NousLisons.fr

Liste des livres

Allons z'enfants de Yves Gibeau
1952
Yves Gibeau
Littérature
8 h
Sous la pression de son père, adjudant à la retraite et ancien combattant de 14-18 Simon Chalumot, douze ans, est envoyé comme enfant de troupe aux Ecoles militaires. Il découvre le cœur de servitude de rapports soi-disant humains, la surdité militante, l’écœurante brutalité d’un monde où la hiérarchie remplace le raisonnement. Son insoumission passe par le conflit permanent, les tentatives d’évasion et le suicide, la solitude. Le calvaire va durer plus de dix ans, jusqu’à la bataille de Dunkerque, en 1940.
Voici enfin réédité le chef-d’œuvre d’Yves Gibeau - épopée libertaire, charge virulente contre l’hypocrisie militaire et la démagogie - dont Yves Boisset tira un film bouleversant avec Jean Carmet. Grand succès populaire dès sa parution en 1952, l’aventure du jeune Chalumot, sorte de « Bardamu qui n’aura jamais trouvé l’horizon de sa fuite », a été vendue à plus d’un million d’exemplaires.
 
 
Le petit matin de Christine de Rivoyre
1969
Interallié 1968
Christine de Rivoyre
Littérature
4 h
Les Landes, en 1941. Nina, 17 ans, vit dans un village des Landes entre sa grand-mère, sa tante, toutes deux détestables, et son père. Sa mère est morte. Elle est amoureuse de son cousin Jean et des chevaux. Elle adore monter à cheval au petit matin, dans la forêt. Mais les Allemands sont là. Nina tuerait bien celui qui se permet de monter sa jument, Querelle. Elle fera pire en succombant à l’étrange douceur du cavalier ennemi, passant avec lui un pacte de chair scandaleux…
Le Petit Matin est le roman de l’occupation d’un cœur et d’un pays. C’est la guerre et son hypocrisie, son héroïsme, ses langueurs. On a comparé Christine de Rivoyre à Colette pour son amour des animaux et l’évocation de la nature. Quand elle peint la nature humaine, Rivoyre ne ressemble qu’à Rivoyre, dans son jusqu’au-boutisme émotif, sa sincérité vitale et tragique.
Liaisons étrangères de Alison Lurie
1997
Pulitzer (fiction) 1985
Alison Lurie
Littérature étrangère
8 h
Pour des anglicistes américains, un congé d’études à Londres, c’est le rêve. Vinnie Miner et Fred Turner, deux professeurs de collège en Nouvelle-Angleterre, vont réaliser leur rêve anglophile, loin de la “barbarie” américaine. Le bonheur de lecture vient du fait que Alison Lurie décrit avec intelligence et humour l’ambiguïté des attitudes américaines vis-à-vis de l’Angleterre. Connivence feinte, hypocrisie, fascination réciproque ou rejet mutuel, complexe d’infériorité ou de supériorité. Tous ces sentiments conflictuels ne cessent de se croiser et font de ce livre réjouissant le plus anglais des romans américains.
Fantasia chez les ploucs de Charles Williams
1999
Charles Williams
Policier
4½ h
Pop vend des pronostics truqués sur les champs de courses. Pour échapper à la police, il se réfugie avec son fils Billy dans la ferme de son frère Sagamore, un génie local qui depuis quarante ans distille de l’alcool au nez et à la barbe du shérif. Peu après leur arrivée surgit un couple dont la femme est curieusement vêtue. Il s’agit de Caroline Tchou-Tchou, une reine du strip-tease en fuite pour éviter de témoigner à un procès. Parmi l’oeuvre sombre et pessimiste de Charles Williams, ce roman figure comme un joyau d’humour, d’autant plus que l’histoire est racontée par le petit Billy âgé de sept ans. Sa vision candide du monde des adultes, où la brutalité et la filouterie lui apparaissent comme un jeu, constitue un régal. Sous cette forme jubilatoire et bouffonne, le livre critique sévèrement les ligues puritaines américaines et leur obsession du sexe et de l’alcool. Il fait la part belle aux filous et autres sympathiques rebelles qui refusent l’hypocrisie et la morale bigote.
 
 
Les Dingues de Yves Gibeau
2004
Yves Gibeau
Littérature
5 h
Roman inédit sur le milieu journalistique parisien des années soixante, Les Dingues retrace la vie et l’apprentissage de David Haine – double de Gibeau – qui a connu la captivité pendant la Seconde Guerre Mondiale. Au journal France-Univers, il découvre les arcanes du cynisme et de la presse à grand tirage. À travers la peinture au vitriol d’un milieu refermé sur lui-même s’ouvre « le journal d’un homme de quarante ans coincé entre deux âges, celui des grandes espérances et l’autre, qu’il faut bien appeler la réalité réaliste ». Déçu par la vie parisienne, Gibeau « fourgue sa désespérance dans la peau de ses personnages » et dénonce ici une autre facette de l’hypocrisie sociale. Ces Illusions perdues version populiste demeure un formidable tableau des damnés de la presse.
La disparue de Noël de Anne Perry
2005
Histoires de Noël (1)
Anne Perry
Policier
2 h
Coupable ! Le jugement est tombé sur l’infortunée Isobel Alvie. La veille, Gwendolen Kilmuir, une jeune veuve, s’est suicidée dans la propriété où Omegus Jones recevait quelques invités. De l’avis de tous, l’attitude cruelle d’Isobel envers la jeune femme la rend responsable de cet acte désespéré. Il ne reste guère que son amie, l’indomptable Lady Vespasia, pour la soutenir. Pour racheter sa faute aux yeux de la gentry, Isobel doit accomplir un voyage expiatoire jusqu’au nord de l’Écosse, afin de prévenir la mère de Gwendolen. En compagnie de Lady Vespasia, elle entreprend un éprouvant pèlerinage, semé d’embûches…
Un conte de Noël inédit où la reine Anne Perry, en son royaume victorien, fait le portrait magistral d’une époque corsetée par les convenances et l’hypocrisie.
Le bestial serviteur du pasteur Huuskonen de Arto Paasilinna
2008
Arto Paasilinna
Littérature étrangère
5 h
Le bestial serviteur du pasteur Huuskonen nous embarque dans les tribulations picaresques et loufoques d’un pasteur défroqué et de son ours. Avec cette fable caustique, Arto Paasilinna brocarde l’hypocrisie des institutions religieuses et les conventions sociales... Sans oublier de nous faire rire à chaque page.
 
 
Les mille et une guerres de Billy Milligan de Daniel Keyes
2009
Billy Milligan (2)
Daniel Keyes
Littérature américaine
8½ h
Lorsque Billy Milligan est transféré à l’hôpital d’État pour malades mentaux criminels de Lima, dans l’Ohio, il ne sait pas encore que débute pour lui une effroyable descente aux enfers. Passages à tabac, racket, camisole chimique, électrochocs, trahisons et suicides... Dans cet univers de violence et de folie, Tommy, le roi de l’évasion, Arthur, l’intellectuel sophistiqué, Ragen, le Yougoslave brutal, et les vingt et un autres “Habitants” avec lesquels le lecteur a fait connaissance dans Les Mille et une vies de Billy Milligan devront faire appel à toutes leurs ressources pour survivre. Le récit de ces douze années de lutte acharnée contre l’inhumanité des institutions médicales et judiciaires, l’opportunisme des politiciens et le cynisme médiatique, mais aussi contre le désespoir et la tentation du suicide se lit comme un palpitant thriller psychologique. Les mille et une guerres de Billy Milligan, en effet, se livrent également dans les profondeurs de son âme, où pour recouvrer la maîtrise de son destin, il devra se résoudre à affronter son plus grand ennemi : lui-même. Violente dénonciation de la brutalité et de l’hypocrisie du système psychiatrique américain, cette extraordinaire histoire vraie propose également une pénétrante réflexion sur la folie et la normalité.
Nous étions les Mulvaney de Joyce Carol Oates
2009
Joyce Carol Oates
Littérature américaine
12 h
À Mont-Ephraim, une petite ville des États-Unis située dans l’Etat de New York, vit une famille pas comme les autres : les Mulvaney. Au milieu des animaux et du désordre ambiant, ils cohabitent dans une ferme qui respire le bonheur, où les corvées elles-mêmes sont vécues de manière cocasse, offrant ainsi aux autres l’image d’une famille parfaite, comme chacun rêverait d’en avoir. Jusqu’à cette nuit de 1976 où le rêve vire au cauchemar... Une soirée de Saint-Valentin arrosée. Un cavalier douteux. Des souvenirs flous et contradictoires. Le regard des autres qui change. La honte et le rejet. Un drame personnel qui devient un drame familial. Joyce Carol Oates épingle l’hypocrisie d’une société où le paraître règne en maître ; où un sourire chaleureux cache souvent un secret malheureux ; où il faut se taire, au risque de briser l’éclat du rêve américain.
Victoria et les Staveney de Doris Lessing
2010
Doris Lessing
Littérature étrangère
1½ h
Victoria n’a jamais oublié sa rencontre, à l’âge de neuf ans, avec une riche famille blanche, les Staveney. Ce souvenir entêtant la poussera, des années plus tard, à entamer une liaison avec leur fils, Thomas.
De cette histoire naîtra Mary, petite fille à la peau claire et au sourire radieux. En adoration devant l’enfant, les Staveney proposent de l’accueillir chez eux de plus en plus souvent. Victoria, toute à la réalisation de la chance que représenterait une telle éducation pour sa fille, n’imagine pas quelles conséquences aura sa décision.
La grande dame des lettres anglaises revient sur ses thèmes de prédilection : le racisme, l’hypocrisie, l’ambition. Un regard sans concession et d’une incroyable modernité sur notre époque.
Le pacte Immoral de Sophie Coignard
2011
Sophie Coignard
Essai
4½ h
Deux grands lycées parisiens qui se sont déconnectés du système informatique du ministère et ont mis en place des modes d’admission parallèles. Des ministres (et un président) qui annoncent des réformes mais n’arrivent pas à les faire appliquer. Des enseignants qui font faire des dictées en cachette. Le Capes que l’on donne à des candidats qui n’ont pas eu la moyenne et qu’on lâche ensuite dans des classes difficiles. Une pédagogie " nouvelle " où l’orthographe n’est plus une fatalité mais " une matière à discussion “. Après la nomenklatura, l’omertà, la franc-maçonnerie, entre autres sujets sensibles, Sophie Coignard met à nu l’Éducation nationale. Ses ministres, ses idéologues, ses syndicats : tous ceux qui depuis vingt-cinq ans mènent l’école à la ruine. Le plus scandaleux ? Ils agissent en toute impunité. À l’origine de cet immense gâchis, un " pacte immoral " entre les élites qui prétendent nous gouverner et les apparatchiks qui sacrifient nos enfants par pur cynisme. Ceci n’est pas un livre sur l’éducation. En tout cas pas seulement. C’est d’abord un document féroce et un récit effarant sur l’hypocrisie et la lâcheté du pouvoir
Les lois de la communauté de Sylvie-Catherine De Vailly
2012
Les enfants de Poséidon (2)
Sylvie-Catherine De Vailly
Jeunesse
10
2½ h
La trilogie Les enfants de Poséidon a pour thème principal l’environnement, mettant de l’avant l’imaginaire et l’aventure si chers au jeune public.
On pourrait aussi l’intituler Les retrouvailles, ou encore La découverte d’une civilisation secrète. Que feront les enfants lorsqu’ils seront confrontés à une réalité qu’ils ne soupçonnent pas et qui dépasse la fiction ? Ils comprendront qu’ils ont été dupés depuis leur naissance, qu’on leur a caché bien des choses ? Comme l’existence d’une vie ailleurs, que la terre leur réserve des surprises de taille, qu’ils ont une famille, que les adultes existent et qu’ils ne sont pas le fruit de leur imagination, que le dirigeant de ce « nouveau monde » n’est certes pas l’honnêteté incarnée, mais le visage même de l’hypocrisie ?
Les Lois de la Communauté répond à plusieurs questions que vous vous posiez à la suite de la lecture du tome 1. Bref, du suspense, de la fourberie et bien des mensonges sont au rendez-vous et, évidemment, beaucoup de découvertes également. À suivre...
Le Pape a disparu de Nicolas Ancion
2012
Nicolas Ancion
Policier
2 h
Toujours ardent, enthousiaste, prêt à se lancer dans les plus folles aventures, le premier pape belge, Ernest Ier, est un héros moderne et dynamique dont les aventures palpitantes font rêver bien des jeunes filles. Et bien des jeunes hommes… Cette fois, cependant, le Pape semble s’être laissé entraîner trop loin. Son attitude insolite inquiète ses amis et bouleverse son confident, le Cardinal Vertupoint. Le Pape se voit soupçonné d’hypocrisie et même surveillé par la police. Et brusquement, alors que tout semble rentrer dans l’ordre, surgit la catastrophe : le Pape a disparu ! Le Pape a disparu n’est pas un simple roman, c’est un dérapage contrôlé permanent qui relit et réinvente la littérature pour jeunes gens telle qu’on l’écrivait dans les années 50.
 
 
Des clous dans le cœur de Danielle Thiéry
2012
Quai des Orfèvres 2013
Danielle Thiéry
Policier
5½ h
« Il y a des affaires qui te pourrissent la vie... elles restent en toi, plantées dans ton cœur comme un clou qu’un mauvais plaisant s’amuserait à manipuler... »
Miné par ses excès et la maladie, le commandant Revel crache le sang et sa haine de l’hypocrisie. Bourru, taiseux et rogue, il enrage devant les affaires non résolues à la PJ de Versailles : morts suspectes, disparitions...
Comment la vérité pourrait-elle sortir de la bouche d’un enfant autiste ?
Son équipe respecte les mystères du “patron” et, au-delà de la simple “vérité due aux familles”, la vérité complexe d’un grand flic dont le courage en impose à la mort, celle des autres comme la sienne !
La fabrique des imposteurs de Roland Gori
2013
Roland Gori
Essai
6 h
L’imposteur est aujourd’hui dans nos sociétés comme un poisson dans l’eau : faire prévaloir la forme sur le fond, valoriser les moyens plutôt que les fins, se fier à l’apparence et à la réputation plutôt qu’au travail et à la probité, préférer l’audience au mérite, opter pour le pragmatisme avantageux plutôt que pour le courage de la vérité, choisir l’opportunisme de l’opinion plutôt que tenir bon sur les valeurs, pratiquer l’art de l’illusion plutôt que s’émanciper par la pensée critique, s’abandonner aux fausses sécurités des procédures plutôt que se risquer à l’amour et à la création. Voilà le milieu où prospère l’imposture ! Notre société de la norme, même travestie sous un hédonisme de masse et fardée de publicité tapageuse, fabrique des imposteurs. L’imposteur est un authentique martyr de notre environnement social, maître de l’opinion, éponge vivante des valeurs de son temps, fétichiste des modes et des formes. L’imposteur vit à crédit, au crédit de l’Autre. Soeur siamoise du conformisme, l’imposture est parmi nous. Elle emprunte la froide logique des instruments de gestion et de procédure, les combines de papier et les escroqueries des algorithmes, les usurpations de crédits, les expertises mensongères et l’hypocrisie des bons sentiments. De cette civilisation du faux-semblant, notre démocratie de caméléons est malade, enfermée dans ses normes et propulsée dans l’enfer d’un monde qui tourne à vide. Seules l’ambition de la culture et l’audace de la liberté partagée nous permettraient de créer l’avenir.
Quand les colombes disparurent de Sofi Oksanen
2013
Sofi Oksanen
Littérature étrangère
7 h
Occupation, résistance et collaboration sont les ressorts de ce roman puissant, dans une Estonie prise tour à tour au piège des communistes et des Allemands. Pour répondre aux errances de l’Histoire, chacun devra choisir un camp, un chemin. Roland, le juste, combat sans relâche l’envahisseur ; son cousin Edgar, véritable caméléon, épouse successivement l’idéologie du pouvoir ; enfin Juudit, sa femme, est écartelée entre son amour sincère pour un officier allemand et l’hypocrisie suffocante d’un mariage raté. Mais qui sera le vainqueur de cette lutte acharnée ?
La poupée de Daphné Du Maurier
2013
Daphné Du Maurier
Littérature étrangère
4 h
« L’idée me plaît, bien qu’elle soit assez extravagante et folle. » Dans ses carnets, Daphné du Maurier évoque ainsi l’une de ses premières nouvelles, La Poupée. Publié dans une revue mais refusé par les éditeurs, le texte avait disparu jusqu’à ce qu’une libraire de Cornouailles, passionnée par la romancière anglaise, ne le retrouve avec d’autres récits de jeunesse, dont cinq totalement inédits.
Une extraordinaire découverte, car ces nouvelles, écrites alors que l’auteur avait à peine vingt ans, donnent les clefs de ses grands romans. Et quelles clefs ! Qu’elle mette en scène la perversité d’une jeune femme aux moeurs mystérieuses, campe le portrait d’un pasteur corrompu et mondain, radiographie le délitement d’un couple, ou s’attache à suivre les déambulations d’une prostituée londonienne, l’auteur de Rebecca manifeste, à travers un imaginaire très singulier, une curieuse attirance pour les obscures manifestations de l’inconscient...
Ces inquiétants récits révèlent une jeune femme très en avance sur son temps, critique de l’hypocrisie sociale, avec cette maîtrise du suspense et de la narration qui feront d’elle, en précurseur du thriller psychologique, l’inspiratrice d’Hitchcock et, tout simplement, une des plus brillantes romancières du XXe siècle.
Un Anglais sous les tropiques de William Boyd
2014
William Boyd
Littérature
7½ h
Nul héros n’a été autant bafoué que dans cette satire typiquement britannique. Morgan Leafy, fonctionnaire en titre, traqué par l’alcool et l’embonpoint, n’en peut plus de démêler les gaffes et calamités qu’il provoque. Au fin fond d’une contrée de l’Afrique occidentale, dans l’empire de Sa Très Gracieuse Majesté, Leafy se voit en effet chargé d’une délicate mission funéraire. Hautement flattée, son ambition croît alors démesurément, au point qu’il tente de séduire à grande vitesse la fille de son supérieur hiérarchique. Mais, dès lors, la situation va échapper à son entendement. Tiraillé entre l’hypocrisie coloniale de son administration et les traditions parfois surprenantes des populations locales, le modeste fonctionnaire bascule dans l’horreur et l’absurde.
2084 - La fin du monde de Boualem Sansal
2015
Académie française (roman) 2015
Boualem Sansal
Littérature étrangère
5 h
L’Abistan, immense empire, tire son nom du prophète Abi, «délégué» de Yölah sur terre. Son système est fondé sur l’amnésie et la soumission au dieu unique. Toute pensée personnelle est bannie, un système de surveillance omniprésent permet de connaître les idées et les actes déviants. Officiellement, le peuple unanime vit dans le bonheur de la foi sans questions.
Le personnage central, Ati, met en doute les certitudes imposées. Il se lance dans une enquête sur l’existence d’un peuple de renégats, qui vit dans des ghettos, sans le recours de la religion…
Boualem Sansal s’est imposé comme une des voix majeures de la littérature contemporaine. Au fil d’un récit débridé, plein d’innocence goguenarde, d’inventions cocasses ou inquiétantes, il s’inscrit dans la filiation d’Orwell pour brocarder les dérives et l’hypocrisie du radicalisme religieux qui menace les démocraties.
 
 
Et l'obscurité fut de Maurizio De Giovanni
2016
Commissaire Lojacono (3)
Maurizio De Giovanni
Thriller
5½ h
À Naples, suffocant sous la chaleur d’un mois de mai estival, l’équipe du commissaire Palma, alias les Salauds de Pizzofalcone, reçoit un coup de fil alarmant : Dodo Borelli, 9 ans et petit-fils d’un puissant entrepreneur napolitain, a disparu. Peu après, une demande de rançon vient confirmer la thèse de l’enlèvement. La famille de Dodo a en effet de quoi exciter les convoitises et les haines : un grand-père intraitable et richissime, une mère irresponsable et son compagnon bohème, une vieille secrétaire amère… Pendant que Romano et Aragona se démènent pour déjouer l’hypocrisie et démêler le faux du vrai, Lojacono et Di Nardo enquêtent de leur côté sur un cambriolage douteux... qui pourrait dissimuler un crime bien pire. Plus que jamais, les Salauds de Pizzofalcone vont devoir faire front pour se sortir d’un abysse de mensonges.
Et vous avez eu beau temps ? de Philippe Delerm
2018
Philippe Delerm
Littérature
1½ h
Est-on sûr de la bienveillance apparente qui entoure la traditionnelle question de fin d’été : « Et... vous avez eu beau temps ? » Surtout quand notre teint pâlichon trahit sans nul doute quinze jours de pluie à Gérardmer... Aux malotrus qui nous prennent de court avec leur « On peut peut-être se tutoyer ? », qu’est-il permis de répondre vraiment ? À la ville comme au village, Philippe Delerm écoute et regarde la comédie humaine, pour glaner toutes ces petites phrases faussement ordinaires, et révéler ce qu’elles cachent de perfidie ou d’hypocrisie. Mais en y glissant également quelques-unes plus douces, Delerm laisse éclater son talent et sa drôlerie dans ce livre qui compte certainement parmi ses meilleurs.
21 livres correspondent à votre recherche sur NousLisons.fr
(Rappel de vos critères : tag contient hypocrisie, trié par Date Française (croissante))