Les aventures de Jonathan Argyll et Flavia di Stefano continuent. Après L’Affaire Raphaël et Le Comité Tiziano, le jeune marchand d’art anglais et son amie qui travaille à la brigade romaine chargée du patrimoine artistique se voient confrontés à L’Affaire Bernini, qui tourne autour de la disparition d’une statue du pape Pie V sculptée par Le Bernin. Les deux amis se retrouvent cette fois embarqués aux Etats-Unis, dans le musée privé d’un milliardaire qui ne tarde pas à se faire assassiner. S’ensuit un récit riche en rebondissements où Jonathan Argyll manque de laisser sa peau. Comme tout bon polar qui se respecte, les protagonistes seront rassemblés dans une scène finale où le mystérieux assassin sera démasqué. L’intrigue, rondement menée, suffirait à notre bon plaisir, mais c’est, en définitive, la description du milieu de l’art, de ses faussaires, de ses experts, du mode de fonctionnement des musées et d’acquisition des œuvres qui retient toute notre attention.
