?
Charles de Lina Savignac
2010
Trilogie (3)
Lina Savignac
Littérature québécoise
7 h
Troisième livre de la trilogie. Voici Charles, le troisième volet d’une saga familiale. Après avoir fait la connaissance d’Éva, d’Eugénie et de Marguerite, vous avez rencontré Lili, la fille de Marguerite. Maintenant, je suis fière de vous proposer Charles, l’histoire du fils de Lili et de David Belhumeur, petit-fils d’Eugénie et de Marguerite. Charles Plante, artiste peintre, n’a qu’un seul but: quitter la France où sa mère a trouvé refuge après le décès de son père et retourner sur le bord de la Bayonne, rivière qui a vu naître ses ancêtres Belhumeur. Charles achète la maison de Damase Sansoucy, mais la vie n’y est pas aussi tranquille que celle qu’il avait espérée. En fait, le peintre doit cohabiter avec des esprits qui ont encore affaire avec le présent. Un vieux chalet, construit sur la pointe de terre s’avançant vers le cours d’eau, deviendra l’atelier d’art d’où sortiront de magnifiques toiles. Bien malgré lui, Charles s’inscrit au centre d’une véritable intrigue policière dont seul le passé détient la vérité. Charles entreprend également la restauration d’œuvres religieuses et c’est au presbytère de Berthierville qu’il découvrira la clé de l’énigme ainsi que le vrai visage du vicaire Belhumeur. En plus d’assister à la solution d’un meurtre vieux de plus de cinquante ans, vous serez également séduits par une belle histoire d’amour.
La fille de Joseph de Louise Tremblay d'Essiambre
2014
Louise Tremblay d'Essiambre
Littérature québécoise
8½ h
La fille de Joseph, originalement publié sous Le Tournesol, est le tout premier roman de Louise Tremblay d’Essiambre. Le voici maintenant présenté dans une élégante édition de collection, pour ceux n’ayant pas eu la chance de découvrir cette histoire captivante de passion et d’ambition. La fille de Joseph raconte l’histoire de Julie, que nous suivons dès l’enfance, en 1929, jusqu’à l’âge adulte, en 1955. Confrontée à de nombreuses pertes et désillusions sur la vie de famille et l’amour, elle trouve refuge au couvent et devient soeur cloîtrée. Elle se consacrera tout entière à sa nouvelle vocation pour atteindre les plus hauts rangs de sa communauté, mais est-ce que cela suffira à combler les creux de son existence?
Les demoiselles du quartier de Louise Tremblay d'Essiambre
2014
Louise Tremblay d'Essiambre
Littérature québécoise
2½ h
Un recueil de nouvelles charmant de Louise Tremblay d’Essiambre, l’auteure des séries à succès Les Héritiers du fleuve.
« Souvent, lorsque je prends l’autobus, il m’arrive de croiser de ces Demoiselles venues tout droit d’une autre époque. Dignes, irréprochables, parfois voûtées. Souriantes et timides, ou rêches et sévères. Chapeaux, gants et voilette. Sac à main au cuir usé pressé contre la poitrine. Avançant toujours à petits pas, rapides ou traînants. Odeur de roses et de pain chaud, de violette et de soupe aux choux, parfois de camphre et de liniment. J’ai eu envie de les suivre. Voici ce qu’elles m’ont raconté… »
C’est ainsi que Louise Tremblay d’Essiambre nous présente Les demoiselles du quartier, un recueil de neuf nouvelles mettant en vedette des femmes d’un certain âge, attachantes, courageuses ou ratoureuses… L’auteur crée, avec son style coloré et vivant, des femmes peu communes, parfois excentriques, parfois attendrissantes, mais jamais ennuyantes, pour le plus grand plaisir des lecteurs.
Louise Tremblay d’Essiambre nous révèle aussi, dans cette œuvre, ses talents de peintre. De fait, chacune des nouvelles de ce recueil est illustrée d’une toile peinte par l’auteur, dans un style naïf et charmant.
Avec plus de deux millions d’exemplaires vendus et trente-six ouvrages publiés, dont les séries ultrapopulaires Les sœurs Deblois, Les années du silence et la saga en douze tomes Mémoires d’un quartier, Louise Tremblay d’Essiambre s’est taillé une place incomparable dans le paysage littéraire québécois.
Jeanne de Louise Tremblay d'Essiambre
2008
La dernière saison (1)
Louise Tremblay d'Essiambre
Littérature québécoise
7½ h
« Hier, je n’ai pas pleuré en me couchant... Je me suis endormie avec l’image du cerf-volant qui volait très haut dans le ciel. Il est arrivé au bout de sa corde et il tire, il tire...» Ce roman est un hommage à la beauté et à l’attachement à la vie. Jeanne, qui sait si bien aimer la vie, a semé la joie parmi les siens. L’amour qu’elle partage avec Thomas depuis plus de trente ans la comble de bonheur. Ses rosiers, qui ont profondes et solides racines, témoignent de sa joie de vivre. Hélas, Jeanne sera bientôt terrassée par la maladie. S’engage alors un terrible combat entre la vie et la mort, avec ses moments d’inquiétude et d’incompréhension, de révolte même. Telle la bête tapie dans l’ombre, la douleur fait son chemin, entraînant à sa suite la peur et l’indicible tristesse de devoir peut-être tout quitter un jour. Jeanne avait pourtant mille et un projets devant elle. Tous ces rêves forgés avec Thomas demeureront-ils lettre morte? Et ses enfants, ses petits-enfants, son père, ses amis qui ont encore tant besoin d’elle...
Voici le premier tome de La dernière saison, une nouvelle série bouleversante et d’une justesse inégalée par Louise Tremblay d’Essiambre. Comme toujours, elle traite d’un sujet important et difficile avec respect et tendresse.
Thomas de Louise Tremblay d'Essiambre
2008
La dernière saison (2)
Louise Tremblay d'Essiambre
Littérature québécoise
6½ h
« Dans quelques heures, ma route va s’arrêter. Nous avons cheminé ensemble longtemps. Maintenant, tu dois continuer sur le chemin qui est le tien. Tu as été un bon mari, un merveilleux compagnon. Je sais que tu seras toujours un bon père pour nos enfants. Mais tu dois aussi penser à toi. Je veux que l’homme que j’aime continue à être heureux. Tu dois donc regarder devant toi et ne puiser dans le passé que l’énergie pour avancer.» Jeanne n’est plus. Le vent d’automne a emporté le dernier souffle de celle qui a semé tant de joie, tant d’amour. Thomas se retrouve seul, avec la moitié de lui-même. Il doit maintenant apprendre à vivre avec le vide, le trou béant que sa femme a laissé derrière. Il y a aussi les enfants qui ne le sont plus, mais qui ont encore tant besoin de leur mère. Thomas doit faire face à l’amertume et la colère de Mélanie, au courage précaire d’Olivier, à l’émotivité de Sébastien, à la fragilité d’Armand, le père de Jeanne, avec son regard qui ressemble un peu trop à celui de sa fille... Il y a les amis qui pleurent l’absente, mais veulent réconforter Thomas à leur façon. Le deuil est difficile, la solitude pénible, les souvenirs trop présents. Mais avec le printemps, tout renaît et la vie s’impose, quoi qu’on fasse pour lui résister... La dernière saison se termine avec Thomas, une histoire émouvante sur la perte d’un être cher et sur la tumultueuse route qui continue malgré tout, quand l’autre n’est plus.
Les enfants de Jeanne de Louise Tremblay d'Essiambre
2012
La dernière saison (3)
Louise Tremblay d'Essiambre
Littérature québécoise
4 h
Jeanne est partie, laissant ses proches seuls avec leur peine. Pourtant, elle les aimait plus que tout. Ses enfants savent bien que, quelque part, elle vit encore au fond de chacun d’eux même si elle n’est plus là pour faire le pont entre eux et leur père, Thomas, qui se remet aussi difficilement de ce deuil brutal. Maladroitement, péniblement, chacun tente de vivre sa vie, de rebâtir ses rêves, de regarder vers l’avenir mais les tensions s’installent, les malaises s’approfondissent, l’amertume et la douleur refont surface.
1887-1893 de Louise Tremblay d'Essiambre
2013
Les héritiers du fleuve (1)
Louise Tremblay d'Essiambre
Littérature québécoise
5½ h
D’une rive à l’autre du Saint-Laurent, des familles attachantes aux destins entrecroisés voguent entre amitiés et rivalités, drames déchirants et bonheurs intenses. Nous voici au XIXe siècle, en bordure du Saint-Laurent, là où le fleuve se mêle à la mer. Deux rives: celle du nord, aride, majestueuse, faite de falaises et de plages; celle du sud, tout en vallons, en prés verdoyants et en terres fertiles. Des couples et leur parenté: Alexandrine et Clovis, Albert et Victoire, Emma et Matthieu, ainsi que James O’Connor, Irlandais immigré, seul membre de sa famille ayant survécu à la traversée. Ces personnages plus grands que nature, plus vrais que la rudesse de l’hiver, plus émouvants que les larmes et les sourires qui se succèdent au rythme des marées, peuplent le premier tome des Héritiers du fleuve, une saga incomparable comme seule Louise Tremblay d’Essiambre sait en créer.
1898-1914 de Louise Tremblay d'Essiambre
2013
Les héritiers du fleuve (2)
Louise Tremblay d'Essiambre
Littérature québécoise
5½ h
Nous voici à l’aube d’un siècle nouveau, témoins d’une ère où modernité et tradition s’affrontent. Tandis qu’Alexandrine et Clovis tentent de se remettre d’un deuil épouvantable, Albert et Victoire vivront l’envers de la tragédie qui frappe Emma, Matthieu et leurs enfants. De leur côté, James et Lysbeth doivent affronter la peur et la maladie, alors même qu’un amour impossible se transforme en une amitié sincère et salvatrice. Drames, joies, infortunes et espoirs fous ponctuent les jours de ces gens d’une autre époque, mais qui pourtant nous ressemblent. Comment parviendront-ils à s’accrocher à leur bonheur fragile ? Où trouveront-ils la force de surmonter les épreuves qui les guettent ?
1918-1929 de Louise Tremblay d'Essiambre
2014
Les héritiers du fleuve (3)
Louise Tremblay d'Essiambre
Littérature québécoise
5 h
D’une rive à l’autre du Saint-Laurent, des familles attachantes aux destins entrecroisés voguent entre amitiés et rivalités, drames et bonheurs.
Cette guerre, qui ne devait durer que quelques mois, se termine enfin, ramenant au pays un Léopold transformé à jamais. La maladie de Lysbeth, comme celle du petit Germain, laisse des cicatrices douloureuses, mais révèle aussi le meilleur de chacun. Tandis que la vie de Gilberte prend une tournure inattendue, Paul, Célestin, Béatrice, Lionel et leurs familles élargies connaissent autant de moments tendres que d’épisodes déchirants.
Au fil des saisons, à une époque où la modernité impose des changements à la fois exaltants et inquiétants, la destinée de ces personnages attachants se déploie, pour le meilleur et pour le pire. D’une berge à l’autre du fleuve, la vie suit son cours. inexorablement.
1931-1939 de Louise Tremblay d'Essiambre
2014
Les héritiers du fleuve (4)
Louise Tremblay d'Essiambre
Littérature québécoise
5½ h
La conclusion poignante de la série coup de cour de Louise Tremblay d’Essiambre !
D’une rive à l’autre du Saint-Laurent, des familles attachantes aux destins entrecroisés voguent entre amitiés et rivalités, drames déchirants et bonheurs intenses. Dans ce quatrième et dernier tome, nous assistons aux bouleversements causés par la Crise de 1929. Touchant surtout les citadins comme Paul et Réginald, l’implacable réalité entraînera des choix difficiles et des situations précaires. À l’Anse-aux-Morilles, où les effets économiques de la crise se font moins sentir, Matthieu et Prudence doivent tout de même se réinventer un quotidien. De l’autre côté du fleuve, alors que Gilberte se bâtit doucement une vie sereine avec Célestin et Germain, la tragédie guette; Victoire, Lionel, James et Lysbeth ont beau être bien entourés, reste que les années passent et le dur labeur laisse des traces... Dans ce dénouement magistral, les personnages que nous avons tant aimés nous font leurs adieux, chacun à sa façon. Un ultime rendez-vous riche en émotions et en souvenirs impérissables.
Laura de Louise Tremblay d'Essiambre
2009
Mémoires d'un quartier (1)
Louise Tremblay d'Essiambre
Littérature québécoise
6 h
Montréal, 1954. Les rues fourmillent d’enfants qui sautent à la corde, de garçons qui se bousculent, jouant au hockey en se prenant pour Maurice Richard. Sous un arbre du quartier, qui a fait son chemin entre les dalles de béton, Laura Lacaille et son amie Francine Gariépy discutent vivement. Les deux jeunes filles de onze ans ont déjà des idées bien arrêtées sur la vie. Mais aujourd’hui, le sujet de leur conversation animée est cet oncle que Laura n’a jamais connu et qui a débarqué à l’improviste dans la maison de la famille Lacaille.
Adrien Lacaille, le frère de Marcel et l’enfant chéri d’Évangéline, est revenu à la maison familiale après plusieurs années d’absence. Mais cette demeure est maintenant aussi celle de la femme de Marcel, Bernadette, et de leurs deux enfants. La vie de la maisonnée et de ses habitants, menée par la poigne d’acier d’Évangéline, sera complètement bouleversée par l’homme arrivé du bout du monde dans sa décapotable bleu pâle...
Antoine de Louise Tremblay d'Essiambre
2012
Mémoires d'un quartier (2)
Louise Tremblay d'Essiambre
Littérature québécoise
6 h
Deuxième tome de la saga, Antoine poursuit l’histoire de la famille Lacaille et de son entourage. Personnages ordinaires aux aventures extraordinaires, ils sont attachants et naturellement intrigants. Surtout Antoine, le petit garçon coincé avec des difficultés beaucoup trop grandes pour lui.
Antoine dessine. C’est sa passion. Mais, paradoxalement, c’est aussi une source d’angoisse épouvantable depuis le début des cours du samedi. Son professeur, monsieur Romain, a une technique bien particulière pour apprendre le dessin aux petits garçons. Et Antoine n’est plus certain d’aimer apprendre à dessiner de cette façon...
Bernadette a retrouvé sa routine quotidienne. Après le départ précipité d’Adrien et la naissance du petit Charles, une belle complicité s’est installée entre elle et sa belle-mère. Cette connivence pallie à l’humeur de plus en plus exécrable de Marcel, son mari.Évangéline, de son côté, jubile: son fils Adrien viendra passer l’été chez elle, avec son épouse. En les attendant, son attention est tournée vers les nouveaux voisins, une jeune musicienne et son époux, une certaine Anne Deblois...
Laura, quant à elle, est songeuse. Cécile Veilleux, une docteur de Québec, lui a fait une proposition très excitante. Si ses parents acceptent, cette aventure lui ouvrira les portes d’un monde qu’elle ne connaît pas du tout. Mais Laura apprendra que si certaines portes s’ouvrent, d’autres, inévitablement se referment...
Évangéline de Louise Tremblay d'Essiambre
2012
Mémoires d'un quartier (3)
Louise Tremblay d'Essiambre
Littérature québécoise
5 h
Après les secrets et les tourments de Laura et d’Antoine, c’est Évangéline, leur grand-maman, qui prend place au centre de cette suite attendue de la vie d’une famille attachante.
Évangéline Lacaille a la réputation d’être une femme plutôt distante, froide et intransigeante. À la mort de son mari, il y a plusieurs années, elle a appris à serrer les dents pour traverser la vie, veuve avec deux jeunes enfants. Puis les garçons ont grandi et avec le temps, Évangéline s’est forgé une carapace solide, son caractère devenant exécrable.
C’est sa voisine, Anne Deblois, avec son piano et sa musique, qui réussit sans le savoir à percer la cuirasse d’Évangéline jusqu’à atteindre son coeur de grand-mère: Antoine semble si malheureux. Par cette brèche ouverte par la jeune pianiste, Évangéline découvre des sentiments et des secrets depuis longtemps refoulés en elle. Entre les ruminations intérieures de Bernadette qui s’inquiète pour ses enfants, les préoccupations d’Anne Deblois pour le petit Antoine et Cécile Veilleux qui cherche désespérément à revoir Laura, le tempérament bouillant de la vieille dame se transforme en détermination farouche à protéger et rendre heureux les siens.
Bernadette de Louise Tremblay d'Essiambre
2012
Mémoires d'un quartier (4)
Louise Tremblay d'Essiambre
Littérature québécoise
5 h
À l’aube de ses trente-six ans, Bernadette Lacaille réalise soudainement que toute seule, elle ne vaut pas grand-chose. Elle habite la maison de sa belle-mère, Évangéline, elle cuisine dans ses casseroles, se sert de ses torchons pour faire le ménage. Elle ne possède rien. Cette prise de conscience, cette sensation de fragilité et de médiocrité lui laisse tout à coup un goût amer dans la bouche.
Si elle travaillait, si Bernadette avait de l’argent, elle pourrait intervenir dans les projets de ses enfants; Laura et ses études universitaires, Antoine et sa mystérieuse activité de mardi et jeudi. Avec l’entrée à l’école de Charles, le petit dernier, elle a de plus en plus de temps libre et la vie serait tellement plus simple, plus belle si elle avait un peu d’argent à elle.
Mais comment y arriver sans que Marcel ne s’offusque ? Quatrième épisode des Mémoires d’un quartier, Bernadette explore les prémices de la libération et l’émancipation des femmes. Personnages plus grands que nature, les Lacaille et ceux qu’ils aiment sont maintenant en plein coeur d’une petite révolution tranquille, comme le Québec du début des années 1960...
Adrien de Louise Tremblay d'Essiambre
2012
Mémoires d'un quartier (5)
Louise Tremblay d'Essiambre
Littérature québécoise
5½ h
Adrien va enfin connaître les joies de la paternité. Sa femme Maureen en est à son cinquième mois de grossesse et cette fois, tout semble aller pour le mieux. Pourtant, une ombre viendra assombrir la naissance de l’enfant tant attendu...
Ne pouvant faire face à la déception de la famille Prescott, Adrien quitte le Texas avec le nouveau-né pour débuter une nouvelle vie. Il ira se réfugier dans sa famille, à Montréal. Évangéline et Bernadette attendent avec joie et impatience cette petite Michelle, dont elles ne connaissent que le nom. Autour d’elles gravitent Francine, alourdie par ses problèmes de coeur, Alicia et son amitié grandissante pour Laura, Charlotte et son mari, Cécile la docteur et son frère Gérard... Sans oublier Antoine qui n’arrive pas à faire taire son passé et tente désespérément de devenir un homme. Mais ce n’est pas chose facile, surtout que son jeune frère Charles est dans la classe de monsieur Romain...
Comment réagiront-ils tous à la venue chez eux de l’enfant? Finalement, c’est toute une famille qui continue de vivre et fait du mieux qu’elle peut dans ce Québec troublé et effervescent des années 1960.
Francine de Louise Tremblay d'Essiambre
2010
Mémoires d'un quartier (6)
Louise Tremblay d'Essiambre
Littérature québécoise
4 h
Après la naissance de son fils, Francine est complètement bouleversée, même si Cécile et sa tante Gisèle l’ont gardée sous leur aile et lui offrent une aide précieuse. Elle n’est plus certaine de vouloir abandonner l’enfant à qui elle vient de donner la vie.
La jeune femme n’est pas la seule à avoir des décisions déchirantes à prendre. Rassuré sur les capacités mentales de sa fille, Adrien doit maintenant choisir quelle vie il souhaite offrir à sa petite Michelle : retourner au Texas pour donner une deuxième chance à la mère de l’enfant ou rester à Montréal, là où ils ont été accueillis avec chaleur et simplicité.
Pendant ce temps, le destin rend possible les souhaits inespérés d’Antoine. Grâce à la peinture, de nouveaux horizons s’offrent à lui. Sous le regard approbateur d’Émilie et Anne Deblois, il aura enfin l’occasion de faire éclore son talent artistique. Pour peu qu’il réussisse à faire disparaître l’ombre grandissante qui envahit le quotidien de son frère Charles.
À d’autres, par contre, la vie joue quelques tours. Laura et Bébert Gariépy, liés par un même projet, se découvriront des points en commun, bien au-delà de leur affection partagée pour Francine. Et voilà que Marcel est contraint soudainement de revoir ses plans d’avenir. Reprendra-t-il ainsi une place enviable dans le coeur de Bernadette ?
Voici le sixième tome des Mémoires d’un quartier, consacré à Francine, où tous les habitants du quartier, les Lacaille, Gariépy, Deblois et Veilleux se retrouvent à des moments déterminants dans leur histoire personnelle alors que la société québécoise se construit peu à peu autour d’eux.
Marcel de Louise Tremblay d'Essiambre
2012
Mémoires d'un quartier (7)
Louise Tremblay d'Essiambre
Littérature québécoise
5 h
Depuis un an, Marcel n’a plus le temps d’aller prendre une bière à la taverne.
En fait, il est épicier à plein temps et, à bien y penser, il vient de vivre la pire année de toute sa vie.
Marcel parviendra-il à s’en sortir ? Il le faut pourtant, c’est le bien-être de toute sa famille qui en dépend. La vie file et Marcel vient de prendre conscience qu’il ne la voit pas passer. Bernadette, elle, n’a pas envie de voir partir Adrien. Pourtant, depuis l’automne dernier, ses paroles proclament le contraire. Elle se fait l’avocat du diable en répétant que Maureen a le droit de connaître sa fille, d’autant plus que la lointaine mère commence à manifester un intérêt pour l’enfant. Cependant, comme le dit si bien Évangéline : s’il fallait qu’ils ne reviennent jamais… En plus, depuis quelques mois déjà, son fils Antoine s’est mis en tête d’aller passer l’été à New York pour tenter d’intéresser quelques propriétaires de galeries afin qu’ils exposent ses toiles.
En attendant, Bernadette s’inquiète aussi pour Laura qui, de son côté, n’a toujours pas annoncé à son père qu’elle retourne à l’université. Avec l’humeur de Marcel qui s’assombrit de jour en jour, Bernadette ne voit pas comment Laura va s’y prendre. La jeune fille semble par ailleurs très préoccupée par le nouvel ami un peu louche de Francine.
Voici le septième tome de la très belle série Mémoires d’un quartier, Marcel, où le père de la famille Lacaille apprendra à découvrir le véritable visage de tous ceux qui l’entourent.
Laura, la suite de Louise Tremblay d'Essiambre
2012
Mémoires d'un quartier (8)
Louise Tremblay d'Essiambre
Littérature québécoise
5 h
Voici le huitième roman de la captivante saga Mémoires d’un quartier: Laura, la suite. En 1966, l’époque du peace and love bat son plein, les gens parlent de retour aux sources en vivant à la campagne et Montréal s’apprête à recevoir le monde entier à l’occasion de l’Expo 67. Laura Lacaille, elle, vit une période de profondes remises en question. Entre ses études en psychologie et son travail à l’épicerie familiale, elle hésite. Le commerce est devenu avec le temps le lieu de rassemblement pour la famille Lacaille et Laura aimerait bien retrouver sa place auprès de son père. Mais comment renoncer à l’université après tout cet argent et cette énergie investis? Tout cela a-t-il été fait en vain ? De plus, elle se sent aussi partagée entre le gentil Bébert, frère de sa grande amie Francine, et le fascinant jeune homme apparu récemment dans son nouvel entourage. Les nombreux voyages à Québec en compagnie du jeune Gariépy ont souvent été des moments de confidences, mais l’exotisme du bel inconnu la fascine énormément. Il y a également toutes ses responsabilités familiales, barrière imposante à son désir grandissant de s’amuser. Laura saura-t-elle enfin trouver sa place et faire les bons choix ? Si seulement Francine, sa grande amie, ne l’inquiétait pas tant, elle qui ne donne toujours pas signe de vie…
Antoine, la suite de Louise Tremblay d'Essiambre
2012
Mémoires d'un quartier (9)
Louise Tremblay d'Essiambre
Littérature québécoise
5 h
Voici le neuvième tome de la série Mémoires d’un quartier: Antoine, la suite. Les Lacaille ressemblent à de nombreuses familles québécoises des années 1960. À cette époque, parents, enfants et grands-parents tentent, tant bien que mal, de cohabiter en harmonie. Pour préserver un semblant d’intimité, il faut parfois mentir, parfois se taire.
Antoine termine ses toiles pour sa troisième exposition. Sa carrière de peintre est bien amorcée, mais il remet en question son talent et ses œuvres récentes. Le jeune homme se questionne aussi sur ce malaise qu’il ressent chaque fois qu’il croise Mademoiselle Anne, la gentille voisine musicienne. Pour se sauver de ses tourments intérieurs, Antoine décide de s’envoler pour l’Europe. Laura profite de l’occasion pour convaincre sa mère de la laisser entreprendre le voyage avec son frère, tandis que Francine se retrouve devant de graves décisions à prendre concernant son avenir. Entre-temps, d’autres soucis tracassent les membres de la famille Lacaille. Évangéline s’inquiète pour la petite Michelle qu’elle a trouvée moins épanouie à sa dernière visite. Bernadette est bouleversée d’avoir revu Adrien. Quant à Marcel, il se préoccupe encore et toujours de son épicerie. S’il fallait que les grandes chaînes viennent chambarder sa vie et ses projets!
Évangéline, la suite de Louise Tremblay d'Essiambre
2012
Mémoires d'un quartier (10)
Louise Tremblay d'Essiambre
Littérature québécoise
5 h
À l’aube des années 1970, les bancs d’église sont de plus en plus vides, les gens sont rivés à leur téléviseur pour voir les Américains marcher sur la lune. Chez les Lacaille, c’est Évangéline qui vit de grands chambardements. Voici Évangéline, la suite, le dixième tome de cette magistrale série de Louise Tremblay d’Essiambre, Mémoires d’un quartier.
Rien ne va plus aux yeux d’Évangéline. Antoine semble s’attacher de plus en plus à Anne, sa belle voisine mariée. De son côté, Bébert prend son courage à deux mains et manifeste enfin haut et fort ses émotions pour Laura. Est-ce que la rancœur profonde de la vieille dame face aux Gariépy l’aveuglera au point de sacrifier le bonheur de sa petite-fille? Évangéline ne sait plus comment résoudre tous ces problèmes, elle qui semble plutôt irriter les siens avec ses principes rigides et ses préjugés étouffants.
Mais un certain monsieur Blanchet sème l’émoi au sein de la famille Lacaille. Galant et poli, il ne déplaît pas à Évangéline… Le vieux cœur de la dame, rendu amer par les épreuves de la vie, se laissera-t-il envahir par de si tendres émotions ?
Bernadette, la suite de Louise Tremblay d'Essiambre
2012
Mémoires d'un quartier (11)
Louise Tremblay d'Essiambre
Littérature québécoise
4 h
Les médias parlent sans arrêt des activités d’un nouveau mouvement, le FLQ. Le Québec s’apprête à vivre des événements historiques qui marqueront son histoire. Nous sommes en 1970 et chez les Lacaille, c’est une autre révolution qui se prépare.
Comme pour faire écho aux troubles qui agitent la population, Bernadette est, elle aussi, préoccupée. Si l’initiative de Laura de spécialiser l’épicerie semble la rendre plus populaire, l’état de santé de Marcel, lui, ne s’améliore pas. Il y a aussi le comportement de son petit dernier, Charles, qui s’éclipse de la maison aussitôt que l’occasion se présente, Laura qui lui rend visite de moins en moins souvent à cause du refus obstiné de sa grand-mère de côtoyer Bébert Gariépy et son petit Antoine, bien grand maintenant, qui s’est envolé à l’autre bout des États-Unis, en Californie...
Bernadette commence à en avoir assez de cette situation familiale. Il faudra bien faire entendre raison à Évangéline à propos du jeune Gariépy. Même Marcel, finalement, devra peut-être s’en mêler...
Adrien, la suite de Louise Tremblay d'Essiambre
2012
Mémoires d'un quartier (12)
Louise Tremblay d'Essiambre
Littérature québécoise
5½ h
Adrien ne se sent pas chez lui au Texas. Il est loin de ceux qu’il aime tant: Bernadette, Évangéline, Marcel, Antoine, Laura, Charles… La famille Lacaille n’est jamais plus heureuse que lorsque ses membres sont réunis. Mais est-ce que chacun trouvera finalement sa place? Voici la conclusion saisissante de la populaire et passionnante saga Mémoires d’un quartier.
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