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Liste des livres

Fausses fiançailles de Mary Balogh
2014
La saga des Bedwyn (3)
Mary Balogh
Romance
6½ h
Orgueilleuse et forte tête, lady Freyja Bedwyn n’hésite pas lorsqu’un inconnu s’introduit dans sa chambre en pleine nuit : elle lui flanque un coup de poing sur le nez. Quelques jours plus tard, à Bath, elle le reconnaît. Il s’agit en fait du marquis de Hallmere. Et ce jeune homme malicieux, aussi peu conventionnel qu’elle, finit par gagner sa sympathie. Aussi accepte-t-elle de fausses fiançailles pour l’aider à échapper à un mariage indésirable. Ce sera amusant, et ainsi elle clouera le bec à ceux qui la traitent déjà de vieille fille. Sans se douter que cette petite comédie va l’entraîner bien plus loin que prévu.
Soleil couchant de Osamu Dazai
1987
Osamu Dazai
Littérature japonaise
2½ h
Une femme de l’aristocratie nippone doit quitter pendant la guerre son hôtel particulier de Tokyo pour aller vivre modestement dans un petit chalet de montagne. Sa fille, Kazuko, mobilisée, travaille la terre. Son fils, Naoji, revient de la guerre intoxiqué par la drogue. Le frère et la soeur se durcissent contre le malheur des temps et clament leur révolte et leur désespoir. Tels sont les “gens du Soleil couchant” (lancée par Osamu Dazai, cette expression a fait fortune au Japon, au point de qualifier aujourd’hui, jusque dans les dictionnaires, les membres déchus de l’aristocratie). En dépit de leur vie inquiète et désordonnée, ils ont gardé les meilleures traditions de leur pays. A cet égard, le testament de Naoji éclaire de façon émouvante son attitude devant la vie et devant le Japon. Kazuko veut un enfant, et sa foi en la vie force la sympathie, en dépit de ses écarts de conduite, de tout le nihilisme de son comportement et de son langage. Elle et son amant sont les “victimes d’une période de transition morale”. Document de première importance sur l’effondrement d’une société, Soleil couchant est aussi - et c’est ce qui donne à l’oeuvre son accent dramatique si personnel - un document sur un homme en qui l’on s’accorde à reconnaître l’un des plus grands écrivains de son pays.
Avec toutes mes sympathies de Olivia de Lamberterie
2018
Renaudot (essai) 2018
Olivia de Lamberterie
Essai
3½ h
« Les mots des autres m’ont nourrie, portée, infusé leur énergie et leurs émotions. Jusqu’à la mort de mon frère, le 14 octobre 2015 à Montréal, je ne voyais pas la nécessité d’écrire. Le suicide d’Alex m’a transpercée de chagrin, m’a mise aussi dans une colère folle. Parce qu’un suicide, c’est la double peine, la violence de la disparition génère un silence gêné qui prend toute la place, empêchant même de se souvenir des jours heureux.
Moi, je ne voulais pas me taire.
Alex était un être flamboyant, il a eu une existence belle, pleine, passionnante, aimante et aimée. Il s’est battu contre la mélancolie, elle a gagné. Raconter son courage, dire le bonheur que j’ai eu de l’avoir comme frère, m’a semblé vital. Je ne voulais ni faire mon deuil ni céder à la désolation. Je désirais inventer une manière joyeuse d’être triste.
Les morts peuvent nous rendre plus libres, plus vivants. »
Olivia de Lamberterie
Bagdad-Express de Gérard De Villiers
2003
SAS (150)
Gérard De Villiers
Espionnage
18
4½ h
Le même prisonnier mima alors le geste de se perdre en tirant sur le col de son pull en loques, puis montrant sa poitrine du doigt. Malko comprit : on venait de l’emmener dans une cellule des condamnés à mort; ses cinq compagnons le fixaient avec un mélange de stupéfaction et de sympathie. Celui qui avait parlé lui lança de la même voix calme, en le montrant du doigt;
- Boukrah.
Demain. Malko devait être pendu le lendemain.
Et Baboucar marchait devant de Giovanni Dozzini
2022
Giovanni Dozzini
Littérature italienne
3 h
Deux jours dans la vie de quatre jeunes migrants africains qui veulent voir la mer, entre Pérouse et Falconara Marittima. Situations de tension, désirs de leur âge, nostalgies, liberté de la jeunesse, pendant qu’autour d’eux, les gens du cru balancent entre sympathie et méfiance, curiosité et hostilité. Un roman à la fois poétique et sans pathos, un « En attendant Godot » d’aujourd’hui, porté par une écriture précise et des dialogues d’une délicieuse authenticité.
 
 
Comment peut-on être Américain ? de Véronique Maumusson
2010
Véronique Maumusson
Récit
13
4½ h
On ne saurait soupçonner Véronique Maumusson de classique allergie antiaméricaine. Ancienne journaliste au Monde, elle a épousé un Américain et vit à Los Angeles depuis quinze ans. Ses enfants y sont nés. Elle y a trouvé une maison, des amis, un réseau associatif, un univers de vie.
Pourtant, quinze ans après, cette culture continue de la surprendre. Elle nous fait part de ces interrogations au travers d’un récit d’expérience qui n’est en rien un essai géopolitique ou un ouvrage de conjoncture. Elle raconte ce qu’est sa vie de tous les jours, une vie surprenante.
L’individualisme, le puritanisme, la religion, le patriotisme, l’argent tout-puissant, la consommation souveraine, la méfiance envers l’État, la culture autocentrée sont et restent, pour elle, des motifs d’étonnement dont elle détaille les tenants et les aboutissants.
Elle ne dissimule pas sa sympathie pour Obama. Mais jusqu’à quel point Obama a-t-il les moyens d’agir et est-il représentatif de l’Amérique profonde ?
Eliza, la rebelle de Laurel McKee
2011
Les Soeurs d'Irlande (1)
Laurel McKee
Romance
5 h
1797. L’Irlande est au bord de la guerre civile. Quand William Denton revient à Dublin avec son régiment anglais, il retrouve Eliza Blacknall, son amour de jeunesse. La flamme de leur passion ne tarde pas à se raviver, mais tout les oppose. En effet, la jeune comtesse ne cache pas sa sympathie pour les indépendantistes. Pire, elle est soupçonnée de coalition avec ceux que William a pour mission d’écraser. A l’aube d’un soulèvement, Eliza s’obstine à jouer avec le feu. Et William est confronté à un dilemme déchirant : trahir son honneur pour la sauver ou bafouer leur amour s’il reste fidèle à lui-même.
 
 
Un goût de brouillard et de cendres de Peter Robinson
2004
Inspecteur Alan Banks (8)
Peter Robinson
Policier
8½ h
« Le brouillard avait un goût de cendres, se dit l’inspecteur-chef Alan Banks en remontant le col de son imperméable. Il n’avait pas encore vu le cadavre mais déjà il ressentait intérieurement ce pincement familier qui accompagnait toujours la découverte d’un meurtre.
Banks observa le corps. Depuis qu’il était en poste à Eastvale, jamais il n’avait été confronté à un crime de ce genre, bien qu’il ait vu pire à Londres, évidemment.
La jeune fille, âgée de quinze ou seize ans à première vue, était allongée sur le dos dans les herbes hautes, derrière un énorme sépulcre de style victorien, sur lequel se dressait la statue d’un ange.
Les yeux fixes de l’adolescente scrutaient le brouillard, ses longs cheveux blonds formaient comme une auréole autour de sa tête, et son visage était violacé. Elle avait une petite coupure près de l’œil gauche et un hématome dans le cou. Un filet de sang ressemblant à une grosse larme s’échappait de sa narine gauche.
Elle paraissait si vulnérable, on l’avait agressée si sauvagement qu’il imaginait sa gêne à l’idée de se voir ainsi offerte aux regards. Mais elle était bien au-delà de la honte désormais. »
Peter Robinson, né en 1950 dans le Yorkshire, a situé dans sa région natale la plupart des enquêtes menées par son héros, l’inspecteur divisionnaire Alan Banks.
Intuitif et obstiné, riche d’une sagesse sans illusions, Banks possède au plus haut point ce don de sympathie, cette indulgente compassion qui sont l’apanage des grands détectives.
Souffle d'Ombre de Mark Robson
2009
L'oeil du Dragon (2)
Mark Robson
Fantasy
9
3½ h
Poll est un cavalier impatient. Égoïste. Orgueilleux. Avec son dragon, le monstrueux Souffle d’Ombre, il ne s’attire pas la sympathie des gens. Mais pour ramener l’Orbe de la Mort à l’Oracle, il va devoir apprendre à faire confiance aux autres. La route est longue jusqu’à la victoire. Le cavalier de lui saura-t-il déjouer tous les piéges qui se dresseront sur son chemin ?
...et toute ma sympathie de Françoise Sagan
1993
Françoise Sagan
Littérature
2 h
Recueil de souvenirs, de rencontres, de sentiments, on y croise Ava Gardner, Catherine Deneuve ou Mikhaïl Gorbatchev, un texte sur Cajarc, le village natal de Sagan, un sur le rire, on y trouve une lettre de rupture.
Le titre est inspiré d’une bourde de la romancière qui, lors de son premier voyage aux États-Unis, dédicaçait ses livres avec la mention « with all my sympathies », faux-ami anglais qui, en français, se traduirait par « avec toutes mes condoléances ».
Dingley, l'Illustre écrivain de Jérôme Tharaud
1906
Goncourt 1906
Jérôme Tharaud
Littérature
2 h
Le roman met en scène la guerre du Transvaal. D’après Lourdes Rubiales, de l’université de Cadix, le personnage de Dingley, que les auteurs opposent à sa femme d’origine française, est inspiré de Rudyard Kipling, « illustre écrivain » que les Tharaud attaquent très durement en même temps que la politique coloniale anglaise et, plus généralement, l’Angleterre victorienne et l’esprit anglo-saxon. Cela n’empêche pas, par ailleurs, une forme de sympathie pour l’homme de lettres qui trahit, selon l’universitaire, « une sorte de frustration devant l’inexistence, en France, d’un auteur qui puisse lui être comparé ».
L'arbre du voyageur de Hitonari Tsuji
2014
Hitonari Tsuji
Littérature japonaise
2½ h
« Peu après son entrée en primaire, il avait tranquillement quitté la maison. “L’école, ça ne lui a jamais beaucoup plu”, disait ma mère avec un sourire fataliste. Mon frère était donc parti sur un coup de tête, sans que rien laissât deviner cette intention. Ces escapades se renouvelèrent. Parfois il ne rentrait pas de toute une journée, voire deux. »
Mais, devenu adulte, Yûji finit par disparaître pour de bon, sans plus jamais donner de nouvelles. Dix ans plus tard, son jeune frère décide de partir à sa recherche. Au cours de ce qui va vite faire figure de quête initiatique à travers les lieux cultes d’un Tokyo ultra-branché, il va découvrir tous les dangers qui guettent le “voyageur” égaré dans le monde moderne : la violence, la drogue, les sectes... L’étrange personnalité de Yûji, qui inspire à la fois répulsion et bizarre sympathie, se révèle peu à peu, pour se dérober ensuite - jusqu’au coup de théâtre final.
Capitaine Conan de Roger Vercel
1934
Goncourt 1934
Roger Vercel
Roman Histo
4½ h
Arracher à la guerre un de ses masques, dévoiler une âme de guerrier dans sa terrible sincérité, en dépeignant sans hypocrisie ces nettoyeurs des corps francs qui pratiquaient le combat et le meurtre comme un sport de grande classe et rapportaient dans la paix, outre une profonde blessure, le goût tenace de tuer, telle est l’intention première de Roger Vercel. Mais le romancier nous offre également à travers ce récit de guerre et ce témoignage sur la justice militaire, un extraordinaire portrait, celui du capitaine Conan, Breton animé d’une énergie de corsaire, farouche et truculent, qui éveille tout à la fois la pitié, la sympathie et l’horreur.
Au sein de l’œuvre abondante de Roger Vercel, l’un de nos grands romanciers de la mer avec Au large de l’Eden, En dérive ou la trilogie de La Fosse aux vents, Capitaine Conan occupe un place à part. Nourri par l’expérience personnelle de son auteur qui fit la guerre sur le front d’Orient, ce roman, dont le cinéaste Bertrand Tavernier s’est inspiré, a reçu le prix Goncourt en 1934.
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