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Liste des livres

La promesse trahie de Debra Cowan
2012
Debra Cowan
Romance
5½ h
Whirlwind, 1886.
Annelise est une jeune femme de sang-froid. Cependant, lorsqu’elle se penche sur l’homme blessé et inconscient qu’on vient de déposer aux portes de sa clinique en pleine nuit, elle est saisie de surprise. Car elle vient de reconnaître Matt - Matt Baldwin, son ex-fiancé qu’elle évite depuis son retour à Whirlwind. L’homme qui, sept ans plus tôt, lui a tourné le dos alors qu’elle attendait un enfant de lui... Bouleversée par cette découverte, troublée malgré elle par des souvenirs passionnés, Annelise s’efforce de faire taire son ressentiment et de soigner Matt. Mais, déjà, elle redoute le moment où il reprendra connaissance...
 
 
Il était une fois le Titanic de Gérard A. Jaeger
2012
Gérard A. Jaeger
Historique
6 h
Le 14 avril 1912, le Titanic trace fièrement sa route vers New York. Rien ne laisse présager que le géant des mers, le plus luxueux paquebot jamais construit, court à sa perte.
À 23 h 39, la vigie discerne soudain la masse sombre d’un iceberg sur la trajectoire du grand paquebot. Sur la passerelle, l’officier de quart donne l’ordre de venir sur bâbord... Une manoeuvre qui va envoyer mille cinq cent personnes par le fond. Deux heures et quarante minutes plus tard, le Titanic a disparu de la surface des eaux. Il n’aura navigué que cinq jours. Aussitôt naît un mythe qui n’a cessé de fasciner.
Un siècle après le drame, l’historien maritime Gérard A. Jaeger explique qu’il était impossible d’enrayer le cours de l’histoire. Remontant à 1907, date à laquelle commence l’aventure du Titanic, il inventorie les faits, réhabilite la fiabilité du navire et se penche sur les manquements du personnel de bord. Décrit comme le symbole d’une civilisation finissante, le drame du Titanic n’est en réalité que la résultante d’un tragique concours de circonstances.
Son enquête a conduit l’auteur à Belfast, où fut construit le paquebot, ainsi qu’à Londres et à New York, où se sont tenues les commissions d’enquête sur le naufrage.
 
 
La captive du vampire de Vivi Anna
2015
Vivi Anna
Romance
1½ h
Chaque nuit, Eden revit la même scène de crime. Penché sur sa victime, un homme la fixe de son regard fou. Du sang s’écoule de ses lèvres et, tandis qu’elle tente de l’abattre, il éclate d’un rire cruel et disparaît… Surgissant des ténèbres, un inconnu à la beauté sauvage se dresse alors près d’elle et lui murmure d’une voix sensuelle : « Je peux faire disparaître ta souffrance, Eden, tu n’as qu’à venir à moi. »
Quand tout est déjà arrivé de Julian Barnes
2013
Julian Barnes
Littérature étrangère
2 h
Nous vivons à ras de terre, à hauteur d’homme et pourtant — et par conséquent — nous aspirons à nous élever.
Créatures terrestres, nous pouvons parfois nous hisser jusqu’aux dieux. Certains s’élèvent au moyen de l’art ; d’autres, de la religion ; la plupart, de l’amour.
Mais lorsqu’on s’envole, on peut aussi s’écraser. Il y a peu d’atterrissages en douceur. On peut rebondir sur le sol assez violemment pour se casser une jambe, entraîné vers quelque voie ferrée étrangère. Chaque histoire d’amour est une histoire de chagrin potentielle. Sinon sur le moment, alors plus tard. Sinon pour l’un, alors pour l’autre.
Parfois pour les deux.

C’est à différentes altitudes que se situent les trois récits qui composent ce livre.
Le premier nous conte, avec souvent beaucoup d’humour, les différentes tentatives de l’homme pour voir le monde d’en haut. Et il s’attache plus particulièrement à celles de Nadar, qui, à bord d’un ballon, réalisa les premiers clichés aérostatiques en 1858.
Le deuxième se penche sur les amours de Sarah Bernhardt — souvent photographiée par Nadar et qui fit un tour en montgolfière — avec un bel officier anglais. Là, on est « à hauteur d’homme ».
Le troisième nous parle — droit au cœur — de ce qui se passe quand « tout est déjà arrivé », en l’occurrence, la mort de l’être qui vous était le plus proche et « qu’on est tombé de la plus grande hauteur ». Disons simplement que Julian Barnes est sans doute là au sommet de son art.
Jackpot de Denise Bombardier
2016
Denise Bombardier
Essai
2 h
Machines à sous, roulette, crap, blackjack, baccara, poker : pourquoi tant de gens vont-ils au casino ? Comment et pour qui les machines à sous sont-elles conçues ?
Après avoir fréquenté des casinos partout sur la planète, Denise Bombardier pose un regard lucide et décomplexé sur ces temples modernes du dieu Argent et sur ceux qui les hantent. Ce ne sont pas les victimes du jeu pathologique qui retiennent son attention, mais ces innombrables joueurs à la recherche d’évasion ponctuelle.
Dans cet essai surprenant et dérangeant, celle qui se qualifie de « joueuse d’expérience » se penche sur le phénomène grandissant du jeu et du casino.
Un style incisif, une analyse éclairée, des propos qui vont à contre-courant : du Denise Bombardier au mieux de sa forme !
Dans les yeux des autres de Geneviève Brisac
2014
Geneviève Brisac
Littérature
4½ h
Anna est idéaliste. Molly, sa sœur, est réaliste. L’une traque la vérité dans les mots, l’autre la réalité dans l’action. Mais toutes deux militent pour la victoire de la Révolution. Avec leurs compagnons, Marek et Boris, elles se prennent pour les trois mousquetaires de la liberté.
Vingt ans après : Anna est devenue écrivain, elle a connu le succès, puis le dénuement et l’oubli. Molly est médecin et affronte la misère du monde. Marek est mort en prison au Mexique, après l’échec de la lutte armée. Boris, lui, continue à se battre – en vain ?
C’est alors qu’Anna décide de relire ses carnets. Une mère excentrique, des amants inconstants, le rêve d’une communauté utopique et l’éclat trompeur du milieu littéraire, une balade dans l’Italie « rouge » sont quelques-uns des thèmes et des personnages de ce roman incroyablement vivant, dont l’humour ne parvient pas toujours à dissiper la mélancolie.
Complice mais féroce, Geneviève Brisac se penche sur leur destin, leurs engagements et leurs désillusions. Car c’est, bien sûr, d’une éducation sentimentale qu’il s’agit ici. Celle d’une génération qui, à défaut de se perdre, n’a jamais cédé sur son désir.
Un homme se penche sur son passé de Maurice Constantin-Weyer
1928
Goncourt 1928
Maurice Constantin-Weyer
Littérature
3½ h
Consacrée par le prix Goncourt de 1928, cette œuvre fascinante constitue l’un des plus importants apports à l’imaginaire occidental des Prairies et de l’Arctique, aux côtés de l’œuvre de Jack London. Alors que le monde des cow-boys libres de l’Ouest se meurt, le héros se tourne vers le Grand Nord, nouvel espace de défi et de liberté, malgré tous les dangers.
La tombola des voyous de Frédéric Dard
1957
San-Antonio (26)
Frédéric Dard
Policier
16
2½ h
Quand on prétend être un grand pêcheur, l’as de la ligne, toutes catégories, il ne faut pas dévoiler ses secrets... surtout quand ils sont aussi curieux que ceux du valeureux Bérurier. Devinez avec quoi il appâte, le Gros? Avec certaines parties des bovins qui constituent toute la différence entre un taureau et un boeuf, vous voyez ce que je veux dire ?
Et c’est à cause de cette bizarre technique que tout a commencé. Nous étions penchés sur un immense bac d’abats, aux halles, à la recherche du morceau convoité, quand le père Pinaud qui nous avait accompagnés pousse un léger cri et s’évanouit. Un coup d’oeil dans le bac m’avait renseigné... Ce n’était vraiment pas beau à voir, et ça n’avait jamais appartenu à un quadrupède !
Tout le plaisir est pour moi de Frédéric Dard
1959
San-Antonio (37)
Frédéric Dard
Policier
16
2½ h
« J’ai rencontré à travers le vaste monde et le long de ma vie bien des femmes exigeantes. Des qui me demandaient de remplacer leur mari au pied levé ; des qui réclamaient ceci et d’autres qui sollicitaient cela et toujours je me suis évertué à les satisfaire. Mais la frangine, ce coup-là, attend vraiment l’impossible de votre San-A. chéri... Un impossible réellement... impossible... Mais moi, vous me connaissez ; rien ne peut m’arrêter ! Alors, poliment, je me penche sur le décolleté de la poupée et je susurre : « Mais voyons, chère amie, tout le plaisir est pour moi ! »
Un temps égaré de Marie-Laure de Cazotte
2013
Marie-Laure de Cazotte
Littérature
3½ h
Patron arrogant et cynique, Eric Meyer voit sa vie bouleversée le jour où, apprenant la tentative de suicide de sa maîtresse, il décide de consulter un psychiatre, le docteur Kaplan. Son secret espoir : s’entendre dire qu’il n’est pas responsable du geste désespéré de la jeune femme.
Les deux hommes, que tout oppose, ont en commun une même histoire d’enfance liée aux drames vécus par leurs parents. Mais si le premier a effacé cette mémoire au risque du déséquilibre, le second en a fait un instrument de sagesse et de connaissance de soi et des autres.
Descente au plus profond des traumatismes d’enfance et de leur guérison, ce premier roman de Marie-Laure de Cazotte se penche avec une subtilité teintée d’humour sur les vacillements de l’âme et les arcanes de la mémoire. Au centre de ce « temps égaré », l’hôpital psychiatrique - lieu de toutes les expériences et de toutes les renaissances.
La femme qui se cognait dans les portes de Roddy Doyle
2015
Roddy Doyle
Littérature étrangère
5 h
Paula Spencer, trente-neuf ans, s’est cognée dans les portes pendant dix-sept ans... Battue, humiliée, et toujours amoureuse de son bourreau, elle a dilué ses peurs dans l’alcool pendant toutes ces années. Aujourd’hui, elle souhaite recouvrer une dignité et, mue par ce besoin de s’expliquer, de se justifier et de rêver un peu... elle nous raconte sa vie : sa famille, son adolescence, son mariage à dix-huit ans avec Charlo, la naissance de ses enfants, sa séparation ; le tout rythmé par les tubes des années 1970 qui passent sur le transistor.
Ce roman âpre, écrit dans un style nerveux, direct et spontané, dénonce en effet un univers de souffrance, de misère et de violence. Mais c’est aussi un roman drôle, plein de force et de vie. Avant d’écrire La femme qui se cognait dans les portes, Roddy Doyle s’était déjà penché sur le thème de la violence conjugale – que l’on entrevoit dans Paddy Clarke, Ha ! Ha ! Ha ! Au cours de ses recherches et pendant l’écriture du roman, il s’est senti de plus en plus démuni et désolé pour son personnage. Le résultat est d’une humanité percutante.
Désir Rebelle de Julie Garwood
2010
Julie Garwood
Romance
4½ h
- Oserez-vous affirmer que c’est le froid qui vous fait trembler dans mes bras, Caroline ? lança le duc de Bradford, narquois. Essayez donc d’être honnête ! - Vous savez bien, monsieur, que je suis la reine des menteuses ! persifla-t-elle. Je dis n’importe quoi, je ne tiens jamais mes promesses et j’adore mes défauts ! Si j’avoue être attirée par vous, vous ne saurez jamais la vérité. - Dans ce cas, je trouverai un autre moyen d’en avoir le coeur net... Bradford se penche vers Caroline et s’empare tendrement des lèvres roses qui s’offrent à lui. Elle tente de se dégager mais, envahie de sensations délicieuses, elle lui rend son baiser avec une ardeur déconcertante. Son coeur, lui, ne peut mentir.
Un assassinat de qualité de Ann Granger
2015
Lizzie Martin (3)
Ann Granger
Policier
6 h
Londres, 1867, le mal rôde dans les rues… Un soir d’octobre, alors que l’inspecteur Ben Ross de Scotland Yard rentre chez lui un samedi soir, le fog tourbillonne et l’enveloppe comme une bête vivante. Lorsque le brouillard se lève le lendemain matin, une femme gît assassiné dans Green Park. Allegra Benedict était la belle épouse italienne d’un marchand d’art de Piccadilly. Mais qu’avait-elle été faire à Londres cet après-midi, et pourquoi avait-elle été vendre sa broche dans Burlington Arcade quelques heures avant sa mort ? Alors que Ben commence son enquête, son épouse Lizzie – avec l’aide de leur bonne Bessie – se penche sur la vie privée d’Allegra et découvre plus d’une raison pour laquelle quelqu’un pourrait vouloir sa mort…
Tout cru de Arnon Grunberg
2015
Arnon Grunberg
Littérature étrangère
11 h
Économiste, spécialiste d’Adam Smith, des bulles spéculatives et des profits générés par l’Holocauste, Roland Oberstein se rêve en homme de science, en universitaire parfait.
Ce quadragénaire vient d’accepter un poste aux États-Unis, laissant derrière lui sa mère, “vieille dame indigne” rescapée des camps de la mort, Sylvie, son ex-femme, Jonathan, leur petit garçon, et Violette, sa nouvelle amie.
Mais brader sa vie privée n’a rien de douloureux pour lui. Oberstein est un infirme du sentiment.
Or c’est là que se situe son indéniable pouvoir de séduction : une infirmité qui fascine les femmes, gage de désirs insondables.
Oberstein n’aime pas décevoir : au fil de ses rôles de composition, il navigue en tutoyant l’imposture, happe au passage l’amour des unes et des autres et, dans ce marché libre du plaisir qu’est notre société, il aborde les rives de l’autodestruction.
Virtuose des partitions inavouables de l’âme, Arnon Grunberg est aujourd’hui mondialement reconnu. Toujours penchés au-dessus du vide, prêts à basculer dans les ténèbres, ses personnages ricanent de leurs propres faiblesses et s’enivrent avec délices de celles des autres.
La planète folle de P.-J. Hérault
1977
Cal de Ter (3)
P.-J. Hérault
Anticipation
3½ h
Venue du fond de l’espace, une planète libre fonce sur Vaha. Giuse se penche en avant vers l’écran où la Folle est grosse comme un ballon. Il me semble apercevoir quelque chose à la surface. J’avance la main pour ordonner un gros plan lorsque la voix de HI m’interrompt. - Bruits de cassures internes dans le réseau d’écoute souterraine. Le silence, intolérable au bout de quelques secondes. Que ça claque ou que l’écorce planétaire tienne, mais vite... - Une fissure s’est ouverte !...
La mystérieuse naufragée de Anne Herries
2012
Anne Herries
Romance
6 h
France et Angleterre, XIe siècle.
Lorsqu’elle ouvre les yeux, Anne est bouleversée. Qui est ce séduisant inconnu penché à son chevet ? Que fait-elle dans ce château dont elle n’a aucun souvenir ? Autant de questions auxquelles, étrangement, elle est incapable de répondre. A croire l’inconnu — qui dit s’appeler Stefan de Montfort, elle aurait été repêchée par ses hommes après une terrible tempête… mais peut-elle vraiment faire confiance à ce regard aussi sombre que troublant ? Après tout, comme elle le découvre très vite, Stefan est un exilé, un seigneur banni qui vit selon ses propres règles. Un seigneur tout à fait capable de l’avoir, en fait, enlevée dans l’espoir d’obtenir une rançon…
Une maison de rêve de Sophie Kinsella
2007
Sophie Kinsella (et Madeleine Wickham)
Littérature
5½ h
Les Chambers sont couverts de dettes! Quelle idée, aussi, de faire l’acquisition d’une école privée alors que leur ancienne maison est toujours à vendre. Penché sur ses comptes, Jonathan voit son rêve s’écrouler, quand Liz, elle, se rassure dans les bras de Marcus. Elle voit en lui la solution à tous ses problèmes: en plus d’être un amant parfait, il trouve des locataires pour leur maison. Et pas n’importe lesquels: elle est attachée de presse, il est acteur pour la télé. Rien de tel pour retenir l’attention d’Alice, la fille des Chambers...
La mort d'un père de Karl Ove Knausgaard
2013
Mon combat (1)
Karl Ove Knausgaard
Bio
10 h
Peut-on ressusciter une enfance? Devenu père, Karl Ove Knausgaard se penche sur ce continent englouti. Il se retrouve face à cet autre lui-même, gamin trop sensible grandi à l’ombre d’un frère solaire, d’une mère souvent absente et d’un père aux colères imprévisibles. La lente maturation des sentiments, les flirts inquiets, la passion du rock et ce défaut de prononciation des r, qui lui gâche l’existence... Knausgaard dessine une carte ultrasensible de ses premières années. Un voyage affectif d’une fidélité absolue, qui nous mène à la déchéance du père et à sa disparition mais nous réserve aussi des instants de pure lumière. Immense succès en Norvège, traduit dans le monde entier, La mort d’un père est un livre à la fois intime et universel. Il repose la question de la vérité sur soi et de la possibilité pour la littérature de dire la vie, rien que la vie mais toute la vie.
Cœur de cristal de Frédéric Lenoir
2014
Frédéric Lenoir
Littérature
2 h
En conteur autant qu’en philosophe, Frédéric Lenoir se penche sur le coeur des hommes : siège de l’amour, siège aussi de la peine et du deuil. Un conte universel à destination des enfants, de leurs parents et de leurs grands-parents.
Creezy de Félicien Marceau
1969
Goncourt 1969
Félicien Marceau
Littérature
2½ h
Nous survolions le Mont-Blanc. Là, penchés au-dessus du pilote, au milieu du bredouillis de mots, des radios, nous avons regardé le Mont-Blanc. Ces creux, ces bosses, ces arêtes, ces abîmes, cette lumière blanche, ce monde sans une âme et sans âme, c’était déjà ce que nous allions vivre, ces arêtes dures, froides et coupantes, c’était déjà notre amour, ma Creezy, notre amour nu, aride et furieux. Je ne le savais pas alors. Je le sais maintenant. Sur le dossier du fauteuil du pilote, j’ai pris ta main. Tu l’as retirée. Puis ta main est revenue.
La Terre qui penche de Carole Martinez
2015
Carole Martinez
Littérature
6½ h
Blanche est morte en 1361 à l’âge de douze ans, mais elle a tant vieilli par-delà la mort ! La vieille âme qu’elle est devenue aurait tout oublié de sa courte existence si la petite fille qu’elle a été ne la hantait pas. Vieille âme et petite fille partagent la même tombe et leurs récits alternent. L’enfance se raconte au présent et la vieillesse s’émerveille, s’étonne, se revoit vêtue des plus beaux habits qui soient et conduite par son père dans la forêt sans savoir ce qui l’y attend. Veut-on l’offrir au diable filou pour que les temps de misère cessent, que les récoltes ne pourrissent plus et que le mal noir qui a emporté sa mère en même temps que la moitié du monde ne revienne jamais ? Par la force d’une écriture cruelle, sensuelle et poétique à la fois, Carole Martinez laisse Blanche tisser les orties de son enfance et recoudre son destin. Nous retrouvons son univers si singulier, où la magie et le songe côtoient la violence et la truculence charnelles, toujours à l’orée du rêve mais deux siècles plus tard, dans ce domaine des Murmures qui était le cadre de son précédent roman.
Quatre ans plus tard de Monica Murphy
2015
Drew et Fable (4)
Monica Murphy
Romance
6½ h
J’ai un cœur de pierre, mais je ne peux pas me passer des filles. Leurs sourires, la manière dont elles retiennent leur souffle lorsque je me penche sur elles pour les embrasser, leur peau douce et la facilité avec laquelle elles se débarrassent de leurs vêtements et s’offrent à moi.
Owen est irrésistible et il le sait. Il accumule les conquêtes d’un soir et passe son temps à faire la fête. Avec la vie qu’il mène, ses résultats à l’université sont en chute libre, et sa place dans l’équipe de football est menacée s’il ne se reprend pas rapidement. On le confie donc aux bons soins de Chelsea, une jolie étudiante particulièrement brillante qui passe pour coincée aux yeux de toute sa promo. Les cours particuliers prennent un tour inattendu lorsque Chelsea comprend que son élève attend plus d’elle que du soutien scolaire...
Jeux de mains de Ruth Rendell
1999
Ruth Rendell
Policier
10 h
Sarah et Hope sont anéanties par la mort de leur père, le célèbre écrivain anglais Gérard Candless, avec qui elles avaient une relation exceptionnelle. Pour honorer sa mémoire, Sarah décide d’écrire sa biographie. Telle une généalogiste, elle entame des recherches pour s’apercevoir rapidement que le passé de son père n’est qu’un leurre  : il n’est pas né dans le Suffolk, n’a jamais fréquenté l’université de Dublin et pire... ne porte pas le nom de Candless. Qui est donc cet homme qu’elle a adoré ? Pourquoi a-t-il falsifié son histoire et qu’a-t-il voulu cacher à ses filles qui ne soit avouable  ? Personne se semble pouvoir l’aider, pas même sa mère...
Ruth Rendell se penche sur ses sujets de prédilection  : la mémoire, la recherche de l’identité sexuelle et l’amour filial. Dans ce livre à suspense, le héros est un romancier qui tresse un entrelacs d’artifices autour de son passé et devient lui-même un personnage de fiction. Cette subtilité romanesque fait de ce récit une véritable réussite.
Heureux les heureux de Yasmina Reza
2013
Yasmina Reza
Littérature
3 h
Dans le 95, qui va de la place Clichy à la porte de Vanves, je me suis souvenue de ce qui m’avait enchaînée à Igor Lorrain. Non pas l’amour, ou n’importe lequel des noms qu’on donne au sentiment, mais la sauvagerie. Il s’est penché et il a dit, tu me reconnais ? J’ai dit, oui et non. Il a souri. Je me suis souvenue aussi qu’autrefois je n’arrivais jamais à lui répondre avec netteté. – Tu t’appelles toujours Hélène Barnèche ? – Oui. – Tu es toujours mariée avec Raoul Barnèche ? – Oui. J’aurais voulu faire une phrase plus longue, mais je n’étais pas capable de le tutoyer. Il avait des cheveux longs poivre et sel, mis en arrière d’une curieuse façon, et un cou empâté. Dans ses yeux, je retrouvais la graine de folie sombre qui m’avait aspirée. Je me suis passée en revue mentalement. Ma coiffure, ma robe et mon gilet, mes mains. Il s’est penché encore pour dire, tu es heureuse ? J’ai dit, oui, et j’ai pensé, quel culot. Il a hoché la tête et pris un petit air attendri, tu es heureuse, bravo.
La mort qu'il faut de Jorge Semprun
2002
Jorge Semprun
Littérature
3 h
«... Dans le brouhaha de la boîte de jazz, dans la fumée des cigarettes, nous avions levé nos verres et trinqué à la santé de Walter Bartel.
- Rotfront ! s’était écrié Jiri Zak.
Et je lui avais répondu :
- Rotfront !
Front rouge ! C’était le salut des communistes allemands, autrefois, à l’époque sectaire et exaltante, misérable et glorieuse, de la lutte finale et du mot d’ordre apocalyptique : classe contre classe !
Beaucoup plus tard, alors que nous commencions à devenir pâteux - mais la musique était à chaque instant meilleure, plus maîtrisée et plus sauvage à la fois -, Jiri Zak s’était penché vers moi, compagnon de mémoire et de beuverie.
- Toi qui écris, tu devrais donner une suite au Grand voyage...
Il avait dit Grosse Reise, bien sûr : nous parlions en allemand. Il avait lu mon livre en allemand.
- Tu devrais raconter la nuit au Revier, à côté de ton Musulman. Tout ce qui va avec... »
La bouche de José Carlos Somoza
2003
José Carlos Somoza
Littérature étrangère
1 h
Un homme se rend comme à l’accoutumée chez sa maîtresse. Il mène une existence parfaitement réglée, se partageant entre cette liaison secrète, son cabinet de dentiste, sa femme, ses deux enfants et le dîner hebdomadaire avec son beau-père. Quel vertige le saisit-il un jour lorsqu’il sonne à la porte de sa maîtresse ? Quel craquement en lui ébranle-t-il tout l’édifice de sa vie ? Subitement, la mort et le néant ont percé sa chair. Désormais, qu’il soit avec son amante, qu’il regarde le sourire de sa femme ou qu’il soit penché sur la bouche d’une de ses patientes, il lui faudra vivre avec cette brèche au centre de tout être.
Si cela doit exister, ce trou vide et nul, cette absence de ma chair et de mon corps, si la bouche doit exister, [...] je préfère cela à la fausse sécurité de mon corps mort...
Vice versa de Robert Charles Wilson
1992
Robert Charles Wilson
SF
4 h
John Shaw avait l’impression de se dissoudre dans le crépuscule. Etait-ce le signe avant-coureur du changement qui s’opérait en lui ? Il se sentit bientôt incapable d’enrayer le processus... Le sang se mit à battre dans ses tempes. Des images défilèrent dans son cerveau. Sans fracas, elles se brisèrent, entraînant avec elles des pans entiers de son être. Il se réveilla dans la peau d’un Autre... John ou Benjamin ? Qui est-il ? Le premier, doté d’une intelligence suprahumaine, mais complètement désincarné ? Le second, falot mais pétri de sensibilité ? Créature hybride, produit d’une manipulation génétique voulue par le Dr Kyriakides ou projection de sa propre imagination ? Tandis que Susan, jeune médecin, se penche sur cette énigme et s’éprend de John, celui-ci voit de nouveau basculer le fragile équilibre de sa vie...
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