NousLisons.fr

Liste des livres

Chant funèbre pour un gitan de Charles Exbrayat
1968
Charles Exbrayat
Policier
3 h
— Il s’appelait Felipe Zubia…
Un gitan né au hasard des chemins…
Nul n’a trop su ce qu’avait été sa jeunesse et comment il s’y était pris pour ne pas mourir de faim, et pour se consacrer à l’apprentissage de la tauromachie.
Très vite on se mit à parler de lui.
Des critiques se déplacèrent pour le regarder travailler.
Ils ne lui ménagèrent pas leurs éloges.
Le vieux torero vida son verre et passa sur ses lèvres le dos de sa main décharnée.
— … Pourquoi ce Felipe n’est-il pas devenu le maître qu’il promettait d’être ?
Mon interlocuteur haussa les épaules et cracha par terre pour bien montrer à quel point le monde le dégoûtait.
— A cause d’une femme, naturellement…
La vallée magique de Edmond Hamilton
1971
Edmond Hamilton
SF
3 h
L’étrange bataille qu’allait devoir livrer Eric Nelson au nom de l’humanité ne ressemblait à aucune autre.
Là, au plus profond de la vallée de L’Lan, dissimulée au coeur du Tibet, ce mercenaire aguerri tenait vaillamment tête à des forces magiques millénaires, luttant contre la superstition et la mort.
Mais vint un jour où Nelson dut affronter l’ultime vérité : de son terrible combat ne dépendait pas seulement le sort des hommes. Car il découvrit, enterré dans la Caverne de la Création, un incroyable secret qui pouvait changer le destin de chaque être vivant sur Terre.
Un magnifique éloge de la tolérance, une aventure humaine inoubliable aux frontières de la fantasy et de la science-fiction, par l’un des auteurs les plus attachants du genre.
Eloge de l'ombre de Junichirô Tanizaki
1978
Junichirô Tanizaki
Littérature japonaise
1½ h
« Car un laque décoré à la poudre d’or n’est pas fait pour être embrassé d’un seul coup d’oeil dans un endroit illuminé, mais pour être deviné dans un lieu obscur, dans une lueur diffuse qui, par instants, en révèle l’un ou l’autre détail, de telle sorte que, la majeure partie de son décor somptueux constamment caché dans l’ombre, il suscite des résonances inexprimables.
De plus, la brillance de sa surface étincelante reflète, quand il est placé dans un lieu obscur, l’agitation de la flamme du luminaire, décelant ainsi le moindre courant d’air qui traverse de temps à autre la pièce la plus calme, et discrètement incite l’homme à la rêverie. N’étaient les objets de laque dans l’espace ombreux, ce monde de rêve à l’incertaine clarté que sécrètent chandelles ou lampes à huile, ce battement du pouls de la nuit que sont les clignotements de la flamme, perdraient à coup sûr une bonne part de leur fascination. Ainsi que de minces filets d’eau courant sur les nattes pour se rassembler en nappes stagnantes, les rayons de lumière sont captés, l’un ici, l’autre là, puis se propagent ténus, incertains et scintillants, tissant sur la trame de la nuit comme un damas fait de ces dessins à la poudre d’or. »
Publié pour la première fois en 1978 dans l’admirable traduction de René Sieffert, ce livre culte est une réflexion sur la conception japonaise du beau.
La Contrebasse de Patrick Süskind
1981
Patrick Süskind
Théâtre
1 h
La contrebasse est l’instrument le plus gros, le plus puissant et le plus indispensable de l’orchestre, le plus beau aussi, dit d’abord le contrebassiste. Mais bientôt l’éloge pompeux laisse affleurer les frustrations et les rancœurs du musicien et de l’homme. Et peu à peu la haine d’abord refoulée de cette encombrante compagne s’exprime, se déchaîne et explose jusqu’à la folie...
Ce monologue tragique et drôle, par l’auteur du best-seller Le Parfum, tient l’affiche en Allemagne depuis des années. Interprété à Paris par Jacques Villeret, il a reçu un accueil triomphal.
Nos amis les chanteurs - Le retour de Thierry Séchan
1994
Nos amis les chanteurs (2)
Thierry Séchan
Essai
1½ h
Thierry Séchan aggrave son cas. Non content de faire l’éloge de lui-même, de raconter ses procès, de dévoiler le courrier de ses détracteurs et de ses admiratrices, il nous redonne quelques portraits scandaleux mais ressemblants de ses amis les chanteurs : Julien Clerc, Elsa, Yves Simon, Patricia Kaas, encore Bruel et Goldman... Portraits crachés, au propre et au figuré. A la fin du livre, il craque : il dit du bien de quelques-uns de ses contemporains. Qu’on ne l’y reprenne plus !
 
 
Éloge de la pièce manquante de Antoine Bello
1998
Antoine Bello
Policier
4½ h
Qui a assassiné Rijk Krijek et Olof Niels, deux des champions les plus en vue du JP Tour, le circuit professionnel du puzzle de vitesse ? Upton Sutter, le tyran qui règne sur le quarteron d’intellectuels de la Société de puzzlologie ? On dit que Sutter, habituellement occupé à disserter sur le découpage de l’espace dans les puzzles de Margaret Richardson, ne peut se résoudre au succès foudroyant du JP Tour. Nicholas Spillsbury, le jeune demeuré doté d’une mémoire visuelle prodigieuse qui lui a permis de devenir le plus jeune vainqueur du JP Tour ? On raconte que Spillsbury se sentait de plus en plus menacé par les exploits d’Olof Niels... Charles Wallerstein, le richissime patron du groupe Ubiqus et créateur du JP Tour ? On murmure que chaque meurtre dope l’audience des retransmissions du JP Tour sur les chaînes d’Ubiqus... Saurez-vous reconstituer le puzzle ?
Éloge de la phobie de Brigitte Aubert
2000
Brigitte Aubert
Policier
4 h
Jeanne, vieille dame qui considère que le Mal est partout, gagne une semaine de croisière en Norvège. Le jeune Thomas vient de séjourner un mois dans la clinique du docteur Hill, car il ne peut pas se regarder dans une glace. Ce névrosé est membre de X’dentity, une société spécialisée dans la recherche de personnalités soi-disant disparues, mais qui se dissimulent sous un autre masque. Déjà, il a retrouvé Elvis Presley et plusieurs autres stars. Il suit Jeanne dans sa croisière, persuadé qu’il s’agit de Marilyn Monroe dont un des anciens amants, le réalisateur Lewis Milestone, est aussi du voyage. Celui-ci succombe d’une crise cardiaque peu après sa rencontre avec Jeanne. Puis c’est au tour d’un chirurgien esthétique de passer par dessus bord et Thomas se demande qui orchestre cette conjuration du silence.
Un si petit mensonge de Nancy Warren
2005
Nancy Warren
Romance
3 h
Jane pense avoir eu une idée de génie en arborant une alliance à la main gauche. Ainsi, elle n’aura plus à inventer de plates excuses pour repousser les avances de ses collègues de travail… Mais lorsqu’elle se retrouve face au nouveau directeur, le très séduisant Spencer Tate, son innocent stratagème ne lui paraît plus aussi ingénieux ! Parce que, pour la première fois de sa vie, elle brûle d’avouer à un homme qu’elle est disponible, et qu’en vrai gentleman, Spencer, maintient ses distances, même si ses regards ne la trompent pas : il la désire autant qu’elle. Doit-elle se taire et oublier les étincelles de la passion qui crépitent entre eux ? Ou avouer à Spencer son mensonge avec le risque de le voir s’éloigner définitivement, lui qui ne perd pas une occasion de faire l’éloge de l’honnêteté en toutes circonstances… ?
Mes trains de nuit de Eric Faye
2005
Eric Faye
Littérature
3 h
Les trains de nuit ont offert à Eric Faye ses premières insomnies heureuses. New York, Prague, Samarkand, Sarajevo, Berlin, Pékin... autant de nuits blanches partagées avec le « petit peuple du couloir » : fumeurs, noctambules, bavards impénitents. Espace privilégié où le temps semble s’arrêter, le wagon-lit est un lieu de rêverie et de rencontres, le voyage en train un condensé de l’existence, avec ses séparations et son terminus.
Au fil de ses souvenirs parfois incertains et romanesques, l’auteur nous entraîne dans son labyrinthe littéraire et insolite. A bord du transsibérien ou du Kafka express nous traversons des frontières aujourd’hui disparues, des empires rayés de la carte, des bouts du monde ignorés.
Enfant, Eric Faye s’endormait en écoutant le chant des locomotives, ce qui lui permet d’affirmer aujourd’hui que certains trains de nuit pleurent. Héritier d’une histoire familiale dans laquelle les chemins de fer ont toute leur place, il nous offre cet éloge de la lenteur, de la contemplation et du nomadisme.
Au nom de la mère de Erri De Luca
2006
Erri De Luca
Littérature italienne
1 h
Erri De Luca s’empare de l’histoire la plus connue de l’humanité, et l’articule autour de la figure de Marie. Ou plutôt de Miriàm, une simple jeune femme juive, fiancée à Iosef quand elle tombe enceinte, et qui sait ce que cette grossesse avant le mariage signifie aux yeux de la Loi. Sous la plume du romancier italien, l’histoire de la Nativité trouve un ancrage nouveau dans le contexte hébraïque, et se fait éloge d’un corps et d’une âme, ceux d’une mère...
Petit éloge de l'enfance de Pierre Pelot
2007
Pierre Pelot
Littérature
1½ h
Cinq-Six-Mouches avait décidé qu’il trouverait le nid du héron, ce qu’ils étaient tous apparemment incapables de faire dans la région, tous autant qu’ils étaient, tout juste bons à lever le nez et à s’exclamer quand le héron passait. Mais lui trouverait le nid.
Il le trouverait au bord d’un des étangs du pays des étangs, comme on découvre, dans les livres, les Mines du Roi Salomon ou la Vallée des Dinosaures, et il en reviendrait couvert de gloire pour avoir réussi ce que plus personne n’était capable d’accomplir.
Petit éloge des faits divers de Didier Daeninckx
2008
Didier Daeninckx
Policier
1½ h
« Le fait divers est le premier monument érigé à la mémoire des victimes, même si ce n’est qu’un pauvre monument de papier noirci. Et si les textes qui suivent méritent le terme d’“éloge”, il faut, pour être honnête, y ajouter celui de “funèbre” ».
Éloge de l'amour de Alain Badiou
2009
Alain Badiou (et Nicolas Truong)
Philosophie
1 h
Alain Badiou, écrivain et philosophe renommé explore l’amour, ce thème universel si cher à nos cœurs.
Sous forme de discussion, Alain Badiou répond aux questions de Nicolas Truong et aborde l’amour de manière approfondie. Il s’interroge avec passion et rigueur sur la conception de l’amour dans notre monde moderne. Pour lui, il faut « réinventer le risque et l’aventure, contre la sécurité et le confort ».
Les Joyeuses de Michel Quint
2009
Michel Quint
Littérature
2½ h
« Les enfants, le destin est une vaste plaisanterie, une histoire pleine de bruit et de fureur racontée par un idiot… Ce soir, nous avons la réponse à la vieille question, to be or not be : nous sommes, nous vivons, nom de Zeus ! Nous venons de perdre Fenton, et nos commères de Windsor sont orphelines du jeune premier. En gros, je suis dans la merde pour mes représentations ! Alors que notre concours du meilleur Falstaff serve au moins à désigner le successeur de Bruno au bras d’Emma ! Je déclare solennellement Rico gagnant d’une nuit d’amour et désormais titulaire du rôle de Fenton ! Apprends le texte dès aujourd’hui, petit et viens dans mes bras ! »
Michel Quint nous invite à partager le quotidien d’une troupe de comédiens délurés. Au-delà d’un éloge du théâtre, c’est à la vie et aux plaisirs de la chair qu’il rend hommage.
Le pont flottant des songes de Junichirô Tanizaki
2009
Junichirô Tanizaki
Littérature japonaise
1½ h
Tadasu a grandi, mais il reste toujours un petit enfant lorsqu’il pense à son enfance et à sa mère, la merveilleuse Chinu, si bien réincarnée dans la seconde femme de son père, avec qui il entretient une relation trouble mêlant amour filial et désir. Un magnifique éloge de la maternité et une réflexion sur l’image de la Femme.
Quelque chose en lui de Bartleby de Philippe Delerm
2009
Philippe Delerm
Fantasy
1½ h
www.antiaction.com est pris d’assaut. Beaucoup de compliments, qu’Arnold a d’abord trouvés outranciers, mais on s’habitue vite. Ces enthousiasmes suivis d’épanchements sont souvent signés d’un prénom féminin accompagné d’une adresse e-mail, mais M. Spitzweg s’est promis de ne pas répondre. Certaines correspondantes comprennent cette attitude : ’Ne perdez pas votre temps. Continuez seulement à cueillir le meilleur des jours.’ Cueillir le meilleur des jours pour des Stéphanie, des Valérie, des Sophie ou des Leila, voilà qui n’est pas sans flatter l’ego d’Arnold, même s’il cueille davantage encore pour des Huguette ou des Denise. Le jour où Arnold Spitzweg crée son blog, une petite révolution est en marche : l’employé de bureau discret jusqu’à l’effacement cède donc à la modernité mais sans renier ses principes. Sur la toile, à contre-courant du discours ambiant prônant l’activité outrancière, il fait l’éloge de la lenteur et décrit l’inclination naturelle à la paresse. Contre toute attente, les écrits intimes d’Arnold Spitzweg résonnent avec force chez des milliers d’internautes : on le félicite, on le sollicite, on parle de lui à la radio... L’homme anonyme fait l’événement. Comment vivra-t-il cette subite notoriété ?
En un monde parfait de Laura Kasischke
2010
Laura Kasischke
Littérature
5 h
Jiselle, la trentaine et toujours célibataire, croit vivre un véritable conte de fées lorsque Mark Dorn, un superbe pilote, veuf et père de trois enfants, la demande en mariage. Sa proposition paraît tellement inespérée qu’elle accepte aussitôt, abandonnant sa vie d’hôtesse de l’air pour celle, plus paisible croit-elle, de femme au foyer. C’est compter sans les absences répétées de Mark, les perpétuelles récriminations des enfants et la mystérieuse épidémie qui frappe les États-Unis, leur donnant des allures de pays en guerre. L’existence de Jiselle prend alors un tour dramatique...
 
 
Rien ne s'oppose à la nuit de Delphine de Vigan
2011
Fnac (roman) 2011
Renaudot (lycéens) 2011
Lectrices de Elle (roman) 2012
Delphine de Vigan
Bio
6 h
« La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d’adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma sœur et moi, mais toute tentative d’explication est vouée à l’échec. L’écriture n’y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d’interroger la mémoire.
La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j’ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l’ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence.
Le livre, peut-être, ne serait rien d’autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. »  Dans cette enquête éblouissante au cœur de la mémoire familiale, où les souvenirs les plus lumineux côtoient les secrets les plus enfouis, ce sont toutes nos vies, nos failles et nos propres blessures que Delphine de Vigan déroule avec force.
 
 
La construction du surhomme de Michel Onfray
2011
Michel Onfray
Philosophie
5½ h
Le XIXè siècle a été celui des Masses, des Individus et des Grands Hommes. L’eudémonisme social (tome 5 de cette « Contre-histoire de la philosophie »), et Les radicalités existentielles (son tome 6), retraçaient respectivement l’histoire philosophique des Masses et des Individus. Ce troisième volet consacré intitulé La construction du surhomme, raconte le rôle tenu par le Grand Homme et son aspiration à la Vie Sublime dans ce siècle.
Tuberculeux dopé au stoïcisme, Jean-Marie Guyau (1854-1888) développe une philosophie vitaliste comme une machine de guerre contre la morale kantienne. Ce malade défend le don, la générosité, le risque, la dépense, l’action dans une œuvre qui pourrait faire de lui un Nietzsche français. Penseur du républicanisme, il formule un hygiénisme, un racialisme, un natalisme, dangereusement parents de l’idéologie de Vichy à venir. Il défend enfin une immortalité panthéiste et stellaire obtenue par les traces de l’amour quand il a été fort.
La figure ontologique du « Surhomme » de Nietzsche (1844-1900) n’est pas sans relation avec cette étrange métaphysique que le philosophe allemand connaissait. Nietzsche commence avec Schopenhauer et Wagner, continue avec un long moment épicurien et termine avec l’éloge d’un « Surhomme » ultra-caricaturé. Or, celui-ci nomme l’individu ayant compris que la volonté de puissance a les pleins pouvoirs, qu’il faut vouloir cette volonté qui nous veut, puis l’aimer pour accéder à une jubilation suprême. Une technique de sagesse à la portée de tous.
Petit éloge de l'excès de Caryl Férey
2012
Caryl Férey
Essai
1½ h
Je n’invente rien, c’est dans le dictionnaire étymologique : le mot est d’abord employé pour désigner un acte qui dépasse la mesure, un dérèglement. Je vous passe les détails mais à la fin, l’emploi du mot au sens de très grand, et son adverbe très ou tout à fait et cela sans idée d’excès, est fréquent. L’excès non seulement résiste aux règles imposées par les pauvres types sus-nommés, mais permet aussi de nous multiplier, de nous essayer à toutes les sauces, tous les possibles, de grandir en somme. Tans pis si on est excessivement mauvais. Il n’y a à perdre que des illusions, des résidences secondaires, des voitures, des slips de bain.
Amazones de turbulences de Delphine Roulet
2012
Delphine Roulet
Chick-lit
5 h
Ce roman démarre comme un thriller. Louise, victime d’un viol collectif lorsqu’elle était adolescente ne survit que pour se venger. Elle décide de séduire et manipuler Emma, la femme de l’un de ses agresseurs pour mieux anéantir ce dernier.
En apparence, Louise et Emma n’ont rien en commun. Louise est dangereuse et suicidaire, Emma est narcissique et nonchalante. Les deux femmes vont s’associer malgré elles pour changer de vie et embellir le monde, entraînant dans leur sillage une kyrielle de personnages en quêtes de métamorphose.
On y retrouve une ado éthérée et lucide, une héroïne résiliente, un petit prince geek, une femme soumise qui se libère, un homme ordinaire dépassé par les évènements, un homme d’exception, des séducteurs qui n’en sont pas, des héros…
Amazones de turbulences est avant tout le récit d’une révolution intérieure dont les effets sont visibles au dehors.
C’est aussi l’éloge du courage, du renouveau, du mouvement qui donne l’opportunité de trouver ce qu’on ne cherche pas.
Éloge de la légèreté de Sylvie Coulombe
2013
Sylvie Coulombe
Essai
1 h
Sylvie Coulombe prétend, qu’à l’ère de la dématérialisation, le contenu prime sur le contenant, que l’humain, l’imagination, l’intelligence et les idées créatives ont une valeur beaucoup plus grande que les moyens que nous prenons pour les diffuser. Voilà une affirmation qui interpelle un éditeur qui a choisi de propulser la littérature exclusivement au format numérique, non pas pour la rendre seulement plus légère mais plus accessible, en s’affranchissant des lourds maillons imposés par la chaîne du livre physique. 
Aussi, l’idée de créer une collection sur ce thème nous est-elle apparue comme une évidence. Éloge de la légèreté est une introduction à cette nouvelle collection 100 % numérique qui sera dirigée par Sylvie Coulombe.   Dans cet essai, l’auteure nous explique les prémisses de son concept “Faire léger”. Elle nous explique, par exemple, pourquoi elle est convaincue — et nous aussi d’ailleurs — que, grâce à la technologie et au design, dans un futur (très proche) nous aurons la possibilité de vivre mieux, avec moins d’objets et en dépensant beaucoup moins d’énergie.  “Faire léger” ce n’est pas seulement une collection littéraire numérique, c’est un projet de communauté. Une communauté dont le principal objectif est de fédérer les gens intéressés par la légèreté dans la vie, à petite ou à grande dose, et prêts à partager leurs trouvailles et leurs réflexions.
Eloge de la plante : pour une nouvelle biologie de Francis Hallé
2014
Francis Hallé
Science
5½ h
A l’heure où les grands programmes d’étude du génome humain drainent la majeure partie des crédits de la biologie, où les biologistes, en somme, “se regardent le nombril”, un botaniste tente de rétablir un salutaire équilibre. À l’exact opposé d’une vision anthropocentrée recherchant une explication déterministe, voire mécaniste, du vivant, Francis Hallé propose ici d’élargir l’horizon de la biologie au monde végétal en mettant l’accent sur l’observation in situ et l’étude qualitative des plantes. “Belle et utile, discrète et autonome, silencieuse et d’une totale non-violence”, la plante serait-elle un modèle à suivre ? Au lecteur d’en juger, au terme d’un parcours plein de surprises éclairé par les dessins de l’auteur, et où l’animal, individu mobile de petit volume, à vie brève et dispersant l’énergie, est comparé à la plante, “être collectif” fixé, de grande surface externe, à vie très longue et concentrant l’énergie. De la forme à la fonction et de la cellule au génome, une merveilleuse leçon de biologie incitant à remettre d’urgence la plante à la place, primordiale, qui est la sienne.
Londres après minuit de Augusto Cruz
2015
Augusto Cruz
Littérature étrangère
8 h
McKenzie, homme de confiance de J. Edgar Hoover, a longtemps travaillé au FBI. Désormais à la retraite, il se voit contacté par Forrest J. Ackerman. Ce célèbre collectionneur passionné de cinéma a accumulé nombre d’objets au fil des ans. Une pièce de choix lui manque cependant : une copie de Londres après minuit, film muet réalisé par Tod Browning en 1927. Tout laissait penser que ce film culte avait définitivement disparu dans l’incendie des entrepôts de la MGM en 1967. Un jeune homme affirme soudain avoir pu le visionner lors d’une projection privée... Ne pouvant concevoir de mourir sans avoir revu ce film, Ackerman missionne McKenzie pour le retrouver. Faisant fi de la malédiction qui semble frapper tous ceux qui ont tenté de s’approcher du film, l’ex-agent se plonge dans l’un des plus grands mystères de l’histoire du cinéma.
Mêlant habilement fiction et faits réels, Augusto Cruz tisse une intrigue passionnante, riche en rebondissements, en forme d’éloge au septième art.
La Vie secrète du seigneur de Musashi de Junichirô Tanizaki
2015
Junichirô Tanizaki
Littérature japonaise
4½ h
Les deux brefs romans historiques ici réunis ont été écrits en 1931 et 1932. Ils expriment, avec un raffinement et une culture exceptionnels, l’obsession de la perversion sous différentes formes. Il s’agit dans le premier récit, d’une chronique consacrée à un guerrier imaginaire du XVIème siècle, et, dans le second, d’un journal de voyage dans la région de Yoshino, zone reculée de montagnes, vestige de la civilisation médiévale. Le seigneur de Musashi passe pour vertueux. Tanizaki, transformé en historien, s’attache à rétablir la vérité qui est tout autre. Dans son enfance, le héros a assisté à une scène bouleversante : dans la salle obscure d’un château, où il est retenu comme “otage d’honneur”, il surprend de jolies femmes, en train de maquiller et de classer des têtes coupées de guerriers ennemis. L’enfant remarque alors une te^te particulièrement saisissante, que l’on surnomme “tête de femme”, c’est-à-dire une tête dont on a arraché le nez pendant le combat. C’est le point de départ d’une hantise et d’un fantasme. Le roman raconte une vie tout entière employée à reconstruire cette image de l’enfance, et le “Roman de Genji” sert de toile de fond à ce récit d’une extraordinaire violence. “Le lierre de Yoshino” se présente sous la forme de simples notes de voyage. L’auteur se souvient d’un séjour qu’il avait effectué dans la région de Yoshino alors qu’il préparait un roman, vingt ans auparavant. Il était accompagné d’un vieil ami avec lequel il s’était livré à ces “divagations” historiques, littéraires, musicales, culinaires que suscitent les lieux traversés. Mais ces digressions, qui révèle la profonde connaissance que l’auteur de “L’Eloge de l’ombre” avait de la civilisation classique, cachent un mystère, celui de la mère du vieil ami. On lit alors l’un des plus beaux textes que Tanizaki ait jamais écrits : son intérêt réside moins dans l’anecdote proprement dite que dans l’évocation poétique d’un monde perdu et l’une des régions les plus belles du Japon.
Eva de Simon Liberati
2015
Simon Liberati
Littérature
3½ h
Un soir de l’hiver 1979, quelque part dans Paris, j’ai croisé une femme de treize ans dont la réputation était alors « terrible ».
Vingt-cinq ans plus tard, elle m’inspira mon premier roman sans que je ne sache plus rien d’elle qu’une photo de paparazzi. Bien plus tard encore, c’est elle qui me retrouva à un détour de ma vie où je m’étais égaré.
C’est elle la petite fée surgie de l’arrière monde qui m’a sauvé du labyrinthe et redonné une dernière fois l’élan d’aimer.
Par extraordinaire elle s’appelle Eva, ce livre est son éloge.
Simon Liberati
Deux hommes de bien de Arturo Pérez-Reverte
2017
Arturo Pérez-Reverte
Roman Histo
11 h
À la fin du XVIIIe siècle, deux membres de l’Académie royale d’Espagne sont mandatés par leurs collègues pour se rendre à Paris et en rapporter les 28 tomes de l’Encyclopédie, alors interdite dans leur pays. Le bibliothécaire don Hermógenes Molina et l’amiral don Pedro Zárate, hommes de bien intègres et courageux, entreprennent alors de Madrid à Paris un long voyage semé de difficultés et de dangers. Par des routes infestées de brigands, faisant halte dans des auberges inconfortables, les deux académiciens arrivent à Paris, où ils découvrent avec étonnement les rues de la capitale française, ses salons, ses cafés, ses librairies, ses moeurs libertines et ses agitations politiques. Mais très vite, leur quête de l’Encyclopédie se révèle d’autant plus difficile que l’édition originale est épuisée et qu’une partie de l’Académie espagnole, opposée à l’esprit des Lumières, a lancé à leurs trousses un espion chargé de faire échouer l’entreprise.
Nourri de réalité et de fiction, habité par des personnages ayant existé ou nés de l’imagination de l’auteur, Deux hommes de bien est un merveilleux roman d’aventures et un éloge de ce qui fut la plus grande entreprise intellectuelle du XVIIIe siècle. Mais c’est aussi, dans la reconstitution minutieuse et passionnante d’un Paris prérévolutionnaire plus vivant que jamais, un hymne à l’amitié et un bel hommage à Don Quichotte d’un écrivain profondément épris de la France.
Un automne à Kyôto de Corinne Atlan
2018
Corinne Atlan
Récit
3 h
« J’ai appris à penser depuis l’ailleurs » nous dit Corinne Atlan. Grande traductrice d’auteurs japonais classiques et contemporains dont Haruki Murakami, elle nous fait partager dans ce récit passionnant sa vision intime d’une ville qu’elle connaît depuis quarante ans.
Au fil de promenades et de rencontres, de méditations dans les temples ou les jardins de pierre et de mousse, elle interprète le sens de paysages d’automne où la beauté des érables, ginkgos et chrysanthèmes vient raviver une conscience de l’éphémère au coeur de l’esthétique nippone.
Un automne à Kyôto peut se lire aussi bien comme un guide poétique pour arpenter la ville et ses lieux secrets que comme une introduction à la pensée japonaise, à la manière du célèbre Éloge de l’ombre de Tanizaki. Sans occulter les inquiétudes d’aujourd’hui ni les cicatrices de l’Histoire, Corinne Atlan restitue admirablement les instants et leur ombre, les divinités et les fantômes, l’impermanence et la subtilité, les rêveries et la sagesse de l’ancienne capitale impériale.
L'illusion méritocratique de David Guilbaud
2018
David Guilbaud
Essai
4 h
« Bravo, tu l’as bien mérité ! » Tous ceux qui ont rejoint le camp des vainqueurs du jeu scolaire et universitaire voient ainsi salués leurs efforts et leur « mérite », leurs « capacités » et leurs « talents ». Mais ces éloges ont un revers : en élevant les uns, ils rabaissent les autres, définis précisément par ce qu’ils ne sont pas. David Guilbaud, lui-même issu de ce système méritocratique, montre comment, en dépit des travaux de Bourdieu et de ses successeurs, en dépit des dispositifs d’« égalité des chances » qui se développent, tout concourt à maintenir un statu quo inégalitaire dès les premières années du parcours scolaire. C’est cette discordance entre les discours et la réalité que ce livre examine. Avec une question : pourquoi ce système est-il si ardemment défendu non seulement par les gagnants du jeu « méritocratique », mais aussi par ceux qu’il a laissés de côté ? Bref, quels sont les ressorts de cette illusion méritocratique et pourquoi est-il important de la dissiper ? Un guide d’autodéfense intellectuelle à l’usage de ceux qui doutent de faire partie des « meilleurs ». David Guilbaud, issu de la promotion George Orwell (2015-2016) de l’École nationale d’administration, est aujourd’hui haut fonctionnaire.
 
 
Le globe et la loi de Jacques Huntzinger
2019
Jacques Huntzinger
Essai
8 h
Pourquoi a-t-on cru que l’effondrement du communisme allait marquer la fin de l’histoire ? Pourquoi à l’affrontement entre l’Est et l’Ouest a succédé l’opposition entre le Nord et le Sud ? Pourquoi est survenu le nouvel affrontement Djihad contre Mc World ? Pourquoi le choc des civilisations a-t-il semblé inéluctable ? Pourquoi assistons-nous au retour des religions, au réarmement des empires, au réveil des populismes sur fond de reconstructions identitaires, de vagues migratoires et de crises environnementales ? Pourquoi, depuis l’Antiquité, le Moyen Âge, les Grandes découvertes, l’âge des colonialismes, l’ère des décolonisations, le temps des idéologies, le monde, l’histoire et l’homme ne nous sont jamais parus aussi chaotiques et aussi illisibles ?
C’est en historien, juriste et diplomate que Jacques Huntzinger répond ici à ces questions et instruit le traité magistral de relations internationales et de géopolitique fondamentale qui manquait au lecteur de langue française. Relisant les leçons cruciales des cinq derniers millénaires, déchiffrant les peuples, les cultures et leurs rapports depuis les origines, éclairant à la lumière du passé les ombres d’aujourd’hui, il montre en quoi la mondialisation inédite que nous connaissons promeut l’appropriation du monde par chacun et par tous. Car notre monde n’est pas chaotique mais se complexifie.
Un antidote aux simplismes et aux complotismes.
Un éloge de l’intelligence humaine et de la complexité démocratique.
Une somme indispensable.
 
 
30 livres correspondent à votre recherche sur NousLisons.fr
(Rappel de vos critères : tag contient éloge, trié par Date Originale (croissante))