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Liste des livres

Harry Potter et l'enfant maudit de J.K. Rowling
2016
Harry Potter (8)
J.K. Rowling
Théâtre
3½ h
L’action de la pièce se déroule dix-neuf ans après les évènements du livre Harry Potter et les Reliques de la Mort et suit les aventures d’Harry Potter, désormais employé au Ministère de la Magie, et de son plus jeune fils, Albus Severus Potter. Être Harry Potter n’a jamais été facile et ne l’est pas davantage depuis qu’il travaille au coeur des secrets du ministère de la Magie. Marié et père de trois enfants, Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, tandis que son fils Albus affronte le poids d’un héritage familial dont il n’a jamais voulu. Quand passé et présent s’entremêlent dangereusement, père et fils se retrouvent face à une dure vérité : les ténèbres surviennent parfois des endroits les plus inattendus.
 
 
Bella figura de Yasmina Reza
2015
Yasmina Reza
Théâtre
1 h
La première mondiale de cette pièce a eu lieu le 16 mai 2015 à la Schaubühne de Berlin, dans une mise en scène de Thomas Ostermeier.
Sur scène, cinq personnages. Andrea et son amant Boris retrouvent, accidentellement, sur le parking d’un restaurant, Françoise et Eric accompagnés d’Yvonne, la mère d’Eric, qui fête son anniversaire. Françoise étant une amie d’enfance de la femme de Boris, la rencontre – tout comme l’anniversaire d’Yvonne – tourne à la catastrophe. Alors que Boris n’a qu’une envie – quitter cet enfer au plus vite –, Andrea prend un malin plaisir à faire du charme à Eric entre deux coupes de champagne. Et, grâce à ses connaissances d’employée de pharmacie, à jouer la belle-fille idéale auprès d’Yvonne, accro aux médicaments.
C’est souvent drôle, toujours cruel. Personne n’en sort indemne. Surtout pas Boris, chef d’entreprise au bord de la faillite qui n’a rien trouvé de mieux qu’emmener sa maîtresse dans un restaurant recommandé par sa femme.
Merci de Daniel Pennac
2014
Daniel Pennac
Théâtre
½ h
Un beau matin, l’envie m’a pris d’écrire une variation autour du mot merci. J’ai donc imaginé le monologue d’un lauréat primé pour l’ensemble de son œuvre et contraint aux remerciements officiels, le pauvre.
Or, voilà que deux ans plus tard, je me retrouve dans un théâtre, seul en scène, à devoir dire moi-même ce monologue ! Ce n’est pas mon emploi, je n’ai jamais voulu faire l’acteur : j’ai failli en mourir de peur.
On trouvera ici le récit de cette aventure théâtrale. Titre : Mes italiennes. On y trouvera aussi la réédition de Merci et le texte tel que je l’ai adapté pour le jouer, sous la houlette de Jean-Michel Ribes.
Daniel Pennac.
Un homme trop facile de Eric-Emmanuel Schmitt
2013
Eric-Emmanuel Schmitt
Théâtre
1 h
Comédien adoré du public, Alex, homme aimable et tolérant, s’apprête à entrer en scène pour la première du Misanthrope lorsque Alceste, le vrai, l’homme aux rubans verts de Molière, lui apparait dans le miroir de sa loge. La stupeur passée, la conversation s’engage mal entre celui qui voudrait changer le monde et celui qui l’accepte tel qu’il est. Qui triomphera, de l’idéaliste en colère qui s’indigne de la vie ou du libertin indulgent qui en rit ? Et lequel des deux gagnera les faveurs de l’insaisissable Célimène ?
Dans cette brillante variation sur la plus énigmatique des pièces de Molière, Eric-Emmanuel Schmitt, l’un des auteurs les plus joués au monde, renoue avec la verve qui a fait le succès de son œuvre dramatique, du Visiteur à Petits crimes conjugaux en passant par La Tectonique des sentiments.
Quai ouest de Bernard-Marie Koltès
2011
Bernard-Marie Koltès
Théâtre
2 h
Un homme voudrait mourir. Il prévoit de se jeter dans le fleuve, dans un endroit désert, et, parce qu’il craint de flotter, il dit : « Je mettrai deux lourdes pierres dans les poches de ma veste ; ainsi, mon corps collera au fond comme un pneu dégonflé de camion, personne n’y verra rien. » Il se fait conduire (dans sa Jaguar, qu’il ne sait pas conduire lui-même), sur l’autre rive du fleuve, dans un quartier abandonné, près d’un hangar abandonné, dans une nuit plus noire qu’une nuit ordinaire, et il dit à celle qui l’a conduit : « Voilà, c’est ici, vous pouvez rentrer chez vous. » Il traverse le hangar, avance sur la jetée, met deux pierres dans les poches de sa veste, se jette à l’eau en disant : « Et voilà » ; et, avec de l’eau sale et des coquillages plein la bouche, il disparaît au fond du fleuve comme le pneu dégonflé d’un camion. Quelqu’un, qu’il ne connaît pas, plonge derrière lui et le repêche. Trempé, grelottant, il se fâche et dit : « Qui vous a autorisé à me repêcher ? » Puis, en regardant autour de lui, il se met à avoir peur : « Qu’est-ce que vous me voulez ? » En voulant repartir, il s’aperçoit que sa voiture est toujours là, qu’on a mis le moteur hors d’usage, qu’on a crevé les pneus. Il dit : « Qu’est-ce que vous me voulez, exactement ? »
Le paquet de Philippe Claudel
2010
Philippe Claudel
Théâtre
½ h
Un homme tire un énorme paquet auquel il semble tenir plus que tout. Que renferme-t-il donc ? Le corps de sa femme qu’il aurait assassinée ? Les seuls biens qui lui restent ? Ses souvenirs, ses rêves, ses joies ? Les débris d’une vie ? Nos lâchetés, nos abandons, nos laideurs ? Tous nos maux et nos mots impuissants ? Lorsque le monde s’effondre, la question n’est pas de savoir ce que l’on sauve, mais ce dont on ne peut se débarrasser.
Art de Yasmina Reza
2002
Yasmina Reza
Théâtre
1 h
« Mon ami Serge a acheté un tableau [...] un tableau blanc avec des liserés blancs. »
Médecin dermatologue, Serge aime l’art moderne et Sénèque, qu’il trouve “modernissime”.
Ingénieur dans l’aéronautique, Marc a des goûts plus traditionnels et ne comprend pas que son ami Marc ait pu acheter « cette merde deux cent mille francs ».
Quant à Yvan, représentant dans une papeterie, il aimerait ne contrarier aucun de ses deux précieux amis. Mais les disputes esthétiques autour du “tableau blanc” dégénèrent dans un crescendo hilarant et féroce, qui ne laissera personne indemne...
Créée en 1994 à Paris, dans une distribution irréprochable (Vaneck, Fabrice Luchini, Arditi), “Art” a fait connaître Yasmina Reza sur les scènes du monde entier. C’est dire l’universalité du thème, l’humanité des personnages et la virtuosité des dialogues qui font déjà de cette pièce un classique de la comédie de mœurs. Comme chez Molière ou Labiche, Feydeau ou Ribes, les élèves découvriront que le “goût des autres” reste le plus efficace des ressorts dramatiques, et combien la fantaisie la plus extravagante peut révéler d’angoisse existentielle.
La tectonique des sentiments de Eric-Emmanuel Schmitt
2008
Eric-Emmanuel Schmitt
Théâtre
1 h
Au cœur de sa liaison avec Richard Darcy, étonnée qu’il ne lui demande pas de l’épouser, Diane Pommeray a l’idée dangereuse de mettre son amant à l’épreuve. Par défi, elle lui fait remarquer combien leur amour a changé, comment leurs sentiments se sont affaiblis. A sa stupeur, il l’admet, la remercie de sa franchise et propose la rupture. L’humiliation, la colère, la haine bientôt, inspirent à Diane une vengeance glaciale et raffinée. Sa fonction de député la mettant en contact avec toutes les couches sociales, elle fait la connaissance de deux prostituées roumaines. La plus jeune, Anca, est une merveille de sensibilité et de beauté. Taisant ses raisons profondes, Diane conclut un marché avec elle, à charge pour la jeune fille de séduire Richard. Celui-ci se précipite dans le piège. Mais Diane n’a pas mesuré les conséquences de ses manœuvres.
Crise d'otages de James Patterson
2008
Michael Bennett (1)
James Patterson (et Michael Ledwidge)
Théâtre
4½ h
L’Amérique est en deuil. L’ex-première dame des États-Unis vient de mourir. Regrettable accident, pense l’opinion... Mais les apparences sont trompeuses. Et la police de New York apprend bientôt qu’elle a été assassinée par un certain Mr Clean. Vengeance ? Non, un plan bien plus machiavélique. Alors que tous les puissants du pays - stars de la politique, des médias, du sport et du show-biz - sont à la cathédrale Saint Patrick, sur la 5e avenue de New York, pour rendre à la First Lady un dernier hommage, les portes se referment. Brutalement. Que personne ne bouge ! Prise d’otages ! L’une des plus spectaculaires de l’histoire.

Michael Bennett, flic atypique, est chargé de mener à bien la négociation avec les ravisseurs. Bientôt, la grande majorité de l’assistance est relâchée. Mais, pour libérer la trentaine d’otages restant, une rançon de 80 millions de dollars est exigée. Un montant astronomique ! La tension monte d’un cran quand le maire de New York vient s’écraser sur le parvis de la cathédrale... Mais, pour Michael Bennett, le pire est à venir.
Mes Évangiles de Eric-Emmanuel Schmitt
2004
Eric-Emmanuel Schmitt
Théâtre
1½ h
Sur la colline des oliviers, quelques heures avant son arrestation, Jésus se demande comment il en est venu là. Est-il bien le Messie ? Trois jours plus tard, de son palais, Ponce Pilate mène l’enquête sur le cadavre qui a disparu de son tombeau. Même quand celui-ci réapparaît, vivant, Pilate tient à trouver une explication rationnelle des évènements. Deux héros saisis par le doute. Deux héros dépassés par ce qui leur arrive.
Petits crimes conjugaux de Eric-Emmanuel Schmitt
2003
Eric-Emmanuel Schmitt
Théâtre
1 h
« Voilà la vie conjugale, une association de tueurs qui s’en prennent aux autres avant de s’en prendre à eux, un long chemin vers la mort qui laisse des cadavres sur la route. Lorsque vous voyez une femme et un homme devant le maire, demandez-vous lequel des deux sera l’assassin. »
 
 
Hôtel des deux mondes de Eric-Emmanuel Schmitt
1999
Eric-Emmanuel Schmitt
Théâtre
1½ h
Aucun client ne sait comment il est arrivé à l’Hôtel des deux mondes. Personne ne sait quand il pourra en repartir, ni vers quelle destination. Dans ce lieu étrange, tout est possible, même les miracles. Les infirmes recouvrent l’usage de leurs membres et les menteurs disent la vérité. L’énigmatique docteur S. chargé d’accompagner leur séjour ne fait que rendre plus aiguës les questions de ses hôtes.
Un suspense métaphysique entre rêve et réalité, vie et mort, comédie et tragédie, où l’auteur du Visiteur poursuit sa recherche éperdue du sens et pose le mystère comme raison même d’espérer.
 
 
Théâtre 1 de Eric-Emmanuel Schmitt
1999
Eric-Emmanuel Schmitt
Théâtre
2½ h
La Nuit de Valognes, Le Visiteur, Le Bâillon, L’Ecole du diable.
Dans un château perdu de Normandie, plusieurs femmes attendent un homme. Elles l’ont aimé ; elles le haïssent. Il les a trahies, elles vont le punir. Cet homme, c’est Don Juan... Mais grand sera leur étonnement lorsque le séducteur arrivera au rendez-vous. Pourront-elles lui pardonner de n’être plus celui qu’elles ont tant aimé ? Sigmund Freud s’apprête à quitter - non sans remords - Vienne occupée par les nazis. Mais l’épreuve qu’il va traverser sera d’une tout autre nature que la persécution ou l’exil : c’est à Dieu qu’il va être confronté - à ce Dieu qu’il a voulu chasser de la conscience des hommes.
Les pièces d’Eric-Emmanuel Schmitt ont ravi des milliers de spectateurs. Leur lecture tour à tour réjouissante et émouvante confirme le brio, l’aisance, le sens dramatique qui ont valu à leur auteur le Grand Prix du théâtre de l’Académie Française.
 
 
Frédérick ou le Boulevard du crime de Eric-Emmanuel Schmitt
1998
Eric-Emmanuel Schmitt
Théâtre
2 h
Frédérick fascine Paris. Comédien populaire, personnage extravagant, joueur, séducteur, révolutionnaire, il semble prêt à tout sauf à l’amour. La passion ? Il la joue ou l’achète toute faite. Lorsqu’il rencontre Bérénice, jeune femme mystérieuse qui n’appartient pas au monde du théâtre, il va devoir choisir : l’amour rêvé ou bien l’amour vécu ? Les planches ou la vie ?
S’inspirant du fameux Frédérick Lemaître, l’acteur préféré des romantiques, Eric-Emmanuel Schmitt reconstitue le boulevard du Crime, son goût des mélodrames, ses caractères forts en couleurs et rend ainsi hommage au théâtre populaire. Il introduit sa propre réflexion sur la scène, lieu de toutes les séductions et miroir de nos illusions, où se jouent nos sentiments les plus intimes.
Le Libertin de Eric-Emmanuel Schmitt
1997
Eric-Emmanuel Schmitt
Théâtre
1 h
Dans le pavillon de chasse du baron d’Holbach, Diderot pose à demi-nu pour Mme Therbouche tout en marivaudant quand son secrétaire interrompt leurs jeux amoureux pour lui demander d’écrire au plus vite l’article sur la morale de l’Encyclopédie. Une folle journée commence pour Denis Diderot constamment dérangé dans ses entreprises, qu’elles soient de séduction ou de philosophie…
 
 
Variations énigmatiques de Eric-Emmanuel Schmitt
1996
Eric-Emmanuel Schmitt
Théâtre
1 h
Abel Znorko, Prix Nobel de littérature, brillant, corrosif, génialement misanthrope, vit en solitaire sur une île sauvage de la mer de Norvège, hanté par le souvenir d’une femme avec qui il a entretenu une correspondance passionnée durant 15 ans. On comprend mal pourquoi il a accepté qu’un certain Erik Larsen, journaliste d’une obscure publication, vienne l’interviewer. Or, entre les deux hommes, les choses se compliquent rapidement, enclenchant un véritable suspense : le journaliste n’en est pas un et cette femme que Znorko a aimée devient le point d’ancrage d’un cruel et retors jeu de révélations. Sait-on jamais qui est l’être aimé? Et comme se demande Schmitt, commentant le sujet de sa pièce : « Qui aime-t-on vraiment quand on aime? Un corps? un ensemble ? l’amour lui-même ? »
Monologues du vagin de Eve Ensler
1996
Eve Ensler
Théâtre
1 h
« J’ai décidé de faire parler des femmes, de les faire parler de leur vagin, de faire des interviews de vagins..., et c’est devenu ces Monologues... Au début, ces femmes étaient un peu timides, elles avaient du mal à parler. Mais une fois lancées, on ne pouvait plus les arrêter. Les femmes adorent parler de leur vagin. »
Depuis leur parution aux États-Unis en 1998, Les Monologues du vagin ont déclenché un véritable phénomène culturel : rarement pièce de théâtre aura été jouée tant de fois, dans tant de lieux différents, devant des publics si divers... Mais que sont donc ces monologues dans lesquels toutes les femmes se reconnaissent ? Il s’agit ni plus ni moins de la célébration touchante et drôle du dernier des tabous : celui de la sexualité féminine.
Malicieux et impertinent, tendre et subtil, le chef-d’oeuvre d’Eve Ensler donne la parole aux femmes, à leurs fantasmes et craintes les plus intimes. Qui lit ce texte ne regarde plus le corps d’une femme de la même manière.
Golden Joe de Eric-Emmanuel Schmitt
1995
Eric-Emmanuel Schmitt
Théâtre
1½ h
Etre ou ne pas être, Golden Joe ne s’est jamais posé la question. Avoir est son maître-mot ; posséder, sa seule préoccupation. Héritier d’un empire financier de la City londonienne, élevé au royaume du matérialisme intégral, il a le dollar pour credo, le profit pour raison d’être. Pourtant, l’apparition spectrale de son père défunt sur l’écran de son ordinateur va bousculer sa belle assurance de machine à fabriquer de l’or. Tandis qu’il découvre les menées criminelles qui agitent sa famille, il s’aperçoit que l’homme n’est pas un robot dénué de sentiments. Il n’avait jamais pensé qu’on pût aimer, souffrir, rire ou pleurer. Il comprend enfin qu’il y a quelque chose de pourri au royaume du capitalisme. Survivra-t-il à cette révélation ? S’humanisera-t-il ? Cela vaut-il la peine de devenir humain ? A travers ce personnage accédant à la conscience et à la liberté, comme Hamlet son illustre modèle, c’est toute la question de la condition humaine qui se joue dans cette comédie étincelante d’esprit.
 
 
Noces de sable de Didier van Cauwelaert
1995
Didier van Cauwelaert
Théâtre
1 h
Réflexion faite, Sylvie Janin ne se suicidera pas. Romancière en panne et malheureuse en amour, elle opte pour un séjour au bord de la mer, dans l’ancienne villa familiale, le temps de se réconcilier avec la vie et l’inspiration. Et si, par jeu ou par défi, elle louait les services d’un jardinier, intelligent et drôle de préférence ?
Bruno est encore mieux que prévu : brusque, attirant, insaisissable. Dans un roman, il ferait merveille. Pourquoi ne pas le transformer en personnage, le croquer vivant ? Ou même l’aimer, le faire souffrir, le posséder, au propre comme au figuré ?
Mais le garçon comprend vite les intentions de son séduisant bourreau. La proie sort ses griffes, la victime devient geôlier. Lequel de ces deux fauves de charme finira-t-il par dévorer l’autre ?
Les Combustibles de Amélie Nothomb
1994
Amélie Nothomb
Théâtre
1½ h
Les combustibles” est le troisième livre publié par Amélie Nothomb en 1994 et il reste jusque ici son seul texte de théâtre.
Trois personnages interagissent dans la maison d’un professeur universitaire :
- Marina, une étudiante du dernier cours
- le Professeur
- Daniel, son jeune assistant.
Dehors, il y a la guerre et de temps en temps on écoute le bruit des bombardements. Nous sommes en hiver, il fait très froid et il ne reste rien pour alimenter le chauffage.
Ainsi, Marina propose ce qui est scandaleux et obscène: brûler les livre !
Dans la solitude des champs de coton de Bernard-Marie Koltès
1986
Bernard-Marie Koltès
Théâtre
½ h
Si vous marchez dehors,(…) c’est que vous désirez quelque chose que vous n’avez pas, et cette chose, moi, je peux vous la fournir...
Un texte ciselé, éclaté, fulgurant qui nous absorbe tout entier sans jamais nous relâcher
La Contrebasse de Patrick Süskind
1981
Patrick Süskind
Théâtre
1 h
La contrebasse est l’instrument le plus gros, le plus puissant et le plus indispensable de l’orchestre, le plus beau aussi, dit d’abord le contrebassiste. Mais bientôt l’éloge pompeux laisse affleurer les frustrations et les rancœurs du musicien et de l’homme. Et peu à peu la haine d’abord refoulée de cette encombrante compagne s’exprime, se déchaîne et explose jusqu’à la folie...
Ce monologue tragique et drôle, par l’auteur du best-seller Le Parfum, tient l’affiche en Allemagne depuis des années. Interprété à Paris par Jacques Villeret, il a reçu un accueil triomphal.
La ville dont le Prince est un enfant de Henry de Montherlant
1957
Henry de Montherlant
Théâtre
2 h
Cette “ville”, c’est le collège religieux que Montherlant chantait dans sa première œuvre, La Relève du matin, et qui lui inspira encore, en 1969, Les Garçons. C’est en ce lieu que se situe le drame de deux enfants et d’un prêtre attirés les uns vers les autres par des sentiments puissants où il entre de l’amitié, de la tendresse, de la charité, du désir. Drame tout intérieur, d’une admirable sobriété, que domine la figure inquiétante de l’abbé de Pradts, prêtre incroyant que sa passion des êtres égare jusqu’à le conduire au seuil de la révolte.
 
 
Un caprice de Bonaparte de Stefan Zweig
1952
Stefan Zweig
Théâtre
1½ h
Pendant sa campagne d’Egypte en 1798, Bonaparte séduisit Pauline Fourès (dite Bellilotte), la femme d’un lieutenant de son armée. Devenu Premier Consul, le « défenseur de la France » délaissa bientôt cette pauvre conquête. Et le mari bafoué, qu’on avait forcé à divorcer, tenta de provoquer un scandale, rapidement étouffé par Fouché, l’exécuteur des basses oeuvres...
Dépassant le cas personnel de Bonaparte, cette pièce puissante et poignante est un réquisitoire sans concessions contre les abus du pouvoir personnel. On n’en attendait pas moins du grand Zweig.
Mort d'un commis voyageur de Arthur Miller
2009
Arthur Miller
Théâtre
2 h
La plus célèbre et la plus jouée, dans le monde entier, des pièces d’Arthur Miller, prix Pulitzer.
Amérique, années 1940. Willy Loman, voyageur de commerce qui a fait les beaux jours de son entreprise se retrouve rétrogradé en bas de l’échelle quand ses patrons jugent qu’il n’est plus assez rentable. Après trente-six ans de maison, victime de troubles liés au stress, à l’épuisement, etc., la nouvelle le terrasse. Il se débat contre l’irrémédiable (sa mise au rancard) en se raccrochant à son passé idéalisé, ses rêves de « battant ». Mais sa réalité familiale et personnelle est mise à mal. Père autoritaire, Willy est un tyran domestique à sa manière : il a imposé toute sa vie ses priorités à Linda, l’épouse tendre et patiente, puis à ses garçons, Biff et Happy, avec qui les conflits sont explosifs. On voit l’homme se démener pour se sortir d’une situation qui le terrifie, il perd la boule, passe de la dépression à l’espoir exalté, fait des scènes à sa famille et des contorsions auprès de son chef pour qu’on le garde à quarante dollars par semaine... Willy brasse autant d’air qu’il le peut pour se maintenir à la surface, cramponné à son idée de lui-même et du monde, et il se surmène sans compter. En final, on assistera à la mort attendue de Willy Loman (le stress, la voiture une fois de trop) et à son enterrement, auquel ne participent que cinq personnes...
L’histoire de Willy Loman a fait le tour du monde, bon petit soldat au service du « business » qui se bat pour conserver sa dignité après avoir perdu son travail et son identité sociale. Riche de symboles, cette oeuvre a fortement marqué son époque, emblématique de l’auteur, de ses préoccupations humanistes et sociales, de la richesse de son univers.
Huis-clos de Jean-Paul Sartre
1947
Jean-Paul Sartre
Théâtre
1½ h
Garcin, révolutionnaire lâche et mari cruel : douze balles dans la peau ; Inès, femme démoniaque qui rendra folle de douleur sa jeune amante : asphyxie par le gaz ; Estelle, coquette sans cœur qui noie son enfant adultérin : pneumonie fulgurante. Morts, tous les trois. Mais le plus dur reste à faire. Ils ne se connaissent pas, et pourtant, ils se retrouvent dans un hideux salon dont on ne part jamais. Ils ont l’éternité pour faire connaissance : quelques heures leur suffiront pour comprendre qu’ils sont leurs bourreaux respectifs. “L’enfer, c’est les autres”.
Tous les thèmes sartriens sont là, orchestrés avec brio : la valeur de l’engagement, le poids des actes, les limites de la responsabilité. Avec Huis-clos, le grand prêtre de l’existentialisme signait l’une de ses pièces les plus fortes : la scène se prêtait bien à ces réquisitoires concis et percutants, que l’on retrouvera dans Les Mouches et surtout Les Mains sales.
 
 
Le Voyageur sans bagage de Jean Anouilh
1937
Jean Anouilh
Théâtre
1½ h
Je ne suis pas Jacques Renaud ; je ne reconnais rien ici de ce qui a été à lui. Un moment, oui, en vous écoutant parler, je me suis confondu avec lui. Je vous demande pardon. Mais, voyez-vous pour un homme sans mémoire, un passé tout entier, c’est trop lourd à endosser en une seule Fois. Si vous voulez me faire plaisir, pas seulement me faire plaisir, me faire du bien, vous me permettriez de retourner à l’asile. Je plantais des salades, je cirais les parquets. Les jours passaient… Mais même au bout de dix-huit ans – une autre moitié exactement de ma vie – ils n’étaient pas parvenus, en s’ajoutant les uns aux autres, à faire cette chose dévorante que vous appelez un passé.
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