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Liste des livres

L'Auberge et autre nouvelles de Kane Banway
2012
Kane Banway
Fantasy
1½ h
Bienvenue au Poney Fringuant ! Varrik son tenancier se fera une joie de vous offrir sa goûteuse bière pendant que vous ferez connaissance avec sa clientèle... des plus charmante !
Entre une épée enchantée réduite en esclavage et des elfes alcoolique, prenez un tabouret et prenez un instant pour vous reposer... boire, vomir, et rire des malheurs des héros masochiste...
Parfois, l’aventure ne nécessite pas toujours de franchir une porte ! Par la suite, s’il vous reste encore une station de train à parcourir (ou un repas en fin de digestion...), quelques nouvelles courtes :
- Sekaï, où les tribulations d’un être immortel ou divin... et son regard sur notre monde.
- La Fleur, quand Faerie s’invite dans les tranchées de la Première Guerre Mondiale.
- L’Ascenseur, ne raccompagnez pas toujours vos amis après une fête...
- Humanité, les derniers instants d’un condamné à mort. Bonne lecture (je l’espère !) à vous...
Jour de feu de René Barjavel
1957
René Barjavel
Littérature
2 h
Août. C’est la fête de Collioure, la fête du Roussillon. Une foule suante se presse dans les rues du petit port brûlé de soleil. Les vieilles Catalanes vêtues de noir croisent les Parisiennes en bikini. L’air sent le pastis et le melon. Manèges, tirs, poussière. Deux nouvelles courent dans la foule : on s’est battu hier dans la montagne. Toute la brigade, avec les gaz et les mortiers pour arrêter Barrabas et sa bande. Et cette nuit, dans les oliviers, les gardes de Caïphe ont arrêté Jésus. Sur la colline, on dresse les croix, dans les arènes on prépare la corrida. La femme adultère attend le car qui va lui amener son amant. Judas brûlé de soif commande un demi au café des Sports : horreur ! Un serpent vert et noir se tord dans la bière mousseuse. Pilate, suant, excédé, se débat entre Caïphe et sa femme. Un avion tourne au dessus de la ville et laisse tomber des tracts : libérez Barrabas. Où sommes-nous ? En quel lieu ? En quel temps ? C’est l’éternité d’une histoire tragique, d’une histoire toujours présente, en tous lieux et en tous temps...
Un privé à Babylone de Richard Brautigan
1981
Richard Brautigan
Policier
3 h
Brautigan vient d’écrire un roman policier, si l’on s’en tient à la rumeur. Rien n’est moins sûr cependant. Je pourrais tout autant développer la thèse qu’avec ce livre il nous donne son Histoire du PC américain entre 1938 et 1942, ou son Analyse spectrale de l’influence de la bière, sur les besoins intimes des blondes. Alors qu’en vérité il s’agit une fois de plus d’une plainte. La plainte d’un homme seul (et qui ne l’est pas lorsqu’il écrit ?) qui s’invente, comme son héros, le privé qui rêve à Babylone, une autre vie, où les gestes redeviendraient sensibles. Tout bien pesé, c’est Cocteau qui continue. La jeunesse moderne appréciera, on n’en doute pas.
Crow de Roy Braverman
2019
Hunter (2)
Roy Braverman
Policier
5½ h
UNE CHASSE À L’HOMME HALETANTE ET SANS PITIÉ DANS LES PAYSAGES SAUVAGES DE L’ALASKA
Hunter et Crow, deux fugitifs accusés de crimes odieux, décident de se soumettre d’eux-mêmes à l’esprit de la loi en s’isolant au coeur des Brooks Range. Mais les flics locaux et le FBI, dont l’obsession est d’appliquer la loi à la lettre, les laisseront-ils faire ? L’obstination d’un ex-agent du FBI, devenu sérial killer pour l’occasion, déclenche une chasse à l’homme haletante et sans pitié à travers les paysages sauvages de l’Alaska. Une terre rude et immense où tout chasseur devient un jour la proie de quelqu’un d’autre.
Tour à tour chassés ou chasseurs, Hunter et Crow vont poursuivre, croiser ou fuir une shérif amoureuse d’un orignal, une agent spéciale du FBI surnommée Fiasco suite à l’échec de sa dernière mission, une trappeur romantique qui ne craint ni les loups ni les ours, un collecteur de dettes arménien et mélomane, un gang de rednecks qui carbure à la bière locale, un pilote de brousse hippie fan de Jefferson Airplane... Tout ça pour sauver sa peau, appliquer la loi ou mettre la main sur un butin de plus d’un million de dollars. Voire les trois à la fois !
 
 
Le mutant apprivoisé de Ken Bruen
2005
R&B (2)
Ken Bruen
Policier
2½ h
Attention à tous ! Petites frappes, violeurs en série, pyromanes psychotiques, Roberts et Brant sont de retour sur le pavé londonien. Et ça va saigner ! Flics furieux et bruyants, R&B sont en effet bien plus proches des brutes qu’ils poursuivent que du citoyen lambda. La moralité, le respect des libertés individuelles, les droits de l’homme, ce sont bien les cadets de leurs soucis. Ne croisez surtout pas leur chemin si vous avez quelque chose à vous reprocher...
Avec la suite du Gros Coup, Ken Bruen s’affirme une fois de plus comme le maître du roman noir anglo-saxon. Prenez un mixer, mettez le meilleur de McBain et de Jim Thompson, un fond de bière éventée et quelques gouttes de Worcestershire Sauce, vous avez Le Mutant apprivoisé !
Pas de vie sans fric de James Hadley Chase
1972
Herman Radnitz (4)
James Hadley Chase
Policier
4 h
Al Barney, une outre à bière qui mange comme quatre, mérite bien son titre “d’homme à l’affût”, car il est au courant du moindre potin qui circule à Paradise City, ce lieu de séjour enchanteur pour gros richards sur la côte de Floride. Le dernier scandale en date, il me l’a raconté. Don Elliot, une vedette de cinéma en perte de vitesse, s’acoquine avec Joey Luck, sa fille Cindy, des petits voleurs à l’étalage, et Vin Pinna, un arcan des barrières. Et c’est avec une pareille équipe qu’il va tenter de faucher une série de timbres russes qui vaut... un million de dollars. Bien sûr, il y a de quoi devenir timbré. Mais pour les cloches, on sonne aussi le glas...
Pourquoi pas Evans de Agatha Christie
1993
Agatha Christie
Policier
3½ h
En cherchant une balle de golf, le fils du pasteur découvre, au pied des rochers, un individu tombé de la falaise. Avant de passer de vie à trépas, l’homme ne dit qu’une petite phrase : « Pourquoi pas Evans ? » Le tribunal d’enquête, réuni le lendemain, conclut à l’accident. Un accident, c’est vite dit. Qui, dans ce cas, aurait eu intérêt à fourrer, un peu plus tard, huit grains de morphine dans la bière du témoin ? L’amie du garçon, la jeune comtesse Frankie, a son idée là-dessus. Et comme les enfants de l’aristocratie anglaise ont du temps à revendre, elle emploiera le sien à jouer, avec son petit camarade, les détectives amateurs...
 
 
Ecrire est une enfance de Philippe Delerm
2011
Philippe Delerm
Bio
2 h
Pour la première fois, Philippe Delerm revient sur son parcours d’homme et d’écrivain, un long cheminement qui l’a mené de la découverte émerveillée d’Histoires pour Bel-Gazou de Colette au succès de La Première Gorgée de bière. Il nous dit, avec infiniment de pudeur et de mélancolie, son attachement viscéral au monde de l’enfance, les rencontres qui l’ont marqué, son goût des livres, de la chanson, des arts, du bonheur... Un univers qu’il s’est attaché à transmettre entre les murs des salles de classe, entre les lignes de ses livres.
Je vais passer pour un vieux con, et autres petites phrases qui en disent long de Philippe Delerm
2012
Philippe Delerm
Littérature
1 h
« Dans la liste des précautions oratoires, celle-ci occupe une place à part. Elle souhaite jouer la surprise par sa forme, une vulgarité appuyée qui aurait pour mission de gommer à l’avance le pire des soupçons : une pensée réactionnaire. L’interlocuteur ne doit pas se récrier avant la remarque promise. Mais une petite réticence aux commissures des lèvres signifiant “Toi, passer pour un vieux con ! ” semble bienvenue. Elle était espérée. »
Traquant les apparentes banalités de nos discours, nos petites phrases toutes faites, Philippe Delerm révèle pour chacune un monde de nuances, de petits travers, de rires en coin. La vérité de nos vies, en somme. Tour à tour attendri, moqueur ou mélancolique, il s’attache aux détails qui nous dévoilent un monde. Des mots qui nous échappent, des instants vécus par tous.
Philippe Delerm est notamment l’auteur de La Première Gorgée de bière, La Sieste assassinée et Ma grand-mère avait les mêmes.
Journal d'un homme heureux de Philippe Delerm
2016
Philippe Delerm
Littérature
2½ h
« Je me suis levé ce matin en pensant que la journée allait être bonne. Je crois que je me coucherai ce soir en me disant que je suis le plus heureux des hommes. Comment ne pas frissonner un peu à cette idée ?
Je suis riche, incommensurablement riche de ce qui manque à presque tout le monde : le temps. » Ce journal est celui d’un âge d’or.
Choisir de vivre à la campagne loin des milieux littéraires et parisiens.
Regarder par la fenêtre pousser les fleurs de son jardin, au rythme des saisons.
Prendre le temps de vivre sa vie, d’admirer sa compagne, d’aimer son enfant.
Écrire en pensant qu’on sera, un jour peut-être, reconnu.
Philippe Delerm n’a tenu son journal qu’une seule année de sa vie. Il avait 37 ans. Bien longtemps avant l’ouragan du succès de La Première Gorgée de bière. « Je n’ai sans doute jamais été plus heureux que cette année-là. »
La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules de Philippe Delerm
2001
Philippe Delerm
Littérature
1 h
« C’est facile, d’écosser les petits pois. Une pression du pouce sur la fente de la gousse et elle s’ouvre, docile, offerte. Quelques-unes, moins mûres, sont plus réticentes - une incision de l’ongle de l’index permet alors de déchirer le vert, et de sentir la mouillure et la chair dense, juste sous la peau faussement parcheminée. Après, on fait glisser les boules d’un seul doigt. La dernière est si minuscule... L’écossage des petits pois n’est pas conçu pour expliquer, mais pour suivre le cours, à léger contretemps. Il y en aurait pour cinq minutes mais c’est bien de prolonger, d’alentir le matin, gousse à gousse, manches retroussées. On passe les mains dans les boules écossées qui remplissent le saladier. C’est doux ; toutes ces rondeurs contiguës font comme une eau vert tendre, et l’on s’étonne de ne pas avoir les mains mouillées. Un long silence de bien-être clair, et puis il y aura juste le pain à aller chercher. »
Bijoux de famille de Colin Dexter
1997
Inspecteur Morse (9)
Colin Dexter
Policier
5 h
De l’inspecteur Morse qui fait son entrée dans le club des “Grands détectives”, son créateur a avoué qu’il est un personnage semi-autobiographique : “Morse partage ma passion pour Wagner, les mots croisés, la bière et les femmes. J’ai voulu qu’il soit très intelligent : j’ai toujours admiré les gens qui remplissent une grille de mots croisés en deux minutes. Ils ont une agilité intellectuelle et une façon d’aller droit au but qui me fascinent. C’est la raison pour laquelle j’ai toujours aimé les héros de John Dickson Carr : le Dr. Gideon Fell et Sir Henry Merrivale.” On verra, en lisant Bijoux de famille et Mort d’une garce que l’inspecteur Morse est bien digne de ces glorieux aînés, et pourquoi il est devenu, outre-Manche, devant Hercule Poirot et Sherlock Holmes, le héros préféré des amateurs d’histoires policières.
Echine de Philippe Djian
1988
Philippe Djian
Littérature
9 h
«  J’étais en train de retrouver une forme que je n’avais plus connue depuis des années. Le silence était sain, la solitude était saine. Elsie n’était pas la seule, Hermann me manquait aussi. Leur absence était comme un bain dans un torrent glacé, un mal revigorant que je ne cherchais pas à éviter. Malgré le plein été, j’étais comme nu dressé en plein vent et je m’endurcissais. »
La quarantaine finissante, Dan n’a plus rien à voir avec l’écrivain surdoué qu’il était. Retranché derrière la plume d’auteurs avariés et une bonne dose d’humour noir, il s’efforce d’oublier que sa femme et la gloire l’ont quitté le même jour. Depuis, il se contente de peu : une nymphomane mélomane, ses voisins et Sarah, l’amie de toujours qu’il confesse entre deux verres de bière. Et puis il y a Hermann, son fils. Dan n’a pas voulu refaire sa vie - que reste-t-il à partager ? - et il s’attache à lui comme on s’agrippe à une bouée de sauvetage.
Zone érogène de Philippe Djian
1985
Philippe Djian
Littérature
7 h
« Bon sang, elle a fait, mais tu rêves ou quoi ? Il faudrait que je sois complètement cinglée pour retourner avec un type comme toi. Y a pas de place pour moi dans ta vie, y a de la place pour personne, il y a rien que toi et tes putains de bouquins !... »
Nina est la plus belle fille qu’il ait jamais eue, et il l’aime encore. Pourtant, ils se sont quittés. Parce qu’il n’est pas facile d’écrire un roman et d’aimer une femme en même temps. Parce que l’écriture est une nana tyrannique qui n’admet pas de rivale. Nous retrouvons avec plaisir le Philippe Djian novateur de 37°2 le matin. Entre deux canettes de bière tiède et quelques jolies filles dont l’une comptera toujours plus que les autres, cet anti-héros nous offre un roman à la fois tendre et incisif, une leçon d’humour, d’amour et de lucidité, dans un style et une ambiance d’aujourd’hui.
Le spectre de la rue du puits de Indrek Hargla
2014
Melchior l'Apothicaire (2)
Indrek Hargla
Policier
7 h
Tallinn, 1419.
L’un des plus riches marchands de la ville, messire Bruys, vient de mourir. Lorsque le bailli surgit dans sa boutique, Melchior l’apothicaire imagine qu’il vient colporter les ragots : ceux-ci ne manquent pas sur messire Bruys, mécène du futur monastère, le troisième de ta ville. Que nenni ! Une autre mort bien plus mystérieuse requiert toutes les attentions : le gardien de la tour Quad Dack a été découvert au pied des remparts, le visage empli de terreur comme s’il avait vu un spectre. Quelques mois plus tôt, ce fut aussi le cas d’une prostituée du Couvent Rouge, retrouvée noyée dans le puits. A deux pas de là, se dresse une maison hantée. Une vieille légende veut qu’une femme adultère et un jeune moine y furent emmurés vivants par un mari jaloux. Une légende, vraiment ? Entre deux chopes de bière aux herbes, Melchior arpente les cimetières et les forêts avoisinantes pour démêler la vérité. En des temps où l’art de la médecine avait encore pour face cachée la magie noire, la Vieille Ville se révèle le lieu de luttes secrètes entre guildes, ordres religieux et chevaliers teutoniques.
La terre du barbare de Jean Hougron
1968
La nuit indochinoise (7)
Jean Hougron
Roman Histo
10 h
Rien, dans la vie de Jean Hougron, jeune professeur de vingt-trois ans au pensionnat Saint-Pierre de Dreux, ne laissait prévoir qu’il partirait pour l’Indochine, en juin 1947, engagé par une maison d’import-export pour vendre des boîtes de lait concentré, des sardines à la tomate et des bouteilles de champagne en grande quantité.
Fasciné par Saigon qui explose sous le poids des réfugiés et profite des affaires florissantes que la France en guerre lui permet d’entretenir, animé d’une curiosité certaine pour les grands espaces dont il entend sans cesse parler et las d’une vie de bureau somme toute assez banale, Hougron décide d’accompagner un ami jusqu’à la frontière thaïlandaise à bord d’un camion chargé de cotonnades et de quincaillerie. L’aventure commence : elle va durer quelques années...
De ce voyage, Hougron a rapporté quelques milliers de pages de notes. Elles donneront naissance au cycle de La Nuit indochinoise(...).
De l’existence quelque peu marginale que Jean Hougron vécut en Indochine dans les années 1950 comme planteur de tabac, ramasseur de benjoin ou de cornemolle de cerf et marchand de bière, apprenant à parler laotien et chinois, il a su dépeindre un pays envoûtant comme une drogue, dans un décor où la boue et le sang de la colonisation se mêlent aux aléas de la vie quotidienne, à l’amour et à l’amitié.
Le procès-verbal de Jean-Marie Gustave Le Clézio
1963
Renaudot 1963
Jean-Marie Gustave Le Clézio
Littérature
5 h
On me reprochera certainement des quantités de choses. D’avoir dormi là, par terre, pendant des jours ; d’avoir sali la maison, dessiné des calmars sur les murs, d’avoir joué au billard. On m’accusera d’avoir coupé des roses dans le jardin, d’avoir bu de la bière en cassant le goulot des bouteilles contre l’appui de la fenêtre : il ne reste presque plus de peinture jaune sur le rebord en bois. J’imagine qu’il va falloir passer sous peu devant un tribunal d’hommes ; je leur laisse ces ordures en guise de testament ; sans orgueil, j’espère qu’on me condamnera à quelque chose, afin que je paye de tout mon corps la faute de vivre...
Ecoute le chant du vent de Haruki Murakami
1979
Haruki Murakami
Littérature japonaise
2 h
« Été 1970, « je », le narrateur, de retour au pays natal, une petite ville en bord de mer, trompe l’ennui en buvant de la bière avec son ami « le Rat », et fréquente une jeune fille libérée. Alors qu’il prend avec simplicité l’insouciance de l’amour de chacun des deux, l’été du narrateur fait remonter à la surface des souvenirs qui s’écoulent douloureusement. Première œuvre remarquable qui saisit d’une touche légère un portrait passé de l’adolescence, elle a été récompensée du prix Gunzô des débutants. »
 
 
Mauvaise conscience de Michel Quint
2014
Michel Quint
Policier
2½ h
Mon premier est un gentil garagiste, mon second un ancien joueur de foot reconverti, mon troisième un commissaire qui aime la bière.
Mon tout est un joli petit commerce d’héroïne, bien solide sur ses fondations. Mais quand la terre tremble, les belles façades se lézardent et les consciences deviennent encombrantes…
Le carnet noir de Ian Rankin
2000
Inspecteur John Rebus (5)
Ian Rankin
Policier
7 h
John Rebus était en train de lire la Bible dans son salon de massage préféré, lorsque tout a commencé : un type qui croit malin de venir se vider de son sang à la boucherie Sanzaw ; un collègue qui se fait défoncer le crâne à la sortie d’un restau tenu par deux fanas d’Elvis ; et puis cette vieille affaire d’incendie à déterrer - cadavres compris - où se trouve impliqué Aengus le Noir, le fils terrible du roi de la bière local. Le rapport entre tout ça ? Il se trouve sans doute dans ce satané carnet noir. Encore faut-il pouvoir le déchiffrer...
Champs d'ombres de Cornelia Read
2007
Madeline Dare (1)
Cornelia Read
Thriller
7 h
Madeline Dare, rejeton sans fortune d’une vieille famille wasp de Long Island, éduquée dans un milieu empreint de snobisme et de privilèges, végète comme rédactrice pour le journal local et, d’une manière générale, déteste Syracuse, trou perdu où elle doit vivre souvent seule puisque son mari, Dean, issu d’une famille de fermiers des environs, s’absente régulièrement sur des chantiers au Canada. Alors qu’elle rend visite à ses beaux-parents, de vrais rednecks évoluant entre tracteurs, sueur et labeur, on lui montre une plaque d’identité ramassée dans un champ, là même où dix-neuf ans plus tôt deux jeunes filles ont été retrouvées assassinées, avec mise en scène macabre. Du bon boulot de psychopathe. L’ennui, c’est que le nom sur la plaque est celui de Lapthorne, le cousin préféré de Madeline. Elle va se lancer dans l’enquête, avant que les flics s’en mêlent, avec pour but d’innocenter le beau jeune homme qui illumina son adolescence. Sa recherche dès lors progresse sur fond de trouille, de nouveau meurtre et d’une histoire pour enfants tirée du folklore allemand qui sert de leitmotiv au meurtrier. Foires aux machines agricoles, soirées du vendredi avec bière et groupes country locaux, fête foraine baignée de l’odeur de barbe à papa, buveurs aux joues couperosées sont les éléments d’un cadre glauque dans lequel va évoluer Madeline, soutenue par sa copine Ellis, belle plante bourrée d’hormones, et Kenny, copain de Dean, ex-flic devenu barman. 
Champs d’ombres, décrit par Cornelia Read comme un “wasp noir”, salué par de nombreuses revues spécialisées aux Etats-Unis comme brillant et très original dans le genre, est nominé pour un Edgar Award 2007.
Retour à Martha's Vineyard de Richard Russo
2020
Richard Russo
Littérature américaine
7 h
Le 1er décembre 1969, Teddy, Lincoln et Mickey, étudiants boursiers dans une fac huppée de la côte Est, voient leur destin se jouer en direct à la télévision alors qu’ils assistent, comme des millions d’Américains, au tirage au sort qui déterminera l’ordre d’appel au service militaire de la guerre du Vietnam. Un an et demi plus tard, diplôme en poche, ils passent un dernier week-end ensemble à Martha’s Vineyard, dans la maison de vacances de Lincoln, en compagnie de Jacy, le quatrième mousquetaire, l’amie dont ils sont tous les trois fous amoureux. Septembre 2015. Lincoln s’apprête à vendre la maison, et les trois amis se retrouvent à nouveau sur l’île. À bord du ferry déjà, les souvenirs affluent dans la mémoire de Lincoln, le “beau gosse” devenu agent immobilier et père de famille, dans celle de Teddy, éditeur universitaire toujours en proie à ses crises d’angoisse, et dans celle de Mickey, la forte tête, rockeur invétéré qui débarque sur sa Harley. Parmi ces souvenirs, celui de Jacy, mystérieusement disparue après leur week-end de 1971. Qu’est-il advenu d’elle ? Qui était-elle réellement ? Lequel d’entre eux avait sa préférence ? Les trois sexagénaires, sirotant des bloody-mary sur la terrasse où, à l’époque, ils buvaient de la bière en écoutant Creedence, rouvrent l’enquête qui n’avait pas abouti alors, faute d’éléments. Et ne peuvent s’empêcher de se demander si tout n’était pas joué d’avance.
Le bâtard récalcitrant de Tom Sharpe
1990
Tom Sharpe
Humour
5½ h
Bâtard de son état, le jeune Lockhart Flawse a reçu de son grand-père une étrange éducation. Capable de lire l’Ancien Testament en ourdou, de réciter ses tables en latin, il est, à dix-huit ans, totalement ignorant des choses du sexe. Aussi, lorsqu’il tombe amoureux, sa vie se transforme-t-elle en une farce cocasse. Pour Evelyne Pieiller (Le Magazine littéraire) : « Tom Sharpe est un affreux. Un Pied Nickelé punky, tendance iroquois, qui serait né du mariage contre nature d’une Jane Austen dopée à la bière brassée maison et de toute la bande des Monty Python en état de crise. Il est teigneux ; obsédé, épouvantablement grossier, c’est peu de dire qu’il ne respecte rien. Evidemment, il ne fait pas dans la dentelle, ni même dans l’arsenic. Son genre de cinéma, ce serait plutôt... Massacre à la tronçonneuse. »
Wilt 1 ou Comment se sortir d'une poupée gonflable et de beaucoup d'autres ennuis encore. de Tom Sharpe
1982
Wilt (1)
Tom Sharpe
Humour
5 h
Professeur de culture générale d’un lycée technique à Londres, Henry Wilt aborde la quarantaine dans un état critique. Alors qu’il tente à longueur de journée d’instruire une bande d’adolescents qui se soucient du sonnet shakespearien comme de leur premier porridge, sa femme Eva saisit la moindre occasion pour le harceler. Et tout y passe : son manque d’ambition, sa virilité de mollusque, son goût immodéré pour la bière. Wilt ne peut que grommeler en subissant ces réprimandes. Jusqu’à cette fameuse soirée, où ridiculisé une fois de trop, il décide de supprimer celle qui a fait de sa vie un enfer.
 
 
Wilt 2 ou Comment se débarrasser d'un crocodile, de terroristes et d'une jeune fille au pair de Tom Sharpe
1988
Wilt (2)
Tom Sharpe
Humour
5 h
Wilt n’aime pas les femmes, ni son boulot, ni d’ailleurs tout ce qui se met entre lui, sa bière et son pub. Mais voilà, il n’a pas encore réussi à se débarrasser d’Eva, sa chère épouse. Le destin lui a même joué un sacré tour. Il est désormais père de quadriplettes. Cinq à la maison.
Trop pour ce misogyne ultra-acide et peu porté sur l’art subtil de la négociation. Alors Wilt se jette à corps perdu dans le travail. Suite à cette désaffection paternelle, Eva embauche Irmgard, une jeune fille au pair. Wilt, d’abord réticent à l’idée d’en avoir une sixième sur le dos, change vite d’avis lorsqu’il rencontre cette Allemande qui ne manque ni de charme, ni d’esprit.              
 
 
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