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Liste des livres

L'extrémiste de Pierre Péan
1996
Pierre Péan
Essai
9 h
Ce Suisse n’a jamais été neutre.
Adolescent, il fait siennes les frustrations allemandes nées du traité de Versailles, avant de s’engager du côté des nazis.
Après la Seconde Guerre Mondiale, il assume avec vigueur ses responsabilités d’exécuteur testamentaire de Hitler, de Bormann et de Goebbels, puis s’engage avec la même fougue au service de la cause arabe. C’est alors qu’il se lie d’amitié avec les chefs historiques du FLN et croise les chemins de bien des militants de la gauche et de l’extrême-gauche européennes.
Dans les années 1970, il passe pour être l’un des cerveaux du terrorisme international, fait la connaissance de Carlos, dont il restera solidaire jusqu’au bout, vole au secours de Klaus Barbie.
Les généraux du crépuscule de Régine Deforges
2005
La Bicyclette bleue (9)
Régine Deforges
Littérature
5½ h
Léa et François Tavernier n’en finissent pas de se retrouver mêlés à des combats qui ne sont pas les leurs mais pour lesquels ils se mobilisent au nom de la liberté. Leur engagement met en péril leur amour, les porte à douter d’eux-mêmes et les expose à la mort. Dans les dernières années de la guerre d’Algérie, les voici confrontés aux malheurs du peuple algérien, au désarroi des pieds-noirs comme aux tueurs de l’OAS…
François, qui a la confiance du général de Gaulle, président de la République, lui fait part de ses inquiétudes quant à l’avenir de l’Algérie, face aux attentats perpétrés par l’OAS auxquels font écho ceux du FLN. Devant le drame que vivent les deux communautés, européenne et musulmane, une issue rapide doit être trouvée. Pourtant, n’est-il pas déjà trop tard ?
Les généraux du crépuscule peint de l’intérieur, du point de vue des hommes et des femmes qui les vécurent dans chacune des communautés, les derniers feux de la guerre d’Algérie. Au travers de ses personnages, des déchirements qui les meurtrirent, dans le portrait qu’elle trace d’une ville livrée au chaos, Régine Deforges ranime une dernière fois le monde singulier de cette Algérie française à jamais disparue…
 
 
Le Tortionnaire de Vladimir Volkoff
2006
Vladimir Volkoff
Littérature
4½ h
Le lieutenant Robert Lavilhaud, jeune officier réserviste originaire d’Amiens, orphelin d’un père militaire de carrière mort en héros, est nommé en Algérie, où les circonstances le contraignent à pratiquer la torture, malgré ses convictions religieuses. Pris dans l’engrenage de la situation politique et militaire de l’Algérie dans ce tout début des années 60, les manipulations de ses supérieurs le conduisent à passer en jugement pour les actes commis et couverts. Son univers intérieur, ses rêves de gloire, sa foi et ses certitudes sont ébranlés. En prison, il redécouvrira l’amour. Dans ce roman, au style tendu et nerveux, Vladimir Volkoff aborde un thème de plus en plus fréquemment évoqué : la torture pratiquée en Algérie par des policiers, par certains militaires français et par le FLN ; ses aspects moraux dans toute leur complexité. Parce que Volkoff reste Volkoff, le lecteur trouvera également dans cet ouvrage nombre de manipulations et autres “retournements” dans l’art que l’auteur maîtrise magnifiquement. Enfin, Vladimir Volkoff nous fait parcourir une galerie de portraits, ses portraits, ceux de personnages d’une grande richesse humaine auxquels on s’attache dès les premières pages. Le Tortionnaire est l’ultime et magistral roman de Vladimir Volkoff
 
 
Mon oncle d'Algérie de Nathalie Funès
2010
Nathalie Funès
Littérature étrangère
2 h
« Dans mon souvenir d’enfant, mon grand-oncle, Fernand Doukhan était un vieux grincheux qui semblait se battre contre des moulins à vent. Dix ans après sa mort, cette image est venue se heurter à une notice biographique de quelques lignes, sur son passé d’anarchiste en Algérie, que j’ai découverte sur Internet. C’est ainsi qu’est née l’idée de ce livre.
Il venait d’une famille juive berbère, comme la moitié des juifs d’Algérie, sans doute installée là depuis le xie siècle. Il voit le jour à Alger, en 1913. Il est le premier homme de la famille à naître français, le premier à avoir un prénom qui ne soit pas hébraïque, le premier à apprendre le français à l’école, le premier à devenir instituteur, alors que de génération en génération, chez les Doukhan, on était matelassier, brocanteur, domestique… Il va partir au front dès le début de la Seconde Guerre mondiale pour défendre le drapeau français. Il est fait prisonnier, le 23 octobre 1940, envoyé pour cinq ans dans les stalags allemands, alors qu’à Alger le régime de Vichy supprime le décret Crémieux, retire leur nationalité aux juifs, leur interdit d’enseigner. À son retour, instituteur à l’École Lazerges, dans le quartier de Bab el Oued, il devient anarchiste, commence à s’emporter contre cette France coloniale qui laisse derrière les grilles de ses écoles la majorité des enfants musulmans. Quand éclatent les premières attaques du FLN, en novembre 1954, les anarchistes et les trotskistes sont les seules mouvances politiques à réclamer la fin de la colonisation française. Fernand Doukhan milite de plus en plus activement. Il s’insurge, dans le journal Le Libertaire, contre « la dictature française en Algérie»… Il est arrêté le 28 janvier 1957, en pleine bataille d’Alger. Parce qu’il a fait grève à l’appel du FLN. Il est à nouveau emprisonné. Cette fois-ci au camp de Lodi, à une centaine de kilomètres au sud d’Alger. Là où moisissent les « Français de souche » suspectés d’être favorables aux thèses indépendantistes et où sera aussi enfermé Henri Alleg, l’auteur de La Question. Le 30 mars 1958, quatre ans avant l’indépendance, des militaires viennent le chercher, le poussent dans un camion, puis sur un bateau en direction de Marseille. Sur simple arrêt préfectoral, Fernand Doukhan vient d’être expulsé d’Algérie. Il n’y retournera plus jamais.
Il est mort en 1996 à Montpellier. Sans laisser de souvenirs, de correspondances, de journal intime, ni même d’héritiers. Ce livre a été un long voyage dans le passé, à la recherche des traces qui restaient de lui, en France, en Algérie, dans les archives, auprès des témoins qui ont croisé sa route. »
Nathalie Funès
Ils ont vécu dans l'Algérie en guerre de Raphaël Delpard
2012
Raphaël Delpard
Historique
4½ h
L’histoire officielle de la guerre d’Algérie s’est peu intéressée aux civils, français ou autochtones, leur préférant le récit des combats et les témoignages d’appelés. Ils furent pourtant les premières victimes du conflit. Comment ont-ils vécu au quotidien durant les huit années d’affrontements ? De quelle manière ont-ils réagi aux bombes et aux grenades du FLN ?
Raphaël Delpard s’est attaché à faire entendre la voix des anonymes, femmes et hommes, qui furent les grands sacrifiés de cette guerre et de sa mémoire. Il montre comment s’est dégradée la relation entre Européens et Algériens, cédant à la méfiance et à la peur. Comment le délitement de la société algérienne a entraîné les communautés dans un affrontement sournois, générateur de haine. Il donne la parole aux enfants de l’époque qui, accrochés à leur paradis, ne croient pas à la guerre, refusent l’inéluctable et tournent le dos au massacre dont ils sont parfois les témoins, jusque dans leur famille. Tandis que d’autres, face à la fin programmée de la présence européenne, s’engagent dans la lutte armée, imposant à leur tour un terrorisme de survie.
Témoignages inédits et archives jamais révélées mettent au jour les cicatrices toujours à vif d’une tragédie qui n’a pas encore livré tous ses secrets ni toutes ses souffrances.
Apaise le temps de Michel Quint
2016
Michel Quint
Littérature
2 h
Une libraire, ça crée des dettes. D’argent parfois, bien sûr, mais surtout de coeur. Lorsqu’Yvonne meurt, les souvenirs affluent pour Abdel, un jeune professeur de Roubaix, hussard de la République. Il se revoit enfant entre les murailles de bouquins, avec une soif de lecture à avaler tout Balzac sans rien y comprendre. Il ne peut se résigner à ce que le lieu de vie disparaisse. De là à accepter la succession, il y a un sacré pas... que l’inconscient fait à l’aveuglette. Le voici bientôt en buttes aux problématiques économiques du métier. Mais aussi aux dangereuses archives photographiques de son aînée. En fouillant les cartons, c’est tout un pan de la guerre d’Algérie qui renaît, entre partisans du FLN, harkis et OAS. Quel rôle y a joué Saïd, habitué de la librairie aux allures de benêt ? Que cache Rosa, qui travaille au même lycée qu’Abdel ? Qu’en pense Zerouane, directeur de l’association “Relier” ? Les questions se multiplient. Elles sont politiques, mais aussi amoureuses... Comment notre héros va-t-il choisir entre Zita, fausse ingénue aux baisers chamallows, et sa collègue Rosa exubérante et passionnée ?
 
 
Le chemin de Jérusalem de Jean-Luc Aubarbier
2016
Jean-Luc Aubarbier
Roman Histo
5 h
Aviateur de la France Libre, Jacques Legrand apprend, à son retour en Périgord, que son père, un des chefs de la Résistance, a été assassiné. Son meurtre aurait-il été exécuté par ces soldats arabes qui portent l’uniforme de la Walfen-SS ? Une incroyable alliance se serai-elle nouée ? C’est avec stupéfaction qu’il apprend en effet par Joseph Birenbaum, un rescapé du camp d’Auschwitz, que des liens sulfureux unissent les Nazis et certains leaders islamistes. Fermement résolu à venger la mort de son père, Jacques Legrand se lance alors sur la piste des meurtriers. Aidé dans sa périlleuse entreprise par Rachel Birenbaum, la fille de Joseph, et par une poignée d’amis musulmans qui refusent que leur foi soit mise au service du nazisme, il remonte jusqu’à leur chef spirituel Hadj Amine et Husseini. Une lutte sans merci s’engage entre les protagonistes. Elle conduira Jacques et Rachel à travers la France en cours de libération jusqu’aux confins de l’Algérie, du Liban et d’Israël. sur le chemin de Jérusalem, un chemin sillonné de sang, l’amour et la paix parviendront-ils à l’emporter sur la violence et les forces obscures du Mal ? Tout autant qu’un roman d’aventure, cet ouvrage est un document historique. Il nous dévoile la terrifiante alliance qui unit depuis les années Vingt, le nazisme et l’islamisme. Les fondamentalistes sunnites et chiites ont d’abord cherché à faire basculer l’ensemble du monde musulman aux côtés des forces de l’Axe. Après 1945, des dignitaires nazis ont massivement trouvé refuge auprès d’eux pour les conseiller dans la poursuite de leur combat contre la démocratie. Leur but commun : dominer le monde en colonisant l’esprit des religions. Le rôle joué par des personnages célèbres - Husseini, le grand mufti de Jérusalem, Hassan al Banna, fondateur de la secte des Frères Musulmans, l’ayatollah Khomeiny et certains leaders du FLN - y est clairement exposé, tout comme celui des présidents Nasser, Sadate et du bosniaque Izetbegovic. Les horreurs du passé et la “bête immonde” que l’on croyait écartées, resurgissent sous un habit différent et annoncent un sombre avenir.
De nos frères blessés de Joseph Andras
2016
Goncourt (1er Roman) 2016
Joseph Andras
Roman Histo
2½ h
Alger, 1956. Jeune ouvrier communiste anticolonialiste rallié au FLN, Fernand Iveton a déposé dans son usine une bombe qui n’a jamais explosée. Pour cet acte symbolique sans victime, il est exécuté le 11 février 1957, et restera dans l’Histoire comme le seul Européen guillotiné de la guerre d’Algérie. Ce roman brûlant d’admiration, tendu par la nécessité de la justice et cinglant comme une sentence, lui rend hommage.
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