NousLisons.fr

Liste des livres

Une forêt d'étoiles de Kevin J. Anderson
2003
Saga des 7 soleils (2)
Kevin J. Anderson
SF
12 h
Cinq ans après leur attaque contre les mondes colonisés par les humains dans le Bras spiral, les hydrogues venus des planètes géantes gazeuses bloquent la production du carburant nécessaire aux vaisseaux interstellaires. Leur embargo étouffe la civilisation humaine. La Ligue Hanséatique terrienne accepte l’aide des mystérieux robots klikiss pour combattre les hydrogues. Mais la Hanse n’a pas encore pris conscience que ces robots ont déjà exterminé leurs propres créateurs... et pourraient se retourner bientôt contre l’humanité. Pendant ce temps, le Mage Imperator des Ildirans met en œuvre un plan sinistre pour sauver son propre empire. Et dans des ruines abandonnées sur une planète isolée, on découvre la clé d’un moyen révolutionnaire de transport entre les mondes. Pour l’humanité et la myriade de factions aliens dans l’univers, la véritable guerre est sur le point d’éclater... Elle pourrait bien s’achever en génocide.
 
 
La mort d'Ayesha de  Ange
2003
Les Trois lunes de Tanjor (3)
Ange
Fantasy
8 h
Que faut-il pour faire renaître l’espoir ? Lorsque la Rune de la captivité s’est effacée dans le ciel, les esclaves se sont révoltés. A cet instant, Marikani, la reine déchue et pourchassée, est devenue le guide suprême de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants, jetés sur les routes en quête d’un refuge impossible. Pour eux, elle est la déesse Ayesha, celle qui commande aux étoiles et apporte la liberté. Or Marikani ne croit plus aux dieux depuis
longtemps... Elle sait juste qu’il faut fuir, mais où et comment ? Déchiré par la révolte des esclaves, terrifié par l’invasion venue du nord, le monde sombre dans le chaos. Alors que les prophéties se réalisent dans la confusion et le sang, les Royaumes tentent sans succès de protéger les derniers lambeaux de civilisation. Et bientôt Reynes, la plus grande et plus ancienne cité du continent, est elle-même en danger. Il n’y a plus d’espoir pour Arekh, Liénor et son bébé, qui attendent la mort sous la torture ; ni pour Non’iama, la petite orpheline perdue dans le génocide de son peuple. Ils n’ont plus rien ni personne en qui croire. A part Ayesha.
 
 
A l'image du dragon de Serge Brussolo
1982
Serge Brussolo
Fantastique
2½ h
Pour se moquer du genre humain, les dieux nains ont façonné deux races ennemies destinées à se combattre jusqu’à l’anéantissement le peuple du soleil et le peuple de la pluie...
Les hommes du feu vivent en plein désert. Parfaitement acclimatés à la sécheresse, ils meurent au contact de la moindre goutte d’eau. Les gens de la pluie, eux, résistent à la chaleur en adoptant l’apparence d’une statue. Ils se réveillent lorsque vient le temps des averses diluviennes qui changent le désert en jungle.
Chevalier du soleil et kamikaze, Nath devra traverser le monde des sables pour accomplir la mission suicide dont l’a chargé le grand prêtre du feu. Exterminateur portant la foudre dans les fontes de sa selle, il a été endoctriné pour commettre un génocide. Dragons de pierre et statues vivantes lui en laisseront-ils le temps ?
 
 
Arménie 1915 - Un génocide exemplaire de Jean-Marie Carzou
2006
Jean-Marie Carzou
Historique
7 h
Quand ce livre parut pour la première fois en 1975, c’était aussi la première fois que le génocide subi par le peuple arménien en 1915 était relaté en français. Ce fait historique a pourtant encore bien du mal à trouver sa place dans l’histoire du XXe siècle, même si depuis quelques années un mouvement puissant l’a fait reconnaître de tous… à l’exception des auteurs du crime ! La République turque continue toujours en effet de nier la responsabilité de ses prédécesseurs jeunes Turcs, au point d’avoir maintenu comme délit dans son code pénal - même révisé récemment pour faciliter son adhésion à l’Union européenne - le seul fait de nommer le génocide arménien. Aussi n’est-il pas indifférent que l’Année de l’Arménie en France ait accordé son label à la réédition d’un ouvrage précurseur sur ce génocide que la loi française a reconnu comme tel en 2001. C’était aussi l’occasion de revenir, par une réflexion historique et politique inédite, sur tous les développements de la question arménienne en France depuis les années soixante jusqu’à aujourd’hui. Jean-Marie Carzou est ancien élève de YENS (rue d’Ulm, 1960). Longtemps responsable de programme à la direction de la télévision française au temps de l’ORTF puis initiateur des émissions à destination des travailleurs émigrés, il a produit et réalisé nombre d’émissions culturelles et publié plusieurs livres.
Enquête sur un génocide de Gérard De Villiers
2000
SAS (140)
Gérard De Villiers
Espionnage
18
5 h
« Malko jeta un coup d’œil derrière lui : deux hommes étaient sortis de la Cherokee, des Uzis à la main et avançaient vers lui. Il sauta à terre juste au moment où la mitrailleuse du “pick-up” pivotait dans sa direction.
Il était pris entre deux feux.
Ses yeux tombèrent sur un panneau gisant sur le sol annonçant “Avenue des Palmiers”.
Il allait mourir tout près du but.
La culasse de la mitrailleuse claqua et il sortit son Browning en un geste futile de défense. Pour, au moins, mourir les armes à la main. »
Malko est chargé de chercher les auteurs de l’attentat tuant le président du Rwanda Habyarimana, et qui a déclenché le génocide. La Maison-Blanche veut s’assurer que la CIA n’y est pour rien…
Une enquête périlleuse où tout le monde ment pour raison d’état.
Génocides de Thomas Disch
1970
Thomas Disch
SF
4 h
Il y eut d’abord l’inexplicable désintégration des cités, les gratte-ciel qui s’effondraient, écrasant des centaines de milliers d’hommes.
Et les quelques survivants ont fui vers la campagne, encore paisible, « normale »... mais pour combien de temps ? Jusqu’au jour où, sous leurs yeux, jaillit la Plante, gigantesque monstre végétal qui prolifère, ravageant tout sur son passage.
Ils fuient encore, sous terre, où ils se trouvent piégés dans un labyrinthe de racines... celles de la Plante ! Se nourrissant de sa sève, ils essayeront de survivre. Qui « ils » ? Des hommes ? Des termites plutôt, ou des vers...
 
 
Une histoire de la guerre - Du XIXe siècle à nos jours de Thomas Dodman
2018
Thomas Dodman
Historique
23 h
Voici Une histoire de la guerre, dans tous ses aspects et toutes ses dimensions, depuis l’essor des États-nations au début du XIXe siècle jusqu’à la quasi-disparition actuelle des affrontements interétatiques.
En deux siècles et demi, l’expérience concrète de la guerre a profondément changé : fin des batailles traditionnelles, utilisation d’armes de plus en plus meurtrières, mobilisation des fronts intérieurs, y compris parfois les femmes et les enfants. A mesure que disparaissait la frontière entre combattants et non-combattants, les civils sont devenus des cibles à part entière des bombardements, blocus, massacres, génocides et épurations ethniques.
Sans négliger la stratégie et les chefs de guerre, cet ouvrage explore à parts égales le front et l’arrière, les conflits et leur impact sur les sociétés et l’environnement, la mobilisation des institutions politiques et militaires, de l’économie, des affects et des croyances, ou encore les violences sur les corps et les esprits, en proposant de grandes traversées thématiques de longue durée.
Réunis pour la première fois en un seul volume, les meilleurs spécialistes du phénomène guerrier - historiens, historiens de l’art, anthropologues, sociologues ou politistes de huit pays différents - offrent une synthèse sans équivalent, largement ouverte sur le monde, qui fait aussi écho aux questionnements de notre époque : enjeux humanitaires des mouvements de réfugiés, débats éthiques sur les guerres irrégulières et l’utilisation des drones, poussée du terrorisme.
l'hiver des hommes de Lionel Duroy
2012
Renaudot (lycéens) 2012
Lionel Duroy
Littérature
5½ h
Pourquoi la fille du général Mladic, commandant en chef des forces serbes durant le siège de Sarajevo, accusé de génocide, s’est-elle tirée une balle dans la tête avec le revolver préféré de son père ?
C’est pour tenter de répondre à cette question que Marc, écrivain, passionné depuis toujours par le destin des enfants de criminels de guerre, s’envole pour Belgrade en novembre 2010 alors que rien ne va plus dans sa propre vie.
Blue book de Elise Fontenaille-N'Diaye
2015
Elise Fontenaille-N'Diaye
Roman Histo
2 h
Il est une chose dont peu se souviennent, c’est que l’Allemagne fut une puissance colonisatrice. De 1883 à 1916, elle occupa ce qu’on appelait alors le Sud-Ouest africain, l’actuelle Namibie. Il en est une autre que beaucoup ignorent, c’est que cette colonie fut le théâtre du premier génocide du XXe siècle. Un génocide oublié, occulté même, car le premier rapport officiel – le fameux Blue Book – sur le massacre des Hereros et des Namas fut soustrait à la connaissance du public en 1926. Élise Fontenaille-N’Diaye, alors qu’elle enquêtait sur son aïeul, le général Mangin, a retrouvé ce rapport disparu. Dès lors, elle se devait de raconter.
Si ce livre vise à ranimer le souvenir de cette sombre page de l’histoire du colonialisme, il ne se veut pas un ouvrage de spécialiste. L’auteur y donne son point de vue d’écrivain, son point de vue personnel.
Quelque part entre le désert du Kalahari et la presqu’île de Shark Island, au large de Lüderitz, s’est déroulée une macabre répétition générale, préfiguration des exterminations à venir.
La cuisinière d'Himmler de Franz-Olivier Giesbert
2013
Franz-Olivier Giesbert
Littérature
5½ h
Ceci est l’épopée drolatique d’une cuisinière qui n’a jamais eu peur de rien. Personnage loufoque et truculent, Rose a survécu aux abjections de cet affreux XXe siècle qu’elle a traversé sans rien perdre de sa sensualité ni de sa joie de vivre. Entre deux amours, elle a tout subi : le génocide arménien, les horreurs du nazisme, les délires du maoïsme. Mais, chaque fois, elle a ressuscité pour repartir de l’avant. Grinçant et picaresque, ce livre raconte les aventures extraordinaires d’une centenaire scandaleuse qui a un credo : « Si l’Enfer, c’est l’Histoire, le Paradis, c’est la vie ».
les gens indispensables ne meurent jamais de Amir Gutfreund
2007
Amir Gutfreund
Roman Histo
9½ h
La loi de la compression est une merveilleuse invention des parents d’Amir et d’Efi : elle permet de transformer en grand-père ou en oncle n’importe quel adulte de leur entourage. Grands-pères Lolek, Heïnek, Yosef et Ménashé rejoignent ainsi grands-pères Shalom et Weil dans le cercle familial que la Shoah a failli anéantir. Mais ce sont surtout l’excentrique grand-père Lolek, ancien soldat de l’armée d’Anders, et son opposé Yosef, pétri de sagesse talmudique et si magnanime, qui veillent sur leur enfance.
En grandissant, Amir et Efi veulent comprendre ce qui s’est passé «là-bas», pendant la guerre. Mais personne n’en parle, et il leur faut inventer mille ruses et astuces pour pousser les membres de cette famille reconstituée à se confier. Petit à petit, devant leur insistance, notamment celle d’Amir pour qui cette quête est devenue essentielle, les barrières cèdent et les récits de ces survivants taciturnes, excentriques ou fous, se déploient, bouleversants.
Les gens indispensables ne meurent jamais constitue une prouesse littéraire. Naviguant sans cesse entre la gravité et la drôlerie, le récit rend palpables ces existences placées sous le signe d’un génocide, de la mort, et en même temps si vivantes, si humaines et si banalement risibles. Le roman d’Amir Gutfreund marque sans le moindre doute un tournant dans la manière d’appréhender la Shoah.
 
 
Englebert des collines de Jean Hatzfeld
2014
Jean Hatzfeld
Littérature
1½ h
Jean Hatzfeld poursuit la chronique hypnotique du génocide tutsi dans la bourgade de Nyamata, au Rwanda. Il donne la parole à Englebert Munyambonwa, un personnage fantasque, rescapé des brousses, grand marcheur aussi érudit qu’alcoolique, qui arpente du matin au soir la grande rue.
Le récit, dans une langue étonnamment métaphorique et poétique, d’un homme accompagné de ses fantômes dans un vagabondage sans fin, parce que, dit-il : C’est ainsi désormais que je m’entends avec les gens et avec moi-même.
Un papa de sang de Jean Hatzfeld
2015
Jean Hatzfeld
Littérature
4 h
Jean Hatzfeld revient sur les collines de Nyamata, au bord de ses marais, vingt ans après le génocide. Il donne la parole ici non plus aux tueurs et aux rescapés dont les récits peuplaient ses précédents livres, mais à leurs enfants. Ils n’ont pas connu les machettes, mais ont grandi dans leur souvenir. Ils s’appellent Idelphonse, Fabiola, Immaculée, Fabrice, sont lycéens, couturiers ou agriculteurs. Ils partagent le génocide en héritage, mais pas du tout la même histoire familiale. Dans ces familles décimées, certains ont grandi dans le silence et le mensonge, ont affronté les crachats sur le chemin de l’école, d’autres ont été confrontés aux troubles de comportement de leurs parents, à la houe sur une parcelle aride dès l’adolescence. Ils dansent ensemble, fréquentent les mêmes cafés internet mais ne parviennent jamais à parler des fantômes qui ont hanté leur enfance. Leurs récits à la première personne, au phrasé et au vocabulaire métaphorique si particuliers, se mêlent aux chroniques de la vie de tous les jours sur les parcelles ou dans la grande rue.
Une saison de machettes de Jean Hatzfeld
2003
Femina (essai) 2003
Jean Hatzfeld
Historique
5 h
Après avoir recueilli les récits des rescapés tutsis du génocide rwandais (Dans le nu de la vie. Prix France Culture) Hatzfeld, après de longs séjours sur place, dans la prison où ils étaient enfermés, la plupart déjà jugés, a fait parler les acteurs hutus du génocide, en l’occurrence une bande d’amis originaires de la même région qui, comme ils disent, sont allés « au boulot » ensemble, c’est-à-dire, ont, pendant plusieurs semaines, chaque jour, de la même façon que l’on va cultiver son champ, systématiquement « coupé » leurs « avoisinants », avec la claire idée de faire totalement disparaître les tutsis. Ils se sont confiés à l’auteur de façon complètement libre et directe sans soucis d’atténuer leur responsabilité, avec un naturel stupéfiant, y compris pour Hatzfeld. Jamais aucun « génocidaire » du siècle n’a témoigné de cette façon. C’est ce qui fait d’Une saison de machettes un livre exceptionnel, unique, d’une force sans exemple. On a là, éclairées par les commentaires précis de l’auteur, une sorte de saisie à la base des phénomènes qui conduisent des hommes ordinaires (l’un d’eux dit « bien naturels ») à exterminer de façon atroce et si possible jusqu’au dernier des voisins. Parmi les actes de barbarie, il y a une spécificité du génocide.
Boxe de Jacques Henric
2016
Médicis (essai) 2016
Jacques Henric
Essai
3½ h
Boxe est né de la rencontre de Jacques Henric avec le boxeur français d’origine guadeloupéenne Jean-Marc Mormeck. Plusieurs fois champion du monde dans la catégorie lourds-légers, celui-ci souhaitait remettre en jeu son titre dans la ville de Kinshasa, là où se déroula en 1974 le match du siècle, Ali contre Foreman. L’écrivain devait l’accompagner en vue de produire le récit de ce combat. Mais le projet échoue. Jacques Henric se lance alors dans l’écriture d’un livre sur la vie et les combats des grands pugilistes de l’histoire de la boxe, Georges Carpentier, Al Brown, Marcel Cerdan, Ray Sugar Robinson, Mohamed Ali, Sonny Liston, Jake LaMotta, Carlos Monzón, Mike Tyson, beaucoup d’autres, et bien sûr, Jean-Marc Mormeck. Sa passion pour ce sport, qui est plus qu’un sport, conduit Jacques Henric à revenir sur les événements marquants de son enfance et de son adolescence. Mais Boxe est aussi un livre qui, à travers les biographies de figures glorieuses et déchues, touche à de grands thèmes : le mal, la violence, le racisme, le sexe, la prostitution, les religions, les guerres, les génocides.
Le Tunnel aux pigeons de John Le Carré
2016
John Le Carré
Littérature
7 h
« Du monde secret que j’ai connu jadis, j’ai essayé de faire un théâtre pour les autres mondes que nous habitons. D’abord vient l’imaginaire, puis la quête du réel. Et ensuite retour à l’imaginaire, et au bureau devant lequel je suis assis à cet instant. »
John le Carré Depuis ses années de service dans le renseignement britannique pendant la Guerre froide jusqu’à une carrière d’écrivain qui l’emmena du Cambodge en guerre à Beyrouth après l’invasion israélienne de 1982, en passant par la Russie avant et après la chute du mur de Berlin, John le Carré s’est toujours placé au cœur de notre histoire contemporaine. Dans ce livre de mémoires inédits, il relate d’une plume aussi incisive que drolatique et avec la subtilité morale qui caractérise ses romans les événements dont il fut le témoin. Qu’il décrive le perroquet d’un hôtel de Beyrouth imitant à la perfection le crépitement des mitraillettes ou les premières notes de la Cinquième de Beethoven, sa découverte des charniers du génocide rwandais, son réveillon du Nouvel An 1982 avec Yasser Arafat, la sagesse du génial physicien Andreï Sakharov, sa rencontre avec deux anciens chefs du KGB ou avec l’humanitaire française qui lui inspira l’héroïne de La Constance du jardinier, son regard est souvent caustique, toujours pénétrant.
Mais surtout John le Carré nous dévoile son parcours d’écrivain sur plus de six décennies et sa quête infatigable de l’étincelle humaine qui a insufflé tant de vie et de cœur à ses personnages de fiction.
Notre-Dame du Nil de Scholastique Mukasonga
2012
Renaudot 2012
Scholastique Mukasonga
Littérature
4 h
Au Rwanda, un lycée de jeunes filles perché sur la crête Congo-Nil, à 2 500 mètres d’altitude, près des sources du grand fleuve égyptien. Les familles espèrent que dans ce havre religieusement baptisé Notre-Dame du Nil, isolé, d’accès difficile, loin des tentations de la capitale, leurs filles parviendront vierges au mariage négocié pour elles dans l’intérêt du lignage. Les transgressions menacent au cœur de cette puissante et belle nature où par ailleurs un rigoureux quota «ethnique» limite à 10 % le nombre des élèves tutsi. Sur le même sommet montagneux, dans une plantation à demi abandonnée, un «vieux Blanc», peintre et anthropologue excentrique, assure que les Tutsi descendent des pharaons noirs de Méroé. Avec passion, il peint à fresque les lycéennes dont les traits rappellent ceux de la déesse Isis et d’insoumises reines Candace sculptées sur les stèles, au bord du Nil, il y a trois millénaires. Non sans risques pour sa jeune vie, et pour bien d’autres filles du lycée, la déesse est intronisée dans le temple qu’il a bâti pour elle. Le huis-clos où doivent vivre ces lycéennes bientôt encerclées par les nervis du pouvoir hutu, les amitiés, les désirs et les haines qui traversent ces vies en fleur, les luttes politiques, les complots, les incitations aux meurtres raciaux, les persécutions sournoises puis ouvertes, les rêves et les désillusions, les espoirs de survie, c’est, dans ce microcosme existentiel, un prélude exemplaire au génocide rwandais, fascinant de vérité, d’une écriture directe et sans faille.
Qui a peur de la mort ? de Nnedi Okorafor
2013
Nnedi Okorafor
Fantasy
9 h
Afrique, après l’apocalypse. Le monde a changé de bien des façons, mais il est une région où les génocides intertribaux continuent d’ensanglanter la terre. Une femme survit à l’anéantissement de son village. Elle erre dans le désert dans l’espoir d’y mourir, mais donne naissance à une petite fille dont la peau et les cheveux ont la couleur du sable. Persuadée que son enfant est différente, extraordinaire, elle la nomme « Onyesonwu », ce qui signifie, dans une langue ancienne : « Qui a peur de la mort ? » À mesure qu’Onye grandit, elle comprend peu à peu qu’elle porte les stigmates physiques et sociaux de sa violente conception. Des pouvoirs magiques aussi insolites que remarquables commencent à se manifester chez elle alors qu’elle est encore enfant. Sa destinée mystique et sa nature rebelle la poussent à quitter son foyer pour se lancer dans un voyage qui la forcera à affronter sa nature, la tradition, l’histoire, l’amour, les mystères spirituels de sa culture, et à apprendre enfin pourquoi elle a reçu le nom qu’elle porte : Qui a Peur de la Mort.                 
La laveuse de mort de Sara Omar
2020
Sara Omar
Littérature étrangère
5½ h
Frmesk pousse son premier cri au Kurdistan en 1986, où elle a eu le malheur de naître fille. Sa mère va tout faire pour la protéger d’un père violent qui menace de la tuer précisément parce que ce n’est pas un garçon. Heureusement, les grands-parents maternels de Frmesk sont prêts à la recueillir et à l’élever avec amour. Mais pourront-ils la préserver des menaces psychologiques et physiques qui pèsent de tous côtés dans ce Kurdistan ravagé par la guerre, le génocide et la haine ? Un roman fort sur la vulnérabilité et le danger que constitue le simple fait de naître femme.
L'élimination de Rithy Panh
2012
Lectrices de Elle (document) 2013
Rithy Panh (et Christophe Bataille)
Littérature
4 h
« A douze ans, je perds toute ma famille en quelques semaines. Mon grand frère, parti seul à pied vers notre maison de Phnom Penh. Mon beau-frère médecin, exécuté au bord de la route. Mon père, qui décide de ne plus s’alimenter. Ma mère, qui s’allonge à l’hôpital de Mong, dans le lit où vient de mourir une de ses filles. Mes nièces et mes neveux. Tous emportés par la cruauté et la folie khmère rouge. J’étais sans famille. J’étais sans nom. J’étais sans visage. Ainsi je suis resté vivant, car je n’étais plus rien. »
Trente ans après la fin du régime de Pol Pot, qui fit 1.7 millions de morts, l’enfant est devenu un cinéaste réputé. Il décide de questionner un des grands responsables de ce génocide : Duch, qui n’est ni un homme banal ni un démon, mais un organisateur éduqué, un bourreau qui parle, oublie, ment, explique, travaille sa légende.
L’élimination est le récit de cette confrontation hors du commun. Un grand livre sur notre histoire, sur la question du mal, dans la lignée de Si c’est un homme de Primo Levi, et de La nuit d’Elie Wiesel.
Mission sauver le monde de James Patterson
2009
Maximum Ride (3)
James Patterson
SF
9
7 h
Pas facile d’avoir une vie normale quand on est un mutant ! Surtout quand la mission qui nous est confiée est de sauver la Terre du plan R-évolution - un génocide de la moitié de la planète - prévu par le puissant groupe Itex. Moi, j’aurais largement préféré avoir une vie d’ado normale... Au lieu de ça, je m’occupe de cinq mômes et, ensemble, nous sillonnons le ciel de l’Europe pour tenter d’échapper à des ennemis de cauchemar. Vous imaginez la pression que je subis tout le temps ? Mais qui sait, si je survis à tout cela, peut-être qu’un jour je l’aurai, cette vie normale d’ado ordinaire ?
Retour à Lemberg de Philippe Sands
2017
Philippe Sands
Historique
10 h
Une enquête sur les destins de quatre hommes dans la ville de Lemberg avant et durant la Seconde Guerre mondiale : L. Buchholz, Juif et grand-père de l’auteur, y passe son enfance, H. Lauterpacht et R. Lemkin, Juifs, y étudient le droit et inventent respectivement les concepts de crime contre l’humanité et de génocide, H. Frank, haut dignitaire nazi, y annonce la solution finale.
La Dernière Colonie de John Scalzi
2008
John Perry (3)
John Scalzi
SF
6½ h
«... et ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants. » Le dernier livre des aventures de John Perry commence là où beaucoup d’histoires se terminent : dans un pur bonheur familial. John est devenu l’ombudsman bon enfant d’un petit village d’une lointaine colonie humaine. Sa femme Jane en est le shérif, elle apprend à être humaine et regarde les constellations d’étoiles. Zoe se contente, elle, de grandir. Mais le virus de l’aventure conduit la famille dans une entreprise plus risquée : la direction d’une nouvelle colonie. Colonie bien étrange, condamnée à l’isolement total, simple pion dans ce jeu dangereux que mène une arrogante Union coloniale contre l’Alliance extraterrestre. De nouveau en première ligne, John et Jane Perry ont cette fois charge d’âmes ; ils devront non seulement protéger leurs administrés contre les périls de leur nouvelle Terre mais aussi contre les conséquences de la politique belliqueuse de l’Union coloniale. L’espèce humaine, prête à agresser tous ceux qui s’opposent à elle, mérite-t-elle d’échapper au génocide ? Désirs de paix des populations contre aventurisme militaire des dirigeants, qui héritera du futur ? Un formidable roman d’aventure plein d’humour et de retournements de situation, qui clôt le cycle initié par Le Vieil Homme et la guerre (finaliste du prix Hugo 2006) et Les Brigades fantômes mais peut se lire indépendamment.
 
 
Shanghai Connexion de Romain Slocombe
2012
L'océan de la stérilité (3)
Romain Slocombe
Littérature
10 h
En 1941, six mille Juifs de Pologne munis de visas de fortune traversèrent la Russie par le Transsibérien pour gagner Kôbé au Japon, puis le ghetto de Shanghai occupé par l’Armée impériale. Là, le colonel SS Josef Meisinger, surnommé le « boucher de Varsovie », voulut les faire exterminer par ses alliés japonais.
Cette odyssée tragique et peu connue sert de toile de fond aux nouvelles mésaventures de Gilbert Woodbrooke. Recherché par la police anglaise et réfugié à Lyon, le photographe profite de son séjour pour retrouver la trace de son grand-père, journaliste antifasciste mystérieusement disparu en France. Sa disparition pourrait avoir un lien avec une jeune résistante lyonnaise, rescapée des camps de la mort… où exerçait un certain Dr Claus Neuberg, responsable à Ravensbrück d’un programme de stérilisation des détenues.
Après Lolita complex et Sexy New York, Romain Slocombe rend hommage, entre rêve et cauchemar, au cinéma expressionniste allemand et achève, avec Shanghai Connexion, le portrait d’un Occident « stérilisé » par la guerre, les génocides et le choc des idéologies totalitaires.
L'Etrangère de Valérie Toranian
2015
Valérie Toranian
Bio
3½ h
« Elle tricote. Je sors mon carnet.
— Raconte-moi précisément ce qui s’est passé dans les convois…
— Plus tard…
Je rêve de recueillir cette histoire qui est aussi la mienne et elle s’y oppose comme une gamine butée. — Quand plus tard ?
— Quand tu auras eu ton bébé. »
Aravni garde farouchement le silence sur son passé. Sa petite-fille, Valérie, aimerait pourtant qu’elle lui raconte son histoire, l’Arménie, Alep, Constantinople et Marseille. Dans ce récit qui traverse le siècle, elle écrit le roman de la vie, ou plutôt des vies d’Aravni : de la toute jeune fille fuyant le génocide arménien en 1915 jusqu’à la grand-mère aussi aimante qu’intransigeante qu’elle est devenue, elle donne à son existence percutée par l’Histoire une dimension universelle et rend hommage à cette grand-mère « étrangère » de la plus belle façon qui soit.
Le Monde d'Avant de Karen Traviss
2009
Les Guerres Wess'Har (3)
Karen Traviss
SF
8 h
Les fragiles bezeri ont disparu, victimes des humains sans scrupules. Les puissants protecteurs wee’har ont failli à leur devoir envers la population indigène massacrée. Il faut laver cet outrage et ceux qui rendront leur jugement viennent du Monde d’Avant, le monde natal des wess’har. Mais le Monde d’Avant ne se limitera pas à châtier les humains responsables du massacre. La Terre elle-même devra répondre de ce génocide et son sort dépendra peut-être d’une défunte : l’ancien officier de police Shan Frankland, devenue bien plus qu’humaine avant de s’abîmer dans l’immensité vide de l’espace.
Pluie de rêves de Joan D. Vinge
1997
Cycle de Cat (3)
Joan D. Vinge
SF
9 h
De sa vie dans les taudis d’Oldcity, Cat le Psion a conservé une haine des puissants qui se sont toujours servis de lui pour arriver à leurs fins. Après avoir été voleur, espion, esclave et appât, le voici devenu (en dépit de ses origines mi-humaines, mi-extraterrestres) citoyen à part entière de la Fédération. Et son statut de xénologue lui vaut d’aller étudier les nuages-baleines sur le monde natal des Hydrans, le peuple de sa mère.
C’est enfin pour Cat l’occasion de retrouver ses racines. Mais les Hydrans vivent désormais sous le joug des humains, et il va se retrouver plongé dans un monde de violence et de corruption, où enlèvement et terrorisme sont le plus court chemin vers la révolution. Ou un génocide...
Que pourra-t-il faire contre un Etat corporatiste qui ne recule devant rien pour protéger ses intérêts ? Et qui, surtout, continue de piller ce que les Hydrans ont de plus précieux : leurs rêves...
27 livres correspondent à votre recherche sur NousLisons.fr
(Rappel de vos critères : tag contient génocide)