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Liste des livres

Histoire des Cent-Jours de Charles-Eloi Vial
2021
Charles-Eloi Vial
Historique
15 h
La première histoire totale de cette période exceptionnelle, accoucheuse de la France moderne.
L’histoire des Cent-Jours ne cesse de fasciner à juste titre. Entre mars et juillet 1815, année sans pareille, la France passe de Louis XVIII à… Louis XVIII en passant par le spectaculaire retour de Napoléon et un gouvernement provisoire dirigé par Joseph Fouché, ancien et futur ministre de la police. La guerre entre l’abeille et le lys se double d’une nouvelle guerre européenne de trois jours qui se solde par la terrible débâcle de Waterloo, chant du cygne de la domination française sur l’Europe. Incroyable période, incroyables acteurs. Outre Napoléon et Louis XVIII, le lecteur voit notamment passer Talleyrand, Fouché, mais aussi Chateaubriand, Benjamin Constant, les maréchaux Ney et Grouchy, Wellington, Blücher et tant d’autres illustres ou oubliés.
L’exceptionnalité du moment a attiré les plus grands écrivains (Aragon, Stendhal), politiques (Dominique de Villepin) et historiens (Houssaye, Waresquiel), chacun porté par sa sympathie ou sa répulsion pour la geste impériale et sa fin tragique.
L’originalité du propos de Charles-Eloi Vial consiste à proposer une première histoire totale, à la fois globale et objective. Outre son sens consommé de la synthèse, il y parvient notamment par le dépouillement de sources nouvelles en particulier les rapports des préfets et les dépêches diplomatiques.
Elles éclairent sous un jour neuf l’état de l’opinion et le jeu des puissances. Sa plume, sobre et inspirée, visite l’ensemble des lieux de l’épopée: Paris, Vienne, l’île d’Elbe, l’actuelle route Napoléon, Gand (refuge de la cour royale en exil) et naturellement la Belgique sans oublier un large tour dans les provinces systématiquement oubliées. L’ouvrage revient largement sur le dénouement spectaculaire qui voit Napoléon partir vers Sainte-Hélène tandis que le gouvernement de Louis XVIII peine à contenir la Terreur Blanche qui fait rage et condamne à terme la Restauration. Un grand livre d’histoire qui fera date.
L'été des quatre rois de Camille Pascal
2018
Académie française (roman) 2018
Camille Pascal
Essai
12 h
Camille Pascal nous plonge au coeur d’un été inédit dans l’histoire de France : celui où quatre rois se sont succédé sur le trône.
« Il y avait ce matin-là beaucoup de monde à Saint-Cloud, la Cour bien-sûr, mais aussi les ministres, il jurait même que monsieur de Talleyrand avait fait sonner dès la première heure son pied bot cerclé de fer sur les marbres de l’escalier d’honneur. La galerie d’Apollon n’avait jamais été aussi peuplée, et les jardins s’animaient de femmes heureuse d’y promener leurs traînes. Le grand lever serait long, et l’on entreprenait déjà le premier gentilhomme de la chambre pour obtenir les entrées.
À l’évocation de son grand chambellan, le roi sourit : si même le diable boiteux courait à Saint-Cloud lui présenter ses hommages de gentilhomme et prendre sa place de courtisan, alors la France était prête. »
Ainsi commence L’Été des quatre rois. Juillet-août 1830, la France a connu deux mois uniques dans son histoire avec la succession sur le trône de Charles X, Louis XIX, Henri V et Louis-Philippe.
Dans cette fresque foisonnante, à l’écriture ciselée, tandis que le peuple de Paris s’enflamme, Hugo, Stendhal, Dumas, Lafayette, Thiers, Chateaubriand, la duchesse de Berry, Madame Royale assistent à l’effondrement d’un monde.
Des “Trois Glorieuses” à l’avènement de la monarchie de Juillet, Camille Pascal nous plonge dans le roman vrai de la révolution de 1830.
Un fauteuil sur la Seine de Amin Maalouf
2016
Amin Maalouf
Littérature
5 h
En racontant la vie et les aventures des dix-huit personnages qui se sont succédé au 29e fauteuil de l’Académie française depuis 1634, Amin Maalouf ne retrace pas seulement cette « généalogie en partie fictive » dont parlait son prédécesseur Lévi-Strauss ; il nous fait revivre de manière charnelle, incarnée, quatre siècles d’histoire de France.
Si « un roman est un miroir que l’on promène le long d’un chemin », selon le mot de Stendhal, le roman de la France que nous relate ici l’auteur est une Légende des Siècles à partir d’un fauteuil.
Son premier occupant se noie dans la Seine, Montherlant se suicide dans son appartement avec vue sur la Seine, et l’Académie elle-même siège dans un petit périmètre longé par la Seine, entre le Louvre et le quai Conti ; unité d’un lieu à partir duquel se déploie le kaléidoscope d’une histoire en train de se faire.
Le pouvoir des rois et des cardinaux, des hommes d’épée et des négociateurs, l’autorité grandissante ou déclinante des philosophes et des savants, l’influence des poètes, des librettistes, des dramaturges et des romanciers : autant de visages de la gloire qui nous parlent des âges différents de la Nation.
Les conflits d’idées et d’égos, les cabales pour faire trébucher Corneille, Voltaire ou Hugo, les intrigues de couloir et les histoires d’amour contrariées tissent la trame de cette si singulière histoire de France. On revisite ici la querelle du Cid et la révocation de l’Edit de Nantes, la Fronde et le jansénisme, l’expulsion des jésuites et l’émergence de la franc-maçonnerie, la Révolution de 1789, l’insurrection du 13 Vendémiaire et le coup d’état du 18 Brumaire, le Second Empire, la guerre de 1870 et la Commune de Paris, l’invention de l’anesthésie et celle des funérailles nationales, l’Affaire Dreyfus et les grandes guerres du XXe siècle...
À partir d’un simple fauteuil, lieu de mémoire fragile et chaleureux posé sur les bords de la Seine, Amin Maalouf nous fait redécouvrir les riches heures du passé de la France, la permanence de son « génie national », ainsi que ses constantes métamorphoses.
Histoire du juif errant de Jean d'Ormesson
2011
Jean d'Ormesson
Littérature
10 h
A Venise, au pied de la Douane de mer, en face du palais des Doges et de San Giorgio Maggiore avec son haut campanile, deux jeunes gens qui s’aiment vont écouter, le soir, un personnage surprenant qui porte beaucoup de noms. Ses récits les emportent, à travers l’espace et le temps, dans un tourbillon d’aventures où passent à toute allure, sous des éclairages imprévus, assez peu familiers aux enfants des écoles, Stendhal et Christophe Colomb, des Chinois et des Arabes, le procurateur de Judée et des guerriers vikings, le raid israélien sur Entebbe et l’invention du zéro, les amours de Pauline Borghèse et Les Mille et Une Nuits, toutes les passions du monde et aussi ses misères. L’homme à l’imperméable, qui raconte, avant de disparaître comme il est apparu, ces souvenirs ou ces fables qui se confondent avec la vie, se prétend condamné à l’immortalité pour avoir refusé, sur le chemin du Calvaire, un verre d’eau à Jésus titubant sous sa croix. Son histoire d’éternité fait revivre un mythe aussi universel que don Juan ou le docteur Faust : le juif errant. Dans les récits de la Douane de mer, il ne ressemble à rien de connu : à mi-chemin de la Bible et de la bande dessinée, de Hegel et d’Arsène Lupin, il incarne l’histoire des hommes, nécessaire et inutile, depuis toujours maudite et pourtant irrésistible de gaieté et de bonheur.
Un orage immobile de Françoise Sagan
2010
Françoise Sagan
Littérature
3 h
Au printemps de 1832, Flora, fille d’émigrés, née, élevée, mariée et devenue brutalement orpheline et veuve en Angleterre, arrive un beau jour à Jarnac pour y rouvrir Margelasse, le château de sa famille. Personne ne l’a aperçue encore dans la région quand Maître Nicolas Lomont, trente ans, notaire, met son cheval en route vers Margelasse. L’histoire commence. Au début, c’est une tranquille histoire d’amour, puis vient le drame plein de bruit, de fureur, de passion.
Le récit est tout entier rapporté par Nicolas, trente ans plus tard. Vieux, solitaire, peu porté à la littérature, il ne sait pas trop ce qui le pousse à saisir un cahier et tracer ces mots : « Si un lecteur découvre un jour ces pages… », mais il continue. Me Lomont, bien qu’il décide plusieurs fois d’arrêter, de jeter son manuscrit au feu, se prend au jeu. Il dira tout. Il se surprend même à se griser de mots, à ressusciter d’une phrase ses amis morts, son ennemie disparue.
Autant que pour l’histoire elle-même, violente, insolite, éperdue, on se passionne pour ce miracle qui transforme peu à peu chaque soir, quelques années avant 1870, un vieux notaire de province en un écrivain d’abord sage et classique, puis de plus en plus fougueux, débridé, lyrique… en un mot romantique. Un livre à part dans l’univers de Sagan, proche de Stendhal ou Maupassant.
Le condottiere de Max Gallo
1994
La Machinerie humaine (4)
Max Gallo
Roman Histo
6 h
On l’appelle le Condottiere. Il vit au bord du lac de Côme, non loin de Dongo, où a rêvé le Fabrice de Stendhal et où, en 1945, Mussolini a été abattu par les partisans. Il règne depuis le siège de ses sociétés, à Parme, sur un empire. Il possède journaux et télévision, maisons d’édition et de haute couture. Il préside des défilés de mannequins et finance des équipes de football. Le Condottiere est un homme puissant qui séduit et intrigue. Il aime le pouvoir, l’argent, les femmes, les arts. Dans la Villa Bardi, sa somptueuse résidence qui domine le lac de Côme, il reçoit l’Europe qui compte. Artistes, banquiers, jolies femmes, ministres, journalistes se retrouvent dans la Fondation du Futur qu’il a créée. A Paris, il s’apprête à racheter l’Universel et l’agence H and H, cet hebdomadaire et cette agence de publicité dont Max Gallo a décrit le rôle dans La Fontaine des Innocents et Les Rois sans visage. On le courtise et on l’interviewe avec égards. Mais on découvre un matin, dans les eaux glacées et noires du lac de Côme, le corps d’une jeune femme, Ariane, et les soupçons se portent sur le Condottiere. Une journaliste venue de Paris, Joan Finchett, et un juge de Parme, Roberto Cocci, enquêtent.
Max Gallo brosse un portrait impitoyable du Condottiere et de son entourage, en même temps qu’il campe ces personnalités passionnées que son Ariane - une victime -, Joan Finchett et le juge Cocci, décidés à faire connaître la vérité et à garder les “mains propres”. Après La Fontaine des Innocents et Les Rois sans visage, Le Condottiere est de ces romans de dévoilement d’une vérité aussi fascinante qu’inquiétante, celle de la réalité socio-politique d’aujourd’hui et des hommes et femmes de cette fin de siècle.
La route Napoléon de Max Gallo
1987
Max Gallo
Historique
8 h
« J’avais dix-sept ans en 1789. J’appartiens à une génération maudite ou sacrée, chacun qualifiera comme il le veut ce signe du destin. »
Ainsi parle, en 1832, Louis Villeneuve de Thorenc, dernier héritier de l’une des plus anciennes lignées de la noblesse provençale.
Son destin, c’est d’être pris dans la tourmente révolutionnaire. Dès 1789, il choisit  l’émigration, l’exil. Et nous découvrons, en le suivant pas à pas, de Nice à Turin, de l’Italie à l’Allemagne, de l’Autriche à la Russie, toute l’Europe secouée par le tremblement révolutionnaire puis napoléonien, dont l’épicentre est la France.
Passions politiques, passions amoureuses, intrigues, tragédies de l’exil et de la guerre, oppositions entre des Français que les choix séparent, Louis Villeneuve de Thorenc vit tout cela. Autour de lui des dizaines de personnages : le comte de Provence et le comte d’Artois, les futurs rois de France, Bonaparte qui joue son propre jeu ; Buonarroti, le révolutionnaire italien qui s’est mis au service de la France ; le duc de Richelieu, ce noble exilé dont le Tsar a fait le gouverneur d’Odessa...
Et puis, les femmes, car Louis Villeneuve de Thorenc est jeune, et l’amour est le moyen d’oublier ce qu’il vit. La marquise Emilie de Marles — conspiratrice, espionne —, la marquise de Ninon ou Caterina Vigorelli dell’Olmo suscitent en lui la passion. L’histoire de cette époque, comme dit Stendhal, favorise l’impudeur et l’excès, l’héroïsme ou la lâcheté.
A chaque personnage, Max Gallo restitue sa vérité, sa logique, sa foi. Il a puisé dans les récits du temps, les mémoires, les travaux des historiens : une immense documentation qui fonde chaque épisode, chaque propos, chaque héros.
Un seul parti pris : celui de la vérité des hommes et des femmes héros de ce roman, où vibrent les années les plus romanesques de l’histoire de la France et de l’Europe.
Trois poètes de leur vie de Stefan Zweig
1928
Stefan Zweig
Philosophie
7½ h
Trois poètes de leur vie (1928) est la dernière des trilogies conçues par Stefan Zweig comme éléments des Bâtisseurs du monde, vaste « typologie de l’esprit » consacrée à divers modèles exemplaires de génies créateurs, étudiés selon une «méthode comparative» qui permettra d’accuser les reliefs. Cet ouvrage confronte des écrivains voués comme par nature à l’autobiographie : Stendhal, Casanova et Tolstoï, qui ont fait de leur propre existence leur sujet de prédilection.
Ils ont en commun, entre eux et avec Zweig, d’être des « figures qui passent leur vie à se scruter elles-mêmes ». Ils ont laissé trois autobiographies dont Zweig veut « essayer de fixer la véracité et le mensonge », compte tenu de cette contradiction : seul le poète peut parvenir à la connaissance de soi ; mais, justement, le poète est voué à transformer cette connaissance. La poésie va-t-elle servir la vérité ou la travestir ?
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