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Liste des livres

Sanctuaires de Clélie Avit
2016
Les Messagers des Vents (2)
Clélie Avit
Fantastique
13
10 h
Les Vents, les Terres, les Eaux, les Feux. Quatre éléments, quatre territoires : la Friyie. Quand Ériana a rencontré Setrian, jeune messager des Vents, elle ignorait tout du danger qui menaçait le pays, de la prophétie qui la désignait et des pouvoirs qu’elle détenait. Il aura fallu une quête en territoire des Terres, un périple riche d’aventures et de rencontres, et l’affrontement avec les membres du terrible Velpa pour qu’elle s’accepte comme celle qui sauvera les quatre communautés.
Après les Messagers des Vents, Clélie Avit continue avec Sanctuaires sa généreuse et palpitante saga fantastique.
Ériana, affranchie de ses doutes et sous la précieuse protection de Setrian, poursuit la vaste mission qu’elle s’est vue confier par le conseil des Vents. Pour cela, elle va au-devant des quatre éléments, de son apprentissage et des connaissances révélées par la prophétie. Mais la prophétie n’en finit pas de dévoiler ses secrets, et les obstacles seront au rendez-vous, plus douloureux que jamais.
Chaos, jeux de pouvoir, disparitions, nouvelles rencontres, alliances inattendues… Dans de nouveaux décors, dont la prestigieuse cité des Eaux, ce deuxième tome des Messagers des Vents mêle habilement les péripéties pour accrocher son lecteur et ne plus le lâcher. Tout en glissant parfois vers un côté sombre et mélancolique, qui n’en étoffe que davantage des personnages auxquels le lecteur s’est vivement attaché.
Et vous avez eu beau temps ? de Philippe Delerm
2018
Philippe Delerm
Littérature
1½ h
Est-on sûr de la bienveillance apparente qui entoure la traditionnelle question de fin d’été : « Et... vous avez eu beau temps ? » Surtout quand notre teint pâlichon trahit sans nul doute quinze jours de pluie à Gérardmer... Aux malotrus qui nous prennent de court avec leur « On peut peut-être se tutoyer ? », qu’est-il permis de répondre vraiment ? À la ville comme au village, Philippe Delerm écoute et regarde la comédie humaine, pour glaner toutes ces petites phrases faussement ordinaires, et révéler ce qu’elles cachent de perfidie ou d’hypocrisie. Mais en y glissant également quelques-unes plus douces, Delerm laisse éclater son talent et sa drôlerie dans ce livre qui compte certainement parmi ses meilleurs.
Parij de Eric Faye
1999
Eric Faye
Littérature
3½ h
Fin de la Seconde Guerre mondiale. Paris est divisée. Son histoire, c’est celle de Berlin. Saint-Sulpice à l’Ouest, Montmartre à l’Est. L’uchronie pour peindre la Ville lumière aux couleurs du totalitarisme. Depuis que les Russes en ont pris le contrôle, Parij, puisqu’il faut désormais la nommer ainsi, survit au rythme de la surveillance et des purges. L’ensemble du territoire est étroitement contrôlé par la froide administration du Numéro Un et il faut déployer des trésors d’ingéniosité pour communiquer d’une extrémité de la ville à l’autre. Bernard Neuvil, espion à l’Est affecté à la direction de la cellule politique des Postes, en sait quelque chose : c’est à son oeil aguerri qu’a été confié le quotidien épistolaire de Romain Morvan, écrivain nobélisé et de Clara Banine, violoniste de renom. Le régime en place soupçonne l’auteur de travailler à son « grand roman », celui qui ridiculisera le pouvoir et prendra ses quartiers au panthéon des oeuvres immortelles.
Neuvil intercepte chaque lettre, lit, amende avec l’aide d’un scribe graphologue, brouille les pistes. Dans son voyeurisme, son trouble – pour la beauté de Clara, pour l’intelligence de Morvan, pour l’éclat de l’échange entre les deux amants qu’il protège –, il perdra de vue son statut et négligera le dévouement au Parti, glissant vers la dissidence. Enfin, lui qui doutait de l’existence d’un manuscrit de Morvan finira par endosser le rôle de passeur, bien décidé à protéger les 1 200 pages sténocryptées…
Dans l’épilogue de ce roman célébrant l’uchronie comme prétexte d’une réflexion sur le rôle politique de la littérature, et de la création plus généralement, on apprend que le Mur a cédé.
La littérature aujourd’hui, déplore dans sa préface Éric Faye, est « un produit égal à tout autre produit ». Parij prouve pourtant que ces mots d’Efim Etkind ne sont pas vains : « La mise sous les verrous d’un roman est la plus haute distinction que le pouvoir d’État puisse décerner à une oeuvre littéraire. »
Miroirs et Fumée de Neil Gaiman
2001
Neil Gaiman
Fantastique
7 h
Une vieille dame achète dans une boutique, sans le savoir, le Saint-Graal. Lorsque le chevalier Galaad vient le quémander croyant sa quête achevée, il ne se doute pas que la négociation sera âpre... Un écrivain anglais débarque à Hollywood pour adapter l’un de ses livres au cinéma. Il va faire une curieuse rencontre dans son hôtel jadis palace des starlettes... Miroirs d’un quotidien - le nôtre - en apparence banal mais glissant imperceptiblement vers le surnaturel ou l’absurde, voici trente textes surprenants, décalés, noirs, érotiques, souvent déroutants, toujours fascinants, qui proposent une réinterprétation brillante et moderne de tous les grands mythes de la littérature fantastique.
Soumission de Michel Houellebecq
2015
Michel Houellebecq
Littérature
4½ h
Dans une France assez proche de la nôtre, un homme s’engage dans la carrière universitaire. peu motivé par l’enseignement, il s’attend à une vie ennuyeuse mais calme, protégée des grands drames historiques. Cependant les forces en jeu dans le pays ont fissuré le système politique jusqu’à provoquer son effondrement. Cette implosion sans soubresauts, sans vraie révolution, se développe comme un mauvais rêve.
Le talent de l’auteur, sa force visionnaire nous entraînent sur un terrain ambigu et glissant ; son regard sur notre civilisation vieillissante fait coexister dans ce roman les intuitions poétiques, les effets comiques, une mélancolie fataliste. Ce livre est une saisissante fable politique et morale.
Le désir... Et ses embrouilles de Marc Levy
2016
Marc Levy
Psychologie
2 h
L’enfant demande au kabbaliste : pourquoi suis-je né ? Le kabbaliste répond : parce que tu l’as désiré.
Le ton est ainsi donné qui met à distance le gène, l’hormone et la synapse tout en écartant le désir de l’envie, du besoin, du souhait... Si le desiderium latin évoque le « regret d’une absence », c’est sans doute pour corréler le désir au manque. Mais ce manque, peut-on le combler ? Les objets échangés, accumulés, collectionnés avec frénésie s’avèrent inaptes à satisfaire le désir lequel, de ce fait, impassible et indestructible ne se connaît qu’un objet : lui même !
Bien sûr que l’Autre y est intéressé. Cet Autre, que me veut-il ?
L’objet de mon désir n’est-il pas d’abord le sien ? Ainsi serai-il, le désir, passant par ici, repassant par là, glissant entre les mots, insaisissable, toujours énigmatique...
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