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Liste des livres

Journal d'un mythomane T1 de Nicolas Bedos
2011
Nicolas Bedos
Humour
5 h
Déjà acteur, metteur en scène et scénariste, Nicolas Bedos agite le petit écran depuis quelques mois avec sa Semaine mythomane, moment fort dans l’émission de FOG Semaine critique. Caustiques, brillantes, polémiques, mélange de piques sur les invités de l’émission et d’auto-dérision, très écrites et très libres, ses chroniques sont vite devenues cultes. Il imagine une enfance malheureuse à Marine Le Pen, appelle Jean d’Ormesson “mamie”, compare Michel Onfray à Lady Gaga et parvient à faire rire aux larmes Max Gallo et Alain Minc, règle ses comptes familiaux avec férocité et tendresse. Des millions de gens ont été voir sur le Net ces quelques minutes hilarantes où il n’épargne personne, à commencer par lui-même.
 
 
Histoire fabuleuse des légumes de Evelyne Bloch-Dano
2007
Evelyne Bloch-Dano
Essai
2 h
« La feuille de route ? […] montrer que le légume dispose d’une aura symbolique plus large que sa pure et simple valeur calorique ou marchande. Raconter cette aventure, c’est entrer dans l’histoire universelle en empruntant la porte du potager. » Michel Onfray. Du sulfureux artichaut, apprécié à la Renaissance pour ses vertus aphrodisiaques et adoré de Sigmund Freud, à l’exotique topinambour, Evelyne Bloch-Dano nous raconte le destin des favoris du marché comme des oubliés du potager. Elle nous apprend à goûter en connaissance de cause. Car manger un légume, c’est assimiler une partie de l’histoire du monde…
De ses cours goûteux et de ses leçons gourmandes, elle a tiré un livre, dont Colette eût raffolé, qui […] conduit par le potager à l’enfance de la littérature et célèbre la démocratie du plaisir. Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.
 
 
Cosmos : Une ontologie matérialiste de Michel Onfray
2015
Michel Onfray
Littérature
12 h
Qu’est-ce qui réunit la mort d’un père sous un ciel sans étoiles, un jardin d’enfance, l’enfouissement d’un spéléologue, les fragrances d’un champagne de 1921, le hérisson des tsiganes, la coquille d’un mollusque, l’anguille des Sargasses, un ver parasite, le vin biodynamique, la poésie des peuples sans écriture, un masque africain, des haricots sauteurs, des acacias qui communiquent, un philosophe zoophile, des végétariens exploiteurs de poules, des porcs en batterie, des toréadors habillés en femmes, un curé athée, un matérialiste mort d’une indigestion de pâté de faisan, une peinture pariétale, un alignement de pierres, une fête du soleil indienne, une église catholique, les anges et les comètes, les trous noirs, un haïku, une toile d’Arcimboldo, le Land Art, la musique répétitive, entre autres fragments d’une Brève encyclopédie du monde ? Le cosmos.
Cet ouvrage, dont Michel Onfray écrit qu’il est « son premier livre », propose une philosophie personnelle de la nature. Contempler le monde, comprendre ses mystères et les leçons qu’il nous livre, ressaisir les intuitions fondatrices du temps, de la vie, de la nature, telle est l’ambition de Cosmos, qui renoue avec l’idéal païen d’une sagesse humaine en harmonie avec le monde.
L'ordre libertaire, La vie d'Albert Camus de Michel Onfray
2012
Michel Onfray
Philosophie
12 h
Pour mettre fin à une légende fabriquée de toutes pièces par Sartre et les siens, celle d’un Camus “philosophe pour classes terminales”, d’un homme de gauche tiède, d’un penseur des petits Blancs pendant la guerre d’Algérie, Michel Onfray nous invite à la rencontre d’une œuvre et d’un destin exceptionnels. Né à Alger, Albert Camus a appris la philosophie en même temps qu’il découvrait un monde auquel il est resté fidèle toute sa vie, celui des pauvres, des humiliés, des victimes. Celui de son père, ouvrier agricole mort à la guerre, celui de sa mère, femme de ménage morte aux mots mais modèle de vertu méditerranéenne : droiture, courage, sens de l’honneur, modestie, dignité. La vie philosophique d’Albert Camus, qui fut hédoniste, libertaire, anarchiste, anticolonialiste et viscéralement hostile à tous les totalitarismes, illustre de bout en bout cette morale solaire.
 
 
La passion de la méchanceté de Michel Onfray
2014
Michel Onfray
Philosophie
2 h
S’il est un mythe à déconstruire, c’est bien celui du marquis de Sade, porté aux nues par l’intelligentsia depuis le début du XXème siècle. Comment a été construite la légende du divin marquis? Contre la vérité des faits historiques, contre la justice (qui l’a emprisonné plusieurs fois), contre ses propres écrits mêmes, Sade est devenu un modèle, un sage visionnaire, un philosophe précurseur du XXème siècle. Il a inspiré et passionné un nombre incalculable d’intellectuels, de Breton à Bataille, de Barthes à Lacan, de Deleuze à Sollers.
Comment est-il possible qu’à quelques rares exceptions près, le Marquis soit devenu l’idole de tous? On doit ceci à Apollinaire, rédacteur de la préface hagiographique d’un recueil de textes de Sade choisis (par lui-même) en 1909. Il construit ainsi, sans grande connaissance des oeuvres de l’auteur, le mythe du marquis, qui tient lieu d’histoire.
Parce que les mots et les faits doivent primer sur les légendes poétiques, Michel Onfray entreprend sa contre-histoire. Il rappelle combien Les 120 journées de Sodome sont d’une perversité abjecte et procèdent d’une pulsion de mort ; il souligne que Sade est un Jacobin d’occasion, méprisant le peuple dans ses écrits et converti par opportunisme ; que ses actes de délinquants sexuels ne sont ni des détails ni des » badinages » mais des comportements cruels et barbares plusieurs fois condamnés (et plusieurs fois étouffés), etc. Contre-légende après contre-légende, il pose des pierres dans le jardin de Sade et de ses partisans aveuglés.
Le crépuscule d'une idole de Michel Onfray
2010
Michel Onfray
Essai
10 h
Michel Onfray, cohérent avec lui-même, s’en prend ici à une religion qui, bien plus que les monothéismes qu’il pourfendait dans son Traité d’athéologie, semble avoir encore de beaux jours devant elle. Cette religion, c’est la psychanalyse - et, plus particulièrement, le freudisme. Son idée est simple, radicale, brutale : Freud a voulu bâtir une « science », et il n’y est pas parvenu; il a voulu « prouver » que l’inconscient avait ses lois, sa logique intrinsèque, ses protocoles expérimentaux - mais, hélas, il a un peu (beaucoup ?) menti pour se parer des emblèmes de la scientificité. Cela méritait bien une contre-expertise. Tel est l’objet de ce travail. Avec rigueur, avec une patience d’archiviste, Michel Onfray a donc repris, depuis le début, les textes sacrés de cette nouvelle église. Et, sans redouter l’opprobre qu’il suscitera, les confronte aux témoignages, aux contradictions, aux correspondances. A l’arrivée, le bilan est terrible : la psychanalyse, selon Michel Onfray, ne serait qu’une dépendance de la psychologie, de la littérature, de la philosophie - mais, en aucun cas, la science « dure » à laquelle aspirait son fondateur. On sera, devant une telle somme, un peu médusé : Freud n’en ressort pas à son avantage. Et encore moins sa postérité – qui aura beau jeu de prétendre que si Michel Onfray conteste si violemment la religiosité en vogue chez les archéologues de l’inconscient, ce serait précisément parce qu’il craindrait de contempler le sien. Une « ouverture » biographique, semblable à celle qui précède chacun de ces essais, devance cette objection en racontant comment et pourquoi Michel Onfray a découvert - en vain - cette « science de l’âme » qui n’en est pas une.
Le ventre des philosophes de Michel Onfray
1989
Michel Onfray
Philosophie
2½ h
Quand les philosophes pensent, ils oublient, le plus souvent, de penser à leur corps et surtout à ce qu’ils y accumulent lorsqu’ils mangent. Pourtant, entre la pensée et la panse, il existe un réseau complexe d’affinités et d’aveux que la réflexion aurait tort de négliger : Diogène aurait-il été cet adversaire de la civilisation et de ses usages sans son goût pour le poulpe cru ? Le Rousseau du Contrat social aurait-il fait l’apologie de la frugalité si ses menus ordinaires ne s’étaient composés que de laitages ? Sartre lui-même, dont les cauchemars sont emplis de crabes, n’a-t-il pas, sa vie durant, payé - dans l’ordre de la théorie - son aversion pour les crustacés ? Dans cet essai résolument nietzschéen, Michel Onfray a donc choisi de redonner une dignité philosophique au cabillaud, au potage à l’orge, au vin, à l’andouillette, au café aromatisé ou à l’eau de Cologne qui sont - de Fourier à Marinetti, et de Kant aux existentialistes - les chemins improbables du gai savoir. Critique de la raison diététique ? Ebauche d’une “diététhique” ? Il s’agira d’abord, dans ce livre, de surprendre l’instant, et l’aliment, à partir duquel le corps rattrape l’esprit et lui dicte sa loi.
Les avalanches de Sils-Maria de Michel Onfray
2019
Michel Onfray
Philosophie
2½ h
En allant sur les traces sublimes des paysages de Nietzsche à Sils-Maria, Michel Onfray propose une généalogie géologique de sa pensée : les montagnes et les lacs sont, entre les avalanches, les lieux où naît le surhomme qui n’est pas une figure politique mais une figure éthique. Chacun, et chacune, peut être surhomme, il suffit pour ce faire de savoir ce qu’est le réel, de le vouloir et de l’aimer, ce qui conduit à une joie à la portée de tous. Contre les usages fascistes ou gauchistes de Nietzsche, Michel Onfray propose la sagesse antique réactualisée par le philosophe allemand pour nos temps postchrétiens.
Théorie du corps amoureux de Michel Onfray
2000
Michel Onfray
Philosophie
4 h
Pour en finir avec la monogamie, la fidélité, la procréation, la famille, le mariage et la cohabitation associés, Michel Onfray redéfinit le désir comme excès, le plaisir comme dépense, et invite à une théorie du contrat appuyée sur la seule volonté de deux libertés célibataires. Contre le modèle chrétien qui préside toujours à la définition de la relation entre les sexes, il propose une relecture des philosophes matérialistes et sensualistes de l’antiquité gréco-romaine.
Michel Onfray oppose l’idéal ascétique pythagoricien, juif, platonicien et chrétien - qui suppose la misogynie, la haine du désir et des plaisirs, la condamnation de la chair, le mépris du corps, le pouvoir absolu du mâle à l’idéal hédoniste cyrénaïque, cynique, épicurien, qui invente la liberté amoureuse, la chair sans culpabilité, le célibat joyeux et l’égalité libertine des hommes et des femmes.
Contre la vie mutilée, ce livre invite à une érotique solaire entièrement indexée sur ses pulsions de vie et refisse radicalement les pulsions de mort. Il propose de répondre à la question : comment rester libre dans la relation amoureuse? et, pour ce faire, invite à déchristianiser l’éthique, à réaliser un féminisme libertin, à promouvoir un éros léger, ludique, et à formuler une physiologie des passions qui permette un art de rester soi dans le rapport à autrui.
Traité d'athéologie de Michel Onfray
2005
Michel Onfray
Religion
4½ h
« Les trois monothéismes, animés par une même pulsion de mort généalogique, partagent une série de mépris identiques : haine de la raison et de l’intelligence ; haine de la liberté ; haine de tous les livres au nom d’un seul ; haine de la vie ; haine de la sexualité, des femmes et du plaisir ; haine du féminin ; haine des corps, des désirs, des pulsions. En lieu et place et de tout cela, judaïsme, christianisme et islam défendent : la foi et la croyance, l’obéissance et la soumission, le goût de la mort et la passion de l’au-delà, l’ange asexué et la chasteté, la virginité et la fidélité monogamique, l’épouse et la mère, l’âme e l’esprit. Autant dire la vie crucifiée et le néant célébré? » M.O.
En philosophie, il y eut jadis une époque « Mort de Dieu ». La nôtre, ajoute Michel Onfray, serait plutôt celle de son retour. D’où l’urgence, selon lui, d’un athéisme argumenté, construit, solide et militant.
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