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Liste des livres

Hippocrate aux enfers de Michel Cymes
2014
Michel Cymes
Essai
2½ h
« Ce livre est une pierre posée sur le fragile édifice de la mémoire de la Shoah. »
Michel Cymes Les médecins ont été parmi les premiers malades atteints de la Peste Brune : à Auschwitz, à Dachau, à Buchenwald ou à Strasbourg, les pires atrocités ont été commises par ceux qui avaient prêté le serment d’Hippocrate. Si le nom de Mengele est encore connu, il ne faut pas oublier les actes et les victimes de Rascher, Clauberg, Heim et Hirt : c’est à cet exercice de mémoire que nous convie Michel Cymes, qui jette son regard de médecin d’aujourd’hui sur une facette moins connue de la barbarie nazie, les expérimentations médicales pratiquées sans consentement sur les détenus.
S’appuyant sur de nombreux témoignages ainsi que sur une documentation récente voire inédite, révélant des vérités qui ne sont pas toujours bonnes à entendre, Michel Cymes raconte avec franchise et passion comment Hippocrate est descendu aux enfers.
 
 
Le camp de Lodi : Algérie, 1954-1962 de Nathalie Funès
2012
Nathalie Funès
Historique
2½ h
Le village de Lodi, à une centaine de kilomètres au sud-ouest d’Alger, près de Médéa, porte le nom prestigieux du pont italien qui a permis aux troupes de Napoléon d’entrer victorieuses à Milan. Il incarne aussi un épisode occulté de l’histoire. C’est là, pendant la guerre d’Algérie, que des centaines de pieds-noirs, sympathisants de l’indépendance, ont été enfermés de façon arbitraire. Des années durant, ils ont croupi dans des baraques délabrées, entourées de barbelés, inspectées jour et nuit par une armée de gendarmes mobiles, loin des regards indiscrets et des grandes villes. Sans avoir été jugés ni même inculpés. Sur simple arrêté préfectoral, la « lettre de cachet » des années noires du conflit algérien.
Parmi la dizaine de « centres d’hébergement », qui sont nés après l’insurrection du 1er novembre 1954, Lodi occupe une place à part. C’est le camp des Français, le camp des pieds-noirs. Là se sont croisés des médecins, des architectes, des cheminots, des gaziers, des électriciens, des résistants de la Seconde Guerre mondiale, des anciens internés de Dachau? Mais aussi Albert Smadja, l’avocat de Fernand Iveton, seul Français du conflit guillotiné pour avoir tenté de faire sauter une bombe ; Georges Hadjadj, le dernier compagnon de cellule du professeur de mathématiques Maurice Audin, qui a « disparu » après une ultime séance de gégène ; ou encore Henri Alleg, l’auteur de La Question, arrivé à l’été 1957, après avoir été torturé des jours durant par les parachutistes. Et beaucoup d’autres encore.
Le vétéran de Carl Schrade
2011
Carl Schrade
Historique
5½ h
Remisé dans un grenier depuis quarante ans, ce manuscrit constitue un témoignage historique de première importance sur l’univers concentrationnaire et les détenus.
Carl Schrade a en effet passé onze ans dans les différents camps de concentration du régime nazi. Arrêté en 1934 à la sortie d’un déjeuner pour quelques propos critiques lancés à table, ce jeune commerçant suisse décrit avec une précision extraordinaire la vie quotidienne des détenus et de leurs geôliers. Travaux épuisants, humiliations, crimes gratuits mais aussi épidémies, maladies, rapports humains réduits le plus souvent à la brutalité et à la violence.
Déplacé dans les principaux camps - de Dachau à Buchenwald ou Flossenbürg - au gré des contraintes de l’effort de guerre, Carl Schrade livre une radiographie sans concession. Seule l’amitié de quelques camarades - dont le grand résistant français à qui il confiera son manuscrit - et le désir de témoigner le font tenir. Avec son écriture sans afféterie ni pathos et même ses inexactitudes, ce texte entre en résonnance avec ceux de Primo Levi ou d’Irène Némirovsky.
Treblinka de Jean-François Steiner
1966
Jean-François Steiner
Historique
9 h
La révolte d’un camp d’extermination.
Comment 6 millions de juifs se sont-ils laissé tuer ? Pourquoi n’ont-ils pas réagi ? Jean-François Steiner a tenté de comprendre : en interrogeant d’anciens déportés, en dépouillant des témoignages, il a cherché et découvert Treblinka.
Treblinka, moins connu qu’Auschwitz, Dachau, Ravensbrück, Büchenwald, n’était pas un camp de concentration. C’était un camp d’extermination.
Jusqu’à ce qu’un jour certains d’entre eux décident de porter témoignage devant l’Histoire, pour qu’on ne puisse jamais oublier la folie de Treblinka. Sur les 600 juifs qui parviendront à s’évader, ils resteront 40 à l’arrivée de l’Armée Rouge. C’est leur témoignage qu’apporte ce livre : la plus extraordinaire aventure qui se soit jamais déroulée dans un camp de la mort.
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