NousLisons.fr

Liste des livres

Constellation de Adrien Bosc
2014
Académie française (roman) 2014
Adrien Bosc
Littérature
2½ h
Le 27 octobre 1949, le nouvel avion d’Air France, le Constellation, lancé par l’extravagant M. Howard Hughes, accueille trente-sept passagers. Le 28 octobre, l’avion ne répond plus à la tour de contrôle. Il a disparu en descendant sur l’île Santa Maria, dans l’archipel des Açores. Aucun survivant. La question que pose Adrien Bosc dans cet ambitieux premier roman n’est pas tant comment, mais pourquoi ? Quel est l’enchaînement d’infimes causalités qui, mises bout à bout, ont précipité l’avion vers le mont Redondo ? Quel est le hasard objectif, notion chère aux surréalistes, qui rend « nécessaire » ce tombeau d’acier ? Et qui sont les passagers ? Si l’on connaît Marcel Cerdan, l’amant boxeur d’Édith Piaf, si l’on se souvient de cette musicienne prodige que fut Ginette Neveu, dont une partie du violon sera retrouvée des années après, l’auteur lie les destins entre eux. « Entendre les morts, écrire leur légende minuscule et offrir à quarante-huit hommes et femmes, comme autant de constellations, vie et récit. »
Rut aux étoiles de Philippe Curval
1979
Philippe Curval
SF
3 h
Au retour d’une mission destinée à terraformer les astéroïdes, Jean Daumale reçoit une rude nouvelle : il est radié des rôles de l’Amirauté. Plus jamais il ne sera pilote spatial. Lui qui ne rêve que du Grand Noir. Quel est son ennemi ? Trol de Tholmar, le Vénusien, Töldz Goltdz, l’invraisemblable Jovien, ou l’amiral lui-même ? A moins que l’extraordinaire vin aphrodisiaque ramené de son voyage ne soit la cause du complot tramé contre lui...
Grâce à la fortune qu’il vient d’amasser en commercialisant le vin, il lui faudra faire un fabuleux périple avec ses amis, ses ennemis.
Traversant des espaces inimaginables, il lui faudra vaincre les mangeurs de temps pour s’apercevoir qu’il n’est qu’un pion dans le gigantesque enjeu du futur. Pur roman d’aventures spatio-temporelles, Rut aux étoiles se veut aussi une sorte de fable surréaliste dont la morale serait : le désir s’attrape toujours par la queue.
Voyages en absurdie de Stéphane De Groodt
2013
Stéphane De Groodt
Humour
2 h
Stéphane De Groodt est un adepte du jeu de mots et du calembour, s’inscrivant dans la ligne de Raymond Devos. Dans ses chroniques sur RTL (« A la bonne heure »), il présente un courrier imaginaire des auditeurs, sur un ton burlesques et décalé. Par exemple : « Je m’appelle Martine. J’ai 82 ans et deux caniches, en plus d’avoir Alzheimer et deux caniches. Mais j’ai encore une excellente mémoire pour une femme de 2 ans qui doit s’occuper de 82 caniches… ». Sur Canal + (« Le Supplément »), il narre sa rencontre fictive avec une célébrité (Nicolas Sarkozy, Michel Denisot, Kim Jong-un…), sur un mode surréaliste.
 
 
Le Soleil de Jean-Hubert Gailliot
2014
Jean-Hubert Gailliot
Fantastique
10 h
Alexandre Varlop cherche Le Soleil, un manuscrit volé par des enfants, en 1961 à Mykonos. Depuis l’époque surréaliste, une légende circule auprès des initiés : ce serait, dit-on, un « absolu de la littérature ».Où se trouve cet écrit ? Que contient-il ? Qui en est l’auteur ?
Déboussolé par ces questions, Varlop s’égare. Il se laisse détourner de son enquête par une jeune femme et revit sur l’île grecque des mythes très anciens. Il décide de se rendre à Palerme et se perd dans les bas-fonds de la ville, où il reçoit les confidences de deux frères, propriétaires d’un drôle de cabaret… Leurré par tous ceux qu’il rencontre, il a constamment l’impression qu’on se joue de lui. Ainsi se rapproche-t-il, pas à pas, mais par des voies imprévues, de ce qu’il cherchait vraiment.
Voyage fabuleux, sans équivalent dans la littérature française contemporaine, ce livre renoue avec la magie des grands romans d’aventures.
Dans l'or du temps de Claudie Gallay
2006
Claudie Gallay
Littérature
4½ h
Un été, en Normandie. Dans une maison en bord de plage, un jeune couple et leurs jumelles s’installent dans leurs vacances. Jeux de plage, baignades et promenades tissent le quotidien des jours. L’homme, cependant, s’échappe de plus en plus souvent pour rendre visite à une vieille dame singulière, Alice Berthier, rencontrée par hasard. Sa maison, derrière un portail envahi de lierre, semble figée par le temps. Des fétiches sacrés, livres, photographies, s’entassent dans les armoires, toute une mémoire liée à une tribu indienne, les Hopi. Dans un jeu de conversations fascinantes, Alice va distiller des pans de son histoire : son voyage, adolescente, en Arizona, dans le sillage d’André Breton, la fascination des surréalistes pour la culture sacrée des Hopi. Mais, de visite en visite, alors que l’homme semble pris au piège de cette rencontre, Alice va progressivement révéler le secret de sa vie.
Combien ? de Douglas Kennedy
2012
Douglas Kennedy
Littérature étrangère
5 h
Noël 1990. Douglas Kennedy, alors écrivain fauché de 35 ans londonien d’adoption, est de retour à New York. La raison de ce pèlerinage : l’écriture d’un livre de voyage sur l’argent et les marchés financiers. N’y connaissant rien aux actions et aux investissements, notre auteur se lance dans une quête épique, à la poursuite du Dieu argent et de tous ses disciples…
Et Kennedy de nous entraîner à New York, dans le Wall Street des yuppies, ex-gloires des années 80 ; dans la bourse de Casablanca, vaste analogie du souk ; dans les salles de marché futuristes et surréalistes de Sydney ; à Singapour, ville-pays toute entière vouée au culte de la toute-puissance de l’argent et de la consommation ; à Budapest, en pleine transition du communisme à l’économie de marché ; et Londres, la nouvelle Jérusalem.
Une galerie de personnages riches, autant de visages, de masques et d’interprétations de l’argent. Une passionnante comédie humaine qui garde tout son sens aujourd’hui, à une époque où l’argent, même décrié, fascine plus que jamais, en restant le point de référence qui fait tourner le monde. En avoir ou pas, telle est la question…
 
 
C'est égal de Agota Kristof
2006
Agota Kristof
Littérature
1 h
Un homme est changé en statue au moment où il embrasse son chien pour la dernière fois ; une femme s’étonne que son mari se soit fendu le crâne en tombant de son lit sur une hache ; un enfant marche près d’un puma « splendide, beige et doré », comme sorti d’un tableau surréaliste, pour aller retrouver son père... Entre la fable et le cauchemar, ces vingt-cinq récits baignent dans une atmosphère étrange et émouvante, qui constituent peut-être la part la plus secrète de l’œuvre d’Agota Kristof.
Une bouche sans personne de Gilles Marchand
2016
Gilles Marchand
Littérature
5 h
Un comptable se réfugie la journée dans ses chiffres et la nuit dans un bar où il retrouve depuis dix ans les mêmes amis. Le visage protégé par une écharpe, on ne sait rien de son passé. Pourtant, un soir, il est obligé de se dévoiler. Tous découvrent qu’il a été défiguré. Par qui, par quoi? Il commence à raconter son histoire à ses amis et à quelques habitués présents ce soir-là. Il recommence le soir suivant. Et le soir d’après. Et encore. Chaque fois, les clients du café sont plus nombreux et écoutent son histoire comme s’ils assistaient à un véritable spectacle. Et, lui qui s’accrochait à ses habitudes pour mieux s’oublier, voit ses certitudes se fissurer et son quotidien se dérégler. Il jette un nouveau regard sur sa vie professionnelle et la vie de son immeuble qui semblent tout droit sortis de l’esprit fantasque de ce grand-père qui l’avait jusque-là si bien protégé du traumatisme de son enfance. Léger et aérien en apparence, ce roman déverrouille sans que l’on y prenne garde les portes de la mémoire. On y trouve les Beatles, la vie étroite d’un comptable enfermé dans son bureau, une jolie serveuse, un tunnel de sacs poubelle, des musiciens tziganes, une correspondance d’outre-tombe, un grand-père rêveur et des souvenirs que l’on chasse mais qui reviennent. Un livre sur l’amitié, sur l’histoire et ce que l’on décide d’en faire. Riche des échos de Vian, Gary ou Pérec, lorgnant vers le réalisme magique, le roman d’un homme qui se souvient et survit - et devient l’incarnation d’une nation qui survit aux traumatismes de l’Histoire.
 
 
Le glaive de Dieu de Graham Masterton
2005
Graham Masterton
Policier
9½ h
Vingt-neuf minutes manquent dans la vie de Conor O’Neil, cet ancien inspecteur de police qui, à ses risques et périls, n’avait pas hésité à envoyer toute une bande de flics corrompus derrière les barreaux.
Vingt-neuf minutes d’amnésie pendant lesquelles on a dérobé le contenu de sept tiroirs dans un coffre-fort réputé inviolable. Encore plus étrange, un deuxième braquage, armé cette fois, a succédé au premier, avec toujours ces sept tiroirs comme objectif, mais les malfrats ont dû repartir les mains vides. Simple coïncidence? L’ennui, c’est que les conditions surréalistes de ce vol font de Conor un complice idéal aux yeux de la Police. Pour se disculper, il va devoir mener son enquête en solo et tenter de découvrir ce qui s’est passé pendant ce laps de temps effacé de sa mémoire. Quelle est donc la nature de ce butin pour lequel, contre une restitution rapide et discrète, les propriétaires sont prêts à débourser des millions de dollars? ne quoi ont-ils peur? Qui sont les auteurs de cette machination à laquelle Conor se retrouve mêlé malgré lui?
Le bal du diable de Nadine Monfils
2010
Nadine Monfils
Littérature
18
3 h
Le petit cul moulé dans des rêves de soie, Nina croque l’amour avec gourmandise. Jusqu’au jour où elle épouse le diable aux gants blancs. Séduisant et vénéneux, il l’emprisonne dans son château d’épines, peuplé de nains, de fétichistes, de monstres, de personnages de cirque et d’anges aux ailes de cuir… La descente aux enfers du sexe n’est rien à côté de cette histoire où, avec une plume de « contes de fées », on pénètre dans les fantasmes les plus vénéneux d’une Belge surréaliste. Lynch violé par Fellini.
Le Bal du diable s’inscrit dans la veine des premiers érotiques de Nadine Monfils : Contes pour petites filles perverses et Contes pour petites filles criminelles, où l’espièglerie le dispute à l’extrême violence. Elle est également auteure de polars et réalisatrice pour le cinéma.
 
 
Le Festival de la couille de Chuck Palahniuk
2005
Chuck Palahniuk
Littérature
5 h
On connaît Chuck Palahniuk : ses héros illuminés, ses intrigues surréalistes, son exploration d’un monde à la marge. Ses livres sont le reflet d’une réalité peu ragoûtante qu’il étudie cliniquement. Un univers à la fois burlesque et macabre qui renvoie à son histoire personnelle, aux épreuves qu’il a traversées et à son goût pour les expériences incongrues. Une partouze géante au fin fond de l’Ouest américain, un combat de moissonneuses-batteuses, une expédition en sous-marin nucléaire, un face-à-face improbable avec Marilyn Manson : autant d’évocations d’une Amérique déjantée dont Chuck Palahniuk s’est fait le chroniqueur. Dans ce recueil d’histoires vraies où se mêlent subversion, tendresse, humour décapant et exhibitionnisme, il démontre combien la réalité peut dépasser l’imagination et dévoile ainsi l’envers du décor de ses romans. Car c’est aussi de littérature et du travail de l’écrivain qu’il s’agit. On ne ressort pas indemne de ce voyage au bout du bizarre et du tragique.
Les Brouillards de la butte de Patrick Pécherot
2000
Patrick Pécherot
Policier
3 h
Dans le Paris de 1926, il est difficile de survivre sans un sou en poche. L’armistice de 1918 n’est pas loin, et les traces de la guerre sont encore présentes. Venu de Montpellier tenter sa chance à la capitale, Pipette en fait l’amère expérience. Laveur de bouteilles, collaborateur d’un journal à scandales, il multiplie les petits boulots. Le soir, il déclame des poèmes à Montmartre, il y croise la Goulue, André Breton et les surréalistes, les défenseurs de Sacco et Vanzetti… La nuit venue, en compagnie d’une bande d’illégalistes, il cambriole les riches pour arrondir les fins de mois. Un coup, c’est un peu d’argent, un autre quelques lingots. Mais quand un coffre-fort s’ouvre sur une macabre découverte c’est une bien sombre histoire qui commence.
Les brouillards de la Butte, avec son évocation du Paris populaire de l’entre-deux-guerres, a reçu le Grand Prix de littérature policière 2002.
 
 
L'Assassiné de l'intérieur de Jean-Jacques Pelletier
2005
Jean-Jacques Pelletier
Fantastique
2½ h
Tout d’abord, il y a les personnages : un chirurgien qui n’arrête plus de saigner, un enfant qui colle aux gens qu’il touche, un autre dont la peau se transforme en billets de banque… Il y a aussi cet homme qui voit son ombre se détacher de lui, cet autre au corps blessé par l’impact des mots, sans oublier celui dont la gorge crie du papier…
Et puis il y a cette voix, celle d’un narrateur qui aimerait simplement être là, parler en son propre nom, mais qui décroche sans cesse, qui s’échappe malgré lui dans l’imaginaire, qui trouve toujours plus facile de raconter des histoires que de parler de soi.
Vingt nouvelles envoûtantes, fantastiques, mystérieuses ou surréalistes, autant d’appels déchirants d’une voix narrative qui, manifestement, ne veut pas crier – ou plutôt écrire ! – dans le désert.
Odile de Raymond Queneau
1937
Raymond Queneau
Littérature
2½ h
Voici l’un des tout premiers romans de Raymond Queneau, l’auteur de Zazie dans le métro. Il s’agit d’un récit autobiographique qui règle ses comptes avec la doctrine surréaliste et André breton. On se souvient que Raymond Queneau a fait partie un temps de l’aventure surréaliste et, qu’au nom, de la liberté de l’esprit, il claqua la porte.
Il s’agit tout d’abord d’un récit satirique qui règle ses comptes avec le sectarisme des surréalistes et des communistes. Raymond Queneau y apparaît dans la peau d’un jeune mathématicien un peu paumé qui revient de l’armée et, bien qu’ayant sympathisé avec des potes communistes et anarchisants, hésite à s’engager. Il vit donc des subsides de son oncle fortuné et hésite également à s’engager dans le mariage après avoir rencontré la dite Odile.
L’histoire est très simple et on apprécie surtout l’humour à toute épreuve de l’auteur.
Sexy New York de Romain Slocombe
2010
L'océan de la stérilité (2)
Romain Slocombe
Policier
11 h
Début septembre 2001. Gilbert Woodbrooke part visiter New York, on inaugure son expo de photos dans une galerie branchée de Soho, et il doit tenir la caméra lors d’un reportage TV. Il doit aussi contacter une jeune musulmane, Shazna, petite soeur de son avocate, qui est sans nouvelles d’elle. Mais le producteur avec qui il voyage a d’autres projets : il veut réaliser un reportage sensationnel sur l’affaire du Dahlia noir, ainsi que sur les liens possibles avec les surréalistes réfugiés aux USA pendant la guerre, notamment Man Ray. Le Journal d’une jeune Anglaise, recrutée par un agent de la CIA au début de la Guerre froide, lui a révélé de nouveaux éléments. Quand Gilbert comprend qu’il s’agit du Journal de sa mère, c’est un choc énorme ! En écho à la tempête qui couve sous le crâne de notre malheureux héros, les terroristes d’Al-Qaida se préparent à détourner les avions qui percuteront les tours du World Trade Center, transformant New York en un véritable cauchemar surréaliste… Pour ce monumental thriller politique, Romain Slocombe a repris chaque piste de l’affaire du Dahlia noir, dont certaines peu connues encore et, pour la première fois dans l’histoire du polar, apporte des réponses concrètes à la plus grande affaire criminelle du XXe siècle: Qui étaient les assassins d’Elizabeth Short ? Pourquoi l’affaire a-t-elle été étouffée par le LAPD ? Quelle est la responsabilité des surréalistes et la signification du dernier chef-d’oeuvre de Marcel Duchamp, Étant donnés…, commencé en 1947 et achevé vingt ans plus tard, ce corps nu de femme tenant une lampe à gaz, enfermée derrière un mur et conservée au Musée d’art moderne de Philadelphie ?
Noô de Stefan Wul
1977
Noô (1)
Stefan Wul
SF
5½ h
Héros d’un récit qu’il prétend authentique, le jeune Brice, fils d’un ethnologue qui a disparu au cours d’une expédition, est catapulté sur une planète aux couleurs surréalistes et adopté par un exilé qui a fui la Terre pour des raisons politiques. Son destin évoque un voyage au bout de la nuit ou une vingt-cinquième heure étirée sur des années-lumière.
Ne s’intéressant qu’en interlocuteur curieux aux travaux politiques de son père adoptif, Brice s’épouvante de se voir impliqué dans un projet extrêmement dangereux. Il fuit, en compagnie de son père, une vague de répression, Les voici passant par les égouts, atteignant le fleuve puis la mer et enfin la jungle...
Noô 2 de Stefan Wul
1977
Noô (2)
Stefan Wul
SF
4 h
Le premier tome de ce roman fantastique hors catégorie nous présentait le jeune Brice catapulté sur une planète aux couleurs surréalistes et adopté par un exilé qui avait fui la Terre pour des raisons politiques. Aujourd’hui, le père et le fils fuient encore, mais c’est pour échapper aux troupes gouvernementales. Les voici qui s’embarquent sur un bateau transportant les victimes d’une étrange lèpre. Et bientôt commence pour Brice une folle aventure au cours de laquelle il sera amené à changer d’identité, à se faire inoculer de dangereuses drogues, à être attaqué de toutes parts et à rencontrer... l’amour.
Moins malmené par les foudres du fantastique, il aurait pu lui aussi, comme Candide, se complaire à cultiver son jardin. Mais il reste hanté par des siècles plus déments et plus implacables que celui de Voltaire.
17 livres correspondent à votre recherche sur NousLisons.fr
(Rappel de vos critères : tag contient surréaliste)