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Liste des livres

Cupidon Mortel de Thomas Andrew
2015
Drek Carter (1)
Thomas Andrew
Fantasy
5½ h
« J’ai eu beau tourner plusieurs fois la question dans tous les sens, je ne vois pas comment vous l’annoncer donc je ne vais pas y aller par quatre chemins : je suis un fantôme. Oui, c’est cela, un Casper qui hante les rues de New York. Comment en suis-je arrivé là ? Eh bien, si une sombre histoire de meurtres, de sorciers, de vampires et de loups-garous ne vous effraie pas, laissez-moi vous raconter. Tout commence le 14 février. Ironique, non ? Le jour de ma mort. Sérieusement... Qui parle de repos éternel ? Certainement pas moi ! »
La tentation interdite de Vivi Anna
2011
Vivi Anna
Romance
4 h
Les yeux plissés, un sourire ironique aux lèvres, Cale Braxton détaille Olena avec impudence, l’air visiblement satisfait de son examen. Troublée malgré elle, Olena tente de résister au désir insensé Qui la pousse vers l’inspecteur au regard de braise avec lequel elle va devoir travailler des jours durant... Jamais elle n’a ressenti une telle attirance pour un humain, elle, l’immortelle, membre du peuple des vampires, Qui a tant aimé au cours de sa longue existence. Pourtant, elle doit mettre fin au plus vite à cet amour naissant. Et qu’importe la souffrance imposée par son sacrifice : Cale et elle appartiennent à deux mondes différents et leur amour est impossible.
 
 
Doux dément de Gilles Archambault
2015
Gilles Archambault
Littérature
3 h
Le personnage de ce nouveau roman de Gilles Archambault s’appelle « Gilles Archambault ». Auteur de livres intitulés Une suprême discrétion, Les Pins parasols ou Un après-midi de septembre, ce Gilles Archambault fictif a quatre-vingts ans et est veuf depuis quelques années. Malgré la présence de son fils et de quelques vieux amis, la solitude et la mémoire sont devenues son lot quotidien, il n’a plus de vaines espérances, et il n’oublie jamais que le temps va bientôt lui manquer. Mais voici qu’apparaît Anouk. Elle a trente-cinq ans de moins que lui, elle est vive, passionnée, assoiffée d’amour ; bref, elle est la vie même. Il sait qu’elle n’est pas pour lui, et elle le sait aussi.
Roman de la mélancolie et de la désillusion, de l’amour impossible et du désir fou, tableau d’un esprit et d’un cœur à la fois tendres et écorchés, ce livre ne dépaysera pas les lecteurs déjà familiers de l’œuvre de Gilles Archambault, qui y retrouveront cette voix émue, un peu brisée, et ce regard ironique et compatissant qui lui appartiennent en propre.
Mais ils y découvriront en même temps une facette inattendue de son art de romancier, ne serait-ce que dans la manière dont il y fait s’entrecroiser au point de se confondre l’autobiographie et la fiction, le récit amoureux et la méditation sur l’écriture. Rarement œuvre de maturité aura été si audacieuse et surprenante.
Eucalyptus de Murray Bail
1999
Murray Bail
Littérature étrangère
4½ h
Il était une fois, dans les terres perdues du sud de l’Australie, un homme qui plantait des eucalyptus, jusqu’à posséder toutes les variétés de la création. Sans répit, Holland se consacre à son étrange folie. Voici les ingrédients de ce conte moderne : une forêt (d’eucalyptus), un père, tel un roi solitaire, une princesse, sa fille Ellen. Et une décision irrévocable : sa fille se mariera avec l’homme, qui, comme lui, sera capable de reconnaître et de nommer chaque espèce d’eucalyptus. Les prétendants se bousculent. Le roi perd patience. La princesse se morfond. Jusqu’au moment où... Murray Bail, tel un botaniste scrupuleux, mais aussi insidieusement ironique, nous raconte les métamorphoses d’un père. Et celle d’une femme en devenir.
 
 
City de Alessandro Baricco
2000
Alessandro Baricco
Littérature
6½ h
Gould, enfant surdoué, et Shatzy, qui devient sa gouvernante, sillonnent ce roman qui doit son titre à sa construction, semblable à celle d’une ville (Turin, lieu de naissance de l’auteur ?) : « Les histoires sont des quartiers, les personnages sont des rues. »
On y trouve pêle-mêle un match de boxe, un western, un géant, un muet, un jeune champion de basket, un coiffeur...
L’auteur de Soie et de L’Âme de Hegel et les Vaches du Wisconsin nous convie à un voyage au milieu d’êtres ordinaires et singuliers. On accepte sans difficulté son invitation, tant il sait peindre la vie simplement, sous un jour à la fois ironique et tendre, et tant son plaisir de créateur est communicatif.
La planète des singes de Pierre Boulle
1963
Pierre Boulle
SF
3½ h
En l’an 2500, au cours d’une expédition cosmique, deux savants et le journaliste Ulysse Mérou se posent sur une planète qui paraît avoir les mêmes caractéristiques que la Terre. L’apparition d’une ravissante baigneuse, qu’ils baptisent Nova, le confirme, mais Nova et les siens paraissent privés d’intelligence et de langage articulé. A peine nos explorateurs ont-ils le temps de s’interroger que le vacarme d’une battue géante leur apporte la solution de l’énigme : sur cette planète, les humains sont un gibier que traquent... les simiens. Ulysse Mérou, séparé de ses compagnons, se retrouve encagé.
Comment il parvient à prouver aux maîtres de la planète qu’il n’est pas un animal, c’est ce qu’expliqué ce récit avec un brio et une ironique subtilité qui transforment ce thème de science-fiction en conte philosophique passionnant.
 
 
Merci bien pour la vie de Sibylle Breg
2015
Sibylle Breg
Littérature allemande
7½ h
Sa mère lui a donné un nom de petit chien. Abandonné, maltraité, mal aimé, cet être au sexe incertain vacille entre devenir homme ou femme. Cahin-caha, il avance - depuis l’été glacial de 1966 dans la campagne est-allemande où il est né, jusqu’en 2030, à Paris, devenu parc d’attractions pour touristes. Sa naïveté fait sourire. Son besoin d’être estimé par les autres l’expose aux pires dangers. Y aura-t-il quelqu’un pour l’aimer ?
Sibylle Berg a créé un personnage inoubliable dont l’humanité est sans cesse mise à rude épreuve. Sa famille, ce sont Candide, Simplicissimus ou encore l’Idiot.
Merci bien pour la vie est un roman ironique, fulminant et tendre à la fois - la réponse picaresque de Sibylle Berg aux égarements de notre époque.
Scipion de Pablo Casacuberta
2015
Pablo Casacuberta
Littérature étrangère
6½ h
Scipion est un roman policier psychologique. Au premier abord, cette définition est d’une banalité désolante. Erreur : ce n’est pas que la psychologie sert à résoudre le mystère, c’est que le mystère est psychologique. L’énigme est le caractère du narrateur. Celui-ci s’appelle Anibal, c’est pourquoi le roman de Pablo Casacuberta, né à Montevideo en 1969, s’intitule Scipion. « Ce que Scipion a réussi en l’an 202, c’est vaincre Hannibal. [...] Hannibal a vécu dix-neuf ans de plus, borgne, humilié et seul. Je connais cette histoire assez bien, entre autres choses parce que je lui dois mon prénom. »
Et aussi parce que son père mort était un historien réputé qui avait peut-être pour lui une autre ambition que d’en faire un vaincu. Entre Spirou et les Héritiers de Franquin et l’Héritage infernal de Charles Trenet, le roman a pour thème principal la façon, ironique et dramatique, dont le héros se tire de son héritage aussi bien matériel qu’immatériel.
Rien que du bonheur de Laurie Colwin
2008
Laurie Colwin
Littérature étrangère
2½ h
Dans une prose minimaliste, Laurie Colwin décrit le quotidien des new-Yorkais branchés et ce qu’il advient d’eux lorsqu’un grain de sable vient faire légèrement grincer la mécanique. Entre un mari esseulé découvrant en l’absence de sa femme la magie de la télévision, des gâteaux surgelés et des petites secrétaires, un père de famille obsédé par les ragondins peuplant le détroit où se baignent ses enfants ou un petit ami anxieux donnant à tous les objets le nom de celui qu’il prend pour l’amant de celle qu’il aime, Laurie Colwin jette un regard ironique et subtil sur les relations humaines. Les personnages de Laurie Colwin ne sont jamais plus émouvants, sous sa plume ironique, qu’à travers leurs défauts et leurs contradictions, leurs petites faiblesses qui viennent enrayer doucement la petite musique de leur vie.
Mort à Harvard de Amanda Cross
1992
Kate Fansler (6)
Amanda Cross
Policier
3 h
Que fait Janet Mandelbaum, professeur de littérature à Harvard, ivre morte dans une baignoire ? Après avoir résolu l’Affaire James Joyce, Kate Fansler mène son enquête sur le campus de l’université de Harvard.
Mort à Harvard est un livre ironique, délicieux, un puzzle psychologique qui a obtenu le plus grand prix américain de littérature policière, le Nero Wolfe Award.
Bliss : métamorphose d'une fille ordinaire de Shauna Cross
2011
Shauna Cross
Jeunesse
13
3 h
Autant vous le dire : je m’appelle Bliss Cavendar. Bon Dieu, rien que de l’écrire, ce nom me file la nausée. Ironique, quand on pense que Bliss signifie “bonheur suprême” ou “félicité absolue” et que telle que vous me voyez je n’ai rien d’un Bisounours. À l’évidence, ma cinglée de mère s’attendait à accoucher d’un rayon de soleil qui exécuterait des claquettes sur commande, mais les cigognes ont dû faire une erreur d’aiguillage. Bliss, lycéenne punk-rock de seize ans, en a marre. Marre de sa ville de ploucs, marre de sa mère accro aux concours de beauté... Alors quand elle découvre le roller derby, ce sport de folie pratiqué par des filles déjantées, elle fonce. A elle les amitiés underground, les rencontres zarbi, le grand amour... la vraie vie, quoi ! Mais la vraie vie, c’est comme le roller : attention aux chutes !
Le Mont Crépitant de Osamu Dazai
2009
Osamu Dazai
Littérature japonaise
2 h
Voici des contes populaires qui figurent parmi les plus célèbres au Japon et auxquels le grand écrivain Dazai Osamu (1909-1948) donne une interprétation personnelle par la voix d’un narrateur quelque peu original, censé les lire à sa fille dans un abri anti-aérien.
 
 
Le Cornac de Maurice Denuzière
2000
Maurice Denuzière
Littérature
6½ h
Contraint pendant des années de reportage de rendre compte de situations parfois cocasses, rarement heureuses, souvent cruelles, Maurice Denuzière reprend à son compte la réplique de Figaro : “Je me presse de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer.” A travers les aventures d’un jeune diplômé sans emploi, cramponné à une vocation que les nouvelles techniques rendent inutile, l’auteur évoque avec humour et causticité ce qui pour des milliers d’individus, représente une véritable tragédie : le chômage.
Le héros de ce roman picaresque d’aujourd’hui devient tour à tour père Noël chez des banquiers, promeneurs de teckels, conducteur de caninette, souffleur de feuilles, chauffeur de maître, sondeur pour une multinationale de collanterie, figurant de parc d’attractions, laveur de carreaux, livreur de pizzas, baby-sitter, etc. Grâce à une série de portraits contemporains, Maurice Denuzière porte un regard lucide, perspicace, souvent ironique, jamais amer, parfois tendre, sur une société dont le sens commun se dilue dans une compétition économique barbare où l’individu est réduit au statut de “ressource humaine”. Après les séries Louisiane et Helvétie, l’auteur d’Un chien de saison et de Pour amuser les coccinelles propose, à travers ce roman d’humour, une séquence de la nouvelle comédie humaine
La vérité avant-dernière de Philip K. Dick
1974
Philip K. Dick
SF
5 h
Ils attendent dans des abris souterrains la fin de la guerre qui ravage la surface depuis quinze ans. Ils fabriquent à des cadences toujours accélérées les solplombs qui se battent là-haut à leur place.
Mais un jour, Nicholas Saint James, président de l’abri communautaire antimicrobien Tom Mix, décide de remonter vers la surface par un tunnel clandestin.
La mort l’attend sans doute là-haut.
À moins que la vérité ne soit pas celle que délivrent les communiqués d’information et les discours de Talbot Yancy, président de la Dém-Ouest.
S’il y a une vérité...
Et là-haut, un paradis... Voici l’un des chefs-d’œuvre, ironique et puissant, de Philip K. Dick qui apparaît désormais comme l’un des écrivains américains les plus représentatifs du XXe siècle.
La condition pavillonnaire de Sophie Divry
2014
Sophie Divry
Littérature
4½ h
La condition pavillonnaire nous plonge dans la vie parfaite de M.-A., avec son mari et ses enfants, sa petite maison. Tout va bien et, cependant, il lui manque quelque chose. L’insatisfaction la ronge, la pousse à multiplier les exutoires : l’adultère, l’humanitaire, le yoga, ou quelques autres loisirs proposés par notre société, tous vite abandonnés. Le temps passe, rien ne change dans le ciel bleu du confort. L’héroïne est une velléitaire, une inassouvie, une Bovary... Mais pouvons-nous trouver jamais ce qui nous comble ? Un romand profond, moderne, sensible et ironique sur la condition féminine, la condition humaine.
La coulée de feu de Valerio Evangelisti
2009
Valerio Evangelisti
Roman Histo
7 h
A la fin du xixe siècle, les frontières entre le nord du Mexique et le Texas varient au gré de la politique, des alliances des chefs de guerre et des défaites des armées sudistes. La Coulée de feu raconte, depuis la frontière avec les États-Unis, l’émergence, sur trois décennies, de la nation mexicaine. S’y entrecroisent les destins de dizaines de personnages de toutes conditions, emportés dans le tourbillon des guerres et des révolutions, comme Marion Gillespie, la veuve fatale partagée entre son rôle de mère et un désir éperdu d’ascension sociale, ses enfants Christine et Rupert ; William Henry, soldat sudiste devenu tueur au service du général Porfirio Díaz, futur Président et dictateur ; Santos Cadena, le bandolero au grand cœur ; Heraclio, le séduisant chef de bande ; Margarita Magón, petite paysanne à la larme facile qui se transformera en révolutionnaire… Tous nous font suivre trente ans d’histoire politique contradictoire et éclairent leur signification. La virtuosité du conteur nous fait sentir aussi bien la complexité de situations, où, par exemple, les Indiens sont massacrés au nom du progrès et de la démocratie, que le ridicule au cœur même des grands moments historiques, avec les rites grotesques de la cour de Maximilien, ou des épisodes guerriers aussi lamentables que sanglants.
Valerio Evangelisti révèle l’étendue d’un talent dans lequel l’impressionnante érudition est au service d’un point de vue acéré, ironique mais jamais cynique, sur les passions humaines.
Un dimanche anglais de Frédéric H. Fajardie
1997
Frédéric H. Fajardie
Policier
2½ h
Mélange d’humour et de tragique, croquis pris sur le vif, histoires d’amour et de haine, les trente-six nouvelles de ce recueil ont la saveur des bonbons anglais rose et noir. Tableaux critiques et ironiques de notre société, ces textes n’épargnent rien ni personne.
Les oiseaux vont mourir au Pérou de Romain Gary
1975
Romain Gary
Littérature
3½ h
« Il s’accouda à la balustrade et fuma se première cigarette en regardant les oiseaux tomber sur le sable : il y en avait qui palpitaient encore. Personne n’avait jamais pu lui expliquer pourquoi ils quittaient les îles du large pour venir expirer sur cette plage, à dix kilomètres au nord de Lima. »
« Il n’y a pas eu préméditation de ma part : en écrivant ces récits, je croyais me livrer seulement au plaisir de conter. Ce fut en relisant le recueil que je m’aperçus de son unité d’inspiration : mes démons familiers m’ont une fois de plus empêché de partir en vacances. Mes airs amusés et ironiques ne tromperont personne : le phénomène humain continue à m’effarer et à me faire hésiter entre l’espoir de quelque révolution biologique et de quelque révolution tout court. »
Romain Gary.
Le Journal de Mr Darcy de Amanda Grange
2012
Diary (2)
Amanda Grange
Romance
5 h
Un régal pour tous les fans d’Orgueil et Préjugés.
« La seule chose qui me hante alors que j’écris est le regard que je surpris de la part de Miss Elizabeth Bennet lorsque je fis remarquer qu’elle n’était pas assez belle pour me donner envie de danser. Si je ne savais pas que c’est impossible, je dirais qu’il était ironique. »
À travers la rédaction de son journal, Darcy nous dévoile le tréfonds de son âme. Déchiré entre les devoirs de l’honneur dus à son rang et ses sentiments naissants pour la charmante Elizabeth Bennet, il s’interdit de tomber amoureux.
 
 
L'Agfa Box de Günter Grass
2010
Günter Grass
Littérature allemande
4½ h
Pour feuilleter l’album photo de sa mémoire familiale, Günter Grass confie, une fois encore, à l’artifice d’une fable ironique bien à lui le soin de tourner les pages. Il réunit ses enfants dans sa maison d’aujourd’hui et leur fait raconter, chacun avec sa parole et ses souvenirs propres, une enfance diversement concernée par la notoriété et l’existence particulière du père. Mais au coeur de leurs souvenirs, rivalisant avec l’affection filiale, surgit sans cesse la longue silhouette amicale de la vieille Marie et de son Agfa Box magique, qui toujours transfigurait les épisodes photographiés dans le sens du désir de chacun, et pouvait aussi inscrire dans les modestes clichés quotidiens une vision de l’avenir. Les pouvoirs fantastiques du tambour d’Oskar Matzerath sont déposés dans le boîtier affectueux d’une photographe pleine de sagesse qui visite les lieux et les maisons où l’auteur a vécu depuis un demi-siècle, mais tire aussi avec soi entre les lignes la question de l’invention poétique et de l’écriture.
Terminus Berlin de Edgar Hilsenrath
2019
Edgar Hilsenrath
Littérature allemande
4 h
Écrivain de la Shoah et de l’’exil, Edgar Hilsenrath livre avec Terminus Berlin son roman le plus poignant, celui du retour désenchanté en Allemagne. Son héros retrouve, comme lui, le pays natal près de trente ans après avoir quitté l’’Europe et ses fantômes. Le temps est venu de faire le bilan d’’une vie tourmentée.
Fidèle à son humour, Hilsenrath raconte avec un sens aigu de la dérision le destin de son alter ego littéraire. Lesche, traumatisé par son expérience du ghetto, peine à trouver sa place dans un Berlin marqué par le consumérisme et la chute du Mur. Les rencontres improbables et la résurgence glauque du fascisme forment la trame de ce roman publié en Allemagne en 2006.
Lapidaire et ironique, ce texte émeut par la figure de clown triste que l’auteur y révèle. Après l’’avoir écrit, Edgar Hilsenrath décida que son oeœuvre était close. Il n’’a plus rien publié depuis.
Le Sourire du diable de Antonia Hodgson
2015
Antonia Hodgson
Policier
8½ h
Londres, 1727 : le jeune Tom Hawkins, qui a refusé de devenir révérend comme son père, ne vit que pour le jeu, la bière, les femmes. Criblé de dettes, il est envoyé à Marshalsea, une prison des bords de la Tamise où sont réunis les débiteurs de la ville. Dans cette prison, l’argent décide du sort de chacun. Les plus riches, comme Tom, mènent une vie de château – ou presque – avec lingerie et domestiques. Ils ont même droit à une taverne ! Les autres croupissent dans l’aile insalubre et coupe-gorge de l’établissement. Dans ce monde souterrain impitoyable, Tom Hawkins affronte des personnages plus avides, fourbes et cruels les uns que les autres. Il ne peut faire confiance à personne. Surtout pas à son compagnon de cellule, l’ironique Samuel Fleet, qui incarnerait le diable ! Sa rencontre avec la séduisante Kitty Spark pourrait bien tout changer... Une plongée aussi réjouissante que terrifiante dans les bas-fonds de Londres, au XVIIIe siècle.
Les poètes morts n'écrivent pas de romans policiers de Björn Larsson
2012
Björn Larsson
Littérature étrangère
7½ h
Par une brumeuse nuit de février, l’éditeur Karl Petersén arrive, non sans quelques inquiétudes, dans le port d’Helsinborg, avec une bouteille de champagne et le contrat du poète Jan Y. Nilsson, qui vit à bord d’un bateau de pêche. L’éditeur l’a persuadé d’écrire un roman policier, futur best-seller, déjà vendu aux plus prestigieuses maisons d’édition d’Europe. Mais le poète acceptera-t-il de le signer ? Se résignera-t-il à sacrifier sa réputation et à se plier aux lois du marché ?
Lorsque Karl Petersén découvre Jan Y. pendu, la réponse semble évidente. Le commissaire Barck, chargé de l’enquête, n’a aucun doute : les poètes ne se font pas assassiner, ils se suicident. Pourtant, les mobiles ne manquent pas...
A l’âge d’or du roman policier nordique, Björn Larsson signe ce qu’il appelle un “genre de roman policier”, jeu littéraire raffiné et ironique sur l’essence même de l’écriture poétique et romanesque. Dans une pétillante satire du monde éditorial continuellement à la recherche du prochain succès, seul un policier-poète a l’expérience et la sensibilité pour saisir les vérités cachées derrière les apparences...
Lame de fond de Linda Lê
2012
Linda Lê
Littérature
5 h
Un homme vient de mourir. Du fond de sa tombe au cimetière de Bobigny, il évoque, sur un ton qui n’a rien de tragique, mais au contraire ironique et presque joyeux, les péripéties qui ont marqué la dernière année de sa vie d’exil en France. Il n’est pas le seul à se confier. Sa femme, Lou, sa fille, Laure, une adolescente gothique, légèrement déjantée, et une mystérieuse beauté eurasienne, Ulma, se racontent aussi tour à tour, de façon comique ou déchirante. En une journée, de l’aube au crépuscule, ce quatuor exhume le passé. Il y a dans ces pages une grand-mère toute dévouée à sa petite fille, un cadre du Parti Communiste vietnamien qui n’a pas assumé son rôle de père, une ancienne hippie nostalgique des folles années soixante-dix, des personnages bataillant pour échapper aux conventions, mais tout, finalement, tourne surtout autour du séisme qui a provoqué un bouleversement dans le quotidien d’une famille jusque-là sans histoire.
Ritournelle de la faim de Jean-Marie Gustave Le Clézio
2011
Jean-Marie Gustave Le Clézio
Littérature
3½ h
En 1931, Paris accueille l’Exposition coloniale. Une petite fille de dix ans, Ethel, s’y promène avec son grand-oncle, Samuel Soliman. Ce dernier porte sur l’exposition un regard d’autant plus ironique que lui-même est originaire de l’île Maurice. Néanmoins, en découvrant le pavillon de l’Inde, il décide de l’acquérir pour le faire reconstruire sur un terrain qu’il possède : il l’appellera la Maison mauve. Très impressionnée par ce projet, Ethel promet à son grand-oncle d’en assurer la réalisation après sa mort. En effet, Samuel Soliman est un homme âgé, riche, qui veut faire de la jeune fille, son héritière.
La montagne magique de Thomas Mann
2016
Thomas Mann
Littérature allemande
22 h
Écrite entre 1912 et 1924, La Montagne magique est l’un des romans majeurs du vingtième siècle. Cette œuvre magistrale radiographie une société décadente et ses malades, en explorant les mystères de leur psychisme. Le jeune Hans Castorp rend visite à son cousin dans un luxueux sanatorium de Davos, en Suisse. Piégé par la magie de ce lieu éminemment romanesque, captivé par des discussions de haut vol, il ne parvient pas à repartir. Le jeune Allemand découvre son attirance pour un personnage androgyne et, au mépris du danger, se laisse peu à peu envoûter par cette vie de souffrances, mais aussi d’aventures extrêmes en montagne et de dévergondage, où fermentent des sentiments d’amour et de mort.
Évocation ironique d’une vie lascive en altitude, somme philosophique du magicien des mots, ce vertigineux « roman du temps » retrouve tout son éclat dans une nouvelle traduction qui en restitue l’humour et la force expressive.
 
 
Le gant maudit de Ngaio Marsh
1986
Roderick Alleyn (22)
Ngaio Marsh
Policier
3½ h
Dans Le Guide du polar, Jacques Baudou relève que P.D. James s’est fortement inspirée de Roderick Alleyn pour créer son héros Adam Dalgliesh. Il ajoute que « Ngaio Marsh se différencie des autres auteurs de l’âge d’or britannique par le soin qu’elle apporte à la peinture de ses personnages, sa profondeur psychologique, l’élégance de sa prose ». Il cite enfin Dorothy C. Disney pour qui « entre les mains ironiques et pleines d’esprit de Ngaio Marsh, le roman policier s’avère une littérature civilisée ». C’est assez dire combien Roderick Alleyn mérite le titre de gentleman détective !
Dojoji et autres nouvelles de Yukio Mishima
2004
Yukio Mishima
Littérature japonaise
1½ h
De l’univers des geishas aux rites sacrificiels des samouraïs, de la cérémonie du thé à la boutique d’un antiquaire, Mishima explore toutes les facettes d’un Japon mythique, entre légende et tradition. D’une nouvelle à l’autre, les situations tendrement ironiques côtoient les drames les plus tragiques : que ce soit la jolie danseuse qui remet du rouge à lèvres après avoir renoncé à se défigurer avec de l’acide en souvenir de son amant, Masako, désespérée, qui voit son rêve le plus cher lui échapper, ou l’épouse qui se saisit du poignard avec lequel son mari vient de se transpercer la gorge...
Quelques textes étonnants pour découvrir toute la diversité et l’originalité du grand écrivain japonais.
1969 de Ryû Murakami
2015
Ryû Murakami
Littérature japonaise
3½ h
« 1969. Annulation des examens d’entrée à l’université de Tôkyô. Les Beatles sortent Yellow Submarine et Abbey Road. Du côté des Rolling Stones, c’est l’année de Honkey Tonk Women, leur meilleur quarante-cinq tours... 1969 est aussi l’année où je passe en terminale dans mon lycée de province d’une petite ville de l’ouest de Kyûshû connue pour sa base militaire américaine. »
Rompant avec ses sombres tonalités habituelles, Murakami raconte ses souvenirs de lycéen en cette belle année 1969, quand la jeunesse lisait Rimbaud en écoutant Iron Butterfly, en rêvant de révolution et de filles. Sous la forme d’un bréviaire ironique de la culture pop des années soixante, il décrit les péripéties d’une adolescence mouvementée allant toujours à l’essentiel : le désir, la révolte, l’amour.
« Je n’ai pas renoncé au rêve d’une fête qui n’aurait pas de fin. »
L'éternel fiancé de Jean-Pierre Otte
2012
Jean-Pierre Otte
Littérature
2 h
Alban, fonctionnaire dans une petite ville, s’est toujours montré soucieux, jusqu’ici, de ne pas déborder les modestes limites qu’il se reconnaît. Mais, victime d’une impulsion, le voici tout à coup entraîné dans l’univers fabuleux de trois soeurs : « au milieu d’une ronde, un bandeau sur les yeux ».
Trois soeurs, trois compagnes qui, chacune, répondent à une part de lui-même. Marianne, la militante féministe, n’est pas jalouse. Sabine, la musicienne, rêve de passer ses nuits avec un jeune homme qui serait pour elle comme un frère. Babeth, l’espiègle, est une véritable anguille. Fasciné, mais, à la longue, épuisé, le héros va de reflet en reflet, d’un miroitement à un autre...
Voici un roman de charme, où humour et amour se marient. L’humour y est léger ; l’amour s’y fait pudique mais à l’image de cette rivière disparue dans le sol qui tourmente tant le héros, une violence souterraine l’émerveille, qui défie sereinement les conventions de la vertu et de la loi. Ainsi, comme il en va toujours chez Jean-Pierre Otte, l’observation ironique et tendre débouche tout naturellement sur la plus lumineuse poésie.
Les dix gros Blancs de Emanuelle Pierrat
2005
Emanuelle Pierrat
Policier
2 h
Roman policier exotique et ironique. Le cadre : Ile de Moustique, cœur des Antilles, nombre record de milliardaires. Mick Jagger est retrouvé assassiné. Sa langue a été piquée à des centaines de reprises, jusqu’à l’étouffer. Une équipe d’enquêteurs locaux est improvisée, menée par Prosper Boniface, misanthrope mais humaniste. Les stars meurent les unes après les autres. L’enquête piétine, jusqu’à ce que chacun fasse le rapprochement avec le roman d’Agatha Christie. Panique…
Véritable intrigue policière, cette satire hilarante des mœurs de la jet-set sous les tropiques est le premier volume des aventures de Prosper Boniface dans le monde des rich and famous, à suivre dans Tanger immédiat.
Contes et propos de Raymond Queneau
2014
Raymond Queneau
Littérature
2½ h
Un chien qui engage la conversation avec un client dans un bistrot de province ? Un cheval, de surcroît troyen, qui prend un drink au comptoir d’un bar de luxe ? Rien d’étonnant à cela : dans les textes ici rassemblés, tous marqués d’une touche d’absurdité, le fantastique est comme naturel. Jeux de mots, spéculations ironiques, faux rêves, délires logiques, usage subversif de la rhétorique, tout concourt au divertissement du lecteur, à son ravissement, mais aussi, en filigrane, à cette entreprise de démystification de la littérature chère à Raymond Queneau.
Le Carnaval des innocents de Evelio Rosero
2016
Evelio Rosero
Littérature étrangère
6 h
Le docteur Justo Pastor Proceso a tout pour être heureux. Il est gynécologue dans une petite ville du sud de la Colombie, il a une résidence secondaire, une femme coquette, deux filles et un hobby : enquêter sur la véritable histoire de Simón Bolívar. Pour le carnaval de décembre 1966, il décide de frapper un grand coup en faisant construire un char burlesque qui révélera la face cachée de Simón Bolívar : le Libérateur s’est attribué des victoires sur des champs de bataille où il n’a jamais mis les pieds, a trahi ses amis, menti sans pudeur, enlevé et violé des petites filles à peine nubiles. Pareille offense au héros national ne passe pas inaperçue : on crie au scandale, les notables se liguent contre lui, on attaque l’atelier à l’arme à feu. Pour couronner le tout, en pleine folie carnavalesque, il découvre que sa femme le trompe (avec un général et quelques autres), ses filles le méprisent et ses amis se servent de lui. On quitte le vaudeville pour la farce, mais le drame n’est jamais loin. Dans la Colombie de la fin des années 60 on préfère vivre dans le mensonge plutôt que de remettre les mythes en question. Dans ce roman à la fois ironique et totalement tragique, Evelio Rosero confirme son très grand talent de styliste et de raconteur d’histoires.
« Je vous aiderai à vivre, vous m'aiderez à mourir » de Nathalie Saint-Cricq
2021
Nathalie Saint-Cricq
Bio
4 h
2 mai 1923. Comme chaque jour, Clemenceau s’installe à sa table de travail. Malgré ses 82 ans, il n’a rien perdu de sa flamboyance ni de son orgueil. A l’aube du XXe siècle, alors que la République l’a remercié, le “Père la Victoire” ignore ce matin-là qu’il se prépare à vivre ses années les plus passionnées. Marguerite Baldensperger, éditrice de quarante ans sa cadette, s’apprête à passer sa porte pour lui proposer d’écrire un livre. Dès lors, leurs destins seront liés. Pourtant, tout les oppose. Elle aussi réservée et discrète que le “Tigre” est colérique et tempétueux. Mais dès leur rencontre, un pacte les unit : “Je vous aiderai à vivre, vous m’aiderez à mourir”. Marguerite surmontera ainsi le grand chagrin de sa vie et reprendra goût à l’existence. Clemenceau puisera dans sa présence une vigueur nouvelle pour le combat politique et retrouvera la fougue de ses anciennes batailles. Malgré les années qui les séparent, ils vont s’aimer, chacun à leur façon. Par sa plume enlevée, réjouissante et ironique, Nathalie Saint-Cricq fait revivre la grande figure de Georges Clemenceau, son terrible caractère, ses mots d’esprit dévastateurs, et, avant tout, son coeur ardent.
La première enquête de Maigret de Georges Simenon
1948
Maigret (57)
Georges Simenon
Policier
3 h
Pendant la nuit du 15 au 16 avril 1913, Justin Minard, un jeune flûtiste, pénètre dans le commissariat du quartier Saint-Georges. Il a entendu, provenant d’un hôtel particulier, au 17 bis de la rue Chaptal, le cri d’affolement d’une femme suivi d’un coup de feu. Maigret, secrétaire du commissariat, accompagne Minard jusqu’à la maison suspecte. Richard Gendreau, directeur des cafés Balthazar, ironique, lui fait visiter les lieux ; Maigret n’y relève aucun détail suspect, sauf la frayeur de Félicien Gendreau, mais il est persuadé que rien n’est clair dans cette affaire.
Les mémoires de Maigret de Georges Simenon
1951
Maigret (63)
Georges Simenon
Policier
2½ h
Vers 1928, le commissaire Maigret voit arriver au Quai des Orfèvres un jeune journaliste très sûr de lui, et même passablement arrogant, qui s’appelle Georges Sim. Et qui n’hésite pas à publier un peu plus tard, à grand renfort de publicité, un roman le mettant en scène, lui Maigret, sous son vrai nom ! Bien des années plus tard, devenu l’ami de Simenon, Maigret prend la plume à son tour, désireux de rectifier l’image que le romancier a donnée de lui et de son métier. Quitte à convenir, de plus ou moins bon gré, que la vérité romanesque n’est peut-être pas infidèle à la vérité tout court... Savoureux et ironique dialogue entre un personnage et son auteur, ces Mémoires de Maigret forment aussi un étonnant tableau du Paris louche de l’entre-deux-guerres, avec ses hôtels garnis, ses truands, ses prostituées, ses pickpockets, ses immigrés légaux ou clandestins. « C’est une partie qui se joue, une partie qui n’a pas de fin. Une fois qu’on l’a commencée, il est bien difficile, sinon impossible, de la quitter » Qui parle, le romancier ou le commissaire ? Allez savoir !
Un amour insensé de Junichiro Tanizaki
1988
Junichiro Tanizaki
Littérature japonaise
5½ h
Dans le Japon des années vingt, un ingénieur de trente ans, Jôji Kawai, modèle du “type bien”, s’éprend d’une jeune serveuse de quinze ans, Naomi, qui rêve de devenir “terriblement moderne”. L’occidentalisation, cette plaie du Japon moderne, thème majeur de l’oeuvre de Tanizaki, fait de Naomi un être irréductiblement cynique, vulgaire, inconstant, dont les roueries et l’érotisme, cependant, fascinent Jôji Kawai. Amoureux, il l’épouse.
Un amour insensé est la chronique douloureuse et ironique de leur vie conjugale.
La fiancée de l'Ogre de Henri Troyat
2004
Henri Troyat
Roman Histo
2½ h
En s’inspirant de l’histoire véridique, mais peu connue, du projet de mariage entre Napoléon 1er et la grande-duchesse Anna Pavlovna, sœur cadette du tsar Alexandre 1er, Henri Troyat a imaginé les naïves espérances de la princesse à l’idée de son hymen avec un foudre de guerre dont le seul nom terrorisait l’Europe. Tout en sachant qu’elle n’était, sans doute, qu’un pion sur l’échiquier politique, la jeune fille rêvait que “l’Ogre corse” l’avait choisie spontanément. Elle espérait même séduire le redoutable Bonaparte, lui ôter des mains le glaive dont il était si fier et ainsi, faire en sorte que la Russie fût épargnée : rien ne désarme plus sûrement un sabreur que de lui passer la bague au doigt. C’est le cheminement de cette illusion que l’auteur évoque avec une tendresse ironique, à travers le journal apocryphe de l’éternelle fiancée de Napoléon.
Le codex du Sinaï de Edward Whittemore
2005
Quatuor de Jérusalem (1)
Edward Whittemore
SF
6½ h
Un anachorète albanais égaré dans le Sinaï, Skanderberg Wallenstein, découvre par accident le manuscrit le plus ancien de la Bible. Horrifié par sa lecture, il épuise sa vie à fabriquer le plus grand faux de l’Histoire. Afin que la Bible demeure telle que nous la connaissons.
Un lord anglais excentrique, Plantagenêt Strongbow, duc de Dorset, rompt avec les coutumes bizarres de sa famille et parcourt nu les déserts du Moyen-Orient avant d’écrire une somme sur le sexe en trente-trois volumes et d’acquérir secrètement tous les biens de l’Empire ottoman.
Un Juif arabe né sous les Pharaons, Hadj Harun, coiffé d’un casque de croisé, défend seul Jérusalem contre la multitude de ses envahisseurs, et ne sait plus s’il est juif ou arabe, ni du reste qui il est.
Un adolescent irlandais, Joe O’Sullivan Beare, mène avec une redoutable pétoire la lutte contre l’oppresseur anglais avant de fuir en Palestine sous la défroque d’une religieuse et de devenir par accident un héros de la guerre de Crimée, perdue bien avant sa naissance. Mélange épicé de roman d’espionnage et de conte des Mille et Une Nuits, d’histoire secrète et de spéculation échevelée, Le codex du Sinaï est l’œuvre d’un écrivain hors normes, ancien agent de la CIA, qui a fait de Jérusalem sa terre d’élection. C’est un de ces livres qui paraissent destinés aux amateurs de science-fiction, qui donnent du monde une vision décalée, ironique, uchronique, et qui affirment que la vérité est ailleurs sans jamais cesser de se présenter comme de la fiction. Un domaine dans lequel ont excellé des écrivains aussi célèbres que Vladimir Nabokov ou Umberto Eco et, plus près de nous, Neal Stephenson dans son cycle du Cryptonomicon ou Théodore Roszak dans La Conspiration des ténèbres. Le Quatuor de Jérusalem, dont Le codex du Sinaï est le premier volet, appartient à cette étrange et séduisante cohorte.
 
 
La vie secrète des arbres de Peter Wohlleben
2017
Peter Wohlleben
Essai
4½ h
Les citadins regardent les arbres comme des “robots biologiques” conçus pour produire de l’oxygène et du bois. Forestier, Peter Wohlleben a ravi ses lecteurs avec des informations attestées par les biologistes depuis des années, notamment le fait que les arbres sont des êtres sociaux. Ils peuvent compter, apprendre et mémoriser, se comporter en infirmiers pour les voisins malades. Ils avertissent d’un danger en envoyant des signaux à travers un réseau de champignons appelé ironiquement “Bois Wide Web”.
La critique allemande a salué unanimement ce tour de force littéraire et la manière dont l’ouvrage éveille chez les lecteurs une curiosité enfantine pour les rouages secrets de la nature.
 
 
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